À l'aube de mes sentiments 2
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Chapitre 5 Chapitre 05

On restait longtemps dans cette position et on discutait à bâtons rompu de choses et d'autres et il réussit même à me faire rire car il imitait mes cris et disait qu'il lui fallait un enregistreur. On entendit l'appel du muezzin au loin et on se regardait en souriant. J'étais un peu reposée et un moment il se leva pour boire de l'eau. Il était debout devant moi et pour la première fois je laisser mon regard vagabonder sur son corps musclé. Mon homme était vraiment très beau et quand j'arrivais à l'arme du crime, je me retournais vivement, le visage en feu.

Il m'avait vu et se mit à sourire et se couchant à nouveau, me tira à lui en me demandant pourquoi je ne le regardais pas.

- moi je peux passer toute ma vie à lorgner ton joli corps. Tu es magnifique.

Il avait écarté le drap et m'observais. Je voyais ses yeux recommencer à briller et il se penchait à nouveau pour m'embrasser. Je sentais renaitre en lui le désir par cette partie qui se tendait et mon cœur battit encore plus vite. Il prit son temps m'embrassait les seins, le ventre, s'attardait sur mon nombril et la, je ne pus m'empêcher de prendre sa tête pour essayer de le repousser. Il descendait encore et j'essayais de l'en empêcher sans résultat. Tout à coup j'eus une sensation froide sur cette partie qui brulait et je me crispais involontairement. Il se releva et continuait les caresses et encore une fois se dressa au dessus de moi en poussant un peu plus vigoureusement que la fois précédente. Cette fois j'essayais d'être forte et plaça ma main sur ma bouche pour ne pas crier mais ciel qu'est ce que ca faisait mal. Il mit encore le liquide et appuya de tout son poids sur moi en forçant. La douleur était trop vive et je me mis à crier et à pleurer tout en essayant de me dégager. Mais cette fois il ne me lâchait pas et je sentais une chose s'introduire lentement. J'avais l'impression que c'était un couteau qu'on m'enfonçait tellement c'était douloureux et je ne supportais plus le niveau. Je poussais un cri tellement fort qu'il s'est arrêté un moment pour essayer de me calmer en m'embrassant. Mais je voulais juste qu'il se retire, et je lui disais de se pousser. Mais, il ne m'écoutait pas. Quand il commença à bouger, j'avais cette impression de brulure vive et je tapais sa poitrine en criant et pleurant. C'était à la limite du soutenable.

Au bout d'un moment qui me semblait interminable, je le sentais enfin se retirer et se rouler sur le coté tandis que je sentais un liquide chaud s'écouler. Je me tenais la partie traumatisé et était complètement pliée en deux. Je n'arrêtais pas de gémir car j'avais l'impression d'avoir atteint les sommets ultimes de la douleur. Il se remit à me caresser le dos et le visage

- cette fois c'est fini ma chérie. Je t'en supplie arrête de pleurer. C'est fini.

Je me mis à pleurer et il semblait dépassé et finalement se leva et alla vers les toilettes. J'entendis la douche couler et il ressortit revêtu d'un autre teeshirt et d'un short. Il fouilla à nouveau dans ses affaires et sortit une boite de médicament. Il sortit un cachet et le fit fondre dans un verre. Il me demanda alors de me lever pour boire et que ca me ferait du bien. J'essayais de me relever, mais une vive douleur m'obligea à me recoucher. Il me tendit quand même le verre, mais mes mains tremblaient tellement que je le fis tomber.

Il me répétait que ce n'était pas grave et il me refit un autre verre et cette fois me releva la tête et m'aida à le boire. Mes larmes coulaient et je sentais qu'il était très peiné de me voir comme ca. Il s'assit à coté de moi et se penchait pour me murmurer à l'oreille

- c'est fini. Merci ma chérie. Je suis l'homme le plus heureux de la terre. Je t'aime, je t'aime. Tu me pardonnes ?

Il me posait la question en déposant des tonnes de bisous sur mon visage.

Ces mots me touchaient et j'essayais tant bien que mal de lui sourire.

Mais qu'est ce que les livres peuvent nous raconter des histoires. J'en avais lu pas mal et aucune ne m'avait parlé de cette douleur sourde que je ressentais à cet instant. Dans les livres c'était décrit comme un moment magnifique, avec une union des cœurs et des corps. Qu'il y avait juste un instant de douleur mais que tout de suite après c'était l'extase. Je me dis alors que c'était parce que je n'étais pas comme les autres et que c'était l'excision qui était la cause de tout ca. Je continuais à trembler et il me recouvrit avec un drap en se couchant à coté de moi et en me caressant le visage.

- tu veux que je t'aide à te relever ?

Non je n'avais pas envie de me lever. Je voulais juste que cette douleur disparaisse.

En regardant par la fenêtre, je vis les premières lueurs et je compris qu'on était déjà au matin.

J'étais là étalé sur le lit, tremblante de douleur et complètement épuisée. Je n'avais aucune force et j'avais mal partout.

Rassoul était la à essayer de me réconforter, quand on entendit sonner à la porte. Je pensais automatiquement à ma tante tandis que Rassoul se levait. Je voulais voir le drap, mais je n'avais même pas la force bougé et je restais sur place. Ma tante entrait doucement dans la chambre en m'appelant. Je répondis faiblement et elle s'approcha lentement. Elle s'assit à coté et me demandai si tout allait bien. Je hochais seulement la tête et elle se mit à chanter mes louanges d'une voix étreinte par l'émotion. Je ne pus retenir mes larmes. Elle me félicitait d'avoir su rester chaste et d'avoir honoré toute la famille. Je pleurais certes d'émotion mais j'en profitais pour encore pleurer de douleur. J'avais trop mal et elle poussa la couverture. Rassoul était à l'entrée et je le vis essayer de venir pour l'aider, mais sa mère le retint et l'entraina du coté du salon. Avant de sortit je le vis me regarder avec un air très triste et j'en eux un pincement au cœur.

Ma tante m'aida à me relever et ca fut vraiment laborieux. Je réussis à m'assoir sur le lit et la, je vis que le drap. Je m'attendais à une petite tache, mais le drap était complètement rouge et e me redressant, je sentais encore un liquide couler. Mais la douleur était toujours insupportable. Elle m'aida à me lever mais j'avais les jambes tremblantes et je n'arrivais pas à me mettre debout. Finalement elle me soutenait et je me levai en m'appuyant sur elle. Je restais debout un moment puis elle me conduisit vers les toilettes et m'assit sur la chaise anglaise. J'avais envie de faire pipi, mais si je savais ce qui m'attendait au moment d'uriner, j'allais faire une ablation de la vessie. J'en ai des frissons rien qu'en y repensant. C'est comme si on versait de l'alcool sur une blessure béante. Je me remis à pleurer et à réclamer Rassoul et ma tante essaya tant bien que mal de me réconforter. J'avais mal à l'intérieur de mes cuisses et aux épaules. Elle me massait un peu le corps avec du beurre de Karité. Ensuite, elle sortit un moment et je restais seule. Je la vis à travers la porte entrebâillée, enlever le pagne et le drap en dessous et les plier soigneusement avant de sortir. Au bout de quelques minutes elle revint avec une grande marmite bouillante contenant des feuilles. Elle dilua cela un peu et m'aspergea de l'eau très chaude. Le contact me fit crier et elle utilisa les feuilles pour me masser un peu. Quand elle en versa sur mes fesses et commença à masser, je me mis à crier et j'entendais Rassoul taper à la porte et demander si tout allait bien. Ma tante répondait que oui et continuait son châtiment.

Ensuite elle sortit et demanda à Rassoul de lui donner un vêtement ample que je dois mettre. Il mit du temps car mes bagages étaient chez eux et au bout de quelques minutes, on m'apporta une camisole que j'enfilais. J'avais aussi mis un slip qui me gênait énormément. L'effet des feuilles ou du bain, je me sentais un peu mieux et avec l'aide de ma tante, j'ai rejoins ma chambre et je trouvais qu'on avait changé les draps et arrangé la chambre. Je m'étalais sur le lit et ma tante m'attachais à nouveau un foulard en me recommandant de le garder et qu'elle reviendrait plus tard. Avant de partir elle me fit boire une potion qui d'après elle me ferait du bien. Dès qu'elle sortit Maman Oussey entrait à son tour en me félicitant et en disant que j'étais une fille bien et bien éduquée. Elle avait un bol rempli de bouillie de mil et elle me recommanda de me lever pour manger un peu. Mais je n'en avais pas trop envie et je lui demandais ou était Rassoul.

- toi tu oses encore demander ou est Rassoul. Tu veux que je te l'appelle encore ?

Elle se moqua encore de moi et me demandais de me lever pour manger. Mais je lui dis que je voulais dormir un peu car j'étais vraiment fatiguée. Avant même qu'elle ne sorte je m'étais endormie. A mon réveil, ma mère était assise à coté de moi et me regardais en se tenant la bouche. Dès que je bougeais, elle sursauta et se pencha sur moi.

- Diouldé ?ca va ?

J'essayais de me lever mais la douleur me rappela à l'ordre. Et elle se pencha sur moi pour m'enlacer et elle se mit à pleurer. Voir ma mère en larmes me brisa le cœur et je lui demandais d'arrêter

- je pleure de joie ma fille. Après tout ce que tu as traversée, maintenant tu peux marcher la tête haute. Je suis fière de toi et ton mari est venu jusqu'à la maison pour me dire qu'il était fière de toi. A la maison, il ya la fête. Tu m'as honorée.

Je lui pris les mains et y fourra mon visage pour me mettre à pleurer.

- je vais te laisser te reposer. Si c'était en Guinée, tu allais revenir à la maison pour une semaine qu'on puisse te masser, mais ta belle mère a dit qu'ici, une nouvelle mariée reste chez son mari et ne reviens chez sa mère qu'au bout d'une semaine. Je ne veux pas tirailler avec elle donc je te laisse. Mais je viendrais tous les jours.

je la regardais partir le coeur gros.

Après elle, mes belles sœurs aussi sont venues me rendre visite, mais je ne pouvais me lever. La douleur était encore vive et je me forçais à parler. Vers 14h, Rassoul revint et dès que je le vis, mon cœur s'illuminait et je lui fis un sourire un peu forcé. Il se pencha sur moi et déposa un baiser sur mes lèvres

- tu vas bien ma chérie ? demanda t-il sur un ton vraiment inquiet

- oui ca va. Tu étais ou depuis ce matin ?

Il me sourit et m'embrassait encore

- avoue que je t'ai manqué. Tu ne peux plus te passer de moi ? Tu veux qu'on s'y mette encore ?

Je lui lançais un regard catastrophé et lui demandais de m'aider à me relever car je voulais aller aux toilettes et surtout enlever ce slip qui me dérangeait énormément.

Il m'aida donc et dès que je me suis levée, j'ai eu un vertige et je vis le regard étonné de Rassoul qui passait de moi au drap. Je me retournais et je vis que le drap et ma tenue était complètement rouge de sang.

- ma chérie, je crois qu'il faut qu'on aille à l'hôpital...

Le mot hôpital me fit frissonner et je lui dis que ce n'était pas grave. Je n'avais pas de bons souvenirs. Mais il insistait disant que ce n'était pas normal. De toute façon j'avais surtout envie de faire pipi et il m'aida à aller aux toilettes. Pfff c'était encore plus douloureux et je grimaçais. Il me demandait si tout allait bien et pour ne pas trop l'inquiéter, je lui dis que ca allait.

Il recommençait à me parler d'hôpital mais je refusais et lui demandais juste de me donner d'autres draps. Je lui disais que j'allais bien et dans ma tête c'était juste quelque chose de normal que j'ai des saignements. Il rouspétait en disant que je devais dans ce cas le laisser me consulter pour voir si tout était normal. Mais je lui dis que je n'étais pas sa patiente. Il était hors de question que je me remette nue devant lui. Je ne suis pas suicidaire quand même. Il se mit à rigoler en disant que lui aussi n'était pas fou pour essayer de faire quoi que se soit alors que j'étais en train de souffrir. Il m'aida quand même à changer les draps et à m'habiller. J'avais juste mis une robe et cette fois encore je remis un slip et comme je n'avais pas trouvé de serviette hygiénique, il me donna des papiers toilettes que je mis comme protection en attendant. Qu'est ce que ca brulait mais je marchais doucement pour atténuer la douleur.

Il m'aidait en disant que ca n'allait pas et qu'il allait me chercher quelqu'un pour me consulter. C'est sur ces discussions que quelqu'un sonna et j'entendis sa mère lui dire qu'il ne devait pas être avec moi et qu'il devait me laisser tranquille.

- oh maman, mais c'est ma femme. Pourquoi je ne devrai pas être avec elle. Je t'ai dit que je ne fonctionne pas avec vos traditions là.

Ils entrèrent ensemble et sa mère tenait un grand bol et elle me dit que c'était du bon riz bien mouillé et que c'était bon pour moi. Elle était avec ma cousine Halima qui m'avait accompagné la veille. Rassoul me dit qu'il sortait un moment mais qu'il n'allait pas durer sous le regard désapprobateur de sa mère qui disait qu'il n'avait rien à faire ici. Cette dernière voulut m'obliger à manger, mais je n'avais pas faim et elle se mit à rouspéter en disant qu'elle n'aimait pas les gens têtus. Finalement je m'obligeais à avaler quelques cuillérées avant de me recoucher. Elle me dit que normalement, je devais retourner dans la chambre qu'elle avait aménagée pour moi car elle ne pouvait pas tout le temps se déplacer pour m'amener à manger. Je ne voyais pas pourquoi elle ne remettait pas le bol à Sokhna au lieu de venir, mais je ne fis aucune remarque. Je lui dis d'en parler à Rassoul et je ferais ce qu'ils ont décidé. Elle partit en maugréant.

Ma cousine est restée avec moi et je lui ai demandé d'arranger un peu la chambre et de me chercher mon portable. Elle remit un peu d'ordre, mais le portable était introuvable.

En fin d'après midi, Rassoul revint avec la dame gynécologue qui m'avait consulté avec maman Fanta la dernière fois. J'étais vraiment gênée, et Rassoul après avoir fait les présentations, nous dit qu'il allait nous laisser

- Toutes mes félicitations Diouldé.

- merci, Mme Gaye

- ton mari est quelqu'un de bien. Toujours prêt à rendre service et très attentionné à l'égard des patients.

Elle ne tarissait pas d'éloges en l'endroit de Rassoul. Et finalement elle en vint au cœur du problème.

- tu saignes toujours ?

- je ne sais pas. Je n'ai pas vérifié depuis ce matin

- tu veux bien te déshabiller pour que je puisse voir.

J'hésitais un moment, puis me leva en grimaçant. Elle m'aida à me relever et cette fois heureusement qu'il n'y avait pas de tache sur le drap. Je m'assis et encore une fois m'aida à relever ma robe et à enlever le slip. Ces petits gestes m'avaient complètement essoufflée et chaque mouvement était très douloureux.

- courage ma belle. Je sais que ce n'a du être facile pour toi

Je secouai la tête et me recouchais. Elle m'a alors recouvert d'un drap

- dès que tu es prête tu me dis que je regarde ok ?

J'avais les jambes serrées et j'hésitais vraiment à dévoiler cette partie de mon corps car j'avais peur qu'on ne me blesse encore une fois. Finalement je me décidais à écarter les jambes et quand elle y posa ses doigts, je sursautais et me crispais en tendant tout mon corps

- détend toi Diouldé. Je ne te ferais rien. Je veux juste voir.

J'essayais de me laisser aller et elle continua à regarder. Au bout d'un moment, elle se releva et enlevai ses gants. Elle soupira et m'aida à étaler mes jambes

- bon, ce n'est pas très méchant. En fait lors de ton excision, on a bouché une partie de l'entrée du vagin. C'est des pratiques très courantes chez les femmes excisées. Maintenant pour faciliter le premier rapport, certains coupent légèrement mais c'est très douloureux.

Je repensais aux paroles de Mariama. Elle on l'avait coupé avant son premier rapport et elle avait énormément souffert.

- quand Rassoul est venu me parler de ton cas il y'a quelques jours, je lui ai dit que pour toi, l'obstruction était juste partielle et que s'il s'y prend avec beaucoup de tact ca devrait passer sans trop de dégâts.

Elle était vraiment gentille. Elle prenait son temps pour m'expliquer la nature de mon excision et n'hésitait pas à utiliser des termes très crus sans sourciller. Elle me fit un long discours sur les méfaits de l'excision, me demanda à quel âge on me l'a fait.

- maintenant, tu saignes parce que tu as une petite déchirure et je dirais que c'est un peu normal. Si elle était plus importante, tu viendrais avec moi et on fera un petit point de suture, mais je crois que ce n'est pas la peine de plus te traumatiser encore plus et puis je trouve que ce n'est pas trop grave. D'ailleurs le saignement s'est arrêté.

Je hochais la tête. Faire un point de suture. Jamais. Plutôt me tuer.

- Ton mari doit mourir d'impatience. Je vais lui expliquer tout ca. C'est bon ? Tu as des questions ? Me demanda t-elle gentiment

- heuu.. vous n'avez pas de médicaments pour...heuue.. la douleur. Ca fait très mal

Elle sourit

- c'est vrai et c'est parce qu'il y a eu une inflammation. Je vais te prescrire du dopliprane pour la douleur et un anti-inflammatoire qui va soulager tout ca.

- si j'étais normale... ca allait se passer comme ca ? Demandais-je un peu timidement

Elle hésita un bon moment penchant la tête tantôt à droite, tantôt à gauche

- on ne peut jamais présager comment se passe la première fois. Mais bon, sans ce bouchon, c'est sur que ca aurait pu...disons mieux se passer. Mais ne te considère pas comme anormale ma belle. Beaucoup de femme souffrent lors de leur premier rapport. Ne te particularise pas.

Elle continuait à me donner d'autres conseils et me dit que ca allait bientôt passer et que je pourrais savourer mon mariage. Je la remerciais et elle me dit qu'elle va donner à Rassoul l'ordonnance. J'avais encore des questions concernant les moyens de contraceptions mais j'hésitais et décidais finalement d'en parler d'abord avec Rassoul. Je la remerciais chaleureusement et avant qu'elle ne sorte, elle m'aida encore à me rhabiller. J'entendis sonner à la porte et je reconnus les voix de Fatou et Maty qui parlaient avec Rassoul.

Mme Gaye pris congé et mes amies firent irruption dans la chambre en marchant doucement et en retenant leur rire.

- ey yaw Diouldé ? Tu te sens mieux ? Tu te porte mieux ?

Elles me firent sourire. Comme si elles s'étaient donné le mot, elles s'installèrent toutes sur le lit autour de moi et chacune voulait savoir comment ca s'était passé et si ca avait fait mal et si j'avais criée. Un moment Rassoul entra dans la chambre et elles se turent toutes.

- hé vous là, ne fatiguez pas ma femme. Si vous voulez savoir comment ca s'est passé allez vous trouvez des maris. Vieilles filles va...

                         

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