Ce que la morale interdit
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Chapitre 4 Chapitre 04

Chapitre 4

****Radia****

Fatim a prévu de venir pour me convaincre d'être à la rencontre de dimanche. J'ai dit non mais elle a toujours été la plus têtue de nous toute et elle m'avait dit qu'elle prenait pas un non comme réponse.

Mon fils est chez son père donc je suis seule à la maison et je n'attends qu'eux.

Quand j'entends sonner, je comprends que ça peut être que Fatim.

En ouvrant, je vois qu'elle est pas seule.

-Madame a décidé de venir avec les renforts, souris-je avant de lui faire la bise.

-En espérant qu'à 2 ce sera plus simple de te parler.

-Je vois qu'elle réussit à te convaincre de venir, dis-je à Sokhna avant de la saluer à son tour.

-Tu la connais, non ? Mais là c'était mon idée.

Je souris en secouant la tête avant de les inviter au salon. Avant de m'installer, je vais leur chercher quelque chose à boire, de l'eau et du jus du fruit.

-Comment vous allez les filles ? Comment vont vos époux ?

-Tu le sauras quand tu viendras dimanche., réplique Fatim.

-Fatim ne compte pas changer.

-Pourquoi changerais-je ? Je m'aime comme je suis.

-Tu sais déjà que je lui ai dit non ? Dis-je à Sokhna pour confirmer ma décision.

-Comme tu sais déjà, je vais essayer de te convaincre, insiste Sokhna

-Franchement, j'ai du mal à vous comprendre. En principe, je devais avoir envie de venir et vous en tant que bonnes amies tout faire pour m'en dissuader.

-Tu veux que je te dissuade de venir pour un truc que j'organise.

-Si ça ne concernait que toi, je viendrai avec plaisir mais ce n'est pas que toi.

-Ne me dis pas que tu parles d'Aziz et de son épouse, dit Sokhna comme si c'était pas évident pour tout le monde.

-Bien sûr. Quand ils ont décidé de mettre sur pied ce rendez-vous annuel c'était pour eux leur groupe d'amis et leurs épouses. Je suis plus une épouse et je ne pense pas faire partie de leur groupe de potes. Tout ça pour vous dire que je n'ai rien à faire là-bas.

-Dans tout ce que tu viens de dire le plus important est le mot épouse. Et c'est exactement ce que je suis. Je veux que tu viennes. Tu seras mon invitée et je sais que ça fera plaisir aux autres.

-Et entre nous, tu vas me dire que tu n'as pas envie de voir Azizatou en action, surtout qu'on a décidé de toutes la rejeter, précise Sokhna.

-En parlant d'elle, vous savez que Coumbisse la connait ? Demande Fatim.

-Ta sœur Coumba ?

-Elle-même, elles se sont connues à la fac.

-Le monde est petit, ça ne m'étonne pas.

-Laisse-moi venir au plus important.

-Nous n'écoutons que toi, dit Sokhna. Elle est encore plus curieuse que moi.

Fatim commence à nous raconter ce que sa sœur lui a dit. Je savais qu'Azizatou n'est pas très timide mais j'étais loin de m'imaginer qu'elle était du genre à parler de sa vie de couple. Surtout que c'était la première fois qu'elle voyait Coumba.

Il semblerait qu'elle ait fait une fausse couche. La grossesse ne devait pas être très avancée, j'étais pas au courant.

J'aurais aimé savoir ce qu'Abdoul pense de sa nouvelle épouse et du fait qu'elle raconte leurs histoires de couple à qui veut l'entendre. Je connais mon ex-mari et je sais qu'il déteste qu'on se mêle de sa vie privée.

Le plus bizarre est encore des problèmes de couples après 6 mois de mariage, ils m'en diront tant.

Selon Sokhna, ils sont en train de payer ce qu'ils m'ont fait, que le bonheur est quelque chose qu'ils entendront mais ne verront jamais.

Au point où j'en suis, dire qu'entendre qu'ils ont des problèmes ne me fait plaisjr serait un énorme mensonge mais croire que leur problème a un quelconque rapport avec moi serait très utopique.

Vous connaissez mes amies. Sokhna et Fatim sont des cas partiuliers et les autres le sont tout autant.

Elles ont prévu de montrer à Azizatou qu'elles ont décidé de ne pas la considérer comme étant une des leur. Je vais pas vous dire que ça ne m'enchante pas, loin de là. C'est bien d'appartenir à un groupe et de savoir que les alliances qui ont été formé dès le début sont toujours aussi fortes.

-Tu sais Radia, je ne suis pas venue pour négocier. On te soutient dans ce combat, je pense que le minimum serait de nous le rendre. Quant à Aziz et son épouse, ils ne sont que des invités. A moins que tu me dises que tu es partie parce que tu as peur d'elle...

-Tu rigoles, j'espère. En quoi vais-je avoir peur d'une gamine de 18 ans.

-Je sais mais je vais te laisser de cacher. Abdoul Aziz Diaw a fait son choix, que ses amis l'encouragent ce n'est pas mon problème mais nous on est avec toi. Et à dire vrai cette invitation est très égoïste. J'ai besoin d'aide en cuisine.

-Tu penses que je vais venir pour t'aider ? Si je viens ce sera sapper comme jamais et je serais dans le salon.

-N'importe quoi, dois-je te rappeler que l'année passée tu m'as fait venir tôt le matin avec Sokhna. Ce sera la même chose et ceci n'est pas optionnel. Rendez-moi toutes les deux ce qui m'est dû.

-Alors là, ma puce, tu n'as plus le choix, dit Sokhna.

-Dès que j'ai vu Fatim j'ai compris que je ne l'avais pas.

-Si elle s'est déplacée c'est parce que ça lui tient à cœur et moi, insiste Sokhna

-Ok vous m'avez convaincu, i'm in.

-Je vais pas te demander de bien t'habiller, je sais que tu le feras déjà. Mais augmente bien la dose, je veux que quand Aziz te voit et voit sa nouvelle femme à côté qu'il regrette bien ce qu'il a fait.

-Tu es folle, répondis-je à Fatim.

-Pas du tout. Puisque tu refuses qu'on te fasse revenir, on peut au moins faire en sorte que la nouvelle ne s'en sorte pas bien.

Je souris en secouant la tête. Vous avez des amies comme ça, vous ?

****Ziza****

La première question que je me suis posée en voyant Radia est « qu'est-ce qu'elle fiche ici ? ». J'ai essayé de me ressaisir tant bien que mal pour montrer que je n'étais pas intimidée. A part, l'ex de mon époux elle n'est rien d'autres.

-Bonjour, salué-je en mettant le plus beau de mes sourires.

-Bonjour, répondent-elles en cœur. J'ai plus entendu la voix de Radia que celle des autres. Je comprends que les dès sont déjà lancés et que ce sera « pas de pitié pour les faibles ».

-Madame Ndiaye, merci de nous recevoir chez vous, dit Abdoul en me tenant la main comme s'il avait senti que j'avais besoin de soutien quand j'ai vu Radia.

-Tout le plaisir est pour nous, monsieur Diaw.

-Madame Kane, dit-il en l'encontre de Sokhna. Ça fait longtemps.

-Tu t'es éloigné de nous je ne sais pas pourquoi, dit Sokhna.

-Non dis pas, c'est juste par manque de temps mais t'inquiète je passe vous voir ces temps-ci, ça fait longtemps que j'ai pas fait la guerre aux jumeaux. Tes anciens protégés, dit-il en s'adressant à moi.

Radia lève les yeux au Ciel.

-Ex, dit-il pour Radia évidemment.

-Tu m'appelles ex, maintenant.

-Je peux pas dire madame Diaw et je n'avais aucune envie de dire madame à tout le monde et de t'appeler par ton prénom.

-Ça ne m'aurait pas dérangé. Tu es venu avec Ibrahima.

-Non. Je n'avais aucune idée du fait que tu comptais venir.

-Je l'ai invité, dit Fatim comme pour montrer à Aziz qu'on est chez elle et qu'elle peut inviter qui bon lui semble même son ex-femme.

-Bien sûr. Ça fait toujours plaisir de vous voir ensemble. Je vais voir les gars.

Il se tourne vers moi.

-Tu veux rester ici avec ces dames ou tu préfères me suivre au salon ?

-Elle peut rester avec nous, si elle n'a pas envie de se retrouver avec un groupe de mecs qui vont soit parler foot, soit parler politique des sujets aussi ennuyeux l'un que l'autre, dit Radia.

-Tu préfères ? Demande Aziz pour avoir la confirmation que je ne vais pas faire quelque chose dont j'ai pas envie. Malheureusement pour tous les deux je n'ai aucune idée de ce que j'ai envie de faire présentement.

-Je suis que Fatim doit avoir besoin d'aide pour une chose pour ou pour une autre.

Radia finit de parler et Coumbisse est retour avec des ingrédients pour Fatim.

Aziz s'éclipe me laissant seule avec les autres.

-Où est-ce que je peux poser ma pochette ? Demandé-je à la maîtresse des lieux.

-Laisse je vais m'en occuper, dit Coumbisse avant de prendre.

-Amène lui une chaise pour qu'elle puisse s'asseoir, lui dit sa sœur.

-Azizatou, ça va ? demande Sokhna.

-Oui ça va. Comment vont les enfants ?

-Ils vont bien à part que tu leur manques comme aide devoirs. La place est toujours pourvue tu sais.

J'hésite avant de répondre. Je ne sais pas si elle dit ça par gentillesse ou c'est une façon que j'avais travaillé pour elle.

Je refuse que la paranoïa me gagne et je me dis qu'elle est sincère.

-Moi aussi il me manque, commencé-je avant que Coumba ne vienne avec une chaise. Ils ont une grande cuisine et la place ne manque pas... Mais malheureusement, la fac n'a rien à voir avec le lycée et je suis devenue une femme mariée.

-Les cartes ont été redistribuées, dit Fatim.

-C'est ça en quelques sortes. En attendant mon diplôme, je dois pouvoir m'en sortir sans petits boulots.

-Je ne savais pas que tu as eu à faire des petits boulots, nous fait savoir Coumba.

-Tout comme je ne savais pas tu connaissais mon mari, répliqué-je.

-Oui le monde est petit. Quand tu me parlais de ton mari, je ne pouvais pas deviner qu'il s'agissait du même Abdoul Aziz.

Je ne la crois pas une minute. Faire semblant n'a jamais tué personne.

Avant de reprendre la conversation, un autre couple se joint à la rencontre.

Il s'agit de Seydina et Roubeu.

Chouette, une nouvelle qui va me détester.

Ils font les salutations.

-C'est toi la nouvelle épouse d'Aziz ? Demande Roubeu.

Elle sait déjà la réponse mais je sens qu'elle veut orienter cette conversation quelque part, je serais conne de ne pas explorer ça.

-Oui, en effet.

Elle me regarde avec condescendance, j'aurais aimé savoir pourquoi. Je suis sûre qu'elle ne regardait pas Radia ainsi.

-Kone li laigne gnou dieunder (Tout ça pour ça), lâche-t-elle avant de se tourner vers Fatim... Je vois que quand tu disais que rien ne te résistait, tu avais raison. Si je devais parier sur le fait de voir Radia ici, je n'aurais pas mis 1fr.

Je ne sais pas ce qui doit me déranger. Le fait qu'elle vienne de me chosifier ou le fait qu'elle vient de dire explicitement que je n'arrivais pas à la cheville de Radia.

-Et ça aurait été une mauvaise idée. Ne parie pas sur Radia mais parie sur moi. Et même, tu vas pas jeter un truc pareil et changer la conversation comme si de rien était. Comme tu viens de le dire c'est exactement ce que notre marabout a fait.

Marabout pour nommer Abdoul Aziz puisqu'il partage le même nom qu'un marabout.

-Danouna dé (Il a eu tort), dit Roubeu. Je vois que le divorce te réussit.

-Ah oui, tu trouves ?

-Ah toi aussi, il s'agit de Radia. Notre saint-louisienne nationale, do moromou beine khalé bou la diémeu fonto (Tu n'es point l'égale d'une gamine qui ose te défier), dit Sokhna.

-Pourtant si elle est partie c'est à cause de la gamine, dis-je en ayant ras-le-bol des tracs qu'elle me lançait.

-Si la gamine pense que je suis partie à cause d'elle, elle se trompe lourdement, dit Radia.

-Aux dernières nouvelles, madame est partie quand la gamine est devenue deuxième femme. Je ne crois pas aux coïncidences.

-Si la gamine et sa mère avaient un semblant de morale, jamais elle n'aurait été ma coépouse. De toute façon dans cette vie, tout se paie. Des problèmes après 6 mois de mariage, je vois que ça a senti le roussi assez vite.

Je comprends que Coumbisse m'a vendu. Que puis-je dire pour me défendre face à ça ?

Je choisis la voix de la raison et je décide de leur laisser la cuisine.

-Pas si vite, dit Fatim. Je tourne la tête et elle enchaîne. Quitte à aller dans la cuisine, rends-toi utile le lakh est prêt pour le petit déjeuner, tu vas aider pour le service.

-Pas de problème, répondis-je avant de retourner sur la chaise.

-J'espère au moins que tu ne comptais pas partir à cause de ce qui a été dit, intervient Sokhna.

-Non, je voulais savoir où en étaient nos maris.

J'insiste bien sur le mot mari de quoi montrer à Radia et à ses sbires qu'elle est sortie de l'équation.

-Mais Radia, comment va le boulot ? lui demande Roubeu.

-Embêtant comme toujours, si je pouvais être payée en dormant, je serais.

-Tu aimes la facilité toi, sourit Sokhna.

-Qui déteste ça ?

-J'ai fini, dit Fatim avant de me tendre un plat avec des petits plateaux au dessus pour le service.

*******

Après le petit déjeuner, j'ai décidé de ne pas retourner dans la cuisine pour y faire quoi je préfère encore être avec les hommes et les entendre parler de choses qui m'insupporte.

Actuellement, ils sont en train de se moquer d'Hamath, le seul célibataire du groupe.

-Je suis sûre que vous lui faites à chacune de vos rencontres, peu importe les conditions.

-On veut juste qu'il se bouge un peu. Rupture après rupture, les problèmes ne peuvent pas venir des femmes. C'est lui le problème, sourit mon époux.

-En tout cas, vous le fatiguez.

-C'est le but. Pourquoi tu n'es pas retournée à la cuisine ?

-Je préfère rester ici. Et je suis sûre que ne pas me voir va leur faire plaisir, ils pourront parler mal de moi sans gêne.

-Quoi ?

-Les épouses de tes potes sont de vraies pestes.

-Qu'est-ce qu'elles ont fait ?

Avant que je ne commence à parler, Aziz me coupe.

-Je préfère ne pas savoir. Tu sais, je fus le deuxième à me marier après Ibra. Le groupe s'est formé au tour de Radia et Sokhna. Je ne m'étonne pas de voir qu'elles ont décidé de lui rester loyale, c'est dommage que ça soit à tes dépens. Mais si tu veux que je parle à Ibra ou Pathé, je le ferai.

-Non, non. C'est juste des histoires de femmes. Avec le temps, quand Radia se remariera...

A l'entente du mot remarier le visage de mon mec se décompose. Je marque une pause.

Il espère quoi que Radia ne va pas refaire sa vie ?

-Comme je disais quand ton ex se remariera et intégrera un autre groupe, peut-être que j'aurais enfin ma place dans celui-ci.

-Elle voit quelqu'un ?

-Qui ?

-Radia.

-Ça t'intéresse ?

-Laisse tomber.

-Je voulais seulement savoir si effectivement elle est sortie du tableau mais je vois que tu t'intéresses toujours à elle.

-Tu sais quoi ? C'est pas le genre de choses dont on peut parler chez les gens. On va en reparler.

-Comme tu voudras...

-Azizatou pourtant tu peux parler plus fort et nous faire participer à cet échange riche qui je vois vient juste d'énerver Aziz, sourit Ibra.

-Enfin, comme ça je pourrais souffler, dit Hamath.

-Sans vergogne, lui dit Seydina Ousmane.

J'éclate de rire automatiquement. J'ignore pourquoi j'ai voulu être avec les femmes, avec les hommes c'est toujours mieux. Personne ne te jette de tracs et tu n'as pas besoin de te défendre.

Je peux pas leur dire qu'on parler de Radia, donc je crée un truc vite fait.

*******

-Abdoul Aziz, j'espère qu'on te gâte avec ce genre de mets. Quand tu étais notre époux, je pouvais parier que oui maintenant je n'en sais plus rien, dit Fatim quand on mange le repas de midi. C'est de la paella et c'est très bon même si j'en peux plus d'elle. Cette fois-ci c'est à Aziz de me défendre.

-Evidemment, mon épouse bossait dans un restaurant ce genre de chose elle connait.

-Si tu le dis. Sinon tu pourras toujours me l'envoyer ce sera un plaisir de lui donner de bonnes astuces.

-J'ai confiance en toi madame Ndiaye mais t'inquiète, elle gère.

Merci mon amour. A quoi elle joue ? Gentille quand on est avec les hommes et une diablesse quand on est seul. J'aime pas les gens qui jouent à des doubles jeux.

-Donc on attend notre invitation repas ou diner, histoire de voir comment madame se débrouille.

-Je laisse madame te répondre.

-C'est à vous de voir. Je suis libre les week-ends, pas de souci.

*******

Quand on s'est tous retrouvé au salon dans l'après-midi, la discussion était tournée sur le fait que les hommes quand tout va bien pour eux la première chose qu'ils font c'est de prendre une deuxième épouse, du fait qu'ils s'en foutaient de toutes les sacrifices que la première a faits pour qu'ils en arrivent là.

Ce débat était carrément visé. Abdoul en a fait les frais.

Moi je ne suis que celle qu'on a épousé. Son histoire avec Radia, ce n'est pas mon problème.

Radia comme ses amies sont folles parce qu'en mettant un tel débat au bout d'un moment les mecs étaient gênés à l'encontre de leur ami.

Abdoul a su se défendre avec la thèse du quand on donne on doit le faire pour Dieu sans rien attendre en retour et que les hommes ont droit à 4 femmes.

Le coup de massue qui m'a été envoyé fut quand elles ont décidé de parler de ses femmes qui racontent leurs vies de couple à tout le monde alors que le mot intimité devait avoir du sens sur tous les plans.

Ça c'est Coumbisse. Mais qu'est-ce que je peux faire ?

Aller la voir pour me disputer ?

Abdoul m'a regardé, il est pas fou. Il sait que cette pique m'est destinée. Je suis restée de marbre. S'il ne me pose pas la question, je compte faire comme si de rien était.

*******

Finalement dans l'ensemble si on enlève la présence de Radia qui m'a insupporté et ses amies qui voulaient nous faire culpabiliser Aziz et moi, j'ai passé une bonne journée.

Radia n'avait rien à faire ici et à sa place peu importe les liens qui ont été tissé avec les autres, je serais restée chez moi.

C'était mon tour et ça doit être un minimum pour elle de respecter ça.

Dans la voiture, je décide de reprendre la conversation que mon mari a voulue mettre en standby.

-On peut parler de Radia maintenant ?

-Pourquoi diable veux-tu parler d'elle ?

-Peut-être parce que quand j'ai parlé du mot remarier tu me donnais l'impression d'avoir vu des fantômes. Tu as oublié ton ex-femme ou je dois m'inquiéter ?

            
            

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