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Chapitre 5 Épisode 4

concentré sur sa machine depuis, le chef de la sécurité nationale vérifiait que tout soit prêt pour le transfert de ce délinquant car connaissant de monde de la criminalité, ces gens étaient prêt à n'importe quoi pour arriver à leurs fins. il sortit après cela et alla à la recherche des deux policiers à qui on avait confié la mission.

-officier Clovis Manga.

-chef, répondit-il.

-officier Claude Mbengono.

-chef, répondit ce dernier.

-ceci est une mission très importante, pas seulement pour l'armée mais pour le bien-être du pays. Aujourd'hui, le sort de ce pays vous revient et je vous prie de faire très attention car je suis convaincu qu'ils tenteront quelque chose pour arrêter l'opération. appelez si jamais vous voyez quelque chose de suspect.

-très bien chef.

-que votre foi vous accompagne.

ils se tournèrent et allèrent où le Camoin de transfert était garé. ils entrèrent et prirent la route.

lorsque Hilaire entendit son téléphone vibré près de lui, il le fit sortir de sa poche et constata qu'il venait de recevoir un nouveau message. l'ouvrant, il vit le nom de Léon affiché.

"rendez-vous marché B, face maison itel, 13h45min"

il se leva et sortit, il n'avait pas de temps à perdre et si Léonard ne lui avait donné aucune autre indication, cela voudrait dire que c'était son acolyte qui devrait le reconnaitre.

en arrivant, il vit un homme en costume noir dans une voiture qui le regardait intensément. il ne savait pas quoi faire puisqu'il ne savait même pas avec qui il partait.

l'homme en costume lui fit signe d'approcher, chose qu'il fit sans perdre de temps.

-c'est toi Hilaire? l'homme de Leonard?

-oui c'est moi.

-d'accord, allé monte, on a pas beaucoup de temps.

sans demander le pourquoi du comment, il monta dans la voiture et ce dernier ne démarra pas, ce qui étonna Hilaire.

-le transfert est censé être pour 14H15 alors pourquoi nous ne partons pas?

-nous n'allons pas courir un si grand risque, au départ, l'idée était que nous menions nous-même l'opération de transfert mais par mesure de sécurité, car si jamais les gens ont des reconnaissances faciales, nous serons cramés, alors nous allons plutôt les prendre en route lorsqu'ils auront notre sujet avec eux, là le jeu sera plus facile.

N'ayant pas son mot à dire, Hilaire hocha la tête tout simplement.

Roulant à une vitesse conséquente, Claude et Clovis arrivèrent devant la prison de Kouoguo. Arès les vérifications pur éviter d'être victime d'infiltration au sein de grande cour, là où ils attendaient leur élément à transférer.

-Roland Tassile c'est l'heure de votre transfert pour la prison centrale de Kodengui.

son cœur rata un battement. il se dit intérieurement, c'est la fin pour moi. se levant lentement afin de ralentir le temps pour qu'un miracle se produise pour lui, rien ne se fit. on lui mit les menottes et une fois à l'extérieure, il ne reconnut point les deux policiers qui étaient là pour son transfert. il imagina que si Khoros n'avait rien fait pour le sortir de là, cela voudrait dire qu'il devait certainement organiser son suicide une fois à Kodengui puisqu'il devait passer au tribunal dans un mois.

ils le firent entrer à l'arrière et fermèrent solidement pour éviter qu'il ne s'échappe en cour de route.

Sortant de la grande grille de la prison à 14h45 min, ils envoyèrent un message à leur chef pour l'informer que tout s'était bien passé.

Recevant l'information selon laquelle le véhicule avait déjà quitté la prison de Kouoguo, Laurent avait déjà élaboré un plan bien précis.

- Je n'ai qu'une seule arme ici et si ces flics sont gentils, il y'aura pas de mort. Nous les attendrons sur Bajoun.Je serai garé en bordure de route et toi tu iras te cacher dans un champs pas loin de moi, une fois que la voiture aura dépassé la mienne de cinq mètres, tu vas tirer sur l'une des roues et pendant qu'ils seront en arrêt brutal, je grimperai très vite au dessus. Une chose est certaine, si vraiment ce sont des personnes normales, une personne, celui du coté passager sortira pour aller

vérifier ce qui se passe. Tu t'occuperas de lui et moi je m'occuperai de celui qui sera dans le véhicule.

En y réfléchissant, Hilaire trouvait cela comme l'idée la plus géniale.

- Tiens met ça , il s'agissait d'un masque à mettre sur son visage.

Une fois sur le lieu où l'action devait se passer, Hilaire sortit et alla se cacher derrière un arbre de l'autre côté de la route, Laurent fit semblant de dormir puisqu'il avait la tête posé sur le volant et les yeux mi-clos.

Lorsque le camion U0034LT passa, Hilaire attendit qu'il soit à cinq mètre comme le lui avait demandé son acolyte puis, tira sur la roue arrière droite.

Pendant ce temps, Laurent avait couru et était désormais derrière le véhicule qui s'arrêta brusquement.

- Mais qu'est ce qui ne va pas? demande Clovis.

- Crevaison certainement, tu peux aller voir, lui suggéra Claude.

Il sortit du véhicule et vit un trou sur la roue. Il se courba afin de vérifier avec les doigts.

- Fais chier, s'exclama t-il en colère. Pendant ce temps, Laurent était déjà au dessus de la voiture, se dirigeant vers la cabine.

Lorsque Clovis voulut se lever afin d'aller informer Claude de ce qui se passait, il fut interrompu dans son mouvement par cette voix.

- Bouge pas. Lorsqu'il voulut mettre la main sur son pistolet, Hilaire fut plus rapide que lui il lui fit avancer jusqu'en bordure de route et le ligota très rapidement, sans oublier de scotcher sa bouche.

Ayant sa cible dans son champs de vision, Laurent se protégea très rapidement les narines puis, envoyant de la vitre de la portière qui était baissée, il appuya sur le liquide lacrymogène et Claude s'affaiblit. Il alla le ligoté près de son collègue.

-Pendant que je vérifie les derniers détails, va sortir de l'essence de ma mal et met le feu sur la voiture avec laquelle nous sommes venus, retire l'équipement qui se trouve dans le plastique noir avant.

Hilaire exécuta et alla faire tout ce qu'il fallait. Lorsque rien ne fut à signaler, Hilaire voulut entrer lorsque Laurent l'en empêcha.

- Pas de risque à prendre. Met d'abord les gants noirs qui se trouvent dans le plastique.

Il les sortit et les enfila.

- Tu vas aller à l'arrière et essaye de retirer le menottes qu'il porte, il mettra les vêtements qui se trouvent dans ce plastique. Moi je serai en train de conduire, tiens voici la clef.

Il Prit et comme convenu il alla à l'arrière du véhicule.

Auteure : Fayole Goumgang Wamba

                         

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