Chapitre 1 SE HEURTER À UN MUR

"Salut à tous encore moi la casse pied et sa vie rocambolesque. Je sais que je vous ai atrocement manqué... Je vous l'accorde moi aussi vous m'aviez manqué. Bon trêve de copinage, entrons dans le vif du sujet, à la fin du tome I, je croyais comme vous que tout finissais bien mais je fus surprise que non... Sans me rendre compte que ce serait de pire en pire."

" Il y'a des personnes qui sont tellement liées qu'on a beau essayer de les séparer, ils continuent à penser l'une à l'autre.Je crois que toi et Kay Jay êtes ce genre de personne, que le ciel a déjà lié... J'espère que vous vous retrouverez un jour." J'eus l'impression de le voir, qu'il soit là juste en face de moi... Et comme toujours... Il s'envolait tels un mirage avant que je ne puisse le toucher...

Se heurter à un mur? C'est ce que je fais depuis un bon bout de temps... Dans ma vie sociale, professionnel ou même sentimentale enfin je n'en ai plus d'ailleurs... Bon on va garder la vie sociale et professionnelle. Me heurter à un mur... C'est mon quotidien au sens propre comme figuré. Je me retrouve toujours dans des plans foireux mais à cette époque, j'étais au fin fond du gouffre.

"" Mes yeux grandement ouverts depuis quelques secondes ne semblaient pas perturbé par les forts rayons de soleil qui y pénétrait directement... Remarquant quelques minutes plus tard la position de soleil, à son Zénith... Me rappelait soudainement l'heure. Je me levai maladroitement, le coussin blanc qui me servait d'oreiller, se retrouvait parterre. Les barreaux de la cellule s'ouvrirent immédiatement.

-Je peux partir, demandais je exaspéré.

- Oui...

Je n'écoutais même pas la fin de la phrase de cette petite sotte de blondinette, petite comme sa taille... Un igname. Ses yeux verts m'irritaient plusqu'autre chose.

Bientôt j'allais avoir plus d'une raison de m'irrité, en plein milieu du commissariat m'attendait un viel homme, taille moyenne visage affichant concrètement son mécontentement alors que le personnel du commissariat en rajoutait bonnement.

-Alors on est à quand ? Deux semaines? Proposa l'un d'eux.

-Non, trois jours selon moi. S'écria un autre.

-Je vous emmerde, répondis je exaspéré par tout ça.

- Répète j'ai pas trop entendu ? Disais le lieutenant à ma droite.

Il se mit en face de moi, de sorte que je pu fixer méchamment ses pupilles marrons claires tandis que lui me regardait avec un certain attrait.

-Quoi? Tu n'as plus de langue ?

- Non juste que votre haleine me coupe le souffle... Dégagez Boiret.

Je le contournai tandis que la salle était plongée dans des moqueries de toute part... Dès que je passai le palier du commissariat, j'exultais de joie.

- ENFINNNN!!! Criai je de soulagement.

- Enfin?... Pour être arrêter deux jours plus tard?

- Papa... C'était pas ma faute...

- Oui, ce n'est jamais ta faute, on te provoque toujours... Toujours... Ce qui me brise c'est que tu parviens tellement bien à masquer ton état qu'ils ne te font même pas passer le test de stupéfiants.

Il démarra la voiture,

- Je n'etais pas défoncer.... D'ailleurs la belladone ce n'est pas une drogue comme les autres... Répondis en gesticulant.

-Tu repars quand en desintox? Me questionnait mon père très sérieux.

- Je ne sais pas... Bientôt... Je me sens bien... J'étais pas sous influence hier.. Cette conne au bar m'avait juste cherché.

-Comme toujours... Ça fait 4 ans Ericka... 4 ans, 3 centre de désintoxication... Ma puce...

- Tu devrais regarder la route et me laisser, me remettre kes idées en place.

- Tu devrais plutôt nous écouter ta mère et moi...

-COMBIEN DE FOIS JE VOUS AI ÉCOUTÉ ? COMBIEN DE FOIS ÇA A RIEN DONNÉ... DONC CONDUIS EN SILENCE...merci.

Pour tout vous dire ces 4 dernière années ont été très... Trop difficile pour moi. Une addiction ça ne se balaie pas du revers de la main, je l'ai compris à mes dépens. 3 rechutes à mon actif dont la dernière hier après midi... Un manque terrible, une tristesse, un obstacle et j'allais me réfugier dans les bras du diable. J'ai passé la moitié de ses 4 années, enfermé essayant de vaincre mes démons... J'ai loupé presque toute la vie de mes gosses.

Le pire c'est que je m'en veux terriblement et que la déception me fait replonger encore plus. Je suis comme prisonnière, obligé de recommencer toujours tout à zéro pour revenir au même résultat, cette fichue de spirale.

-On y est... Tu peux descendre...

Je fixai un bout de temps le château qui était le nouveau chez moi, en effet, les enfants d'Ilya TCHECHEVKOV ne pouvaient vivre dans une maison lambda. Ce Triplex était bien mieux en terme d'apparence et d'espace mais il me rappelait tant de mauvais souvenirs.

Lorsque je franchi le palier de la porte d'entré, la première personne que je vis ne faisais même pas 600 centimètres. C'était mon fils... Lorsqu'il termina sa course dans mes bras, je le serais très fort contre mon coeur.

-Maman....

-Oui maman est rentré mon petit... Lui répondais je les larmes aux yeux.

Puis c'était au tout de Lana de venir me donner un lourd câlin avec ma fille.

-Isabella est très éveillé et bandite un peu comme toi et Ilkay lui il est tout mignon comme Leny. S'ecriai ma petite soeur...

-Ah super... Donc comme ça tu es bandite ma fi-fille....

Quelques heures plus tard, mon père me convoqua à son bureau en compagnie de ma mère bien-sûr.

-Quoi ? Qu'ai je fais encore ?

Mon père mz tendit une carte,

-Si c'est un centre pas question, pas question d'être loin de mes gosses, je vous l'ai déjà dis.

- Prend le... Me suppliais presque ma mère.

- Ok... Un cabinet de psychologie ? Vous êtes sérieux ?

-On a parlé avec Ilya... Il nous...

- Encore lui... Il ne peux pas me foutre la paix là ? Qu'est ce qu'il y a?

-Il veut ton bien et celui de ses enfants... rencherissait elle.

-Qu'il pense à soigner ses propres trouble mentaux avant de se mêler de ma vie...

Lorsque mon père prit la parole, c'était pour moi l'hécatombe...

-Il dit qu'à la prochaine rechute il t'enleverra les petits.

Le ciel me tomba sur la tête d'un coup,

-Quoi??? Quoi?? JE RÊVE ? COMMENT OSE T'IL? COMMENT? LUI ET SA FAMILLE DE DÉTRAQUÉS!... JE LES ENCULES.... JE LES BAISE SES ABRUTIS !

-Calme toi et prend cette cartes c'est ta seule chance. Me chuchota ma mère tout en me posant la carte dans la paume.

-Je suis une si mauvaise mère que ça ? La questionnais je?... Répond sincèrement stp...

- Non pas mauvaise... Mais pas la meilleure pour être honnête. Tu dois y aller et changer... Me lança t'elle en pleure.

Déçu de moi et déboussolé à l'idée de pouvoir perdre mes gosses. Je partis de la maison sans oublier d'emporter secrètement ma fiole, je devais prendre un peu de force sinon.. J'allais craquer et tout raté... Je devais trouver le courage d'y aller et de me battre pour mes gosses.

Ainsi donc assise confortablement à l'arrière de mon taxi, me remémorant combien de fois j'étais pitoyable et faible, je portais la fiole à ma bouche... Une petite bouché... Toute petite... Et tout d'un coup... Une image sembla apparaître et coupable court à tout.

-Non... Je rêve. M'ebahis je... Monsieur le taximètre... Vous voyez ce mec là-bas ?

-Il y'a plusieurs mec mademoiselle...

- Non, celui en t-shirt noire là ! Tu le vois

- Oui.. Je crois bien...

Il n'en fallait pas plus pour que je descende après avoir donné quelques billets au chauffeur. Je courus bêtement jusqu'à l'autre bout du trottoir. Je m'accrochai sur un brun environ 1m80, avant de me rendre compte que c'était la mauvaise personne..

-Désolé... Excusez moi...

Je continuais à fouiller de tout les côtés jusqu'à ce sue je tombe enfin sur lui.... Je l'avais cogné involontairement... Tels un mur.

- Oh.... Excusez moi...

Lorsqu'il se retourna, je fus choqué... Ébahi... Tout du moins, je regardais sa taille de géant, son fin regard ténébreux, ses douces lèvres pulpeuses et rondes.... Je restai figé...

-Il y'a un problème ?

Je voulu dire un mot mais je me sentais bizarre, tête qui tourne et d'un coup... Pouf... Je m'écroulai sur lui... Son torse aussi dure qu'un mur... C'était lui l'homme mur. C'était mes derniers mots avant le trou noir.

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