Un baiser pour ta liberté
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Chapitre 4 Chapitre 4

À son sourire, je vois qu'il aime ma réponse. Il resserre un peu plus sa prise autour de ma taille et me murmure à l'oreille,

- Ma chambre est à moins de cinq minutes d'ici et j'ai de la bière au frais.

- Je te suis, dis-je avant de capturer rapidement ces lèvres.

Il attrape ma main et me guide à travers la foule. Je suis peut être complètement inconsciente, mais il me plaît vraiment et pour une fois, je compte bien en profiter un maximum. Après tout, il y a peu de chances que je le revois une fois ces quatre jours écoulés. Au loin j'aperçois Mélissa qui me fait un clin d'œil en me montrant son portable. Signal pour me faire comprendre que je n'ai qu'à lui écrire si j'ai besoin d'elle.

Durant les quelques mètres qui nous séparent du bâtiment qui abrite sa chambre, ces doigts caressent ma main. On passe devant plusieurs portes jusqu'à ce qu'il s'arrête face à l'une d'elle et qu'après un tour de clé, il ne l'ouvre. J'ai à peine le temps de regarder ce qu'il m'entoure que déjà, ces lèvres retrouvent les miennes et tout le reste disparaît.

POV Dorian

C'est fou ce qu'elle me plaît. Ça faisait longtemps qu'une femme ne m'avait pas fait cet effet là. À sa façon de m'embrasser, je sens qu'elle en a autant envie que moi. Je ne m'attendais pas ça. Je devais juste venir ici quelques jours pour décompresser, mais quand je l'ai vue, quand j'ai croisé ces magnifiques yeux bleus, j'ai su que je voulais l'avoir. Que je voulais la goûter et quelle saveur, quel parfum.

Ma main glisse sous le tissus de son débardeur. Je n'ai fais que l'entrevoir mais je sais déjà qu'elle a un tatouage immense dans le dos, j'ai hâte de le découvrir, j'ai hâte de découvrir chaque parcelle de son corps. Mes doigts remontent le long de son dos tout en remontant au passage ce morceau de tissus qui m'empêche de la sentir pleinement.

Le son de ces gémissements me fait presque perdre la tête. Mais je ne veux pas l'effrayer. Je ne veux pas qu'elle regrette. Quand je quitte ces lèvres, elle grogne doucement ce qui me fait légèrement sourire.

- Tu veux toujours boire ce verre, dis-je en continuant à passer mes doigts sur sa peau.

Elle passe sa main sous mon tee-shirt alors qu'une de ces jambes glisse entre les miennes.

- Si tu me faisais pas autant d'effet, je pourrais prendre le temps d'être civilisée et de te répondre, mais je te promets que là, maintenant, c'est pas tes talents de barmans que je veux découvrir.

Ma peau se couvre d'un agréable frisson. Elle sait ce qu'elle veut et ça me plaît vraiment. Alors je fond sur ces lèvres tout en la soulevant légèrement. Elle enroule ces jambes autour de ma taille avant que je ne la plaque contre le mur. Je la sens sourire contre moi tout en sa cambrant légèrement,

- J'étais sûr que t'avais un petit côté sauvage.

- T'imagines pas encore à quel point ma belle.

- Je ne demande qu'à le découvrir beau brun.

J'attrape ces poignées d'une main en les plaçant au dessus de sa tête alors que de l'autre je soulève son débardeur en libérant sa poitrine que je m'empresse d'embrasser. Sa peau est tellement douce, tellement chaude et cette façon presque indécente qu'elle a de gémir alors que je mordille la pointe de ces seins me fait oublier tout le reste, le festival, la musique qui parvient jusqu'à la pièce. Je veux juste l'entendre un peu plus.

Je ne la lâche que pour retirer mon tee-shirt et elle se permet de m'observer en passant sa langue sur ces lèvres.

- Je peux te garantir que si je rêve, je n'ai aucune envie de me réveiller, dit-elle en posant ces mains sur mon torse.

Je ne sais pas si elle s'en rends compte mais elle diablement sexy et réveille en moi, une part que je croyais éteinte à jamais.

- Attends que je te fasse crier mon prénom ma belle et tu verras que c'est pas un rêve, dis-je en attrapant ces lèvres avant d'onduler mes hanches entre ces cuisses.

Rapidement, nos vêtements finissent sur le sol. Aucun de nous ne veux perdre de temps. Je passe mon bras libre au creux de son dos et la positionne avant de m'enfoncer en elle d'une seule poussée. Il faut dire qu'elle est aussi trempée que je suis dur et cette simple sensation nous fait grogner tout les deux.

- Putain, dit-elle en rejetant sa tête en arrière alors qu'elle resserre ces jambes autour de moi.

Je reste une seconde sans bouger. Nos deux corps tremblent comme si on avait tout les deux attendu ça depuis bien trop longtemps. Nos lèvres se retrouvent et enfin, nos corps entrent en résonance. C'est fou ce que c'est bon. Chaque frottement, chaque frisson, chaque soupir nous emmène un peu plus loin. Je peux sentir à quel point elle se laisse aller, à quel point elle s'ouvre sans craindre que je ne la juge. Son corps est parfait, ces seins bougent à chacun de mes déhanchements et elle finit par m'appeler à mesure que le plaisir monte entre nous.

Je la sens se resserrer autour de moi en tremblant dans un dernier cri d'extase. En la voyant ainsi, je me laisse également aller en grognant alors que la jouissance me submerge. Je la garde dans mes bras et les jambes tremblantes, la conduit sur le lit ou je l'allonge avant d'en faire autant.

Elle me regarde, elle prend peut être conscience qu'elle vient de coucher avec un parfait inconnu. J'espère qu'elle ne le regrette pas. J'espère qu'elle ne va pas chercher à fuir alors que je me suis enfin sentis vivant, comme je ne l'avais plus été depuis trop longtemps.

J'ai passé des années à me tenir éloigné des femmes, surtout qu'il s'agit d'une humaine. Des années à me dire que ma chance était passée. Elle pose sa main sur ma joue en souriant, les joues rouges, le souffle court et me dit,

- T'es incroyable Dorian.

- Je suis ravie de le savoir ma belle. Mais je dois dire que tout le mérite te revient. Tu es très inspirante.

Elle se rapproche pour m'embrasser rapidement avant de se repositionner sur le dos.

- Alors tu le veux ce verre maintenant ?

- Avec plaisir.

Je me lève du lit et la regarde du coin de l'œil attraper son portable avant de le repositionner. C'est alors que je le vois, un magnifique phœnix orne son dos, les différentes teintes d'orange le rende presque vivant. Il est splendide, flamboyant, comme elle. J'ouvre le petit frigo et en sort deux bières que je décapsule avant de lui en tendre une.

Elle ne cherche pas à cacher sa nudité, elle ne cherche pas à se rhabiller.

- Tu es vraiment magnifique, lui dis-je avant de boire une gorgée.

- Je te retourne le compliment, répond t-elle en buvant à son tour. T'es venu avec des amis ?

- Avec un ami oui. C'est un des musiciens du groupe qui jouait tout à l'heure.

On en arrive au moment gênant. À cet instant où on a rien à se dire. On ne se connaît pas et pourtant, je n'ai pas envie de la laisser partir, pas encore. Alors je tente le tout pour le tout. Avant que le malaise ne s'installe entre nous.

- Tu veux rejoindre ton amie où j'ai le droit de te voler encore un peu de ton temps.

- Endurant en plus. J'ai comme l'impression que tu vas rendre ces quatre jours très agréable.

- Si tu me donnes encore plus de temps, je me sens obligé de te contenter ma belle.

Je pose ma bière sur le sol alors que je remonte sur le lit à quatre pâtes en m'approchant d'elle. Son sourire fait battre mon cœur un peu plus vite. Je n'ai aucune idée de qui est cette fille, mais j'aime ce qu'elle fait renaître en moi.

POV Emma

Niveau endurance, ce mec bat tout les records. C'est dingue comme il arrive à me faire vibrer, c'est fou comme il arrive à me faire jouir aussi facilement. Même si on n'a pas de conversations très profondes, on discute bien tout les deux et je dois dire que c'est vraiment agréable comme sensation.

On a finit par s'endormir pour ne se réveiller qu'au milieu de la nuit. Le son de la musique est toujours présent. Il embrasse mon front avant de me serrer contre lui

- Qu'est ce que tu dirais d'aller bouger ton corps de rêve sur de la musique.

- J'en dis que j'adore ta manière de me parler beau brun et que je suis partante.

Nous nous habillons rapidement et ressortons. L'ambiance est complètement différente. Il y a des feux allumés un peu partout ainsi que des néons fluo. Les filles sont en bikinis, les hommes torses nues, les rapprochements sont de mises, à croire qu'on a juste prit un peu d'avance.

J'attrape mon portable et envoie un message à Mélissa.

« Je suis toujours en vie et bien en vie tu peux me croire, je retourne à la scène Latino avec Dorian. Amuses toi bien. »

Je ne m'attends pas à une réponse immédiate. Je sais qu'elle doit être en train de danser dans un coin et à vrai dire, ça n'est pas grave. Pour le moment, la main de Dorian dans la mienne suffit à attirer mon attention.

En arrivant devant la scène, son ami vient le rejoindre et lui dit,

- T'étais où mec ? Je t'attendais, tu sais que tu aurais déjà du être là depuis un moment déjà.

- Désolé, dit Dorian en souriant. Je suis là maintenant.

- Ouais, c'est cool, t'a emmené une jolie fille en plus. Bon t'es à moitié pardonné.

- Je doute qu'Emma souhaite monter sur scène pour danser, dit-il en attrapant ma taille. Moi je fais ça parce que tu es mon meilleur ami mais elle, elle ne te dois rien du tout mon vieux.

Je le regarde un peu surprise sans vraiment comprendre cette histoire de danse,

- De quoi vous parlez ?

- La nuit c'est un peu l'heure de tout les spectacles me dit Dorian. Il y a la musique, les danseurs, les numéros. Je fais un tour pour lui attirer un peu plus de public. Je te laisse au tout et pour tout deux ou trois chansons et après, je suis tout à toi.

- Et une de mes danseuses c'est fait la malle, me dit son copain. Tu voudrais pas danser à sa place ?

- Je sais même pas sur quelle chanson il faut danser.

- T'inquiètes que c'est des gros hits, des chorégraphies qu'on connaît tous par cœur mais qui avouons le, même si oui, je suis d'accord c'est extrêmement sexiste, passe beaucoup mieux quand c'est des jolies filles qui la dansent ou quand dans le lot, y a un mec aussi canon que mon pote.

- Je peux comprendre, dis-je en laissant mon regard glisser vers Dorian. Allez, après tout je suis là pour m'amuser. J'accepte de danser.

- Génial, cri son ami en souriant. Passez derrière la scène pour les costumes.

- Les costumes, dis-je en ouvrant grand les yeux.

Dorian sourit avant de déposer un baiser sur ma joue.

- Viens ma belle, j'ai hâte de voir ça.

Et dix minutes plus tard, je me retrouve en bikini avec un pagne Hawaïen autour de la taille et un collier de fleur autour du cou. Je me trouve un peu ridicule mais je dois dire qu'en voyant Dorian arriver, torse nu, avec lui aussi un pagne autour de la taille, je le trouve encore plus canon que quand il est habillé. Il a des torches dans la main je n'ai aucune idée de ce qu'il va faire mais en revanche, j'ai déjà plus d'une idée pour la suite.

            
            

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