Chapitre 4 Pas aussi bonne que ta nouvelle petite amie

Alors que Julia adressait un charmant sourire à Terence, elle a tiré sa main pour que leurs doigts s'entrelacent.

Terence en a eu le souffle coupé.

Il a détaché brusquement sa main de celle de Julia et demandé : « Tu m'impressionnes vraiment, Julia. As-tu fait semblant d'être sensible et douce au cours des trois dernières années ? »

« Oui. » Julia a souri en refoulant les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle s'est forcée à afficher un regard coquin. « Il y a toutes sortes de femmes autour de toi, M. Chen. Je me suis dit... Je pouvais prétendre être amoureuse de toi. J'ai supposé que cela te ferait tomber amoureux de moi. Mais maintenant, il semble que tu n'aimes pas ce type de femme. »

Son rire était vif et doux comme le son d'une cloche en argent. « Jeanne n'est pas juste féminine, elle est aussi charmante. Elle est la reine de ton cœur. »

« Ne mentionne pas son nom ! » Les yeux de Julia se sont ouverts largement alors que Terence lui pinçait le menton. Il pensait à sa personnalité et savait qu'elle serait en colère. Au cours des trois dernières années, il ne pouvait que remarquer à quel point elle était jalouse.

Mais à sa grande surprise, elle ne s'est pas mise en colère. Au lieu de cela, elle a souri et commencé à retirer sa robe.

Les bretelles de sa robe ont glissé lentement le long de ses épaules sur sa peau claire et douce.

Terence avait soudain chaud, sa testostérone répondant immédiatement à ce qu'il voyait.

Sans honte, Julia, déshabillée, se tenait devant Terence.

« Humm... M. Chen, comment me trouves-tu par rapport à ta nouvelle petite amie ? » Julia a ri, défiante, en anticipant sa réponse.

« Jeanne a une bien plus belle silhouette que toi. » Terence et Jeanne n'avaient en fait jamais eu des relations sexuelles. Mais il a intentionnellement dit ces mots, car il ne pouvait s'empêcher de vouloir provoquer Julia.

À sa grande surprise, Julia n'a montré ni colère ni déception. Elle lui a juste souri légèrement. « M. Chen, il ne fait aucun doute que ton amante est toujours géniale. Mais il doit bien y avoir une chose où elle n'est pas meilleure que moi. »

Julia n'a pas laissé à Terence l'occasion de répondre. Elle s'est approchée de lui, commençant à déboutonner sa chemise. « Je ne pense pas que Jeanne soit aussi expérimentée que moi au lit. Si tu ne me crois pas, je te suggère d'essayer de le découvrir par toi-même, M. Chen. »

« Es-tu devenue folle ? » Terence a froncé les sourcils. Il savait qu'il devait la repousser, mais ne pouvait se résoudre à le faire.

« Je veux juste te donner un choix. Après tout, une femme aussi permissive que moi... c'est assez rare. »

La façon dont elle lui parlait rendait Terence haletant. Avec un grognement rauque, il a enroulé ses bras autour d'elle et l'a traînée vers le lit pour la punir.

Il n'a pas remarqué la larme qui coulait sur la joue de Julia.

Avec un bruit sourd, il l'a jetée sur le lit.

Le coude de Julia a heurté le coin du cadre du lit. Elle a gémi : « Vas-y doucement ! Tu ressembles à un animal sauvage. Je ne pense pas que ta nouvelle petite amie aimerait te voir aussi violent. »

Dès que Julia a mentionné Jeanne, il a ricané, l'embrassant durement. « Je n'aime pas les femmes bavardes ! »

Le baiser de Terence la rendait folle. Elle aimait Terence si fort qu'elle était prête à lui donner tout ce qu'il lui demandait.

Mais il s'est détourné d'elle. Sarcastique, il lui a demandé : « Julia, tu es si bon marché ? »

« M. Chen, je peux tout faire. Alors, vas-tu le faire ou non ? », lui a-t-elle demandé. À cet instant, elle ne voulait rien d'autre au monde que lui. « C'est ta dernière chance, M. Chen », l'a-t-elle prévenu.

Il savait qu'il était dur avec elle, mais les sentiments de Julia étaient le cadet de ses soucis. Prenant une profonde inspiration, il s'est dirigé vers elle.

Il avait l'impression de devenir fou.

Il a fermé les yeux, se forçant à ne pas penser à tout ce gâchis. Il ne pouvait pas nier que le corps de Julia l'attirait comme un aimant.

Après qu'ils ont fini de faire l'amour, il s'est habillé. Il a de nouveau jeté les papiers de divorce à Julia, qui était toujours au lit, puis s'est tourné pour la regarder.

« Ce n'est pas parce que tu m'as séduit et attiré dans ton lit que tu resteras ma femme. Je déteste les femmes fourbes comme toi. Tu ferais mieux de signer les papiers de divorce pendant que je te le demande gentiment. Ou sinon... »

« M. Chen, pourquoi te détournes-tu toujours de moi quand tu mets ton pantalon ? », a gloussé Julia et elle a tiré la couette sur son corps.

Honnêtement, elle se sentait humiliée.

« Tais-toi ! » Impassible, il a élevé la voix. « Signe ça, tout de suite ! »

Impatient, le ton de Terence était empreint de dégoût. Julia tenait fermement la couette d'une main et a tendu l'autre pour attraper les papiers. Mais, ils étaient hors de sa portée.

Terence l'a regardée froidement. « Fais-tu semblant d'être timide ? »

Julia s'est figée un instant, stupéfaite par ce qu'il venait de dire. Sans un mot, elle a soulevé la couette et attrapé les papiers de divorce.

C'était au tour de Terence d'être gêné.

Son regard s'est posé sur leur photo de mariage posée sur la table de chevet. Sur la photo, il voyait le sourire radieux de Julia, elle était heureuse. Elle ressemblait à une fleur fraîche épanouie alors que lui avait l'air d'assister à un enterrement.

Le mariage avec Julia lui avait donné l'impression d'assister à des funérailles.

« Quant à la pension alimentaire, je ne serai pas dur avec toi. Mais je ne peux pas te donner cette maison. Si tu as besoin de quelque chose d'autre, nous pouvons en discuter une autre fois », a dit froidement Terence.

« D'accord, M. Chen. Je ferai tout ce que tu voudras que je fasse. » Sans prendre la peine de lire les papiers, Julia les a signés le plus rapidement possible. Pendant toute la durée de leur mariage, Terence avait été tout ce qui comptait pour elle.

Mais maintenant, c'était comme si plus rien n'avait d'importance, d'ailleurs Terence ne serait même plus à elle.

Elle ne se souciait donc de rien d'autre.

« Quoi ? Ne veux-tu pas lire les conditions de notre divorce ? » Terence avait le cœur lourd en voyant Julia signer si rapidement les papiers.

« Non, merci. » Julia a gloussé. « M. Chen, tu as toujours été si généreux. Je te crois, mais... »

Elle a fait une pause en regardant la pièce. « Cette maison est vraiment magnifique, mais si tu veux en faire ta maison de mariage, je te suggère de rénover cette pièce ou au moins... changer ce lit.

Si tu as des relations sexuelles avec Jeanne sur ce lit, je crains que tu te sentes mal à l'aise parce que tu ne pourras penser qu'à moi. » Sans rien ajouter, Julia s'est levée devant Terence et enveloppée d'un peignoir de nuit.