J'etais prête à lui mordre le visage si on ne m'arrêtais pas. Elle s'est mise à m'insulter mais je ne la calculais pas. Je suis monté m'enfermer dans ma chambre. Quelques jours après, j'allais normalement au campus faire cours. Un jour je marchais avec les écouteurs dans mes oreilles, et l'assistant du doyen vint m'arrêter par les reins, je fus surprise et par respect j'enlevais sa main délicatement autour de mes hanches. Il me fit encore des avances et insista à chaque fois pour avoir mon numéro. J'enlevais sa main par respect de façon délicate derrière mon dos.
Et je me depechai de prendre la moto sans lui adresser parole. Quand je suis arrivé à la maison. J'ai fais mon ménage et je me suis endormi. Je passais mon temps sur l'ordinateur à regarder des films. Une semaine après, le professeur de droits de l'homme m'a appelé après le cours et il m'a demandé si je voulais bien être son assistance pendant une semaine. J'ai accepté et le soir, j'ai appelé mon père pour le lui dire. J'etais hyper heureuse. Il fallait que je m'habille plus responsable alors ma mère m'envoya de l'argent et je dis un shopping. J'étais très enthousiaste et très excité pour cette nouvelle expérience. Je n'avais pas vraiment d'amis en classe , juste des camarades. Alors je n'avais honte et je ne craignais personne. Pendant cette semaine là, j'avais accès aux bâtiments administratifs. Une fois en passant déposer le sac de mon professeur, je vis Metisha sortir, toute souriante du bureau de l'assistant du doyen. Je les ai traversé sans leur adresser la parole. Je sentais tout de même qu'ils parlaient de moi. Je le savais au plus profond de mon instinct mais je n'en avais rien à foutre. Je me suis installé dans le bureau du professeur et j'ai commencé à faire le travail requis. Deux jours après, Metisha vint me voir, j'etais assise sur une chaise devant ma porte. Elle me dit: •Bonsoir Vanessa. •Oui bonsoir! •Je suis venu m'excuser pour mon comportement déplacé, ce n'était pas de ma faute. C'était de la jalousie et je ne sais pas pour quoi cela est arrivé. •Tu es sérieuse là ? •Oui je le suis. S'il te plait, tu étais ma seule amie ici. Être avec toi me manque. Faisons la paix je t'en supplie. •Ok j'ai compris. Je t'excuse alors. Et tu as géré comment avec Xavier? •On a rompu, il ne voulait plus. Nous avons causé et cette complicité renaissait. Elle regrettait vraiment et voulait toujours la paix. . J'avais tellement pitié d'elle que le soir, j'ai causé avec Xavier pour lui demander de revoir sa décision, mais sans succès. Il etait blessé dans son aoiyr propre, Methisha lui en faisait voir de toutes les couleurs. Je l'ai supplié mais sans succès. Metisha et moi avions recommencé à aller à l'école ensemble. Je lui avais dis que j'etais l'assistance du professeur et elle s'était bien moqué de moi. Quelques jours après, je remarque la distance que Frédéric mettait deja entre lui et moi. Je lui écrivais et il ne répondait pas, ainsi qu'aux appels. Il me snobait, je savais qu'il était fâché mais je ne savais pas pour quoi. À chaque fois que je le contactait, il n'avait pas mon temps. Un soir donc, je l'ai appelé et il a daigné décroché. Lui: oui allô! Moi: bonsoir. On a un problème ? Lui: tu as quelque chose à te reprocher? Moi: non mais de quoi tu me parles? Lui: mais pourquoi demander si on a un problème? Moi: parce que tu n'as plus mon temps et tu fais semblant de ne pas voir mes messages. Lui: Je suis occupé c'est simple. Et je suis fatigué quand je rentre. Moi: mais quand c'est pour causer avec tes putes tu n'es pas fatigué n'est ce pas? Lui: tu me fais rire dans tout ça c'est toi la pute. Moi: ah bon? C'est moi la pute? Ok. Lui: si tu n'as rien à dire de bon, je vais raccrocher. Moi:(en colère) Si tu veux, raccroche! Tu te prend pour combien? Je ne vais pas te supplier. Tu as un problème avec moi et c'est toi qui boude au lieu de me parler une fois. Gamin! Tsuipp! Je raccrochai, j'étais très en colère contre lui. On fit deux semaines de dispute et une semaine de silence. Jusqu'à lors, il ne m'avait toujours pas dit ce qui clochait. J'avais tellement mal que je pleurais dans la nuit. Je ne savais plus quoi faire, Frédéric me manquait beaucoup. Je ne voulais pas craquer, mais c'était plus fort que moi. Je Me suis donc décidé à lui écrire et là, j'eus la surprise du siècle. «Bonjour Frédéric c'est Vanessa. Je viens en paix bb, s'il te plait, parles moi mon bb. Je sais qu'il y a un truc qui ne va pas. Parle moi bb. » Dix minutes plus tard il répondit en envoyant des photos où je suis avec l'assistant du doyen. Des photos de positions compromettantes La seule et unique photo qui était vraie et c'était celle de l'assistant qui avait passé les mains derrière mon dos, vers mes hanches. Le reste des photos était une invention. On aurait dit que c'était le travail d'un infographe avancé. J'expliquai à Frédéric que ce n'est pas moi sur les photos. Il me reprocha de lui avoir menti sur la vraie raison de la bagarre. On lui a dit que je couchais avec le copain de ma copine et qu'elle nous avait attrapé. C'est la raison pour laquelle elle et moi avions bagarré. Il m'a raconté de ces choses, comment on dit que je couche avec les professeurs au point où je suis devenue leur assistance, comment je demande de l'argent ici à ces professeurs après qu'on ait couché ensemble. Jusqu'à on lui avait envoyé la vidéo de ma bagarre avec Metisha. Je ne comprenais pas, qui cherchait à me faire du mal ainsi? Qui donc? Metisha avait fait exprès de provoquer cette bagarre pour qu'on me filme et monte toute une histoire à Frédéric? Fausse de sur quoi ? Frédéric s'enerva contre moi et m'insulta. Les photos avaient l'air si vraies, cette personne devait avoir un Master en sabotage et en illusion. Cette nuit j'ai supplié Frédéric et il ne m'a pas écouté. Toutes les fausses preuves avaient l'air réelles. C'est ça qui m'enervait. Cette nuit je n'avais pas bien' dormi. Je pleurais et le lendemain, mes yeux étaient enflés. Metisha me vit et me questionna sur la raison de ma tristesse. Quand je lui racontait toute la scène en lui montrant les messages et photos que Frédéric m'avait envoyés, elle me dit: •Tu croyais quoi ? Achuca! Bien fait pour toi. Nous sommes quites désormais. Je n'y croyais pas, donc c'était elle qui m'avait fait cela? Metisha, en qui j'avais si confiance, elle venait de gâcher ma relation avec Frédéric. Elle m'expliquait que c'était de ma faute si elle avait rompu avec son gars. Si je n'étais pas intervenu alors 'ils seraient toujours ensemble. Elle m'a dit pleines de choses absurdes. J'ai profité pour activer mon dictaphone afin d'avoir une preuve quand je parlerai avec Frédéric. Je l'ai chassé de chez moi. Elle s'en foutait. Metisha etait une vraie diablesse. Le soir j'ai envoyé l'audio enregistré à Frédéric mais il n'était pas en ligne. Deux jours après, il n'était toujours pas en ligne. Alors, je téléphona à son frère Alex. •Bonjour Alex, c'est Vanessa! •Bonjour belle soeur. Ça dit quoi? •Je vais bien merci. Et toi? •Gars, à part le nguémé (galère) qui veut me tuer , je vais bien. •Lol! Acia. Ton frère a un soucis avec son téléphone ? •Oui oui. Il a voyagé depuis deux jours ou trois, je ne sais plus trop. Il est allé dans un village à l'Est , il n'ya pas de réseau là bas. •Ah ok. Merci beaucoup. Merci. Je m'inquietais. Il en a pour combien de temps ? •Une semaine. •Ok merci. •Il ne t'a rien dit? J'ai du inventer un mensonge, pour qu'il ne sache pas que nous sommes en froid. •Euh j'avais donné mon téléphone en réparation. Ce n'est que hier que je l'ai récupéré. Ça fait une semaine que je n'étais pas joignable. •Ok belle soeur. •Merci hein. Merci beaucoup. Quand je raccrochais, j'etais déçu. Donc Frédéric était en voyage et il ne m'a rien dit. J'ai laissé couler. J'ai attendu que les une semaine passe et quand j'entrai dans notre conversation, j'ai vu qu'il avait écouté l'audio. Mais il ne me fit pas signe. C'était quoi son problème au juste? Cette nuit même, je travaillais sur mon ordinateur, et j'entendis toquer à ma porte. Je me lève pour demander qui etait ce et j'entend : «C'est Frédéric.» Je me depechai d'ouvrir , tellement j'etais surprise et un peu joyeuse. Quand j'ouvris je le vis à genoux, il me dit : « Bbb, je suis venu ici directement après avoir écouté ton audio. J'ai commise une grave erreur. Et je ne sais pas comment te l'annoncer. J'ai si honte maintenant. » •De quoi tu parles? À suivre...