Chapitre 5 Philips

Aujourd'hui est un jour important pour le groupe MC Forense.

Celle de ma venue dans leurs locaux afin de m'acquerir des différentes informations qui me manquaient pour la signature d'investissement que je veux leurs apporter.

J'ai passé la journée d'une réunion à une autre, écoutant chaque chef de division du groupe essayé de me convaincre d'investir dans leur structure.

C'est peut-être une routine pour un homme d'affaire comme moi mais cela reste fatiguante, une tâche ardue que je me dois d'assister.

C'est donc fatigué que j'ai proposé à son PDG, Sir Richard de m'accompagner à mon dîner avec son fils, héritié et futur dirigeant du groupe, j'ai nommé Sir Lewis.

Mon assistant toujours à mes côtés, il note toutes les informations importantes qui m'auraient échapper.

Ça doit faire plus d'une heure maintenant que nous sommes assis au restaurant du Marlowé hôtel, un cadre convivial et chic.

Le dîner se passe bien, nous discutons de tout et abordons certains point encore floue dans mon esprit.

Le repas est délicieux et la serveuse est au petit soin pour nous.

- Je suis d'accord mais il faudra chang...

Un vacarme assourdissant, il bruit sourd se fait entendre dans la salle et me coupe la parole.

Je lève les yeux de mon plat et observe la salle pour connaitre ce que s'est passé.

- Hé faîtes attention. Cri un monsieur.

La salle est subitement calme, attentif à la scène.

- Mais c'est de votre... Elle se fait couper par le responsable qui nous à accueilli à notre arriver.

Je ne pas voir son visage, elle est de dos mais je peux cependant apprécier ses longs cheveux bouclés qui lui arrive au dos dans une touffe.

Elle s'abaisse pour ramasser les débris de plat et le responsable s'excuse poliment auprès du monsieur et de l'assistance avant de se précipiter d'un pas rapide, un mouchoir sur le front qu'il tapote frénétique vers de notre table.

- Très honorable Lord, ne faites pas attention, nous nous excusons pour le dérangement occasionnée et nous vous offrons un de nos meilleurs crus. Me dit il en sueur.

- Ce n'est pas la peine, c'est déjà oublié. Dis je avec lassitude.

- Nous restons à votre disposition, veuillez m'excuser. Dit il en s'éloignant.

Je soupir et reporte mon attention sur mon plat.

- Excusez moi monsieur, je reviens tout de suite. Me dit mon assistant en se levant.

Je réponds d'un geste de la main et il s'éclipse.

- Votre plat est-il à votre convenance Lord Philips? Me demande Richard

- Excellent, je suis déjà venue dans le passé.

Je jette une nouvelle fois un coup d'œil dans la salle sans vraiment savoir ce que je cherche, peut-être dans l'espoir que ce dîner se termine au plus vite?

Je remarque la grosse touffe de la serveuse toujours baisser et ne peut m'empêcher de penser qu'ils ont l'air souple.

La jeune femme lève enfin la tête et bizarrement je suis impatient de savoir à quoi elle peut bien ressembler.

Son regard semble chercher quelque chose dans la salle quand elle capte enfin les miens.

Nous sommes éloignés et je ne peux pas bien distinguer la couleur de ses yeux mais son visage harmonieux et la délicatesse des ses traits sont alarmantes. Comme hynoptisé par tant de beauté, mes yeux se refuse de la lâcher.

Je n'arrive pas à détacher mon regard d'elle et quand elle baisse finalement les yeux, j'ai l'impression qu'il s'est passé une éternité.

J'ai l'impression qu'on vient de m'arracher quelques choses.

- Je vous ressert un verre de vin Don Philips? Me demande Lewis, aussi lèche cul que son père. Je constate que mon verre est presque vide et accepte.

Je reporte mon regarde à la source de ma contemplation mais elle a disparu. Elle n'est plus là.

Je ressens une certaine frustration.

C'est une autre personne qui revient nettoyer plus tard.

Le repas s'achève aux alentours de vingt deux heures et je donne enfin mon accord.

Demain sera le jour de la signature.

Nous sortons du restaurant et nous nous séparons avec une poignée de main bien ferme quand ils montent dans leurs voitures garées devant l'hôtel.

Mon chauffeur gare à son tour mais je mets mes mains dans mes poches et me mets à marcher doucement.

- Monsieur vôtre voiture vous attend. Me dit mon assistant.

- Clark, montez et rentrez vous reposer, j'ai besoin de prendre un peu d'air. Je répond en retirant mon paquet de cigarette dans la poches de ma veste.

J'en sors une tige que j'allume à l'aide de mon briquet et les remets à leur place.

- Mais Monsieur...

- C'est un ordre. Dégage.

J'ai pas besoin de chaperon, j'ai juste besoin de marcher un peu, de prendre un bon bol d'air frais avant de m'enfermer entre quatre mur.

La tête dans les pensées, après avoir marché quelques mètres, je me fais percuter par quelques choses ou quelqu'un et ma cigarette se retrouve au sol (fais fier).

- Pardon excusez moi, je ne vous avais pas vue. Dit elle en se reculant et en essuyant ses yeux rougis

Je baisse la tète et entre mon regard dans le sien, qui se baisse immédiatement mais je la reconnais.

C'est elle.

- Je... je... suis vraiment désolé, je ... je...

Dit elle en essayant de me contourner.

- Attendez. Dis je inconsciemment.

Elle s'arrête et je me retourne pour la détailler complètement, elle porte encore son uniforme qui est d'ailleurs Beaucoup trop sexy pour elle.

- Je ne vous dérange pas? Dit elle en arquant un sourcil.

- Oh non cava. Dis je avec un petit sourire. Émily c'est ça ?

- Je vous demande pardon?

- Votre prénom c'est Émily, il est juste écrit là?

- Heu oui, c'est ça. Dit elle en baissant les yeux honteuse. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi, c'est un très joli nom.

- Excusez moi pour mes mauvaises manières, je me nomme Philips et...

- Je sais qui vous êtes, je vous ai reconnu vous savez. Dit elle en regardant toujours ses pieds. Elle a l'air intimidé et j'aime ça.

- Excellent.

- Vous étiez assis avec le Comte. Dit elle en me regardant.

Enfin

Je fronce les sourcils ne comprennent pas ce qu'elle veux dire.

- Ne faite pas l'innocent, tout le monde était au courant que le comte D'Abingdon serait présent ce soir, mais ce que je ne savais pas c'était qu'il était un vieux pervers.

J'ouvre grand les yeux en comprenant qu'elle ma sûrement confondue avec Richard.

- Oh je suis désolée si je vous est offusqué, vous devez travailler pour lui où un truc du genre? Dit elle mal à l'aise.

- Non ce n'est rien, j'aime bien votre franchise. Dis je en souriant. Oui je travaille pour lui. Je mens pour ne pas la mettre encore plus mal à l'aise, en plus c'est agréable de parler avec quelqu'un qui ne sait pas qui vous êtes réellement.

Elle me détaille quelques secondes.

- En tout cas vous êtes beaucoup trop bien habillé pour un simple employer.

- Vous vous connaissez aussi en vêtements?

- Biensûr. En même temps il ne faut pas être devin pour reconnaître un costume qui a due couter la peau des fesses...

Je me mets à rire doucement et elle s'arrête pour me regarder et rougie.

Oh qu'elle est mignonne.

- Je fabrique des vêtements quand...quand je ne travaille pas ici. En tout cas je n'y travaille plus maintenant. Dit elle en mordant sa lèvre inférieure.

Cette fille est tellement sexy, et le pire C'est qu'elle ne semble pas s'en rendre compte.

- Je suppose qu'on vous a viré après l'incident?

- Oui, en plus se n'était même pas de ma faute maintenant je ne sais pas comment je vais faire pour l'annoncer...

- À qui? Dis je septique appréhendant qu'elle me dise qu'elle a quelqu'un dans sa vie.

- À...à ma meilleure amie, on vit ensemble.

- D'accord. Et où partiez vous ainsi tard la nuit, vous n'avez pas de véhicule ? Je regarde autour de moi mais rien.

- Je ne rentrais pas, je voulais juste prendre un peu d'air, mes vêtements sont encore à l'intérieur et non je n'ai pas de voiture. L'arrêt de bus n'est pas loin d'ici.

- Prenez donc vos affaires que je vous raccompagne jusqu'à là-bas. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient Biensûr?

Elle me regarde surprise, les yeux grand ouvert avant de rougir et de mumurer.

- J'arrive. Elle disparaît de ma vue quelques minutes plus tard.

Cette fille a des yeux de chat tout simplement magnifique, un mélange de vert marron avec des pigments jaunes.

Elle a quelques choses d'ensorcellant et je regrette subitement de lui avoir menti. Mais si c'est pour passer un moment normal avec elle alors je suis près à recommencer.