Mon beau frère et moi.
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Chapitre 3 3

#Suprise.

Deux semaines plus tard

** Ethan**

Il est dix-neuf heures passé. Notre vol a eu beaucoup de retard mais Dieu merci Khaleb et moi sommes finalement rentrés. Ma femme m'a beaucoup manqué et je tiens à le lui prouver. Je dois avouer que notre métier n'est pas facile car en plus du fait qu'on se heurte tout le temps à des esprits rétrogrades voulant nous mettre des bâtons dans les roues, je dois ajouter aussi les contraintes liées aux absences fréquentes. Parfois on part dans une localité pour des semaines et s'il n'y a pas l'internet ou le réseau, le fait de garder le contact avec nos proches est difficile.

Le voyage au Nigéria a été fructueux même au-delà de nos espérances. On y a rencontré une grande femme béninoise Angélique KIDJO totalement impliquée dans la défense des droits des femmes et enfants et elle a signé avec nous un contrat pour élargir plus encore notre zone d'action et nous ouvrir de nombreuses portes. Les fillettes qui ont réussi à s'enfuir du groupe BOKO Haram ne sont plus aujourd'hui à mes yeux des enfants. Elles avaient toutes entre 12 et 15 ans. Certaines sont revenues avec des grossesses, d'autres le corps mutilé par de nombreuses agressions. Quand on les écoute raconter le calvaire qu'elles ont vécu depuis leur enlèvement, on touche du doigt la cruauté des hommes.

Sinon comment expliquer que des hommes se lèvent un jour et forment un groupe n'ayant autre but que de semer la terreur de toutes les façons qui existent sur terre : Attentats terroristes, meurtres prémédités, enlèvements et séquestrations d'hommes de femmes et d'enfants et j'en passe. Ce qui fait encore plus peur c'est qu'ils opèrent dans les pays limitrophes au Bénin.

Mon pays a toujours été un havre de paix depuis ma naissance. On n'a jamais eu de guerre, attaques terroristes, les violences qu'on observe dans les autres pays en temps d'élections. Certes on n'est pas très riches mais on a le plus important : La paix ! Sans cela quelque soit tes richesses, tu ne seras jamais tranquille.

[...]

Je me présente formellement à vous. Je m'appelle Ethan AGOSSOU, 26 ans et frère unique de Khaleb. Le fait qu'il soit mon demi-frère n'a pas d'importance pour moi. Bien que seulement mon aîné de deux ans, il a été mon mentor surtout pour le boulot qu'on exerce actuellement. Quand j'ai eu mon bac et que j'ai voyagé, je voulais faire des études d'ingénieur mais une fois sur place, khaleb m'a entraîné dans sa logique et le projet m'a séduit. Alors j'ai fait les mêmes études que lui mais avec des résultats moins brillants. Il faut dire que les études et moi cela a toujours fait deux.

Mon frère et moi sommes très proches. On a pratiquement évolué ensemble et bizarrement nos centres d'intérêts étaient les mêmes. Donc on a passé beaucoup de temps ensemble. On a aussi fait beaucoup de bêtises. Je n'aime pas me vanter mais je dis souvent que quand Dieu t'a pourvu d'un aussi beau physique, il ne faut en aucun cas le gaspiller. Khaleb et moi étions les bad boys dans nos collèges quand on était plus jeunes. On a brisé beaucoup de cœur et d'hymen mais cela s'est toujours fait dans un total consentement. Finalement, il y a trois ans je me suis marié et je me suis rangé. Je me contente juste de regarder les belles nanas quand elles passent devant moi.

C'est quand même dur de résister aux nombreuses tentations que les femmes nous infligent. Elles voient que tu portes à ton doigt une alliance mais elles sont toujours là comme des vampires à te guetter. Je dis toujours à Khaleb que si les femmes se respectaient mutuellement, les hommes tromperaient difficilement leurs compagnes.

Mais bon c'est bien ma conception des choses.

[....]

Assis sur le siège arrière du taxi qui me ramène chez moi, mes pensées vont vers Luya mon épouse. Je l'avais rencontré il y a de cela six ans à l'ambassade des Etats-Unis lorsque je faisais mes papiers pour voyager. Sa beauté m'avait alors frappé ainsi que sa classe. Tu sens à travers son habillement que c'est le genre de femme qui met son apparence au-dessus de tout. Je n'avais pas voulu l'aborder car cela n'aurait mené à rien. Je voyageais et je ne voulais pas me lancer dans une nouvelle histoire. Surtout que mes ex avec qui j'ai rompu une par une me gratifiaient déjà de leurs malédictions.

[..]

Pourtant une fois à Londres, je l'ai rencontré un beau matin dans un restaurant de la place et j'ai pris cela comme un signe du destin. Les débuts ont été vraiment vaches car Luya était une fille trop imbue de sa personne. Son père est en fait l'ambassadeur des Etats-Unis auprès du Bénin. Elle a grandi là-bas et pensait que je devais être à ses pieds. Mais même si je l'aimais, j'ai refusé de jouer à cela. L'époque ou une femme me mènera pas le bout du nez n'était pas encore venue. On a rompu maintes et une fois mais on se retrouvait toujours. Quelques mois plus tard, Luya s'est assagie et j'ai remarqué qu'elle devenait moins capricieuse.

Il y a trois ans maintenant, on s'est marié et on a décidé de s'installer au Bénin. Je voyage beaucoup du fait de mon travail et je pense parfois qu'elle doit se sentir bien seule par moment. On essaie d'avoir des enfants mais depuis rien. Chaque fois que je dois me séparer d'elle, je ressens beaucoup de peine mais il le faut. C'est pourquoi je pimente souvent notre vie avec des surprises comme celle que je lui réserve actuellement. Elle ne sait pas que je rentre ce soir. Je lui ferais l'amour si longuement qu'elle va crier grâce.

Le taxi s'arrête enfin devant chez moi et je sors. Le gardien est venu aussitôt m'aider à transporter mes valises à l'intérieur de la maison. Dès que je suis entré au salon, j'ai eu l'impression que mon cœur va s'arrêter de battre. Au beau milieu du grand salon, des valises sont posées pêle-mêle. Elles étaient pleines à craquer de vêtements. Au fond de moi, j'ai su ce qui se passait même si mon cerveau tarde à faire l'enregistrement. J'ai laissé tomber ma sacoche dans le grand canapé en cuir noir et je me suis approché du bar pour me servir un verre. J'en ai besoin avant de continuer ma route.

J'avale à peine la première gorgée de Whisky quand Luya est rentrée en trombe dans le salon. Je suis au fond du salon, donc elle ne m'a pas vu. Elle range fébrilement ses affaires. Je la regarde et imprime dans ma tête son beau visage aux traits fins, ses formes de déesse et sa taille élancée que j'adore. Je sens des larmes venir mais je me retiens de toutes mes forces. Celle-là, je ne l'ai pas vu venir.

Moi : Tu ne comptais pas m'informer avant de disparaitre dans la nature ?

Luya (se retournant brusquement) : Ethan !!!

Elle a posé une main sur sa poitrine sûrement sous l'effet de la surprise. Sa belle voix teintée d'un accent américain m'a franchement manqué.

Moi : C'est bien ce que je pense n'est-ce-pas ? Tu pars. Tu me quittes sans prendre la peine de me tenir informé. Je serais rentré un jour et j'aurais trouvé la maison vide.

Luya : Je suis vraiment désolée mais je ne voulais pas te l'apprendre de cette manière. Je suis vraiment désolée.

Moi (rire nerveux) : Tu voulais m'écrire une lettre et me le faxer peut-être ? Luya parle-moi ? Dis-moi ce qui ne va pas ? On peut trouver une solution.

Luya (secouant la tête) : C'est trop tard Ethan. Je ne peux plus continuer ainsi. Tu n'es jamais là. Tu es toujours en voyage sauvant des femmes et moi je suis là. Je me lève, je vais au boulot et je reviens garder ta maison. Cela ne me suffit plus. Ce n'est pas ce pour quoi j'ai signé.

Moi (surpris) : En trois ans de mariage, c'est aujourd'hui que tu me sors cela ? Mon travail est prenant oui c'est vrai mais je sauve des milliers de vie et j'aurais apprécié que tu m'en parle au lieu d'essayer de t'enfuir comme une voleuse. On aurait trouvé des solutions. Faire des enfants fait partie de cette solution.

Luya : Je ... je suis désolée mais faire un enfant n'est pas une solution pour moi. Tu veux faire venir dans ce monde un petit être innocent juste pour m'aider à ne pas sentir ton absence et je ne veux pas !!!

Moi : Waouh....waouh Luya !!! Il t'a fallu combien de temps pour mûrir cette réponse. Donc quand je te parlais durant des heures des bébés qu'on aura, tu te fichais de moi ?

C'est comme si on m'enlevait brusquement le scotch qui gardait mes yeux fermés. Je la vois exactement telle qu'elle est et je crois même que je vois au-delà de ce qu'elle dit. J'ai avalé le reste de whisky d'un coup. Cela m'a brûlé la gorge m'arrachant une quinte de toux.

Luya : J'ai vraiment essayé Ethan mais...

Moi (me rapprochant d'elle) : Dis le Luya !!! Je veux te l'entendre le dire haut et fort !

Luya : Je ne sais pas de quoi tu parles

Moi (prenant une grande inspiration) : Tu me trompes n'est-ce-pas ? Cela dure depuis combien de temps ?

Luya (se mettant à pleurer) : Oui....cela fait un an

Moi (choqué) :.....

Luya : Ce n'était pas prémédité. Au début, j'ai essayé de lutter contre l'attirance que je ressens pour lui mais j'ai perdu la bataille. Une nuit, j'ai quitté le boulot et il était là. Tu avais voyagé et j'ai juste arrêté de me battre. J'avais besoin de chaleur et... et...Je ne dis pas cela pour essayer de me faire pardonner mais pour que tu comprennes mon acte. Je l'aime Ethan

Moi : C'est lui que tu vas retrouver comme cela ?

Luya : Oui !

Moi : Tu prenais des pilules contraceptives c'est cela ?

Elle a hésité à répondre. De toute façon je n'ai plus besoin de la réponse verbale. Son corps vient de répondre pour elle. Waouh ! Je n'en reviens pas. Je me casse le cul tous les jours et je ramène de l'argent lui offrant la vie de princesse à laquelle elle est habituée et c'est comme cela qu'elle me remercie?

Moi : J'ai travaillé dur Luya. Il y avait des voyages auxquels je n'étais pas tenu de participer mais compte tenu du fait que cela me rapportait gros, je prenais...pour toi... afin que la vie de fille gâtée pourrie à laquelle tu as été habituée puisse perdurer. Tu connais mon passé et tu sais que je me suis assagi. Je suis devenu un homme meilleur fidèle à sa femme. En trois années de mariage, je ne t'ai jamais trompé et c'est comme cela que tu me dis merci ? Tu me fais croire que tu fais tout pour me donner des enfants alors que tu es sous pilule contraceptive. Tu me trompes depuis un an et tu as l'audace de continuer à me mentir tout ce temps.

Je la dévisage. Elle a le visage en pleurs mais elle ne souffre pas comme moi actuellement.

Moi : Tu aurais dû me parler de tout cela et on aurait trouvé des solutions. Mais tu as choisi ta voie. Je crois même que tu m'as rendu service m'empêchant de me tuer à la tâche pour les années à venir pour une femme ingrate comme toi. Prends tes affaires et sors de chez moi. Laisse-moi mes cartes de crédit, mes voitures et les clés de la maison.

Luya : Tu as toujours été bon avec moi Ethan et je ne voudrais pas que mon passage dans ta vie te change...

Moi : Tu reviendras me demander pardon de te reprendre parce que ton gigolo t'aura abandonné. Mais de grâce, le moment venu, évite de venir sonner à ma porte. Et surtout ne t'inquiète pas. Ce sont des choses qui arrivent et je ne vais sûrement pas changer à cause d'une garce comme toi. Dégage de chez moi. Les avocats prendront contact avec toi pour le reste.

[..]

Elle a appelé le chauffeur et le gardien qui l'ont aidé prendre ses affaires. Du moins une partie d'entre elles. Si elle pense venir retrouver le reste, elle se trompe. Demain je brûlerais tout ce qui lui appartient. Je me suis assis lourdement dans le divan et j'ai fermé les yeux. La vie est souvent imprévisible. Ce n'est pas ce que j'ai prévu en rentrant chez moi. Je comptais déboucher un verre de vin, préparer le repas du soir et faire l'amour jusqu'à épuisement. Au lieu de cela, ma femme m'a quitté.

Elle m'a menti pendant une année et moi trop pris par mon boulot, je n'ai rien vu venir. Mais une chose est sûre, je vais me remettre de ce choc et aller de l'avant. Il le faut.

[..]

**Khaleb**

Je viens de rentrer chez moi. L'horloge accrochée au mur affiche vingt-une heures. Dès que je suis descendu de l'avion, je suis passé d'abord chez Awa avant de rentrer. Elle n'a pas voulu m'ouvrir. C'était pareil les jours précédents. Elle n'a pas voulu décrocher mes appels malgré mon insistance. Finalement, je pense que je vais la laissé tranquille. Quand elle aura fini avec ses bêtises, elle saura ou me trouver. Dès que je suis rentré, j'ai vu que mes invitées sont assises devant la télévision et suivent un film. Je me demande si Aicha comprends ce qu'elle regarde.

Moi : Bonsoir mesdames !

Elles se sont retournées d'un seul mouvement vers moi et je suis resté bouche bée. J'ai demandé à Bintou de prendre soin d'elles mais le résultat est au-dessus de mes attentes. Elles sont magnifiques. En deux semaines, elles ont pris du poids. Aicha est ravissante et ses cheveux courts ont même poussé. Son visage dégagé de la saleté révèle des contours réguliers, un joli nez et des lèvres pulpeuses. Belmonde a mis des mèches qu'elle a relevé au-dessus de la nuque. Elles ne ressemblent pas du tout à celles que j'ai ramené ici il y a quelques jours.

Bel : Vous êtes rentré !! Bienvenue

Moi : Merci...Et bien vous êtes magnifiques les filles. Je ne vous aurais pas reconnu en ville hein

Bel (s'esclaffant) : A ce point ? Pourtant tout le mérite ne revient qu'à Bintou. Elle nous a traîné dans les boutiques, la coiffeuse et j'en passe. Attendez, je vais vous servir un verre d'eau

Moi : Merci Belmonde

Je l'ai regardé marcher avec grâce et j'ai ressenti de la fierté. Si je l'avais abandonné là-bas, elle aurait mal finie. Je me tourne vers Aicha qui a reporté son attention sur la télévision. Elle porte une jolie robe rouge qui laisse transparaître ses belles jambes fuselées. Je laisse mon regard passer sur elle avant de le détourner.

Moi : Aicha, je suis ravi de voir que tu vas bien. Je dois dire que je me suis inquiété. Je craignais même que tu battes avec tous les employés de la maison ou que tu t'enfuies mais tu es là. Je sais que tu ne comprends pas un mot à ce que je raconte. On va trouver une solution. Demain, je vais t'emmener voir un médecin pour voir qu'elle est ton problème. Je m'inquiète pour toi quand même. Tu ne peux pas quitter ici si tu n'arrives pas à parler ! Comment vas-tu te débrouiller dans la société ?

Mon portable s'est mis à sonner. Un appel entrant venant d'Ethan. J'ai rapidement décroché.

Moi : Alors vieux père, tu as déjà fini de t'envoyer en l'air ? C'est un coup rapide ou quoi ?

Ethan : Man je n'en ai même pas eu le temps. Luya m'a quitté

Moi (surpris) : Quoi ?

Ethan : Comme tu l'entends ! Je suis rentré la trouver en train de vider ses affaires. Elle voulait se tirer sans me tenir au courant

Moi : Qu'est-ce-que tu as fait Ethan ?

Ethan : Rien du tout ! Madame m'avoue avoir un amant depuis une année et elle prenait des pilules alors que moi je voulais un enfant. Les femmes sont mauvaises Khaleb je te dis. Attends toi à ce que ta Awa te joue un sale tour

Moi : Tu viens dormir chez moi ! Tu ne conduis pas. Que le chauffeur t'emmène ici. Je t'attends

Ethan : Je peux dormir seul comme un grand garçon

Moi : Je sais bien pourtant je te le demande. A tout à l'heure !

Ethan : Ok.

J'ai raccroché et j'ai inspiré un grand coup. Comment Luya a-t-elle pu lui faire cela ? Le pauvre a tellement bossé dur pour lui assurer un train de vie idéal. C'est vraiment mesquin de sa part. Ethan n'est pas seulement mon frère mais il est aussi mon meilleur ami. C'est rare de trouver des frères si unis mais je crois que l'éducation qu'on a reçu a été bénéfique. Belmonde est revenu avec un plateau qu'elle a déposé devant moi. Il contient un plat de frites au poulet et du jus. Cette femme sait comment faire plaisir à un homme.

Moi : Merci ! Je mourais de faim. Alors dis-moi comment s'est passé les deux semaines ?

Bel : C'est différent de ce à quoi on était habitué. On s'est bien reposé.

Moi : Et elle ? Comment elle va ?

Bel : Elle tient le coup.

Mon portable a encore sonné. C'est le bureau plus précisément ma secrétaire.

Moi : Allo ! Oui suis bien rentré. Par contre je n'ai pas vu le document en espagnol que je suis censé lire à la conférence de demain. Vous avez eu deux semaines pour préparer cela. Je devais l'avoir déjà depuis.

Secrétaire : On a eu beaucoup de mal Monsieur. Mais je vous l'envoie via le fax chez vous. C'est un document de 50 pages totalement en espagnol. Le monsieur qui l'a rédigé vient de me l'envoyer.

Moi : Je ne comprends pas l'espagnol. Comment voulez-vous que je comprenne un document de 50 pages dans cette langue ? Envoyez-moi cela mais trouvez-moi un traducteur. Sinon je peux dire aurevoir à ce contrat

Secrétaire : Bien Monsieur !

Moi : Tout est prêt pour la conférence ?

Secrétaire : Oui

Moi : Je vais raccrocher. J'attends le document et pitié le traducteur est indispensable.

Quelques minutes après avoir raccroché, j'ai entendu la machine qui a commencé à faire du bruit. Bien, je vais m'occuper d'Ethan, prendre une douche avant de venir mettre cela en ordre. Je me suis occupé de mon plateau et j'ai mangé rapidement. Je finissais quand Ethan est venu. IL semble vraiment abattu le pauvre et il y a de quoi !!! Plusieurs années de relation et trois ans de mariage viennent de voler en éclats. Je suis allé à sa rencontre.

Moi : Je ne savais pas que tu m'écouterais Ethan. Viens je te présente Belmonde et Aicha.

Ethan (souriant) : Tu as oublié de me dire qu'elles sont vraiment magnifiques. Bonsoir mesdemoiselles

Moi : Mon unique frère Ethan

Bel : Merci. Nous sommes ravies de vous connaître. Nous on va y aller. On va vous laisser parler entre frères dit-elle en tirant la main de Aicha.

Je les ai regardés traverser le salon. En regardant Aicha se mouvoir, je me rends compte que cette fille dont je ne connais rien et qui est mon épouse si je m'en tiens à certaines conneries est une véritable bombe. De taille un peu courte, elle est svelte et possède de beaux atouts.

Ethan : Je suppose que celle qui n'a pas répondu à ma salutation est ton épouse.

Moi : Oui

Ethan : Mon frère laisse-moi te dire que tu es dans de beaux draps. Elles sont très belles. On ne dirait pas que ce sont des femmes qui vivaient au village.

Moi : Je crois que Belmonde a fréquenté un peu avant d'abandonner. Mais Aicha est un véritable mystère pour moi. Alors tu veux parler ?

Ethan : Il n'y a rien à dire. Je suis encore sous le choc Khaleb.

Moi : C'est tout à fait normal. Elle t'a au moins donné des explications ?

Ethan : Elle dit que je suis tout le temps absent. Et qu'elle a besoin de chaleur humaine. Peut-être que c'est mieux ainsi. Elle m'aurait apporté des maladies ou une enfant qui ne serait pas de moi. Il faut que demain j'aille me faire dépister.

Moi : Tu iras te coucher et tu vas dormir. Demain tu auras les idées plus claires et on avisera. Va y. je te rejoins.

Ethan : On va dormir dans le même lit ?

Moi (surpris) : Un problème ?

Ethan : Ne me viole surtout pas. De toute façon je dors habiller.

Moi (éclatant de rire) : Toi tu as vraiment le moral hein.

Ethan (se levant) : Ce serait dommage que je change à cause d'elle. Ce n'est qu'une mauvaise passe. Je te devance donc.

[...]

Trois heures de temps plus tard

Je me suis réveillé brusquement tiré de mon sommeil par la sonnerie du réveil. Il sonne déjà deux heures du matin. J'ai un travail à préparer. Je ne sais même pas par où commencer. Peut-être que l'internet pourra m'aider. Je me lève et passe un pantalon et un tee short avant de me glisser hors de la chambre. Ethan dort à poings fermés. On ne dirait même pas qu'il souffre celui-là.

Je passe par la cuisine me faire un café et puis je me dirige vers le salon. La lumière est allumée. Je me rappelle l'avoir éteinte. Je me glissé dans le salon et j'ai vu Aicha assise sur une chaise. Elle a la tête baissée et elle est en train d'écrire. Ce qui m'a surpris. Des nombreuses feuilles sont éparpillées devant elle. Je suis resté silencieux me contentant de la regarder. De multiples questions fusent dans ma tête. Elle sait écrire ? Ou elle s'amuse ? Et si elle savait écrire et qu'elle est en fait muette ? Ce serait bien dommage. J'ai pensé qu'elle était illettrée mais peut-être que j'ai tout faux.

Elle a apparemment fini sa tache puisqu'elle s'est mise à rassembler les feuilles et à les classer. Ensuite elle les a agrafés. Elle a déposé deux lots sur la table avant de se retourner prête à s'en aller. Nos regards se sont accrochés automatiquement. Elle a sursauté mais elle n'a pas bougé.Je me suis rapproché d'elle et j'ai soulevé les deux lots rangés. Je me rends compte qu'il s'agit de mon document de 50 pages en espagnol. L'autre lot est rédigé en français d'une écriture fine et très belle. Surpris j'ai levé les yeux vers elle.

Moi : Tu comprends l'espagnol ? Jusqu'à la traduire ?

Aicha : ...

Moi : Waouh ! Comment est-ce possible ? Tu as carrément traduit tout le document en plus. Tu viens de me sauver la mise. Je ne sais pas si tu parles ou si tu as un problème mais je promets t'aider. J'aimerais pouvoir entendre le son de ta voix au lieu de me l'imaginer Aicha.

Elle a planté son regard.

Aicha (me fixant droit dans les yeux) : Je m'appelle Nevada. Aicha n'est pas mon prénom.

            
            

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