Mouna et Cheikh : Deux cœurs liés
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Chapitre 3 Chapitre 03

Mouna avait réussit son bac avec brio. Elle pensait encore et encore à tous les efforts que ses parents avaient dépensés pour ses études. Elle devait l'avoir cet examen, c'était obligé se disait elle.

A présent elle pouvait tranquillement décider de son avenir, du chemin qu'elle voulait prendre. Elle était plutôt portée sur la comptabilité, mais avec les conseils de son cousin cheikh, elle avait plutôt envie de faire droit des affaires. Elle voulait être juriste finalement.

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Cependant, elle redoutait d'aller à l'université de Dakar. Oui c'était dur de l'admettre mais l'université était l'antre du diable. Avec des grèves en a plus finir, les débrayages des profs, elle n'était pas convaincu d'y avoir l'enseignement qu'elle voulait.

Pendant la première semaine de son admission, elle prenait donc la peine de trouver des renseignements sur les instituts de formation privées et malheureusement pour elle c'était beaucoup plus cher qu'elle ne le croyait... elle pensait que ce serait facile de bénéficier d'une bourse, mais c'était loin de tout ce qu'elle pouvait imaginer.

Ses deux amies Sokhna et Fatima devaient aller dans ces écoles la mais leur situation était bien différente de celle de Mouna... bref elle savait que son père ne pouvait pas lui payer des études dans une école privée, elle décida donc de ne pas le fatiguer avec cela... elle décida donc d'aller à l'université.

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Deux mois après le bac, Mouna était toujours chez sa badiene. En effet avec l'aide de cheikh, sa tante l'avait comme laissé tranquille. En effet son cousin était très sérieux quand il disait à sa mère de la laisser respirer un peu. Cette dernière le remerciait intérieurement car elle connaissait bien badiene ouli pour savoir qu'elle était la pire des diables...

Alors qu'elle écoutait tranquillement de la musique dans la chambre qu'elle partageait avec Khady, Mouna entendit cheikh l'appeler...

elle courrut au salon pour le retrouver. Il avait l'habitude de descendre tôt les vendredis et Mouna aimait bien quand il était dans les parages.

cheikh était en quelque sorte son gilet de sauvetage face à sa badiene...

Cheikh : hello petite sœur, alors comment tu vas ?

Mouna : je vais bien. je ne savais pas que tu étais rentré...

Cheikh : ah oui je n'ai pas voulu réveiller maman c'est pourquoi je n'ai pas fait de bruit... alors tu te sens bien ici? Maman ne te fait pas de misère ?

Mouna : oh non pas du tout. Badiene est comme sa mais au fond elle m'aime beaucoup.

Cheikh : hum Mouna je connais ma mère et si tu dis qu'elle t'aime beaucoup tu te fais des idées. Il ne faut pas dire ça juste parce que je suis la; c'est ma mère quand même et je suis son premier fils, donc je la connais mieux que quiconque...

Mouna ne savait pas quoi répondre à cela. Oui elle ne pouvait pas dire du mal de sa tante devant son propre fils mais elle savait pertinemment qu'elle ne voulait pas la voir même en image. Et d'ailleurs elle ne comprendrait jamais pourquoi elle était comme ça en réalité.

Cheikh : bon j'ai remarqué quelque chose entre bocar et toi. Vous ne vous parlez pas ou c'est moi qui me fais des idées?

Mouna ne voulait pas entrer dans ce sujet avec cheikh car elle avait beaucoup d'estime pour lui mais la

elle avait le devoir d'être sincère avec lui. Elle le lui devait pensait elle.

En effet bocar et elle ne se parlaientt pas vraiment. En réalité, elle ne savait même pas pourquoi elle provoquait tant de haine envers son cousin.

Mouna : je te jure que je ne sais pas ce qui se passe avec lui. Bien vrai qu'on se voit très rarement, j'ai l'impression que je lui ai fait quelque chose. Moi je le salut tout les jours mais si c'est lui qui me trouve en premier, il fait comme s'il ne m'avait pas vu...

Cheikh écoutait attentivement sa cousine. Mais ce qu'il redoutait était maintenant très clair pour lui. Son frère avait recommencé la drogue. Il ne voulait pas alarmer Mouna mais il se devait de la protéger pensa t il.

En effet depuis plusieurs années, bocar faisait ces genres de choses. Il en avait parlé à leur mère mais cette dernière le rabrouait souvent, lui disant qu'il ne le laisserait jamais salir la réputation de son petit dernier.

Cheikh savait donc pertinemment que toutes les recettes de l'atelier de son frère partaient dans l'achat de chanvre ou de cocaïne... mais pour rassurer Mouna, il décida de l'avertir sans tellement l'inquieter...

Cheikh : bon ma chérie, tu n'es plus une petite fille tu as 18ans maintenant. Je veux que tu me rendes un petit service. Avec bocar c'est un peu compliqué. Il est comme maman et il est pire d'ailleurs. Alors je veux que tu fasses attention à lui ne touche pas à ses affaires éloigne toi du mieux que tu peux c'est d'accord ?

Mouna, un peu désorientée : ok je le ferai !

Cheikh : voila le reste je m'en charge. Tu as mangé ?

Mouna : non, pas encore

Cheikh : ok mangeons ensemble si tu veux, tu vas me tenir compagnie en même temps .

Mouna : ok !

elle était perturbée par ce que cheikh lui avait dit. Oui elle n'était pas bête, le comportement de bocar était très bizarre dès fois.... Mais bon ce n'était pas ses affaires et elle n'allait pas non plus en faire tout un plat. De toutes les façons elle allait bientôt

quitter cette maison se disait elle intérieurement.

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Moustapha avait très mal dormi comme d'habitude. Oui depuis plusieurs semaines déjà il était en conflit avec sa femme. Avant, sa mère intervenait toujours voulant les séparer pour éviter que leurs voisins ne les entendent. Mais maintenant, elle refusait formellement de s'en mêler car connaissant sa belle fille, elle savait qu'elle irait raconter à qui veut l'entendre qu'elle prenait partie pour son fils...

Leur dispute avait commencé il y a deux jours. En effet, Moustapha avait appelé adja alors qu'elle était devant son ordi sur facebook, comme d'habitude.

Tapha : il faut qu'on parle adja.

Adja : hum il se passe quelque chose?

Tapha : on va bientôt faire un an de mariage et on n'a toujours pas d'enfant. Tu ne penses pas qu'il serait mieux d'arrêter la pilule?

Adja : je ne compte pas l'arrêter Tapha n'insiste même pas. On a rien, si on met un enfant au monde comment on va l'entretenir? En plus nous sommes encore jeunes, profitons-en pour le moment.

Elle avait parlé d'un trait puis s'était retournée sur son ordinateur. Moustapha n'en revenait pas de l'égoïsme et du dédain de sa femme. Soudain en colère il se mit à lui crier dessus.

Tapha : EST-CE QUE TU REALISES QUE TU N ES PAS SEULE DANS CE MARIAGE ADJA??? TU TE RENDS COMPTE DE CE QUE TU FAIS??? BREF JE M EN VAIS PAR CE QUE JE NE COMPTE PAS ME DISPUTER POUR AUJOURD HUI.

Il sortit immédiatement de la chambre laissant sa femme bouche bée.

Moustapha aimait beaucoup adja c'est pourquoi quelques minutes après leur dispute, il s'en voulut de lui avoir parlé de la sorte. Adja avait toujours tord mais tout le temps, il lui cherchait des excuses. C'était cela son problème à lui, il était complètement fou d'elle au point de ne plus être raisonnable dans leur couple...

A chaque fois qu'ils se disputaient, c'était lui qui venait demander pardon et adja en profitait toujours pour jouer la victime. Elle était consciente de son pouvoir et en usait pleinement. Sa belle mère était fatiguée de tout cela. Elle avait maint fois parlé à son fils, d'ouvrir un peu les yeux et de ne pas se laisser manipuler par sa femme, mais Tapha ne l'écoutait jamais disant que sa mère exagérait parfois. Si seulement son fils pouvait ouvrir les yeux sur la vraie nature de adja se disait elle... Finalement, elle avait abandonné ne disant rien et ne faisant rien aussi....

*

*

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Mouna était en pleine vacance. Elle, sokhna et Fatima se voyaientt presque tous les week end soit pour passer la journée chez l'une d'entre elles, soit pour aller à la plage. En tant que jeune de leur âge, elles avaient toutes des copains. Sokhna était la plus réservée, il a fallu que ses deux amies la convainquent pour qu'elle accepte de sortir avec le fameux seydina qui courait après elle depuis la seconde. Ce dernier n'en revenait pas quand il avait vu la jeune fille baisser sa garde et il se comportait comme son mari, faisant tout pour satisfaire ses moindres désirs.

Fatima elle, n'était pas stable, elle migrait de garçon à garçon et quand on lui demandait pourquoi, elle répetait toujours sa fameuse phrase : ils sont tous des menteurs....

Mouna quant à elle sortait avec un jeune de leur quartier, depuis lobtention de son bac .c'était un ami de son frère ; Momar, un homme pieux, gentil et surtout très compréhensif. Il disait tout le temps

qu'il voulait l'épouser et justement, il ne cessait plus de parler que de cela .

Sokhna : tu sais que si tu te marie maintenant tu n'aura plus le temps de continuer tes études.

Fatima: Ey laisse la. Si elle veut se marier elle n'a qu'à le faire. Ça ne peux nullement l'empêcher d'étudier. Nous sommes pas au moyen âge soso.

Mouna : vous me faites rire les filles. Moi me marier? Ma mère ne va jamais accepter. A chaque fois elle me le dit : " ne t'occupe pas des hommes pour le moment fait ton avenir et le reste viendra avec le temps" je n'ose même pas lui présenter quelqu'un alors laissez Momar la ou il est et parlons d'autre chose...

Elles éclatèrent toutes de rire avant de continuer tranquillement leur journée. Elles étaient comme ça en réalité. Elles n'étaient pas trop portées sur ce genre de chose et ainsi, n'avait pas de difficultés à vivre leur vie d'adolescente. Elles étaient ouvertes d'esprit et avaient la tête sur les épaules.

Mouna n'était pas très différente de ses copines. Oui elle avait des objectifs à atteindre, des défis à relever en sommes des rêves à réaliser... mais ce n'était que des rêves. La réalité de la vie était beaucoup plus crue qu'elle ne le pensait. Oui elle s'était déjà tracé un chemin à suivre pour son avenir. Il ne restait plus qu'a l'appliquer pensait elle.

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