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Chapitre 5 Chapitre 05

Chapter 5 : Le ridicule de ça.

** Mireille **

Après que Severin soit partie de la maison, je suis restée à ruminer tout le reste de la journée. Comment Julien peut me faire ça. Une gamine de seize ans ! Une à qui on lave encore les fesses parce que ses slips sentent les pipis. Seize ans, bon Dieu ! Quand je pense que Julien peut avoir deux fois on âge, du haut de ses trente-cinq deux ans.

Je ne comprendrais jamais cet homme ! D'ailleurs, je ne comprendrais jamais les hommes. J'étais là pour lui. Qui ne connaissait pas Julien dans ma famille ? Il était considéré comme le beau-fils vu qu'on était tous le temps fourré ensemble. Je sais qu'il n'a jamais voulu s'engager, j'ai dû forcer pour que Julien me considère comme une « potentielle » petite amie. Mais sans plus ! Il ne s'est jamais aussi longtemps que je me souvienne arrêter de coucher avec d'autres femmes.

Mais aussi vrai que je suis ADA Mireille, je les ai toutes dégagé ! Même les vrais bombes n'ont pas pu résister, ce n'est pas cette gamine qui le fera. Ce qui est bien dans cette histoire c'est que jusqu'à aujourd'hui, je n'ai pas eu vent d'elle. Mais vu que c'est le cas, dès demain on n'entendra plus parler d'elle. Parce que la correction que je vais lui infliger, elle va arrêter de coucher avec les maris des gens.

Oui, Julien et moi ne sommes peut-être pas mariés à l'état civile ni à la coutume, mais il ne faut pas oublier que je suis la mère de son enfant ! Son premier enfant et il faut côtoyer Julien pour savoir que ce n'est pas rien. Julien c'est mon marigot, je vais rester là piang ! La femme qui viendra me déloger n'est pas encore née. Croyez-moi ou non, j'en ai vu pus d'une ! Certaines s'attendaient même au mariage, mais il a simplement fallu un claquement de doigt pour qu'elles disparaissent.

-

Je me suis rendue dans la chambre de Junior afin de voir ce qu'il faisait. Je l'ai trouvé entrain de pleurer et a vrai dire, ça m'a fendu le cœur. C'est mon enfant et je sais à quel point il souffre de ne pas avoir ses deux parents auprès de lui. Mais surtout son père ! Il faut voir ma modeste maison de derrière la prison, même dans ses rêves les plus fous, elle ne rivaliserait jamais avec la maison de son père à la sablière. Ne serait-ce que le quartier !

J'ai essayé tant bien que mal de le consoler en lui disant que papa travaille et autre. Mais ça n'a pas eu l'air de marcher. Je l'ai laissé tranquille dans sa chambre. Lorsqu'il aura fini de pleurer, il va sortir. Pour l'instant je vais mettre son plat dans le micro-onde, lorsqu'il aura faim, il saurait où trouver sa nourriture.

J'ai fermé les portes et rabattus les fenêtres avant d'aller me reposer dans la chambre. C'est à dix-sept heures que je me suis réveillée. J'ai jeté un coup d'œil dans la chambre de Junior, et c'est la morve au nez que je l'ai trouvé entrain de dormir. J'ai allumé le ventilateur et bien l'arranger sur le lit.

J'ai sorti le kilo de dindon que j'ai trempé dans l'eau chaude afin de le nettoyer lorsque j'ai entendu quelqu'un cogner à la porte. Je n'avais plus la force de me lever, j'ai simplement demandé à la personne de rentrer et de me rejoindre en cuisine.

Aurélie (devant la porte) : Bonjour ma Co' ça va ?

Moi (levant les yeux) : Oui et toi ?

Aurélie (prenant un tabouret pour s'asseoir) : J'essaie de gérer maman. N'est-ce pas ton type-là qui me dérange !

Moi (soutenant son regard) : Il a encore fait quoi ?

Aurélie (soupirant) : Ça fait deux semaine le gar est injoignable ! Là où tu me vois là, je n'ai plus rien dans mon compte. Même pour payer le loyer de la maison, il ne me reste rien.

Moi (ouvrant grand les yeux) : Deux semaines !? Il est ou comme ça ?

Aurélie (haussant les épaules) : Je sais que quoi ! Même le bayer me regarde déjà de travers à cause de ça. De là à ce qu'il me mette à la porte.

Moi (secouante la tête) : Les hommes sont tous pareil !

Aurélie (me fixant) : Comment ça ? Toi tu as quel problème ?

Moi (rire nerveux) : N'est-ce pas Julien est allé prendre une gamine de seize ans ?

Aurélie (se levant en hurlant) : OOOOOOOOh ! C'est faux ! Non, Mireille tu blagues.

Moi (nettoyant mon dindon) : J'ai l'air d'une personne qui blague ? Tchuips. Ce sont les choses que Séverin vient me dire non ! Niveau troisième bâton manioc.

Aurélie (ouvrant grand les yeux) : Vraiment depuis qu'il n'est plus avec toi ; Julien tombe de plus en plus bas hein. Niveau troisième ? Une petite qui ne sait même pas encore bien laver ses fesses ? Pour chercher quoi ?

Moi (levant les yeux) : Comme la pédophilie est maintenant à la mode peut-être que Nzamba veut se lancer dans ça !

Aurélie (secouant la tête) : Vraiment on va tout voir et tout entendre avec eux ! Mais donc tu vas faire quoi ? Laisser Julien avec cette gamine ?

Moi (pouffant de rire) : Laisser quoi ? [Rire] Julien c'est mon terminus, il peut aller où il veut, c'est moi qui vais clôturer le débat. Qu'il s'amuse avec elle et avec toutes les autres après elle, je sais où je vais l'attraper. D'ailleurs, demain matin c'est devant Quaben que je vais attendre cette petite.

Aurélie (me tapant les épaules) : Siiii, là je reconnais ma copine Mireille ! Une fille qui a même l'âge de ton enfant veut jouer sur tes plates-bandes ? Jamais !

Moi (souriante) : Elle saura comment la vie est dure dehors ! [Rire].

Aurélie (me fixant) : C'est sûre !

J'ai continué à nettoyer le dindon avant de e mettre au feu pendant qu'Aurèlie continuait à me raconter ses mésaventure. J'ai ensuite mis le riz au feu avant d'aller réveiller Junior dans la chambre. Il est passé à la douche avant de qu'on ne passe à table. Aurélie est restée jusqu'à tard le soir avant de rentrer chez elle.

Je savais qu'elle cherchait le moyen de me demander de l'argent. Mais j'ai tout fait pour qu'elle ne me pose pas la question. Je n'ai pas d'argent à dépenser en ce moment. L'enveloppe que Julien m'a remise suffit à peine pour mon fils et moi. Donc qu'elle aille vendre le piment comme à son habitude.

-

Le lendemain, je me suis réveillé un peu plus tôt que d'habitude. J'ai fait le gouter de Junior et nettoyer la maison pendant qu'il était sous la douche. J'ai dressé la table avec une tasse de lait et du pain pris le malien [Boutiquier] et du beurre avant de me rendre moi aussi à la douche.

J'ai mis mon jeans, un t-shirt blanc avec des baskets avant de rejoindre Junior au salon. J'ai fait son sac et c'est ensemble que nous sommes sortis de la maison. Je l'ai d'abord déposé au guide de nos enfants [école primaire] avant de me rendre chez Aurélie et attendre l'heure de pointe.

Dès que douze heure pile a sonné, j'ai appelé Severin lui demandant de me rejoindre sur place afin de me la montrer. C'est au portail qu'on s'est placé à scruter les moindres déplacements. Après un peu plus d'une heure à attendre devant le portail, je commençais déjà à fatiguer d'autant plus que la pression était déjà retombée.

Severin (pointant du doigt) : Mireille, c'est elle !

Moi (cherchant du regard) : Ou ?

Severin (fixant le portail) : Avec le sac à dos et les cheveux bouclés là-bas.

Moi : Ah oui ! Je la vois. [Pouffant] Donc c'est le teint clair là et les cheveux boucles que Nzamba a suivi ? Une petite de rien du tout comme ça ! [Ajustant mes vêtements] Allons !

Severin (me fixant) : Non, je vais y aller. De là à ce que Julien dise que je suis venue ennuyer sa copine.

Moi (le fixant) : Je ne t'ai pas connu si froussard Severin.

Severin (sans pression) : Je ne suis pas froussard. Juste que je protège mes arrières. Je ne veux pas être mêlé à cette histoire. Tu sais bien que je n'ai plus un rond. De là à ce que Julien m'arrache la maison, non je ne veux pas !

Moi (secouant la tête) : Comme tu veux !

Severin (tournant les talons) : Je t'appelle.

Moi : hm.

C'est le visage amarré que je me suis approchée d'elle. Elle manipulait son téléphone en jetant quelques fois des regards sur la route comme si elle attendait une personne. J'étais pourtant pas très loin d'elle mais elle ne m'a même pas jeté un seul regard.

Moi (la fixant) : C'est toi Theresa ?

Elle (levant les yeux vers mois avec dédain) : Elle-même ! Y a-t-il un problème ?

Moi (rire nerveux) : Ma fille, je suis ta copine !?

Elle (soutenant mon regard) : Je ne vois pas pour quelle raison cette question est posée.

Moi (la fixant) : Déjà tu me parles sur un autre ton jeune fille ! Je n'ai pas ton âge. Si ta mère ne t'a pas donné assez de fessée lorsque tu étais plus jeune, je vais me dévouer à la tâche ! Tu crois que c'est parce que tu as un peu le teint qui sauve que tu peux te permettre tout et n'importe quoi ? C'est toi qui te permets de jouer sur la même musique que moi ?

Elle (me fixant dans le blanc des yeux) : Je ne sais pas qui vous êtes, mais que les choses soient claires je ne vous permets pas de venir dans mon établissement et de me manquer de respect ! Et surtout sans raison valable !

Moi (m'approchant d'elle) : Tu as du cran ma petite ! Et il faut dire que dans d'autres circonstances je t'aurais même apprécié ! Mais il a fallu que tu poses ton regard sur mon Homme ! [Tapant sur ma poitrine] MON HOMME ! Tu comprends, le mien ! Le père de mon unique fils.

Elle (pouffant de rire) : Ha je suppose que lorsque vous dites [m'imitant] mon homme, vous faites allusion à Julien.

Moi (rire nerveux) : Enfin, elle arrive à cerner la chose.

Elle (levant les yeux) : Ce qui est bête dans cette histoire c'est que tu viens te battre pour un homme qui ne te considère même pas et ce depuis belle lurette déjà ! Alors bravo, tu passes officiellement pour l'ex la plus conne de l'année.

Moi (rétorquant) : Je ne suis pas son ex ! Au cas où tu as oublié j'ai un enfant avec lui...

Elle (m'interrompant) : Pouf. « Mère de son enfant » n'est pas un poste ministériel. Depuis qu'on fait le remaniement ministériel, jamais au grand jamais je n'ai entendu ce poste-là alors change de disque ! Tu n'es pas une vilaine femme, si tu savais quoi faire de tes dix doigts peut-être que tu serais dans TA propre maison au lieu de squatter les subventions que Julien te donne chaque fin du mois pour son fils !

Moi (vénère) : Je ne te permets pas ! C'est une petite bordelle de seize ans qui couches avec homme ayant le double de son âge

.

Elle (d'un ton sec) : Et c'est une vielle aigrie qui se retrouve devant un lycée pour discuter un homme ! [Me fixant] Dis-moi un peu tu n'as pas honte ? Tu te retrouves à discuter un homme avec une fille de seize ans ! Et qui plus être, un homme qui n'a même pas ton temps ? Mama, y a quoi même ? Les hommes sont finis ici dehors ?

Moi (pouffant) : Non ! Je ne discute pas un homme avec toi ! Ce sera te mettre au même niveau que moi ma chère et on sait toutes les deux que tu ne m'arrives même pas à le cheville ! Je suis venu te dire pendant que la situation est encore gérable de ne plus t'approcher de Julien, il n'a pas besoin d'une gamine, mais d'une vrai femme !

Elle (me snobant) : Il faut croire que je ne suis pas si gamine que ça vu que je l'ai chopé sous ton nez ! Ca fait quelques semaines déjà que je le balade mais c'est toujours derrière moi qu'il court ! Pourtant tu es toujours libre...Il faut croire qu'il préfère les os jeunes, forts et frais. Comparé aux peaux flasques que tu lui propose. [Me fixant de haut en bas en s'approchant de moi] Le temps ne t'a pas rendu justice dis donc !

Sans qu'elle ne puisse s'y attendre, je me suis jeté sur elle en commençant à lui mettre des claques. Elle se défendait quand même, même si c'était évidemment moi qui avais le dessus. Son maigre corps là pouvait me faire quoi ? Elle était déjà bien rouge lors j'ai sentie des mains rustres se poser sur mes hanches avant de m'enlever de sur elle.

Je continuais à me débattre malgré le fait que je ne sois plus sur elle. D'autres personne sont venues m'attraper alors que Julien s'est jeté sur sa gamine. Il l'a aidé à se relever et à se nettoyer et à remettre un peu d'ordre dans ses vêtements.

Moi (folle de rage) : Il ne fallait pas intervenir je devais lui apprendre le respect à cette petite bordelle ! C'est avec une pute comme elle que tu me mets en concurrence Julien ? Qu'elle à quoi ? Parce que je suis noire et que mes cheveux sont crépus et dure ? Qu'est-ce qu'elle a que je n'ai pas ? Parce qu'elle est beaucoup plus jeune que moi ?

Julien (haussant le ton) : Mireille tu es folle ? Tu as quel problème bon sang !? Tu en es arrivé à aller te battre avec une fille qui a la moitié de ton âge ? Tout ça pour quoi ? Pour qui ? Une mère seigneur !

Moi (le fixant) : Donc tu prends sa défense ? Tu préfères prendre la part d'une pute à celle de la mère de ton enfant ? Snif...Je t'ai tout donné Julien ! Il suffisait que tu claques les doigts pour que je rapplique en courant ! C'est pour cette...

Julien (nerveux) : Une seule stupidité sort de ta bouche et je te jure que tu vas le regretter !

[Silence]

Julien (vénère) : Venir te donner en spectacle à quelques pas d'un lycée Mireille ! Tu es vraiment pathétique d'autant plus qu'il y a longtemps que j'ai mis une crois sur toi !

Moi (en larme) : Tu as mis une crois après m'avoir collé un gosse ! J'ai dû me priver des boites de nuits et des sorties comme les autres filles de mon âge juste parce que j'étais enceinte ! Les sautes d'humeur et les changements morphologiques, Julien j'étais toute seule à les vivre !

Julien : Arrête de faire comme si je t'ai dit que je voulais avoir un gosse avec toi ! Toi-même tu as pris la décision de stopper la pilule parce que [m'imitant] tu trouvais ta vie trop triste ! Je ne t'ai absolument rien demandé ! Et tu fais comme si la grossesse a duré dix ans ! Il ne s'agissait que de dix mois Mireille ! Pas plus de dix mois. Et le reste du temps, tu faisais quoi ? Comprends une bonne fois pour toute que je ne suis plus intéressé par toi ! Laisse-moi vivre ma vie et arrête à chaque fois d'intervenir dans ma vie ! Parce que je te jure que je pourrais arriver à des extrémités que tu regretteras.

J'ai senti ces mots venir me transpercer en plein cœur. Je me suis laissé tomber à même le sol en les regardant s'en aller. J'ai vu le regard satisfait que la pute affichait avant de monter dans la voiture de Julien. Je suis resté là sans bouger une bonne trentaine de minutes avant de me lever et de rentrer chez moi.

** Julien **

J'ai sorti ma trousse de premier secours avant de la rejoindre dans la salle de bain. J'ai voulu l'aider, mais elle m'a arraché le coton des mains avant de commencer ses soins. Elle avait quelques égratignures sur les bras et la lèvre inférieure ensanglantée. Son visage qui était bien rouge au départ avait repris sa coloration normale après une bonne douche froide. Elle a induis le coton d'eau de Cologne avant de commencer à le mettre sur certaines de ses égratignures.

Moi (brisant la glace) : Je suis désolé Theresa.

Elle (fixant le miroir) : Tu es désolé et alors ? Si c'est pour me faire agresser à la sortie des cours par tes ex, chacun continue sa route.

Moi (soupirant) : Je ne sais pas ce qui a pris à Mireille ! Je suis vraiment désolé Theresa.

Elle (se retournant) : C'est comme ça lorsqu'on a trop de familiarité avec nos ex ! Elle se fait pousser des ailes au point de se permettre de venir m'agresser à la sortie Julien ! Tu crois que c'est normal ? Moi je t'ai déjà fait un coup pareil ?

Moi (levant les yeux) : Mais quelle familiarité Theresa ? On a des rapports courtois uniquement à cause de Junior.

Elle (me fixant) : Raison de plus ! Si ton fils restait avec toi et non avec cette femme dans les quartiers sous intégrés, elle ne se donnerait pas autant de liberté !

Moi (me mettant à sa hauteur) : Theresa, je t'ai déjà dit que je ne pouvais pas le prendre. Mon boulot ne me permet pas de l'avoir avec moi.

Elle (rétorquant) : Tu es encore ici jusqu'au mois prochain. Tu pourrais engager des nounous pour s'occuper de lui lorsque tu n'es pas là.

Moi (passant ma main sur mon visage) : Je n'ai pas envie que des inconnus s'occupent de mon enfant...

Elle (arquant les sourcils) : Tu préfères qu'il reste habiter avec cette folle furieuse !? Elle a déjà prouvé maint et maint fois qu'elle ne voulait cet enfant que pour t'obliger à rester avec elle ! Tu as besoin de quoi d'autres !?

Moi (soupirant) : Il s'agit de sa mère Theresa. Personne ne pourra s'occuper de lui mieux que sa propre mère.

Elle (d'un ton sec) : tu n'as pas bien compris Julien...Je veux que tu récupères ton fils ! Et ce aujourd'hui même !

Moi (la fixant) : Pardon ?

Elle (plus douce) : Ecoutes Julien, on fera passer des entretiens à plusieurs personnes. On choisira les meilleurs parmi les meilleurs ! Des personnes avec des références et des qualifications pour le poste ! Parce que je crains pour sa sécurité dans de tels quartiers Julien, avant une mère instable... [Me prenant les mains] Récupère ton fils Julien. Il a besoin de son père.

Moi (soupirant) : Je ne sais pas...

Elle (insistant) : Il s'agit de ton fils Julien ! Tous les moments que tu rates à cause de sa mère, tu ne les aura plus jamais !

Après quelques arguments énoncés, je lui ai demandé de m'accompagner prendre le petit chez Mireille. Je ne suis pas bête, je sais qu'elle veut que je récupère Junior juste pour se venger de Mireille. Mais je pense que c'est quelque chose que j'aurais dû faire depuis belle lurette déjà. Je veux créer des souvenirs avec mon garçon et si l'idée vient de Theresa, pourquoi pas ?

J'ai garé pas loin de la maison avant de me rendre chez Mireille récupérer le petit. Il fallait voir la lutte acharnée qu'elle a fait. Mais la gifle que je lui ai donnée a de suite calmé ses ardeurs. J'ai beau eu lui expliquer que Junior reviendra pour les vacances, mais elle n'en avait cure. [Soupire]. Lorsqu'elle se calmera, on discutera des nouvelles règles de garde de Junior.

** Mireille **

[Plus tard dans la soirée]

Je me suis réveillé en sursaut à cause du bruit. Je me suis rendu dans la douche afin de rincer mon visage avant d'ouvrir la porte quelle fut ma surprise de voir des agents de police devant ma porte.

L'agent (me fixant) : Madame ADA Mireille ?

Moi (morte de peur) : heu oui...

L'agent : Vous êtes en état d'arrestation pour coups et blessures sur mineur. [Fixant les agents] Embarquez-là.

                         

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