Sans lui répondre, je leur tournais le dos pour sortir de la maison avec le cœur encore plus lourd que d'habitude. Je fis une petite promenade, les mains dans mes poches, le regard au sol en traînant des pieds. Arrivé au rond point presque désertique, je me décidais à m'assoir sur un des bancs afin de mettre mes idées au clair.
Je pensais à sortir de la maison mais si je le fais où est-ce que je pourrais aller ? Diarra était orpheline, elle avait vécu dans un orphelinat toute sa vie et mes grands parents paternels sont décédés, d'autant plus que mon père est enfant unique, je n'ai donc nulle part où aller.
L'un de mes deux amis pourra certainement m'offrir un toit mais je refuse de me faire entretenir par eux et je ne peux aussi pas leur dire ce que je vis dans la maison, je suis trop fier pour me faire passer pour un mesquin à leur yeux.
Donc soit je reste à la maison et j'attends que ma tante me fasse expulser à la rue ou au cimetière comme elle le dit, soit je sors de mon propre gré de cette maison, je coupe définitivement les ponts avec mon père car il est la cause de tout ceci et je me laisse guidé par mes pieds en essayant de jouer l'arme de la séduction auprès des filles de mœurs légères.
-Laisse moi deviner ! C'est à cause d'une femme si tu es dans cet état. Me dit un homme à l'âge de mon père en s'asseyant près de moi, il était un peu ivre remarquais je.
-Laisse moi tranquille tu veux. Ce n'est certainement pas toi qui va m'aider. Dis je en me levant.
-Ne dis t'on que la vérité sort de la bouche d'une personne ivre mon fils. Rétorque t'il.
-Je ne pense pas que vous soyez ivre au point de dire la vérité. Commençais je à le vouvoyer.
-Assieds toi. Reprends t'il son sérieux comme si tout d'un coup il n'était plus ivre.
Je m'asseyais donc avec une certaine appréhension.
-J'habite avec ma belle mère et ma demie sœur, ces femmes me font vivre un enfer ainsi que les bonnes. Ils me manquent de respect constamment parce que je suis pauvre et que je chôme. Tout ça se déroule sous les yeux de mon père mais ce dernier n'en à que faire. Actuellement je fais un bug entre sortir de la maison ou rester pour continuer à encaisser ce que j'encaisse depuis déjà des années. Et pour faire court, je n'en peux plus. Lui expliquais je.
-Mon fils tu vis avec des femmes, la solution est déjà sous tes yeux.
-Comment ?
-Certes tu ne peux rien faire concernant ta sœur et ta belle-mère mais heureusement tu es très bel homme, tu as une carrure parfaite et imposante. J'en suis sûr tu n'a jamais pris ta beauté en considération n'est-ce pas ?
-Euh pas vraiment.
-C'est exactement ce que je croyais. Je peux donner ma main à couper qu'il faudrait que tu regardes bien pour voir que tu plais déjà à bon nombre de femmes rien que par ton physique.
-Je n'ai jamais pensé à ça. Lui avouais je.
-Voila maintenant fais le. Tu sais une femme il faut l'étudier jusqu'à ses moindres gestes, toi tu as déjà une longueur d'avance sur les autres parce que tu es beau. Il est impossible qu'elles te voient et disent le contraire alors en plus de ça, il ne suffirait plus que t'ailles les voir pour jouer l'homme sérieux, impeccable, humble, crédible et intéressé.
-Quel est le rapport avec mon problème monsieur ?
-Si tu as les femmes, tu as tout.
-Je ne comprends pas.
-Si une femme t'aime réellement, tu as tout ce qu'elle possède. Si elle a de l'argent, elle t'en donnera etc..... Cependant pour ça, il faut que tu travailles sur ta manière de parler, de te comporter afin de leur inspire confiance tout en marquant ta supériorité et surtout la règle d'or c'est mentir.
-Le mensonge ? Mais je serais un connard alors.
-Je suis désolé petit mais dès l'instant où tu te joues des femmes tu deviens connard, le mensonge ne fait que l'accentuer.
-De toute façon toute mes souffrances sont causés par les femmes et celle qui m'a mise au monde a été la première donc cela ne me dérangerait pas d'inverser les rôles. Mais que vais-je faire si jamais les choses dépassent ce que j'avais voulu ?
-Tu feras ce que tu dois faire : les abandonner.
-Pour ça il y a pas de doute. Souris je. Alors si je comprends bien, je joue de mon physique pour avoir ce que je veux donc mes premiers proies sont les bonnes : je sors avec elle comme ça elles pourraient me faciliter toute la tâche en secret.
-Tu as tout compris. Hocha t'il la tête.
-Parfait alors. Qu'il en soit ainsi. Souris je de plus belle.
Vous aviez vraiment raison quand vous disiez que la solution se trouvait sous mes yeux mais qu'en est-il de mon travail ?
-Ah je connais une femme qui dirige depuis déjà une année l'entreprise de son défunt père, elle est maintenant orpheline. Trouves toi de la place dans son entreprise mais c'est vraiment une femme très très difficile alors tu n'as pas intérêt.....
-Wow wow pourquoi vous changez tout d'un coup de ton ?
-C'est la fille de mon meilleur ami. Et actuellement elle vit chez moi avec ma femme.
-Ah d'accord. Et c'est quel entreprise ?
-L'entreprise se trouve sur les deux voies sacré cœur mais un peu plus isolé de la route. Tu le trouveras en demandant.
-D'accord et quel est le nom de l'entreprise ? Je ne savais pas qu'il y en avait une là-bas.
-C'est l'entreprise commerciale ECIS.
-Entreprise Commerciale et Industrielle Sénégalaise ?
-Oui.
-Super, j'ai beaucoup entendu parler du bonne fonctionnement de ce dernier dans les journaux.
-Je répète avec elle tu ne te limites qu'au travail. Qu'au travail. Répète t'il.
-Finalement vous n'êtes pas ivre. Rigolais
-Je suis sérieux.
-D'accord je vous promets de ne pas l'approcher. C'est le minimum des choses que je peux faire pour vous remerciez, c'est redevable.
-Voila qui est fait.
-Mais est-ce que qu'elle me prendra dans son entreprise.
-C'est quoi ton nom ?
-Momo Diop.
-En rentrant, je lui en parlerais In Sha Allah. Demain fais en sorte d'être à l'entreprise à 8 heures pour passer ton entretien et amener ton CV.
-Merci beaucoup. Et quel est votre nom à vous ?
-Habib.
-Enchanté Habib sinon avez vous des enfants ?
-Tu te fiches de moi ?
-Non, bien-sûr que non, je demande juste parce qu'à cause des conseils que vous venez de me filer je me demande comment se passe votre vie de famille.
-Il y a un arrêt à tout. J'étais un connard comme on le dit si bien mais je me suis arrêté à temps et je me suis posé malheureusement mon châtiment est de ne pas avoir d'enfants. Je ne sais même pas ce qui m'a fait te donner d'aussi mauvais conseil Soubkhanallah. Mais que m'est-il arrivé ? Demande t'il en se tenant la tête. Maintenant que je t'ai filé de mauvais conseil, je vais partager les péchés que tu feras par rapport à ça.
-Il y a pas le feu Habib. Déstresse. Dis ''Astaghfiroulah'' ça ira. Rigolais je incrédule qu'il s'en rend compte que maintenant mais le mal est fait, dans ma tête j'ai déjà mis en pratique ce qu'il m'a conseillé.
-Momo je.....
-Oh ne t'en fais pas pour moi. Ça ira. Hochais je la tête. Alors tu vas parler à ta nièce ?
-Oui et je précise que c'est ma fille, je l'a vois comme telle. Son père me l'a confié avant de mourir donc....
-Mais fais moi confiance Habib. Lui tendais je la main en me levant.
-Au revoir ! Me dit il en la saisissant.
-Au revoir et merci de m'avoir fait remonter le moral. Rétorquais je en m'éloignant.
Je rentrais directement chez moi, étant donné que les bonnes avait une chambre se trouvant dans la cour de la maison, je les trouvais tous les 3 assise sur une natte entrain de discuter. Il y avait la femme de ménage, la cuisinière et la lingère. En réalité c'était la toute première fois que je les regardais vraiment et comme l'avait dit Habib, il y a pas doute, elles toutes sont sur mon charme. Il ne resterait plus qu'à changer leur sentiment de plaisance envers moi en un sentiment d'amour. Ami, la cuisinière était de loin la plus belle d'entres elles mais Dada, la femme de ménage était physiquement beaucoup plus formé et quant à Faty, la lingère c'était une peulh de petite taille mais elle restait quand même très attirante.
Sachant que Ami s'en voulait encore du coup qu'elle m'a fait, je baissais mes yeux en signe de tristesse en les saluant pour la toute première fois.
-Bonsoir ! Leur dis je en venant vers elles.
-Bonsoir ! Dirent t'elles.
-Bonsoir Momo. Est-ce que ça va ? Me demande Ami.
-Non mais j'essaie. Est-ce qu'on peut parler à propos de ce que tu m'as fait ?
-Je risque de me faire renvoyer si on me voit avec toi ! Craigna t'elle.
-Ah oui je l'avais oublié. Mentis je. Bon alors ça ne te dérange pas si on va dehors ?
-Je ne peux pas. Je suis désolée.
-Dans ma chambre ça te dit ? Il faut vraiment qu'on parle, à cause de toi je suis en froid avec mon père, tu le sais et je n'aime pas que papa soit en colère contre moi. Tu peux réparer les choses sans que ma tante ne se doute de quelque chose.
-D'accord. On y va. Les filles couvraient moi. Dit elle en se levant pour me suivre.
Une fois dans ma chambre, je fis semblant d'avoir des nausées en m'adossant sur le mur.
-Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande aussitôt Ami en posant sa main sur mon ventre.
-Non...non... c'est rien.
-Je vois bien qu'il y a quelque chose dis moi.
-J'ai faim Ami. Ça fait des jours je n'ai rien mangé. Expliquais je en m'asseyant sur le lit toujours en me tenant la tête.
-Oh. Marqua t'elle une pause. Repose toi, je vais essayer de te ramener à manger sans me faire prendre. Tu veux quelque chose en particulier ?
-Non. Mais fais vite, il faut que je te parles.
Elle sortit en courant du sous sol pendant que je me surpris à rire, les femmes sont apparemment trop sentimentale. Quand quelques minutes plus tard j'entendis ses pieds, je repris à nouveau mon sérieux.
Mes yeux ont faillit sortir de leur orbites en voyant le long plateau qui contenait du bolognaise, de la boisson, des fruits, de l'eau et du gâteau comme dessert.
-Je n'ai jamais été aussi heureux de voir de la nourriture. Fis je en me redressant pour me mettre debout face à elle après qu'elle ait posé le plateau sur la table basse.
Je m'approchais aussi près de son corps que je le pouvais tandis qu'elle semblait très perturbée.
-Qu'est..... qu'est-ce....que....tu....fais ? Bégaya t'elle.
-Tu me plais beaucoup Ami, je....je...ne savais pas comment te le dire parce que...eih bien...je me disais que tu étais beaucoup trop belle pour moi. Puis quand tu m'as fait ce coup là dans la cuisine, j'ai été super énervé envers toi et j'ai voulu en profiter pour t'oublier ensuite aujourd'hui en sortant de la maison, je n'avais que toi dans la tête et ça malgré mes multiples problèmes. Et là...je...je...me suis dit que si je revenais dans la maison, tu...tu seras la première personne à qui je vais parler pour te faire parti de mes sentiments. Vu que tu étais avec tes collègues, j'ai menti sur le motif afin qu'elles ne se doutent de rien. Je ne peux plus contenir ce que je ressens.. et là je suis entrain de...de... bégayer comme un con devant toi. Mentis je dans la plus grande des crédibilités. Je...veux tellement que tu sois à moi Ami. Rien qu'à moi. Je t'aime.
-.......
Elle me regardait toujours sans rien dire.
-Dis quelque chose s'il te plaît. Dis je cette fois-ci en passant mes bras sur ma taille.
-Qu'est-ce qui me dit que tu ne fais pas ça juste pour que je te ramène chaque jour à manger ?
-Quoi ? Tu penses vraiment que c'est pour...mais tu es sérieuse là ? Je fais un effort surhumain pour te parler de mes sentiments et tu penses....que...que..... Putain vas y sors de ma chambre tu m'as énervé.
-Momo je....
-Sors de ma chambre et ramène ton plateau avec toi si tu crois que c'est ce qui m'intéresse. Allez va t'en ! Hurlais je presque en jouant l'homme blessé dans son égo.
Heureusement que dans le sous sol je peux même mettre de la musique à fond sans que ça ne s'entende à l'étage à cause des murs particuliers, heureusement.
-Calmes toi.
Elle esquissa l'ombre d'un sourire joyeux avant de m'approcher à nouveau, elle passe ses bras derrière ma nuque avant de m'embrasser. Choqué que les choses se passent aussi facilement, je mis du temps avant de répondre à son doux et agréable baiser.
-Moi aussi je t'aime Momo et moi aussi je veux être avec toi.
-C'est vrai ? Demandais je avec un sourire.
-Oui. Avoua t'elle timidement en se détachant de mon emprise. Bonne nuit. Rajoute t'elle en sortant.
-Je passerais certainement la plus belle nuit de toute ma vie vu que je suis en couple avec toi. Répondis je avant qu'elle ne ferme la porte.
La cuisinière est dans ma poche. Reste plus que la lingère et la femme de ménage. Pensais je en prenant une bouchée de mon somptueux dîner.
J'aurais tellement aimé rencontrer Habib beaucoup plus tôt.
À 6h30mn du matin, le réveil de mon téléphone me fit émergeait de mon sommeil léger. Je n'ai jamais été aussi surexcité de me réveiller depuis déjà 2 ans.
C'est en m'étirant que je rejoignis la douche et à peine ai-je eu le temps d'en sortir que j'entendis toquais à la porte. Vu que j'avais mis ma peignoir sur moi, je dis à la personne d'entrer.
-Bonjour mon chéri. Fit Ami en entrant avec un plateau de petit déjeuner.
-Bonjour bébé. Comment sais-tu que je suis debout.
-Je ne le savais pas mais il fallait que je profite de ce moment pour t'amener le petit déjeuner. M'embrassa t'elle après m'avoir posé le plateau pour prendre l'autre d'hier soir.
-Merci beaucoup. Tu es un ange. Je dois aller passer un entretien d'embauche c'est pourquoi je me suis levé aussi tôt.
-Ah d'accord. Je te souhaite bonne chance alors. Répond t'elle avec un sourire soutenu.
Elle était sur le point de monter les escaliers quand je l'attrapais par le bras pour l'embrasser. Bah quoi ? Il fallait que je reste crédible.
-Je t'aime Ami. Je n'arrive pas à croire que désormais toi et moi sommes en couple. T'imagines même pas comme je suis heureux. Fis je en rangeant une touffe de ses longs cheveux derrière son oreille.
-Ça me fait beaucoup plaisir mon amour. Je t'aime. Passe une bonne journée.
-À toi aussi ! Répondis je en l'embrassant sur le front avant de la prendre dans mes bras.
A noter : aucun détail ne doit être négligé. Aucun. Me dit ma conscience.
Quand elle s'en alla, je pris mon petit déjeuner avant de m'habiller en un costume noir élégant, je me vaporise de parfum, cire mes chaussures et devant le miroir, le résultat était à coupé le souffle. Malgré la grande taille de mon smoking, elle moulait carrément tout mes biceps et ressortait ma carrure parfaite. Je pris mon sac à main de travail pour y fourrer mon Cv et l'ensemble des copies de diplômes que j'ai acquis. Cependant au moment de sortir, je me rappelais que je n'avais même pas un sou dans les poches et l'entreprise se trouve à 40 minutes de marches ce qui veut clairement dire que je serais en retard.
Je dépose donc mon sac pour monter à l'étage pensant que Ami pourrait me financer.
-Salut ! Où est Ami ? Demandais je à Dada, la femme de ménage.
-Elle est marché ! Me répond t'elle sèchement de son accent anglais.
-Pourquoi vous êtes tous méchantes avec moi ?
-Nous ne sommes pas méchantes. La patronne nous a donné une ordre te concernant, c'est ce que j'essaie de...de... d'appliquer.
-D'accord. Je suis ravie que ce ne soit pas volontaire. Est-ce que je...je...peux te parler en privée ? Profitais je de l'absence de son amie.
-Nous sommes seuls. Déclara t'elle.
-Je sais mais on peut nous surprendre à tout moment.
-Bon....ok... Dit elle en levant pour la première son regard sur moi.
Elle prit énormément de temps avant de détacher son regard sur moi. Façon ça ne suprends pas qu'elle ait autant de mal à cacher le fait qu'elle me regarde en me détaillant de haut en bas. Sans vouloir être méchant, elle ne me semble pas être une fille difficile à avoir de un par son comportement et de deux de par sa façon de parler. Après je peux bien me tromper hein car c'est juste mon avis.
-Tu me suis ? Souriais je face à sa réaction.
-D'accord.
Je l'emmenais jusque dans ma chambre avant de fermer la porte à tour de rôle.
-Qu'est-ce que tu fais ? Questionne t'elle de façon choquée.
-Ose dire que ce que je ressens pour toi n'est pas réciproque Dada ? Fis je en la propulsant légèrement sur le mur avant de me coller à elle pour poser mes mains sur sa taille.
-Tu ressens quelque chose pour...pour moi... ?
-Oui ma chérie. C'est exactement ce que je viens de dire. J'en ai marre d'attendre et de cacher ce que je ressens pour toi. J'en peux plus, ça devient beaucoup trop difficile de te voir sans t'approcher et sans te prendre dans mes bras. Expliquais je en lui faisant une série de bisoux dans son coup.
-C'est vrai ? S'emerveilla t'elle.
-Oui. Tu veux que je te le montre ?
-Hum. Souria t'elle.
Je pris ça comme un feu vert raison pour laquelle je l'embrassais immédiatement après. Contrairement à Ami qui était très douce, patiente et réticente, Dada ne rata pas de temps à vouloir m'enlever mon mon costume.
-Wow. Wow. Wow. Attends. Fis je en l'arretant.
-Quoi ? Demande t'elle comme si elle ne comprenait rien.
-Qu'est-ce que tu fais comme ça ? Clignais je des yeux.
-Je...je....
-Tu es vierge ? La coupais je dans son bégaiement.
-Bien-sûr que non. Dit elle comme une évidence.
-D'accord. Je vois. Je comprends. Fis je sans grande surprise en hochant la tête.
-Qu'est-ce tu as ?
-Je suis un peu déçu mais bon ça va. Mentis je en me détachant d'elle pour m'assoir sur le lit.
-Pourquoi ?
C'est en levant les yeux sur elle que je ne pu m'empêcher d'affirmer qu'elle était vraiment très très belle physiquement. Une forme à faire dompter n'importe quel homme. Finalement je crois que je suis vraiment déçu de pas être le premier à goûter à ça.
-Bah tu sais je me disais que....que....tu étais vierge et que je serais le premier homme mais là quand tu m'apprends que ce n'est pas le cas, ça me fait mal car je te désire tellement que je ne sais pas si je pourrais passer au dessus du fait que tu aies un homme avant moi.
-Momo c'est peut être parce que de là où je viens, la virginité ne compte pas plus qu'un chewing-gum enfin je veux dire particulièrement dans la famille où je vis. Raison pour laquelle notre vision des choses est assez différent. C'est quand je suis venu au Sénégal que j'ai compris qu'en réalité la meilleure chose était de la garder pour mon mari mais le mal est déjà fait. Hausse t'elle les épaules. So, I am sorry.
-Tu es d'où ?
-Au Nigeria, de Lagos.
-Ah je comprends mieux pourquoi tu es si magnifique et que tu as ce beau accent. Souriais je ravi. Viens ! Lui tendis je la main qu'elle saisissa immédiatement avant de s'asseoir sur mon genou.