AMOUR PASSIONNÉ À BALI
img img AMOUR PASSIONNÉ À BALI img Chapitre 3 Âme sœur
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Chapitre 7 Réveil brutal img
Chapitre 8 Plongé dans la bulle img
Chapitre 9 Douche froide img
Chapitre 10 Jeu fou img
Chapitre 11 Océan bonheur img
Chapitre 12 Vague d'incertitude img
Chapitre 13 Sentiments émergents img
Chapitre 14 Rencard à quatre img
Chapitre 15 Enfin en relation img
Chapitre 16 Révélation img
Chapitre 17 Amour et Désir img
Chapitre 18 Agréable surprise img
Chapitre 19 Douche froide img
Chapitre 20 Méli-mélo img
Chapitre 21 Le tourbillon img
Chapitre 22 Ciel nuageux img
Chapitre 23 Emprise img
Chapitre 24 Double jeu img
Chapitre 25 La troubleuse img
Chapitre 26 Le chaud et le froid img
Chapitre 27 Le brouillard img
Chapitre 28 Frissons img
Chapitre 29 Le spa du désir img
Chapitre 30 Le spa du désir suite img
Chapitre 31 Symptômes img
Chapitre 32 Émotions img
Chapitre 33 Enceinte img
Chapitre 34 Déluge img
Chapitre 35 Métamorphose img
Chapitre 36 Résultat ultime img
Chapitre 37 La main dans le sac img
Chapitre 38 Trahison img
Chapitre 39 Pris au piège img
Chapitre 40 Culpabilité img
Chapitre 41 Chaos img
Chapitre 42 L'altération img
Chapitre 43 La rupture img
Chapitre 44 La pente glissante img
Chapitre 45 Prendre le taureau par les cornes img
Chapitre 46 Vengeance img
Chapitre 47 Surprise img
Chapitre 48 Ton corps m'a manqué img
Chapitre 49 Diana coffrée img
Chapitre 50 Rencontre avec l'objet de trahison img
Chapitre 51 Arrivée innatendue img
Chapitre 52 Secret dévoilé img
Chapitre 53 D'une pierre deux coups img
Chapitre 54 Sortis de la Friendzone img
Chapitre 55 Baise-moi img
Chapitre 56 Bron déchaîné img
Chapitre 57 Fournisseur automatique d'orgasmes img
Chapitre 58 Faire un compromis img
Chapitre 59 Élément perturbateur img
Chapitre 60 Résultat de l'indécision img
Chapitre 61 Tessa à la charge img
Chapitre 62 Grossesse insoupçonnée img
Chapitre 63 Le père du bébé de Tessa img
Chapitre 64 Haine img
Chapitre 65 Émotions nouvelles img
Chapitre 66 Réconciliation img
Chapitre 67 Mon chéri est fâché contre moi img
Chapitre 68 Ma mère débarque img
Chapitre 69 La haine a disparu img
Chapitre 70 Mauvais pressentiment img
Chapitre 71 Seules les montagnes ne se rencontrent pas img
Chapitre 72 Mon bébé ! img
Chapitre 73 Réconfort img
Chapitre 74 J'ai découvert son double visage img
Chapitre 75 La venue du bourreau img
Chapitre 76 Affrontement img
Chapitre 77 Un cadeau innatendu img
Chapitre 78 Le départ img
Chapitre 79 Voyage surprise img
Chapitre 80 Je dois trouver un agent img
Chapitre 81 Dénichka sera mon agent img
Chapitre 82 Elle a accepté img
Chapitre 83 La mère de Yuz img
Chapitre 84 Chaz, tu m'as caché la vérité img
Chapitre 85 Ce n'est pas si facile img
Chapitre 86 Agression img
Chapitre 87 Je l'ai aussi vécu img
Chapitre 88 Elle voit quelqu'un img
Chapitre 89 Il est en colère img
Chapitre 90 Je pars img
Chapitre 91 J'ai réveillé le loup endormi img
Chapitre 92 Sexe et passion img
Chapitre 93 Sexe et passion (suite et fin) img
Chapitre 94 L'impasse img
Chapitre 95 Le Jour J img
Chapitre 96 Dénichka, agent de Chaz img
Chapitre 97 J'accepte img
Chapitre 98 La fin du cauchemar img
Chapitre 99 Je suis amoureux de toi depuis le début img
Chapitre 100 Retrouvailles avec la pelouse img
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Chapitre 3 Âme sœur

***Monsieur Adeniyi***

Ça fait déjà plus de cinq minutes que je suis derrière à observer cette scène lugubre.

Silvia qui est en train d'espionner mon fils en se déhanchant. Curieusement, elle m'avait aller chercher quelque chose à la cuisine. Et pendant ce temps, moi je l'attendait comme un cocu dans mon lit.

Comment j'ai pu garder mon sang froid durant cinq minutes?

C'est une caractéristique naturelle que j'ai.

"Que fais-tu ici" demandai-je.

Elle se retourne et commence par balbutier.

"Non, chéri....je"

"Tu quoi? Espionner mon fils pendant que tu es en petite tenue et que tu fais des gestes sordides ? Est-ce là le comportement d'une femme qui tient à moi? Tu veux le père et le fils?" demandai-je la colère dans la voix.

"J'allais à la cuisine et puis je...." continue t-elle

"La cuisine est au rez chaussée. Nous étions au premier étage dans ma chambre. Et tu te retrouves au troisième étage ? Alors que tu maîtrises très bien la maison. Ça fait plus de cinq mois que tu y séjournes." rétorquai-je.

Elle s'approche de moi et met ses mains sur mes joues.

Au même moment, Chaz se met sur le pas de la porte et nous fixe. Il a l'air de se demander comment je peux autant me laisser berner.

"Chéri, c'est toi seul que j'aime et tu le sais" dit-elle comme si elle essayait de se défendre devant un jury.

Je repense encore à tous ses déhanchements pendant ses cinq minutes.

Je prends ses mains entre les miennes et je la regarde droit dans les yeux.

"Toi et moi c'est fini. Rammase tes affaires et sors de chez moi. Tu peux garder la voiture et tout le reste si c'est de ça que tu as peur. Je t'aimais réellement mais tu as joué avec mes sentiments. Je ne veux plus te voir" dis-je la voix contenue de colère.

Je descends les marches de l'escalier à la vas vite pendant qu'elle se met à pleurer. Je l'entends demander à Chaz de me dire quelque chose pour que je puisse revenir sur ma décision.

Je m'assieds dans le salon principal avec un verre de whisky à la main.

Je ne suis pas du genre à pleurnicher mais cette fille je l'ai vraiment aimé. D'ailleurs j'ai cinquante-trois ans.

Je sens Chaz venir s'asseoir à côté de moi dans le canapé. Il ne parle pas tout de suite. Mais je le sens compatir.

Silvia descend les marches de l'escalier en poussant avec rage ses valises.

Arrivée à mon niveau, elle s'arrête et me fixe dans les yeux.

"Alors c'est comme cela que tu me jettes?" demande t-elle

Face à mon silence, elle s'énerve encore plus.

"De toute façon, je ne perds rien. Qu'allais-je faire avec un homme aussi ennuyant que toi. Tu passais ton temps à me parler de tes affaires du matin au soir. Tu me rends juste un service et je trouverai beaucoup mieux que toi." Ajoute-t-elle.

Je demeure silencieux. Elle se retourne sur ses talons et sort de la maison en claquant bruyamment la porte centrale.

J'ai reçu tous ses mots comme un coup de poignard mais la vérité même si elle est amère est toujours mieux que de vivre dans un doux mensonge.

Je sens les mains de Chaz sur mon épaule en signe de réconfort. Lui qui ne boit pas d'habitude s'autorise à prendre un verre avec moi.

"Ton agent va te tuer s'il apprend que tu as bu, fiston" dis-je entre deux gorgées.

"Comment le saura t-il? En plus ce n'est qu'un verre" répondit-il.

Je lui souris.

"Papa, tu as cinquante-trois ans. Et elle quoi? Vingt-quatre ans?" questionne t-il le ton rempli de désarroi.

"N'abuse pas Chaz, elle en a vingt-neuf." répondis-je.

Il soupire face à l'impuissance dont il est sujet. Je sais qu'il aurait voulu faire plus mais il est en incapable. Il se contente de regarder dans le vide et de prendre part à la discussion.

***Chaz***

Silvia vient de larguer mon père devant moi. Elle n'a même pas eu pitié de lui. Elle lui a dit des mots aussi blessants que poignants.

Et pourtant mon père l'aimait vraiment. Ça se voyait dans la manière dont il la regardait. Papa me fait de la peine. Le seul réconfort que je suis capable de lui apporter est de discuter avec lui.

Nous parlons de ma saison passée. Mon père est un passionné de football donc il me fait part des améliorations que je pourrais mettre en œuvre. Il me félicite également pour le chemin déjà parcouru.

Ce sont ces moments-là que j'adore. Ces moments de discussion franche entre hommes. J'aime le voir aussi insouciant et bavard. D'habitude il est trop surchargé par ses affaires.

Soudain, un objet tombe sur le sol. C'est une boîte de bague de fiançailles.

"Attends papa, suis-je en train de rêver ?"

Il s'abaisse sur le sol et ramasse l'objet et me répond entre deux soupirs.

"Non fiston, j'allais la demander en mariage" avec la voix teintée de regret.

Je ne pensais pas qu'il l'aimait autant. C'est vrai qu'il a l'habitude de ramener beaucoup de jeunes femmes à la maison. Mais j'étais loin de me douter du fait qu'il éprouvait des sentiments réels et forts pour cette fille d'autant plus que c'est la première fois en dix ans qu'il demande une de ses petites amies en mariage. Si je n'avais pas vu cette bague sur le sol, j'aurais juré qu'il recherchait l'amour désespérément comme à son habitude.

Silvia avait toutes ses chances mais elle a décidé de tout faire foirer. De toute façon, elle ne l'a jamais aimé donc ce n'est pas une perte pour elle. Seul mon père souffre dans cette histoire.

"Pourquoi tu affiches cette mine triste ? Tu devrais être content pour moi. Grâce à toi j'ai évité la pire erreur de ma vie." dit-il

"Une erreur plus grande que celle que tu as commise avec maman?" demandai-je

Il se fige et devient silencieux. Je sais que c'est un sujet très délicat pour lui. D'ailleurs, nous n'en parlons jamais.

"Je suis désolé" dis-je pour m'excuser."

Nous ne parlons jamais de maman. Elle a été le plus grand amour de papa et également sa plus grande déception. Il a fallu des mois pour qu'il s'en remette. Et même des années après, cette histoire demeure une zone d'ombre dans laquelle il ne s'autorise pas à entrer.

Je décide d'aller dormir pendant que papa reste encore au salon à boire.

Je me fais du souci pour lui mais je sais que plus aucune douleur ne sera plus forte que celle que maman lui a infligée.

Je monte les marches d'escaliers et avant d'entrer dans ma chambre, je lui jette un coup d'œil. Je ne peux m'empêcher de lui demander:

"Papa, ça va aller ?"

"Oui fiston, ne te fais pas de soucis pour moi. Je suis un costaud. Et n'oublie pas qu'ici c'est toi l'enfant" dit-il sur une pointe d'humour.

Je souris et rentre dans ma chambre.

Le lendemain

***Diana***

Je viens de sortir de chez moi pour me rendre au boulot et je ne vois aucune trace de Dénichka. Ce n'est pas dans son habitude. Je retourne la chercher chez elle.

"Bonjour" dis-je en ouvrant la porte de sa maison.

C'est son père, Monsieur Fernando qui m'accueille. Comme à son habitude il est toujours aussi souriant et bavard.

"Diana, qu'est ce qui t'amène par ici?" demande-t-il avec entrain.

"Je me rendais à l'hôtel et je n'ai aperçu Dénichka nulle part." répondis-je

Il m'explique qu'elle se sent un peu mal ce matin. Je me rends dans la chambre. Dénichka est couchée et un peu pâle.

"Oh, ma belle! Qu'est ce qui ne va pas" demandai-je en m'asseyant sur le bord de son lit.

"C'est rien de grave. J'ai mal digéré ce que j'ai mangé hier. J'ai un peu de maux de ventre mais ça va aller" répondit-elle.

Je lui demande si elle pourra venir travailler mais elle pense plutôt venir dans la soirée.

Je compatis pour elle. Ça me fait mal de la voir ainsi. Mais comme elle l'a dit, elle se sent déjà beaucoup mieux grâce aux médicaments qu'elle a pris.

Je décide de prendre congé d'elle.

"Allez, on se dit à tout à l'heure ma puce! Prends soin de toi" dis-je en lui faisant un bisou sur le font.

"Merci" répond t-elle d'une petite voix.

Je sors de chez elle en soupirant.

Je ne peux m'empêcher de penser à Madame Vera. Elle aime ce genre de situation où elle passe son temps à réciter un long sermon.

Je pédale mon vélo et quelques ruelles avant l'hôtel, je tombe sur lui. Mon cœur se met à battre très vite.

"Salut ma belle, viens je te dépose en voiture" dit-il

"Yuz, je suis en retard pour le boulot. À plus" répondis-je difficilement.

Je pédale mon vélo sans regarder en arrière. Je l'entends qui crie derrière et qui m'appelle mais je ne réponds pas.

Ah Yuz! On a eu une aventure d'un soir. Je pensais être maîtresse de mes sentiments mais je me suis très vite attachée à lui.

J'ai été surprise par la tournure qu'ont prise mes sentiments mais je ne contrôlais plus rien et ça me faisait très peur.

Yuz vient d'une famille très riche et moi je ne suis qu'une simple petite ménagère. Il venait régulièrement à l'hôtel avec ses amis. Je nettoyais souvent sa chambre et voilà ce qui est arrivé.

Yuz ne m'a pas utilisé, au contraire j'ai laissé libre court à mes désirs et je pensais tout contrôler mais j'avais tort. J'étais attiré par lui physiquement. On s'est séduits.

D'ailleurs, qu'est ce qu'un homme aussi riche que lui me voudrait à moi? Depuis que j'ai su ce que je ressentais pour lui, je me suis éloignée de lui. C'est ce que je sais faire le mieux : m'éloigner.

Bien-sûr, Dénicha est ma meilleure amie, elle est au courant de tout ce qui se passe. Enfin, elle est au courant que d'une partie de l'histoire. Elle sait ce qui s'est passé entre nous mais je ne lui ai pas avoué mes sentiments pour lui.

Je suis de nature forte. J'aime avoir le contrôle et le pouvoir sur tout. Du coup c'est nouveau pour moi de me sentir faible et impuissante face à cette situation.

Je laisse libre court à mes pensées jusqu'à ce que je me retrouve devant l'hôtel. Je sens ma gorge qui s'est nouée. Je n'arrive pas à l'accepter au fond de moi-même mais la vérité est que je suis follement amoureuse de Yuz.

J'essuie rapidement une larme qui s'échappe de mes yeux. Je gare mon vélo et je me dirige dans l'entrée de service pour mettre mon uniforme.

Madame Vera me demande d'après Dénichka. Je l'informe de ce qu'elle est un peu malade mais qu'elle viendra dans l'après-midi. Curieusement toutes les piques qu'elle me lançait ne me faisaient ni chaud ni froid. J'étais éparpillée dans mes pensées. Je ne pensais qu'à lui. Il est la seule chose qui m'adoucit, moi qui d'habitude est forte et dure de caractère.

Madame Vera finit par me laisser. Certainement parce qu'elle a remarqué que contrairement aux autres jours je ne lui réponds pas.

Je finis de m'apprêter et je commence mon travail. Sacré journée !

Le soir

***Chaz***

J'ai passé la journée à faire des exercices physiques et à m'entraîner sur le terrain de football. Mon entraîneur personnel a réussi à se libérer pour que nous travaillions environ deux heures.

Ensuite j'ai discuté avec Yuz. Il ne cessait de me répéter qu'on devrait sortir. Je suis du genre casanier donc il me l'a en quelque sorte imposé.

Couché sur mon lit, je suis un match de football à la télévision. J'entends des klaxons bruyants. C'est sûrement lui. Je me suis déjà apprêté donc j'éteins juste la télévision et je sors.

Il passe sa tête à travers la vitrine.

"Salut mon pote!" Dit-il avec un sourire large.

Il est toujours aussi extraverti et enjoué.

Et bien-sûr la musique est tellement à fond qu'on arrive même pas à s'entendre.

Il commence à rouler.

"Où est-ce qu'on va?" demandai-je en me tournant vers lui pendant que je mets ma ceinture de sécurité.

"Dans l'hôtel numéro un de tout Bali" répondit-il toujours avec cette joie dont lui seul a le secret.

Oh,non pensai-je intérieurement. J'avais envie d'aller dans un endroit où il n'y aurait pas trop de monde quand même. Quand tu es une célébrité, c'est difficile de sortir sans rencontrer des gens qui veulent passer un peu de temps avec toi. Ce qui fait que les seuls moments intimes que tu peux avoir sont ceux que tu passes chez toi.

Quelques minutes plus tard, nous arrivons. Yuz me connait bien donc il passe par une entrée privée avec moins de gens.

Nous nous asseyons dans le bar VIP pour avoir un peu d'intimité.

"Alors, raconte moi tout. Qu'est ce qui s'est passé dernièrement ?" me demande-t-il.

"Tu sais, rien d'extraordinaire..." dis-je entre deux soupirs.

"Bonsoir, messieurs, voici vos deux gin tonic que vous avez commandés" dit la belle servante en déposant le plateau sur la table.

Sa voix est tellement fraîche et apaisante.

Je tourne mon regard sur elle et je tombe sur une fille d'une beauté rare.

Je suis tout de suite plongé dans le fond de ses yeux.

Ce n'est pas seulement sa beauté. Elle dégage quelque chose d'indescriptible.

"Merci !" balbutiai-je

Je venais de rencontrer celle qui allait être mon âme sœur, ma moitié, la mère de mes enfants. Et je sais qu'au fond de moi je l'avais déjà su.

            
            

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