Chapitre 3 Chapitre 3

Je fais donc comment Frédéric? Tu viens sans me prévenir, dit disant c'est une surprise, tu crois qu'on est chez les blancs ici ? •Orr désolé chéri j'ai cru bien faire! •Ne me touche pas. Des fois tu énerve souvent. Même si tu voulais que ce soit une surprise, il fallait appeler, pour savoir comment je suis ici, comment la situation se présente. •Boff! Je vais dormir à l'hôtel ok ? Pas grave. •Tu viendras demain nor? On sortira. •Non, tu viendras plutôt dans ma chambre d'hôtel. Et on ira quelque part. Désolé encore pour l'imprévu. •Ok chéri.

Tu m'as gardé ? •Tu es l'enfant? Viens on part tu me déposes en bas. •Lol! Regarde comme tu es beau! Tu m'as trop manqué. •Ouais c'est ça ! •Avec tes jambes arquées et ta carrure de boss. Ashhh le bb de qui? •Continues! Je n'ai pas d'argent à te donner aujourd'hui là, tu perds ton temps. •😂😂😂 merde alors? Tu m'as lu! Je l'ai accompagné jusqu'au portail, il m'a longuement embrassé. Ça faisait un bail que je voulais encore le sentir contre moi. Il m'avait trop manqué. Il prit une moto après avoir cherché sur le net un hôtel dans lequel il pouvait dormir. J'attendais le lendemain avec impatience. Vers 05heures, ma mère me réveilla, elle me dit: •Je vais rentrer tout à l'heure. Ton père m'a appelé pour me dire que demain il reçoit les gens de l'église pour leur truc des réunions, quand j'arrive là je dois aller faire le marché. Donc je m'en vais aujourd'hui. Je souriais , mon sourire etait si large que ma mère me dit: •Je sais , oui je sais que tu es contente. Tu me chasse. Restes avec ta chambre. •Orr maman, ne dis pas ça, tu sais que tu es mon unique nor? •Unique quoi? Ne me dérange pas. Arrêtes de mentir comme ton père. •😂😂😂😂 ok gagne. On fit la prière, et elle commença à s'apprêter pour partir. J'ai fais le message à Frédéric et il était content. Ma mère prit le petit déjeuné et me laissa l'argent que mon père avait envoyé pour moi. Quand je la deposais à l'agence, et qu'elle était deja en voiture, elle me dit: «On se voit encore dans trois mois. J'espère qu'en faisant les tests de ton sang je ne vais pas trouvé les trucs bizarres !» •Depuis que tu fais, tu as deja trouvé quoi? •Je te dis seulement. Le chauffeur entra et chauffa le moteur. Il s'apprêtait à partir. Ma mère ajouta : •Tu fais attention à toi hein! N'oublie pas la prière ! •Ok maman. •Et continue d'embrasser les hommes devant le portail, tu as suivi nor? Quand elle dit ça, mon coeur tressailli. Donc elle m'avait vu. Sa voiture s'en alla. Et je rentrais en souriant chez moi. Ma mère était formidable. J'ai couru me changer et je suis allé voir Frédéric. Il m'attendait impatiemment. Quand il m'ouvrit la porte, il sourit et me porta comme un bébé. Il sentait si bon. Je le rejoignis à l'interieur et il me servit à boire. On commença a causer et il me donna la montre qu'il m'avait gardée. Derrière la montre, on a fait graver en écritures italiques: pour toujours. C'était trop mignon. Je l'ai serré fort ensuite je l'ai embrassé. Il m'a passé la montre au poignet. Elle était si jolie. Pas grosse comme je les aime. J'étais tellement contente que je lui fis encore un long câlin. Il nous servit à manger et on s'assit sur le lit. Il me montrait, à partir de son ordinateur, les croquis de son travail. Il disait que c'était tout cela qui avait été validé par le chef. Il me montra encore plein d'autres projets en cours. Il etait si heureux et moi ça me rendait heureuse. Je l'ai félicité. Quand on finit de manger, il débarrassa, et on se coucha, il mit ma tête sur sa poitrine et posa une main sur mes fesses. Et il me dit: •Hum! Ça a poussé hein! •Restes la tu crois que la vie te souris à toi seule. •Tu es vraiment sûre de cette décision? Celle de te préserver sachant que toi et moi avions deja eu des rapports. •Oui oui. J'en suis sûre. Tres sûre. Il faut qu'on arrête de vivre dans le péché. J'attends que tu me dote ou m'épouse avant de te donner à nouveau mon corps. Tu as dis que tu devais attendre nor? •Oui. J'attendrais. Mais comment toi tu te sens? Comment ça te fait ? •Ah c'est pas facile tous les jours. Mais avec du recul j'arrive à supporter. Comme là, j'ai envie de toi. Mais je supporte. •Ok. Tu vas regretter d'avoir décidé de ne plus avoir de rapports avec un dieu comme moi. •Pangalan! Rêve toujours. C'est toi qui regrette même de ne plus avoir de rapports avec une déesse. Tsuip! •Tu te trompe! Je t'aime comme ça. Je vais attendre. Sachant que c'est moi qui vais t'epouser et pas un autre. Donc tu es à moi. •Ok. C'est comment avec ton ex depuis? Elle n'est plus revenue? •Non non. Tu sais qu'elle est folle nor? •Oui oui. •Je lui ai fais comprendre que je ne suis plus intéressé. Elle a envoyé ses cousines venir me parler mais je n'étais plus intéressé •Alors!!!! Alors!!!! En tout cas tu sais nor, je ne supporterai pas l'infidélité. Jamais. •Je sais bb je le sais. Je vais faire de mon mieux pour t'honorer. Ce n'est pas mon but de te briser le coeur. Je t'aime tu le sais. •Moi aussi je t'aime hein. J'espère juste que tu seras fort face à la tentation. •Il te reste deux ans d'étude après cette année. Toi et moi on sera officiellement mariés. •Je te dis! Ashhh! Le goût! Le goût ooo bb. Redis moi encore ça ! •Nous serons mariés. Mari et femme. •Pour le meilleur et pour le pire! •Dans la richesse et la pauvreté. •Dans la maladie et la santé. •Jusqu'à ce que .. •La mort •Nous sépare ! Je m'amusais tellement bien avec Frédéric. Il était mon âme soeur. Et je le savais. Au tout début, lui et moi couchions tout le temps ensemble. Il venait de trouver du travail et moi j'avais eu mon baccalauréat. C'était la folie entre nous, on le faisait partout, et n'importe où ! On l'a donc renvoyé de son boulot, et il a eu du mal à remonter la pente. Nous avons vu un prêtre la veille de son entretien d'embauche pour le poste actuel qu'il occupe et il nous a dit de changer notre mode de vie. Il nous a dit d'être plus près de Dieu. C'est ainsi que j'ai décidé qu'on devrait arrêter d'avoir des rapports sexuels avant le mariage, qu'on devait prier ensemble pour nos projets. Frédéric l'a accepté. Bien avant cette rencontre avec le prêtre, j'avais fais la première année universitaire deux fois, sans succès. Mes parents m'ont donc envoyé à Dschang. Et depuis je suis une nouvelle personne. Frédéric s'endormit et moi je manipulais mon téléphone. Ma copine de Buea m'a appelé et on a causé longtemps. Enfin elle avait accepté de sortir avec Dylan. Je me suis aussi endormi. Tôt le matin, vers 05 heures, je sens comment Frédéric se colle à moi, il se serrait de plus en plus. Il respirait très fort. Je me suis tourné et je lui ai demandé : •C'est quoi avec toi? •Erection du matin bb. C'est ça qui me dérange comme ça. C'est pas facile. •Werrr, on va alors faire comment? •Je vais supporter. T'inquiète. Bientôt ça va passer. Je le regardais se tortiller sur le lit. Il me fixait comme un lion devant sa proie. Je savais qu'il faisait tellement d'efforts pour se contenir. Quelques minutes après, il se calma. Vraiment, pour un couple sexuellement actif, ce n'était pas facile de tout arrêter du jour au lendemain. Frédéric faisait beaucoup d'efforts, et je lui en étais vraiment reconnaissante. Il est allé se doucher après moi. Il ne voulait pas me voir nue. Nous avons passé ce long week-end ensemble et il etait satisfait. Nous nous sommes encore bien amusés au parc. Quand vint le moment de rentrer, j'etais triste, ces deux jours étaient comme deux minutes. Ils n'avaient pas du tout duré. Je l'ai accompagné ensuite je retourné dans ma chambre. Ma voisine était dehors, jambes croisées avec une cigarette en main. Elle me dit: •Hum, tu es toute fraiche! •Ah merci beaucoup ! •Le gars la t'a touché ce week-end. Tu m'as gardé quoi? •Euhh nous sommes amies? Elle déposa sa cigarette dans le cendrier et me répondit: •Non mais on sympathise. •Ok. Là j'ai pas le temps, et je ne supporte pas l'odeur de ta cigarette. •Désolé. Je me soulage juste. Je suis un peu stressé et j'avais besoin de parler à quelqu'un qui ne me connait pas. J'ai vu que tu n'étais pas là, j'ai préféré fumer pour me détendre. •Est ce que nous sommes amis? Tu n'as pas des copines ? •Si mais bon. J'ai juste l'impression que tu peux vraiment m'aider. •Ok. On se voit le soir donc. Là je vais me reposer. •Je ne savais pas vraiment ce qu'elle voulait, mais j'etais curieuse de l'écouter. Le soir donc, je m'assis dehors avec elle et elle m'expliqua que son gars veut la quitter à cause de son comportement. •Ah d'accord. Et tu veux quoi? Venant de moi. •Des conseils s'il te plait. Toi, tu as l'air sympa et si adorable. •Ah merci beaucoup. Il faut que tu change ta façon de t'habiller. Ton rythme de vie est déséquilibré. Tu es en couple et c'est toi qui fais les sorties tardives. Tu gère mal ton argent, tu veux sublimer ton apparence mais tu ne mange pas bien. Sois juste organisé et plus à l'écoute de ton copain. N'attend pas toujours qu'il t'offre les cadeaux, fais aussi un geste de temps à autre. Fais lui plaisir. Et tu verras il va revenir. Tu peux renouveler tes draps, acheter des nouveaux rideaux car ceux ci sont deja vieux. Tu lui cuisine son plat favori, et tu l'invite un week-end. Tu lui faire de ces choses que lui même n'en reviendra pas. •Ce sont de bonnes idées. Merci beaucoup. •Si tu as l'habitude d'hausser la voix quand il te gronde, ne le fais plus. Attends qu'il te gronde,laisse le finir sa phrase, et tu parleras ensuite. Ils aiment quand on les respecte hein! Mais ne devient pas aussi mou mou. Il va marcher sur ta tête. Donc sache faire la part des choses. •Ok merci. C'est très gentil. Vraiment. Je vais me réorganiser ensuite je vais le contacter. •Voilà ! C'est simple ! •Et toi? Tu n'as pas de copain? •Si, si. •Et ça va entre vous? •Oui merci. •J'ai cuisiné le porc avec les plantains murs. Je te sers? •Oui merci beaucoup. Elle me servit, mais ce n'était pas très bon. Le porc n'était pas cuit. Comme je ne suis pas hypocrite, je le lui ai fais savoir sur le champ. Elle répondit qu'elle voulait faire aussi ça pour ça première fois et avoua qu'elle n'est pas bonne en cuisine. Elle me demanda donc de l'aide. Tous les deux jours je lui apprenais un nouveau mets et elle retenais vite. Ça nous avait rapproché et on s'entendait mieux. Elle avait changé cette façon vulgaire de se vêtir. Deux mois deja et son gars sortait de la chambre toujours avec le sourire. Je ne suivais plus les pleures, juste les gémissements intenses de leur partie de sexe. J'etais fière du travail et des efforts qu'elle avait fourni pour changer. Ce n'est pas tout le monde qui demande de l'aide comme elle l'a fait. Un week-end alors, elle vint cogner à ma porte, j'ouvris et je vis qu'elle etait avec son copain. Je m'excusais poliment et je refermais ma porte, et je portais un vêtement présentable car j'étais presque nue. Je les fis entrer et ils s'assirent autour de la table. •Elle: Vanessa! Excuse moi de venir sans prévenir mais je tenais vraiment à ce qu'il te voit. •Moi: Ah ok. •Elle : Bon, Vanessa je te présente Xavier mon copain, et Xavier je te présente Vanessa, mon amie. •Lui: enchanté Vanessa ! •Elle: Donc bb voici la personne qui m'a fait changer. Elle m'a beaucoup aidé ces derniers mois après le dernier problème qu'on a eu. •Lui: merci Vanessa vraiment. Tu ne sais pas comment tu nous rend heureux. Tu as sauvé notre relation. •Moi: de rien ! Il n'ya pas de quoi! •Lui: non non, il ya de quoi! Si tu ne l'avais pas fais, je ne pense pas qu'elle et moi serions ensemble. Je l'aime pourtant. Mais ça devenait invivable entre nous. • Ça me fait plaisir alors. •Lui: je m'en vais. J'ai terminé mon séjour ici. Il sortit 20.000fr de son porte feuille et me les tendit. J'ai refusé et Metisha les a pris et m'a supplié de faire pareil. J'ai donc accepté. Sinon, j'étais génée. Ils s'en allèrent et je restais très étonnée. Il aimait vraiment sa copine alors, ce n'était pas la blague. J'espérais juste que Metisha lui fasse honneur. Voilà tout un semestre qui etait passé, les compositions étaient terminées. J'attendais les résultats. J'avais bossé dur pour cela du coup, je ne voulais pas aller au rattrapage. Dylan, c'était sa dernière année à Dschang. Il était très brillant. Mes parents m'appelaient tous les jours pour savoir si les résultats sont sortis. Un matin, je faisais la lessive, et je reçu un message me disant que les résultats sont affichés. J'etais stressé. Je n'avais jamais validé un semestre sans aller au rattrapage ni laisser une matiere. Je pris donc mon mal en patience et je terminaison ma lessive. Quand je me rendis au campus, il etait déjà 11 heures. J'arrive au babillard et je ne vois pas la liste de ma classe. Je me renseigne et on me montre une foutue liste déchirée collée au mur. Les gens n'étaient pas contents de leurs notes et ils ont déchiré toute la liste. Je pouvais pleurer, je ne connaissais pas mon sort. Je me décidai donc d'aller voir le chef du département et il ne me reçu donc pas j'ai dû attendre deux heures de temps sur place. Quand je vis mon professeur de Droit fondemmental, il m'expliqua qu'il possédait juste la fiche des notes de sa matiere et non celle des autres. Il me dit ma note et j'avais eu une bonne moyenne. J'ai eu la chance ce jour de voir l'assistant du doyen. J'entrai dans le bureau et il m'invita à m'asseoir. •Comment allez vous jeune fille? •Je vais bien Monsieur. •Quel est votre soucis? •Monsieur, je suis allé tout à l'heure au babillard regarder mes résultats mais certains étudiants avaient deja déchiré la fiche. Je me suis donc rapproché du doyen et il disait être trop occupé pour me recevoir. •Et vous aimeriez savoir quel est votre sort? •Oui c'est ça. Il regarda dans l'ordinateur et lança l'impression. Quand le papier sortit, il me le tendit, au moment ou j'ai levé ma main pour le récupérer , il me dit: •J'ai besoin d'un service. •Lequel monsieur? •Je veux ton numéro. Je commençais à balbutier. •Euhh... ahh... bahh. C'est que euh... en fait monsieur que voulez vous faire avec? •Je veux qu'on apprenne à mieux se connaitre. Et arrête de m'appeler monsieur, je suis jeune. Appelle moi Quentin. •Impossible monsieur. Je ne peux pas. Si à cause de mon refus vous ne me donnez pas cette fiche, alors je ne vous supllierai pas. •Non. Tiens voilà tes notes. Félicitations tu as réussi avec bravoure. Le rattrapage n'est pas pour toi. •Merci. Je pris le papier et je m'en allai. J'etais très gêné par ce comportement. En plus un homme que j'admirais. Tout de même, je me rejouissais pour ma réussite. Il me fallait ça. J'appelais mes parents pour leur annoncer la bonne nouvelle, et le lendemain je me rendrai a Douala. Arrivée chez moi, je trouvais quelques filles entrain de pleurer, quand je demandais ce qui se passait, elles m'expliquèrent qu'il ya eu un gang de voleurs qui sont arrivés ici et ont cassé plusieurs portes pour dérober plusieurs chambres. Aussitôt, je montait rapidement les escaliers, et quand j'arrivais devant ma chambre, ma porte était cassè. Ils avaient ramassé la télévision , mon ordinateur, ma bouteille de gaz, mes seaux de lessive, mon sac de riz et de spaghetti. Ils avaient volé jusqu'à porter mon matelas. A suivre....