Mes Tourments De Martyr
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Chapitre 3 Chapitre 03

-Tu es vraiment mal éduquée comment......

-Oh c'est bon. Taisez vous et mêlez vous de ce qui vous regarde bande de curieux ! Les arrêtais je avant d'entrer dans la maison les laissant consoler mon père qui s'était maintenant effondré en larmes.

Je ne regrettais pas mon acte, il n'aurait pas dû m'empêcher dans la maison, un point c'est tout. Il m'a cherché et m'a trouvé. Voilà.

Je montais les escaliers à la hâte avant de m'enfermer dans ma chambre à clé. Je sais que je suis un peu allé loin avec mon père et je doute que ma mère soit cette fois ci de mon côté donc j'ai décidé d'appeler l'une de mes meilleures amies pour qu'elle me conseille ce que je devais faire maintenant que je suis trempée jusqu'au coup à cause des voisins et passants qui ont vu le déroulement de la scène.

Quelques tentatives plus tard, elle répondit enfin.

//• Conversation Téléphonique •//

-Allô ! Ndeye Fatou où est-ce que tu avais jeté ton téléphone ? Un portable c'est à porté.

-Tu m'as posé un lapin à moi et à Sarah.

-Excusez moi, j'avais complétement oublié qu'on devait passé la journée à la piscine avec les gars.

-Ouais est-ce que tu étais toi ?

-J'ai passé la journée avec Fadel, on était à Saly dans une très grande villa avec piscine et tout. Il a fait appelé des traiteurs et tout.

-Jure ? Alors il a fait les choses bien.

-Oui, trop romantique !

-Vous étiez seuls ?

-En effet. Et qu'est-ce que j'ai raté moi ? Changeais je de sujet.

-Piscine, chicha, cigarette, alcool, vin et chambre voilà. Resume t'elle.

-Donc je n'ai rien raté.

-Ah de ton côté aussi alors ?

-Bah oui. Qu'est-ce que tu croyais ? Bref je t'appelle pour toute autre chose.

-Ah oui dis moi ?

-Je suis revenu il y a 10 minutes. Mon père m'a empêché l'entrée parce que je ne l'ai pas prévu et que je ne voulais pas lui dire où j'étais alors j'ai voulu passé mais il est tombé.

-TU L'AS FAIT TOMBÉ DE SA CHAISE ROULANTE ?

-Oui arrête de crier. J'ai pas fait exprès.

-Et ?

-Et je ne sais pas quoi dire à ma mère. J'ai peur qu'elle réagisse autrement que d'habitude.

-Faut le dire Soukeyna tu es allé beaucoup trop loin.

-Je sais. Soupirais je.

-Bah il te reste plus qu'à appeler ta mère et modifier l'histoire de façon à ce que ça soit toi la victime et lui le coupable.

-Tu crois ?

-Oui ce n'est pas la meilleure solution mais bon vu que ta mère à toi est exceptionnel donc....

-Donc ne parles pas de ma mère comme ça.

-Ok si tu veux. Sinon tu vas en boîte de nuit ce soir ?

-Je peux pas, il faut que je prépares la composition.

-Ah c'est vrai. Bon à bientôt alors ?

-Oui à très bientôt. Amusez vous bien.

-Comptes sur nous. Bisous. Je t'aime fort.

-Moi aussi. Bye.

//• Fin de la Conversation téléphonique•//

Aussitôt, sans réfléchir, je composais le numéro de ma mère.

//•Conversation Téléphonique•//

-Allô maman ?

-Oui ma chérie, comment vas-tu ?

-Maman ça va pas...pas...du...tout.

-Quoi ? Pourquoi ?

-Tu sais aujourd'hui je suis sortie juste après le crépuscule pour aller acheter de la glace avec Ndeye Fatou et Sarah et je l'ai dit à papa. Quand je suis revenu il y a peine une dizaine de minutes, j'ai retrouvé papa devant la porte de la maison qui m'a dit que je ne l'ai pas prévenu. Ensuite il m'a dit que je n'allais pas rentrer dans la maison parce que je lui ai menti, j'ai voulu entrer et il m'a prit....par le bras...en....en....je....

-Calmes toi ma chérie. Arrêtes de pleurer. Que s'est il passé ?

-En voulant ressortir mon bras de son emprise, il est tombé à la renverse.

-Quoi ? Mon Dieu ! Il va bien ?

-Oui maman mais tous les voisins disent que je suis une fille mauvaise car ils croient que j'ai poussé papa alors que non. Maman....je...je... n'ai rien fait. Je te jure. Ce qui me fait mal c'est que même papa les a aider à parler en mal de moi..... Faty a aussi dit devant tout le monde que si je ne pouvais pas être une fille bien car c'est toi ma mère. Faisais je semblant de pleurer.

-Ils ont dit ça ?

-Oui maman.

-Devant ton père ?

-Il est de leur côté maman.

-D'accord, de tout façon j'arrive dans 30 minutes. On verra bien si ton père ose parler devant moi et puis comment ça il t'empêche d'entrer dans la maison ? Il est fou ou quoi ?

-Je ne sais pas. C'est sûrement ses médicaments qui le font perdre la tête ! Répliquais je.

-Bah si c'est le cas, il ne prendra plus ses médicaments car en plus d'handicapé je n'accepterais certainement pas qu'il perde la tête ah ça non. Quant à toi ma chérie, calmes toi et sèches tes larmes. Il ne te touchera plus jamais d'accord ?

-D'accord maman. J'ai....j'ai....eu si peur !

-Je sais, je sais mon bébé. À tout à l'heure mon ange.

-Je t'attends maman, fais vite. Les voisins sont tous après moi.

-Une fois de retour, ils te laisseront tous tranquille.

//• Fin de la conversation téléphonique•//

Après avoir raccroché, je pris un bon bain chaud, rassuré d'avoir modifier l'histoire. Je mis ensuite mon pyjama et je descendis en bas pour chercher de quoi grignoter.

Je croisais mon père dans sa pièce ''islamique'', il lève les yeux sur moi longuement avant de secouer la tête en murmurant quelque chose et il repris la lecture du Coran comme si de rien était.

-Garde un peu d'énergie pour toi car si maman rentre de travail, tu vas devoir t'expliquer et crois moi tu n'oseras même plus m'adresser la parole très cher papa. Souris je fièrement en entrant dans la cuisine.

Après avoir grignoter quelque chose à la cuisine, je montais directement dans ma chambre en attendant que ma mère rentre mais j'étais tellement épuisée que je m'endormis entre temps et ce ne sont que les cris de celle-ci qui me réveillerent une dizaine de minutes plus tard.

-QUAND ELLE A ENVIE DE RENTRER DANS LA MAISON, ELLE RENTRE UN POINT C'EST TOUT..... TU N'AS AUCUN DROIT DE L'INTERDIRE CELA....OUI C'EST SUR TOI QUE JE CRIE....BAH JE M'EN FICHE COMPLÈTEMENT...TU AS LAISSÉ LES VOISINS PARLAIENT SUR MOI ET SUR MA FAMILLE COMME SI J'ÉTAIS UNE MALPROPRE....OUI C'EST MA FAMILLE ET JE VEUX D'AILLEURS QUE TU LAISSES MES FILLES TRANQUILLES EST-CE QUE C'EST TROP TE DEMANDER ?...LES ORDRES, TU LES DONNES À LA MOSQUÉE ET PAS ICI.. C'EST ÇA, FUIS ENCORE LA DISCUSSION COMME D'HABITUDE...TU N'ASSUMES JAMAIS RIEN DE TOUT FAÇON !

Après quelques secondes, j'entendis la porte claquée légèrement, j'en juge alors que mon père était sorti, j'allais en profiter pour rejoindre ma mère lorsqu'elle celle ci ouvrit la porte de ma chambre avant de venir me prendre dans ses bras suivit de ma grande sœur.

-J'espère que tu vas bien ? .

-Oui maman, j'ai....j'ai eu très peur mais ça va maintenant. Les voisins parlaient tous en mal de moi et aussi de toi.

-Ne t'inquiètes pas, ils vont tous m'entendre. Demain j'irais les voir un par un pour leur dire de me sortir ma famille et moi de leur bouche. Quant à ton père j'espère que plus jamais, il ne te touchera et ne te calculera sinon la goutte d'eau qui fera déborder le vase.

-Tu me le promets ?

-Je te le promets mon cœur. Hocha t'elle la tête pendant que ma sœur me regardait fixement dans les yeux car elle savait que je racontais des bobards parce qu'elle aussi était plusieurs fois passait par là.

-D'accord. Fis je simplement.

-Maintenant, je te laisse avec ta sœur, je dois sortir tout de suite. Je suis d'ailleurs en retard moi. Constate t'elle en regardant sa montre.

-Pour aller où ?

-Je suis invitée à une soirée, je devais y aller directement mais c'est à cause de toi que je suis d'abord passée ici. Il est une heure du matin, j'y vais.

Elle avait tout comme moi mis un rajouts de cheveux naturels lui arrivant jusqu'en dessous de la taille et elle était habillé en une chemise rouge bordeau et une jupe moulante trois quarts de couleur noir et des scarpins de la même couleur. Sans oublier son sac à main et son jolie maquillage qui lui donner cet air irrésistible.

-Tu es ravissante maman ! Oui magnifique.

-Merci beaucoup ma chérie. Bon j'y vais, passez une bonne nuit les filles. Nous embrassa t'elle à tour de rôle avant de sortir à toute vitesse.

Aïcha s'empressa de fermer la porte puis elle s'installe près de moi.

-Quoi ? Clignais je des yeux.

-Je suis sûr que tu as menti.

-On ne m'en voudras pas d'avoir imiter ma grande sœur. Haussais je les épaules.

-Je ne suis jamais allée aussi loin que toi.

-Mais je n'ai rien....

-À moi tu ne peux pas me mentir. Pourquoi tu l'as poussé ?

-Je n'ai pas fait exprès. Je ne voulais pas.

-Ok. Bref moi je suis intéressée par une tout autre chose.

-Dis moi.

-On est à la moitié du mois et je n'ai plus un seul sous.

-Où est ton salaire ?

-Tu n'as pas vu mon armoire ?

-Si mais maman t'offre déjà beaucoup de choses pourquoi tu as besoin d'acheter une nouvelle garde robe ?

-J'en avais envie.

-Bien et que veux-tu maintenant ?

-On va piqué de l'argent dans le coffre fort de papa.

-......

-Me regarde pas comme si c'était la première fois qu'on allait volé de l'argent à papa !

-Non, c'est juste que l'on commence à abuser de cela. Depuis que je t'ai dit que j'avais découvert là où papa cachait son argent, tu dépenses ton argent comme bon te semble pour après venir recommencer le coup. Je ne le ferais pas. Je suis désolée mais cette fois je ne t'aiderais pas Aïcha.

-Tu es sérieuse ?

-Oui Aïcha. Je suis très sérieuse.

-D'accord, je le ferais toute seule, il y a pas de soucis mais après ne t'attends pas à ce que je t'aide ou que je te couvre quand tu fais des dégâts. Se leva t'elle.

-Euh... finalement je crois que je vais t'aider. Mais c'est la dernière fois hein ? La pointais je du doigt.

Elle éclate de rire avant de me faire oui de la tête. Ainsi donc nous prenons pour la énième fois de l'argent à notre père en toute discrétion puis comme d'habitude, c'était très facile car le propriétaire était encore à la mosquée. Ceci étant fait, nous partageons l'argent à part égale même si je n'en avais pas grand besoin, je ne voulais pas faire le déplacement pour rien. Ensuite nous retournons dans nos chambres respectifs après que ma sœur m'est dit qu'elle allait sortir et qu'elle rentrerait sûrement à l'aube tout comme maman.

Durant le week-end j'ai complètement zappé le monde extérieur pour me concentrer qu'à ma composition et à rien d'autres afin de conserver ma place de première de la classe.

La composition s'était finalement très bien déroulé pour moi, les résultats n'étaient pas encore sorti mais j'étais quand même sûr d'avoir grave assuré. Quant à ma relation avec mon père, cela s'est complètement dégradé. Il n'y avait même plus de Salam entres nous et je dois avouer que cette situation ne me dérangeait pas plus que ça. Moi, tant qu'il ne calculait pas mes sorties, ça m'allait.

-Pourquoi tu as quittée Jonathan? Me demande une nouvelle fois Ndeye Fatou pendant que nous étions à la piscine olympique.

-J'avais plus envie de sortir avec lui, c'est tout.

-Mais tu es folle ou quoi ? Questionne Sarah. Tu sais très bien que c'est parce qu'il était en couple avec toi que nous avions l'appartement pour nous à n'importe quel moment. Maintenant que tu l'as quittée, il nous refusera tout et la cerise sur le gâteau, il va retourner en France.

-Et ?

-Et si tu étais encore resté avec lui ne serait-ce qu'un laps de temps, il nous confierait les clés de ce dernier juste par amour pour toi.

-Je n'y avais pas pensé. Cependant les filles, sachez que je n'ai plus envie de sortir avec plusieurs hommes. Je ne veux rester qu'avec Fadel maintenant, c'est lui que j'aime et de plus ça commence à devenir bien plus sérieux entre nous.

-Trêve de bavardage. On s'en fou de l'amour, récupére John et quand il partira, tu n'aurais plus à lui parler chaque jour et tout le temps. Fit Sarah.

-Allez Soukeyna s'il te plaît ! Supplia ensuite Ndeye Fatou. L'infidélité ne tue pas l'amour.

-Vous savez plus que moi, le caractère de John. Il est beaucoup trop possessif et très rusé. Si je me mets avec lui, je crains qu'il ne me laisse plus tranquille.

-Imagine un peu que nous détenons les clés de cette magnifique appartement. Continua Sarah comme si elle ne m'avait pas entendu.

-De plus, il part demain tôt le matin. Supporte le encore un jour et ça ira.

-Je ne crois pas que cela soit aussi facile.

-Mais si rappelles le et tu verras.

-Vous avez raison. Je vais aller m'habiller puis en cours de chemin, je l'appelerais pour que l'on se voit.

-C'est la meilleure solution ! Acquiesça Sarah.

-Tout à fait et merci à l'avance. Rétorque Ndeye Fatou.

Sans plus attendre, je sortis de la piscine sous le regard gênant de certains hommes pour aller dans les vestiaires afin de me changer. Je dis au-revoir de la main aux filles avant d'arrêter un taxi pour lui indiquer la maison de John puis je composais son numéro.

//•Conversation Téléphonique•//

-Allô ! Dit il avec son accent français.

-Allô John, est-ce que tu es chez toi ? Je veux dire à l'appartement ?

-Oui pourquoi ?

-Je suis en route pour venir là-bas. Et je voulais savoir si cela ne te dérange pas ?

-Pourquoi veux-tu venir ? Tu m'as quitté et on a plus rien à dire.

-Non enfin si mais justement c'est pourquoi j'aimerais te parler.

-Bien. Je t'attends !

-À tout à l'heure donc.

-Ok ! Raccroche t'il.

//•Fin de la Conversation Téléphonique•//

Pendant le reste du trajet, je me connectais sur WhatsApp et sur Instagram pour voir les statuts afin de m'occuper un peu. C'est pile au moment du crépuscule que je sonnais devant l'appartement qui laissait entendre de la musique.

John était le genre d'homme sur lequel toute femme aurait un coup foudre. Il était métis et avait la peau d'un marron éclatant car dit il son père était un sénégalais. Avec sa carrure athlétique et imposant, il était bien difficile pour lui de passer inaperçu. Ses fossetes creuses et son sourire angélique ainsi que sa denture parfaite étaient ce pour quoi j'avais succombé dans ses bras. Au delà de cette belle allure physique, il était un homme très gentil, adorable, serviable, docile, fidèle et attentionné.

Malheureusement mon cœur était pour un autre homme sinon ça aurait été lui. Néanmoins, il fallait aussi que je porte l'accent sur le fait qu'il soit un protestant et que moi je suis une musulmane enfin si je peux encore m'appeler comme ça.

            
            

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