J'avoue que cette belle voix dont j'ois ne me peut pas me faire de mal, mais cela n'empêche pas le fait que je n'aime les étrangers ni avoir des contacts avec eux. De même essayant toujours de me redresser, sa main posée sur mes hanches m'empêchant de me lever, ainsi, je le sens se tenir debout, de plus me soulevant dans ses bras, ceci poussant à être encore plus sidéré, je ne me suis jamais fait porter par un homme. Des frissons chatouillant mes cuisses et aussi mes épaules là où ses mains sont posées. Mon cœur s'élance avec vivacité dans ses battements, j'ai peur. De plus, il se meut pour aller je ne sais où.
- Moi : o... Où m'amène tu ? Dis-je en balbutiant
Dans la peau de Jaz
Du coup sans la réponde, mais aussi la portant des regards, moi, m'attardant sur ses beaux yeux aux lentilles marron scintillantes comme l'éclaire. N'arrivant pas à y croire que des yeux aussi gracieux puissent être privés du sens de la vue. Par ailleurs, reprenant mes esprits pour enfin la déposer dans son lit, ainsi tendant ma main pour toucher ses yeux à fin de les scruter
- Belle : ne me touche pas. Dit-elle en repoussant ma main
- Moi : je suis dans l'obligation, car je dois examiner tes yeux.
- Belle : ne me touche pas, je dis, et sors de ma chambre, sort, sort, dehors. Dit-elle avec colère
- Moi : d'accord
De ce pas exauçant ses vœux pour enfin me mouvoir vers la sortie
Dans la peau de Belle
Quel mec agaçant, d'abord essayant de me calmer pour enfin constater que j'ai faim oui très faim, de même essayant d'appeler quelqu'un
- Moi : Adama, mon oncle, Allhassane
Constatant que personne ne me répond, de même me souvenant que c'est le jour de congé des employés de cette maison. Assise en faisant une moue, soudain, je me souviens qu'il y a cet homme alors je décide de faire appel à lui
- Moi : étranger, étranger !
- Jaz : je te crois entendu m'appeler ? Dit-il ayant un sourire goguenard ainsi que les bras croisés sur son torse
- Moi : tu es sourd. Dis-je avec colère
- Jaz : ok, je vais de ce pas descendre alors.
- Moi : non, revient
- Jaz : ah oui ?
- Moi : oui
- Jaz : pourquoi ?
- Moi : par ce que j'ai faim
- Jaz : et ?
- Moi : et je veux que tu m'apportes à manger. Dis-je avec colère
- Jaz : pourquoi je ferais ça ?
- Moi : par ce que tu ne voudrais pas que je demande à ma Sakari de te manger tout cru
- Jaz : mdr, moi je dis que tu ne ferais pas ça par ce que tu as besoin de moi, alors demande le moi poliment, fais moi des supplications.
- Moi : va te faire voir.
- Jaz : d'accord, je vais y aller.
Stupide qu'il est, sait-il au moins le nombre de servants et servantes que je peux avoir dans cette maison. Assise à grommeler, étant en colère, mais ma faim camoufle ma colère, les mains enrouler autour de mon ventre, j'ai hyper faim, ainsi je hurle
- Moi : ÉTRANGER
- Jaz : oui !
- Moi : APPORTE-MOI À MANGER.
- Jaz : je n'ai rien entendu.
- Moi : s'il te plaît
- Jaz : quoi ? Dit-il ayant un sourire moqueur
- Moi : s'il te plaît Apporte moi à manger
- Jaz : d'accord mademoiselle, j'arrive
- Moi : imbécile. Dis-je d'une voix audible
- Jaz : tu as dit quoi ?
- Moi : je n'ai rien dit, je parlais à ma Sakari.
- Jaz : mdr petite menteuse. Dit-il en riant
Menteur toi-même, d'où il vient même cet imbécile, il ose me traiter comme ça, attend pour voir, je vais te rendre la monnaie de ta pièce. Quelques minutes, sentant enfin ses pas comprenant qu'il est là, et de plus, sentant la bonne odeur de la nourriture, ceci me poussant à faire un sourire, ainsi, il s'assoit à côté de moi
- Jaz : tout ça, c'est pour la nourriture ?
- Moi : on t'a déjà dit que tu parle trop ?
- Jaz : non
- Moi : alors tais-toi et donne-moi ma nourriture.
- Jaz : pff, quelle malpolie teste, je suis malpoli, mais j'ai trouvé plus que moi, regarder moi toute cette beauté accompagnée d'une malpolie teste pareille, je ne comprends pas ce que Dieu a voulu faire là. Dit-il dans sa tête
- Moi : con, si seulement je pouvais te mettre une baffe. Dis-je dans ma tête
De plus, il commence à me nourrir. Quelques minutes, je sens ses doigts aux coins de mes lèvres, ainsi les repoussant pour enfin dire
- Moi : ne me touche pas.
- Jaz : je veux juste enlever la sauce.
- Moi : ne me touche pas, tu comprends quelle langue ?
- Jaz : gnai, gnai, gnai. Dit-il en faisant des grimaces
- Moi : attends est-ce que tu es médecin d'abord toi ?
- Jaz : non, je suis repasseur de voiture.
- Moi : sort, dehors
- Jaz : comme tu es rassasié
- Moi : stupide, TA STUPIDITÉ N'A D'ÉGALE QUE TA STUPIDITÉ. Dis-je en hurlant, c'est fou comme il me met en colère
- Jaz : merci
Dans la peau de Jaz
C'est quel genre de travail, j'ai eu encore, cette fille, on doit d'abord soigner sa tête avant de soigner ses yeux, maman aide moi, je sais que j'ai besoin d'argent pour payer tes frais médicaux, mais là ce travail me tape sur les nerfs. Descendant les escaliers tout en bougonnant, soudain, je vois le vieux devant moi, il ne manquait plus que lui
- Saïdou : suis moi
Ainsi en le suivant sans poser de questions, on finit par entrer dans son bureau enfin voyant ses photos accrocher aux murs, je résume que c'est son bureau
- Saïdou : il est bientôt l'heure pour elle de prendre ses médicaments, prend ça.
- Moi : mais c'est du poisson ça, ça tue à petit feu et ça affaibli la vue.
- Saïdou : exactement, voilà pourquoi je te les donne et contente toi de faire le boulot sans poser de questions
- Moi : ok. Dis-je étant sidéré
- Saïdou : tu dois gagner sa confiance.
- Moi : ça, c'est déjà fait, elle a déjà confiance en moi
- Saïdou : parfait
- Moi : comme c'est ce que tu veux entendre vieux grincheux. Dis-je dans ma tête
- Saïdou : vas-y va lui donner ses médicaments.
- Moi : vieux grincheux. Dis-je dans ma tête
Sur ce coup, sortant de son bureau pour enfin aller dans la chambre de la fille, la trouvant couchée, de même, la portant des regards, me demandant pourquoi on veut la tuer
- Moi : miss folle, il est l'heure de prendre tes médicaments
- Belle : étranger, mon prénom, c'est Belle compris ?
- Moi : et moi mon prénom, c'est Jaz
- Belle : étranger
- Moi : Jaz
- Belle : étranger, je t'appelle comme je veux, tu es dans ma maison.
- Moi : pff, lève toi
Moi, regardant les deux médicaments les vrais et les poissons et aussi regardant la fille, que dois-je faire ? Je ne peux pas faire de mal à une déesse pareil quand-même, regardant l'innocence dans ses yeux et me demandant qu'est-ce que ce vieux enflé lui veut et pourquoi il fait ça. Et si je lui donnais les vraies personnes ne le saura de toute façon, et si je me fais prendre ? Jaz tu sera foutus encore
- Moi : zut, que faire ? Dis-je en grattant ma tête
À suivre...