Chapitre 4 Chapitre 04

HAROLD**

Qui l'eut cru ? Moi, le pauvre mec de la Terminale Scientifique réussir à conquérir le cœur d'une demoiselle aussi splendide que Sonia. En pensant à ma situation, je n'ai jamais imaginé que je pourrai tomber amoureux de si tôt un jour. En tout cas, pour l'instant tout va bien entre nous et j'espère que ça va rester ainsi. Ma mère est au parfum de notre relation et comme toute autre mère, elle m'a prodigué ses interminables conseils.

En plus, nous étions devenus de véritables amis avec Cynthia. Quand nous avons un temps libre, nous travaillons ensemble. C'était un moment pour nous de s'éclairer les lanternes. Sonia ne me dépose plus ces derniers jours parce que je chemine désormais avec Cynthia. Nos maisons sont dans une même direction, sauf que la sienne était plus proche de notre école que la mienne.

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Aujourd'hui donc, comme ces derniers jours, Sonia est rentrée chez elle et je faisais route avec Cynthia. Puis elle engagea une discussion.

_Elle : Harold, tu sais ?

_Moi : Quoi ?

_Elle : J'aime bien ton genre. Tu es quelqu'un que j'apprécie énormément, tu as tout d'un bon ami et je suis plus qu'heureuse de t'avoir connue. Merci beaucoup pour les sujets que tu m'as aidé à traiter.

_Moi : Non, ne me remercie pas pour ça. Je ne t'ai pas aidé, on s'est plutôt aidé. Parce que ça m'a permis également de comprendre encore plus certaines notions.

_Elle : Ah bon ?

_Moi : Oui. Même si tu es le plus brillant, il y aura toujours quelque chose que tu gagneras dans les travaux de groupe. On ne finit jamais d'apprendre, dit-on.

_Elle : Hum ! J'espère que notre amitié va encore durer des lustres.

_Moi : Ne t'en fais pas. Je ne suis pas un traître.

_Elle : Je le sais. Ton aide m'est d'une importance capitale et je n'hésiterai pas à te rendre la pareille. Au cas où tu aurais besoin d'un quelconque coup de pouce, tiens moi informé.

_Moi : D'accord. Merci !

_Elle : Je t'en prie.

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Ce qu'elle a dit n'a rien d'inquiétant, sauf que moi, je me posais mille et une questions. Depuis l'année dernière, je demeure le même. Qu'est-ce que j'ai de si spécial pour que cette année, des meufs de riche s'intéressent tant à moi ? Peut être parce que je suis un peu studieux. Mon cercle d'amis est très restreint car je n'aime pas les fréquentations. C'est vrai que j'ai beaucoup de camarades avec qui je m'entends très bien mais des amis, c'est différent. De toute façon, je ne me plaindrai pas.

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**CYNTHIA**

J'avais toujours ma petite idée en tête. Je ne veux pas faire du mal à Sonia, ni à son compagnon. Mais je ne comprenais pas ce sentiment qui m'animait. Il y avait quelque chose en ce mec qui me fascinait et que je n'arrive pas à m'expliquer. Ils essaient de ne pas dévoiler leur relation en ignorant que je suis déjà au courant. Ils ne m'ont rien dit mais leurs attitudes l'un envers l'autre dévoilent tout déjà. En tout cas, je ferai ma petite enquête pour confirmer ou infirmer mon hypothèse.

Le lendemain matin, à mon arrivée au cours, aucun des deux n'étaient encore là. Harold fit son apparition quelques minutes plus tard. On se salue puis chacun regagne sa place, occupé à lire. Mais jusqu'à huit heures, Sonia n'était pas encore là alors que le retard n'est pas de ses coutumes. À la fin du cours, toujours pas de Sonia.

À la pause, Harold se rapprocha donc de moi, certainement pour prendre des nouvelles de sa copine.

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_Lui : Cynthia, la pause s'impose. Tu ne sors pas ??

_Moi : Ohh, Non. Je n'ai pas faim.

_Lui : Ah, d'accord. Euh... As-tu eu des nouvelles de Sonia aujourd'hui ?

_Moi : Non non. Depuis que je l'ai connu, elle ne s'est jamais absentée d'un cours.

_Lui : Justement. Ce n'est pas de ses habitudes. Elle connaîtrait certainement donc un empêchement.

_Moi : Attendons voir si elle sera là pour le cours de tout à l'heure.

_Lui : Oups ! D'accord.

_Moi : Tu fais quoi ?

_Lui : Rien. J'vais juste prendre un peu d'air.

_Moi : Viens, on va jouer pour quelques minutes.

_Lui : Jouer à quoi ?

_Moi : Action - Vérité !

_Lui : Waouh ! J'ai toujours détesté ce jeu, mais je vais jouer avec toi.

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Bien joué ! J'allais le prendre au pied levé. Je vois que l'absence de Sonia me sera utile après tout. Si elle était là, je n'aurai certainement pas cette opportunité.

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_Moi : D'accord. On commence par toi. Action ou Vérité ?

_Lui : Hum... Vérité !

_Moi : T'as une meuf ?

_Lui : Quoi ? Euh...Moi ? Non...non.

_Moi : Pourquoi tu ments ? N'oublie pas les principes de jeu.

_Lui : Bon sang... Je ne ments pas. Je n'ai pas envie de jouer. Excuse moi, je vais prendre un peu d'air.

_Moi : D'accord. À toute.

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Qu'est-ce qui lui prend la tête ? Il m'a menti et en plus il se permet de s'énerver parce que je lui ai dit qu'il ments. Je suis entrain d'avoir petit à petit la confirmation de mon hypothèse.

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**HAROLD**

J'allais jouer avec elle, histoire de nous détendre un peu. Mais les questions qu'elle me sortait m'ont fait poussé un coup de gueule. Il n'y avait que l'absence de Sonia, ma ''Sonia'' qui me bouleversait. Je n'allais pas dévoiler notre relation à son insu. À la fin des cours de la matinée, Cynthia proposa qu'on aille la rendre visite. Mais moi, je ne me sentais pas de taille à me présenter chez elle.

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_Moi : Non. Je propose que tu y ailles seule. Tu me feras le compte rendu ce soir.

_Elle : Pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ??

_Moi : Je ne sais pas si ses parents m'accepteront po..... Ne fais pas attention. Je dis de n'importe quoi.

_Elle : D'accord. J'y vais alors.

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Le soir, elle m'informa que Sonia était indisposée. À la maison, j'en étais pris aux tripes, j'avais un appétit d'oiseaux. Je ne savais pas qu'une journée passé sans voir son amour pouvait causer tant de chagrins. Je prie juste qu'elle aille mieux. Je n'ai qu'une seule envie : entendre sa voix. Malheureusement je n'avais pas de téléphone portable, elle non plus. D'après ce qu'elle m'a dit, son père lui aurait interdit l'utilisation de téléphone portable jusqu'à la fin de l'année scolaire.

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**CYNTHIA**

J'ai rendu visite à Sonia et elle était indisposée. Cela va me permettre de faire avancer mon plan. Ne me lorgnez pas. Je ne me réjouis pas de son indisposition. Mais, comme l'a dit l'autre, il faut «SUIVRE LA MARÉE », Transformer une situation défavorable à votre avantage ! C'est ce que je fais donc.

À la sortie des cours, je prends la route de la Mairie. Vu l'heure qu'il fait, mon père serait entrain de s'apprêter pour rentrer. Effectivement, arrivée là-bas, il sortait de son bureau.

_Lui : Cynthia, tu fais quoi ici ? Tu ne sais pas qu'ici c'est le lieu de travail ??

_Moi : Oui Papa, je sais. J'étais allée prendre un document de ce côté et je me suis dit que tu serais entrain de t'apprêter pour aller à la maison. J'ai donc pris par ici pour te suivre.

_Lui : D'accord. Je m'apprête à y aller.

_Moi : Laisse-moi saluer le père de Sonia rapidement.

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Il m'indiqua son bureau puis je m'y rends sans difficultés. Je toque puis le père de Sonia m'autorise à entrer.

Lui : Cynthia, ça va ?

Moi : Oui. Ça va. Je suis allée chercher un document de ce côté et j'ai décidé de prendre par ici pour rentrer avec Papa.

Lui : Ah, je vois.

Moi : Je vais profiter de l'occasion pour vous informer que je crois savoir ce qui n'allait pas avec Sonia la fois dernière.

Lui : Ah bon ? Dis-moi.

Moi : En fait, il y a un gars de notre salle qui ... qui est son petit ami et il y avait une mésentente entre eux.

Lui : Pourquoi nous a-t-elle caché à la maison qu'elle a un petit copain ?? Je ne vais quand même pas lui interdire ça. Il va falloir que les deux soient juste conscients.

Moi : Vous dites quoi ? Ce mec dont je vous parle est un profiteur. Sonia lui fait même des dons. Il veut juste profiter de nous parce qu'il travaille un peu en classe et nous aide à comprendre certains cours. Sauf que moi je l'ai vite pécho dans son jeu. Je sais de quoi je vous parle. Quand vous verrez le mec en question, vous saurez tout. Je ne sais pas ce que votre fille a trouvé d'autant intéressant chez le pauvre. Elle ne doit pas se beurrer la biscotte. Mon père m'attend, je vous laisse donc. Mais ne dites pas à votre fille que c'est moi qui vous ai dit tout ça. Elle ne me fera plus confiance alors que moi je veux son bonheur.

Lui : Merci Cynthia. T'inquiètes pas. Elle ne saura rien.

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J'ouvre la porte pour sortir et qui je vois au seuil ?? Comment elle ?