Péché impardonnable
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Chapitre 2 Chapitre 2

Son petit ami me bouscoula sur le côté. J'avais très peur, car ne connaissant pas l'individu en question, je ne savais pas comment appréhender la situation. Elle courut se cacher dans les toilettes en fermant la porte à clé. Son gars frappa, il était en bermuda, il transpirait et avait un téléphone à main. Il se tourna vers moi, tout essoufflé, les veines partout sur les bras et sur la tête. Il me dit: •Donc tu cautionne ce qu'elle fait? Me voici donc qui me lève, je tremblais comme une feuille. •Non' ooo grand frère ! Je suis arrivé ici à Dschang ça fait deux jours hein.

Moi...moi...moi... moi je ne connais pas ce qu'elle fait. Je ne la connais même pas Onong!(Je jure) même son nom je ne connais pas. •Et Pourquoi tu l'a laisse entrer? •C'est la pitié nor grand frère. Peu importe ce qu'elle t'a fait, on peut régler ça autrement, je t'en supplie. Pardon calme toi. Tu risque faire quelque chose que tu regretteras. •Tu vois, tu vois cette fille ! Je lui donne tout. Je quitte de Yaoundé tous les week-ends pour la voir, je lui envoie de l'argent chaque deux semaines, je lui paye ses fournitures, ses vêtements et chaussures, n'en parlons pas des greffes, et des parfums chers. Je lui donne tout. Quand elle s'ennuie, je suis la pour elle, même au lit j'assure. Elle manque de quoi où elle est la ? Il faut lui demander! De quoi manque t-elle? J'etais dépassé, ça se voyait que ce jeune homme l'aimait vraiment. Mais elle etait trop bête pour le considérer. J'ai essayé de le calmer du mieux que je pouvais et sa copine est finalement sorti des toilettes quand il est parti. Elle me remercia et s'en alla. Quand elle entra dans sa chambre, je ne suivi plus de bruits, je suivi seulement la porte de sa chambre claquer et j'entendis des bruits de pas se dirigeant vers les escaliers pour partir. Je suis resté m'asseoir au bord de mon' lit, je n'en revenais pas qu'une fille ait tout d'un homme mais ose encore le tromper. Quelle bassesse! En tout cas, chacun sa vie. Je me suis endormi. Des jours passèrent et je ne connaissais pas toujours son prénom, du coup je l'appelais soit :Mâami, la blanche ou la Go. Une fois elle rentra et vint cogner à ma porte. Je me demandais qui etais ce , vu que je connaissaiq personne à Dschang et mon cousin ne cogne jamais. Elle répondit: •C'est Metisha. •C'est qui Metisha? •Ta voisine d'à côté •Ah ok. Je n'ai même pas reconnu ta voix. Je lui ouvris la porte. Elle: ça va? Moi: oui oui. Merci et toi? Elle: ça va, ça va ne t'inquiète pas. Elle: ok. Je t'ai apporté ça ? De la glace. La meilleure de tout Dschang! Moi: orrr merci beaucoup c'est gentil. Elle: je n'ai jamais trouvé le temps de te remercier pour l'autre soir. Vraiment merci. Malgré mon sale comportement tu as ouvert la porte cette nuit à tes risques et périls. Vraiment merci. Moi: je t'en prie. Mais c'est normal nor? Elle: non non. Ici les gens sont très méfiants. Voilà pourquoi je n'ai pas voulu aller cogner chez quelqu'un d'autre. Moi : ok c'est Cool. Je m'appelle Vanessa. Elle me tendit la main droite:. •Merci Vanessa. Enchantée. •Ok. De même. •Bon, je vais rentrer, j'ai un devoir à faire. Elle se leva. Soudain elle se retourna en souriant comme si elle avait oublié un détail et me dit. •Donne moi une cueillere je veux goutter la glace. Je n'avais pas tellement d'argent alors j'en ai pris une, pourtant j'en voulais aussi. . Je lui donnais une cuillère et elle goûta la glace en s'en allant. J'ai su qu'elle voulait me faire voir qu'elle m'a donné cette glace avec de bonnes intentions et non dans le but de m''empoisonner ou quoi que ce soit. Je l'ai remercié et je suis resté déguster ma glace au calme. Ma mère devait venir me voir la semaine prochaine pour confirmer que j'allais bien, et prendre mon sang pour aller faire les examens comme chaque trimestre. Elle etait médecin. Et elle s'assurait toujours que mes soeurs et moi nous portions en bonne santé. En attendant qu'elle vienne, je suivais mes cours normalement. Je n'avais toujours pas d'amis. Metisha et moi commencions deja à sympathiser mais vraiment, ce n'était pas l'amour fou entre nous, la preuve: une fois elle m'invita chez elle et deux de ses copines arrivèrent, Metisha n'avait plus mon temps et je m'éffacais carrément. Elle ne m'a même pas présenté auprès d'elles. Je suis sorti ce jour et je les ai laissé entre femmes capables qu'elles étaient. Je regardais mes films comme d'habitude et Dylan surgit et me dit: «Et si on allait au lac!» •Quel lac? Je t'ai dis que je suis pêcheuse ? •Lol, tu es trop bête. On irait pour pagayer, et regarder les alentours, en plus, il ya plein de jeux. •Ok boss. Je m'habille et on y va. Nous sommes sortis, je vais avouer que Dschang etait la seule ville où je pouvais marcher à pieds sans me plaindre, tellement il y avait de l'espace , aucun embouteillage humain. C'était la paix. Alors je proposais à Dylan qu'on marche pour essayer de profiter de la beauté de la ville. Il fut étonné, mais il accepta. Je lui ai raconté ce qui s'était passé entre Metisha et son gars, il ne fut pas surpris car pour lui, une fille comme Metisha ne pouvait pas seulement avoir un seul gars. On' s'amusait bien à parler d'elle. Il me disait que je n'allais jamais faire partie de son cercle d'amis et si je m'amusais, elle allait se servir de moi. Nous sommes arrivés au Parc et nous nous sommes bien amusés. J'etais Vraiment détendu. Frédéric me téléphona et on discuta un bon bout de temps avant qu'il ne raccroche. Il me racontait comment sa place au travail était menacée et qu'il avait besoin de beaucoup de retrait et de calme pour se concentrer pour chercher un truc innovant. En somme, il me prévenait qu'il ne serait plus permanement joignable pendant au moins deux à trois semaines. J'ai accepté et je l'ai encouragé à bosser dur. J'aimais vraiment mon copain. Tellement que pour moi, je pouvais rester 100 années à ses côtés sans éprouver l'envie ni le besoin de le tromper. Dylan me déposa dans ma cité et s'en alla dans la sienne. Je m'ennuyais beaucoup quand j'étais seule, au moins la télévision et l'ordinateur me remontaient le moral. Enfin le jour d'arrivée de ma mère etait la. Je suis allé au marché lui acheter les fruits, tellement elle aimait cela. Je lui ai cuisiné son plat favori et j'ai acheté son désodorisant favori pour qu'elle se sente comme à la maison. J'ai poncé les toilettes au javel et à L'acide chloridrique. J'etais contente, tout etait bien nickel. Je l'attendais avec impatience. Quand elle arriva, elle m'appela et je descendis la chercher, je couru comme une petite fille et je l'embrassa très fort. Elle: Tu crois que j'ai ton âge? Je n'ai plus les os solides mademoiselle donc fais attention! Moi: je suis juste contente de te voir maman c'est tout. Elle: prend mon sac je suis fatigué (elle baillait) Moi: Maman oo, tu m'as gardé le beurre de karité alors? Elle: porte mon sac et tu Monte, ne me fatigue pas avec. Je ne suis pas ton père hein, je vais t'allumer ici tu vas comprendre. J'eclatais de rire. Quand on arriva dans ma chambre, il cria de surprise: •Ikii Vanessa ! C'est toi qui a fait ça ? •Fais quoi maman? •Nettoyer la chambre ci. Je rangeais son sac à côté de ma valise. •Oui maman c'est bien moi. •Hum, donc tu pouvais aussi ranger une chambre ? Jusqu'à parfumer! •Maman pardon hein! Tu me prend pour qui? Je vais te surprendre. Elle inspecta tous les coins et recoins et se rendit compte que tout etait propre. Elle n'eut pas son mot à dire. Elle se servit à manger , alluma la télé. Elle prit des nouvelles de mon entourage, de mes activités et plein d'autres. Dylan arriva, en faisant du bruit pour déranger ma mère. Elle ne le gérait même pas. Mais lui, continua à faire son atalaku. Il alla se servir aussi, et je fis comme lui. J'avais acheté une sorte de natte circulaire où j'avais placé une petite table circulaire aussi genre un tabouret mais en natte de rafia. Je pris une chaise et je m'assis autour en posant ma nourriture sur cette table. Metisha vint cogner et je me levai pour lui ouvrir. •Elle: coucou ! Je ne lui ouvris pas entièrement la porte. Elle resta à l'extérieur. •Moi: bonsoir. •Elle: désolé de te déranger hein, mais pardon, j'ai besoin de deux boîtes de riz. Comme mon gars arrive tout à l'heure, il faut qu'il trouve la nourriture. Et je n'ai pas d'argent. J'ai voulu lui demander ce qu'elle f ait de son argent mais je me suis rappelé que ce n'était pas mon affaire. J'entrai et je mis deux boîtes de riz 'dans le bol qu'elle me tendit. Je partis le lui remettre. Elle s'en alla. Quelques minutes après, elle revint. •Euh pardon, vraiment désolé hein, j'ai besoin de l'ail et de l'oignon. Et du cube aussi avec un peu de sel. Même si tu mets petit comme ça, il n'ya pas de problème. •Hum Metisha. J'entrai dans la chambre, je pris trois cubes, quatres ails, un oignon et un peu de sel et je lui remis son bol, elle s'en alla. Je suis allé débarrasser le plat de ma mère et là encore, Metisha vint cogner à ma porte, ma mère s'énerva, et se leva du lit pour aller lui ouvrir. •Oui qu'est ce qu'il ya? • Bonjour, euh bonsoir maman. Je veux Vanessa. •Pour quoi faire.? •Je voulais lui demander un truc. •Quel truc ma fille ? •Euh maman, j'ai besoin d'un peu de piment et d'huile. Même si c'est l'huile rouge, donnez je vais prendre. Ma mère, avec son air menaçant la fixant. •Quand tu me vois, et tu te vois, je suis ton égale? C'est quelle manière de venir déranger les gens en plein repas? •Madame excusez moi mais j'avais besoin de quelques petites choses ! •Pourquoi tu ne dis donc pas à ma fille de venir une fois cuisiner pour toi? C'est simple nor? •Euh! •Tu lui as tout donné, vous avez des gars que vous voulez impressionner pourtant vous n'avez pas l'argent! C'est quelle vie sauvage ça même! Elle parlait, et d'un coup, j'ai vu le petit ami de Metisha monter les escaliers. Je suis allé vers ma mère. •Maman, ça va nor. Je lui donne et elle s'en va. •Tu donnes quoi? Elle ne peut pas acheter même l'huile de 250 fr? Elle vient demander l'huile, l'oignon, le cube, même le riz? Son petit etait déjà devant ma porte et il entendit que ma mère disait. Il s'arrêta et demanda à Metisha ce qu'elle faisait dehors. Ma mère lui expliqua la situation et son copain lui ordonna d'entrer directement dans la chambre, et il la suivit par-derrière. • Moi: maman tu n'es pas bien hein! •Elle: pardon dégage ! Une si jeune fille, même l'ail elle n'a pas chez elle, pourtant elle est poncée jusqu'au crâne. Regarde là. •Hum. En tout cas! Viens debarassez le plat dépêche toi! Et tu me chauffe de l'eau, je veux me laver. • •Ok chef. De façon inconsciente, je m'inquietais pour Metisha, vu la façon dont son gars l'avait battu la fois dernière. Elle etait très triste et le craignait. Mais elle avait eu tort de venir demander tous ces ingrédients. Je sechais les vêtements de ma mère le lendemain et là metisha sort de sa chambre, elle me regarda et me dit bonjour. Je lui répondit, et elle entra. Quelques secondes après, un autre homme sortit de sa chambre. J'etais dépassé. En soirée, je partis me balader avec Dylan et ma mère. J'ai montré mon école à ma mère, elle à visité et a trouvé ça intéressant. Sur le chemin du retour : •Je dis hein Vanessa! •Oui maa! •Tu as deja des amis ici ? •Non non. •Et ta copine d'à-côté qui vient demander la nourriture la ? •Ce n'est pas ma copine mais ma voisine. •Ok. C'est bon. C'est bon comme tu fais la différence. Je suis venue avec de l'argent que ton père m'a remis pour toi, si tu veux tu prends et tu achète encore les choses et ta voisine vient demander hein! •Mama toi aussi ! Tu aimes trop exagérer. C'était la première fois! •Même si c'était la huitième fois tu allais me dire? •Ça va ça va! •Oui ça va ça va! Je te supplie pour causer avec toi? •Pardon tu as gagné. On traversa la route. Elle s'étonna qu'il n'y ait pas les feux de signalisation. Les voitures circulaient comme elles voulaient. Ma mère bavarda jusqu'à l'entrée de la cité. C'était ma mère , qu'allais je lui faire? Rien du tout. On entra et elle nettoya la chambre, à nouveau. Elle s'installa pour regarder la télévision, et moi je travaillais sur mon ordinateur. Mon téléphone etait en charge. Vers 20 heures, on toqua à la porte, ma mère dormait deja avec la télécommande en main. Je partis ouvrir après avoir demandé qui etait ce. À ma grande surprise, c'était Frédéric, mon' petit ami vivant à douala . Je lui ouvrit la porte et je sortis pour rester dehors avec lui. J'etais vraiment, et désagréablement surprise. •Tu viens faire quoi ici ? •Mais je venais te faire la surprise nor! •Tu ne pouvais pas appeler avant? •Si j'appelais ça n'allait pas être une surprise. •Il ya un problème monsieur! •Lequel ? •Ma mère est là depuis deux jours et elle rentre dans deux jours aussi. •Euh HH Merde! À suivre..... À suivre...

            
            

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