Chapitre 5 05

Après le départ brusque de Léano, Clarisse reporta son attention sur Sabrina, le regard empreint d'inquiétude.

Clarisse (curieuse)

- Ma chérie, que se passe-t-il ? Vous êtes en désaccord ? Pourquoi Léano est-il parti sans même te répondre ?

Sabrina, visiblement mal à l'aise face aux questions de sa future belle-mère, se leva lentement. Un léger sourire flottait sur ses lèvres, fragile barrière contre le stress qui la gagnait.

Sabrina (poliment)

- Non maman, ne vous inquiétez pas. Peut-être qu'il est fâché parce que je ne suis pas restée ici hier soir. Je vais lui parler tout de suite, excusez-moi un instant.

Clarisse (souriante, rassurante)

- Oui, vas-y. Va voir ton fiancé.

Sabrina se détourna avec un sourire, puis monta les escaliers. Clarisse la suivit du regard, un regard doux et bienveillant, clairement attachée à la fiancée de son fils.

DANS LA CHAMBRE DE LÉANO.

Au fond de la chambre, Léano était assis sur le canapé, le regard dur et chargé de colère. Un verre de whisky à la main, il buvait lentement, les yeux rouges trahissant son irritation. Le souvenir de la veille le hantait toujours.

La porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître Sabrina. Elle entra avec un petit sourire séducteur aux lèvres, referma délicatement la porte comme pour ne pas briser la tension ambiante. Sans perdre un instant, elle s'approcha, jeta son sac sur le canapé, retira ses talons, prit délicatement le verre de whisky des mains de Léano pour le poser au sol. Puis, avec une grâce naturelle, elle monta sur lui, en califourchon. Léano, calme, la regardait sans un mot, son expression impassible cachant mal son trouble.

Sabrina (souriante)

- Bb, pourquoi tu te fâches pour des choses qui n'en valent pas la peine ? Pourquoi tu m'as ignorée devant ta mère tout à l'heure ? C'est quoi ce comportement ?

Léano resta silencieux un instant, surpris par son audace. Il se demandait intérieurement si elle réalisait vraiment la portée de ses paroles.

Sabrina (douce, insistante)

- Bb, réponds-moi, non ? Tu as quoi ? Pourquoi tu es silencieux ? Ne me dis pas que c'est à cause de ce qui s'est passé hier, hein ? Tu es toujours fâché ?

Léano (calme, ferme)

- Tu es sérieuse ? Tu parles comme si rien d'anormal ne s'était passé alors que j'étais en pleine jouissance et que tu m'as interrompu. Tu n'as même pas attendu que je finisse de me laver, tu es partie. Cette foutue réunion que tu avais était plus importante que moi, c'est ça ?

Sabrina baissa timidement la tête, feignant la gêne, comme si elle regrettait sincèrement.

Sabrina (boudeuse)

- Je suis désolée mon cœur, je ne savais pas que tu prendrais ça aussi mal. Je voulais juste éviter de tomber enceinte, je suis en période de fécondité.

Léano soupira profondément, exaspéré.

Léano (soupirant)

- Et alors ? Qu'est-ce que ça change si tu tombes enceinte ? Tu ne veux pas te marier avec moi, c'est pour ça que tu refuses ce risque ? Bb, dis-moi, tu m'aimes vraiment ?

Sabrina releva la tête, choquée par sa question.

Sabrina (voix cassée, proche des larmes)

- Tu doutes de mon amour pour toi ? Tu es sérieux ? Tu penses vraiment que je ne t'aime pas ?

Léano soupira encore, posa doucement ses mains sur ses hanches et la regarda tendrement. Il devinait qu'elle commençait à bouder, à jouer la comédie.

Léano (calme)

- Je suis désolé d'avoir posé cette question, mais je dois te dire que tu m'as beaucoup énervé hier. Je suis ton fiancé, c'est ton devoir de me satisfaire. Après tout, on s'aime, non ? Et si tu tombes enceinte, ce n'est pas un problème. On se mariera et on construira notre foyer. Je ne comprends pas cette peur de tomber enceinte de moi, au point de m'interrompre à chaque fois que je suis sur le point d'atteindre le plaisir. C'est pathétique.

Sabrina (calme, rassurante)

- Je suis désolée mon cœur, tu sais que je t'aime, non ? Je ne veux pas te perdre. Je te promets que ça ne se reproduira plus.

Elle pencha la tête, captura ses lèvres et les deux s'embrassèrent tendrement, passionnément. Leur baiser était chaud, presque sauvage. Léano, sans attendre, glissa ses mains sous le haut de Sabrina, la fit plié en haut, dévoilant sa poitrine ferme et pointue, sans soutien-gorge. Il caressa délicatement ses tétons du bout des doigts, sentant sa bite durcit dans son entrejambe. Sabrina, assise sur lui, sentait son corps réagir, ses mains enroulées autour de son cou.

Au bout de quelques secondes, Léano stoppa le baiser, baissa la tête, prêt à prendre un téton dans sa bouche. Mais Sabrina posa rapidement ses deux paumes sur sa poitrine, l'en empêchant, ce qui le surprit.

Léano (surpris)

- Mais bb, qu'est-ce que tu fais ?

Sabrina (calme mais sérieuse)

- Euh, désolée, mais tu ne peux pas me sucer les seins aujourd'hui.

Les yeux de Léano s'écarquillèrent instantanément. Il se redressa, figé, regardant Sabrina avec un air choqué.

Léano (calme, mais interrogateur)

- C'est quoi ce délire ? Pourquoi tu refuses ?

Sabrina (gênée)

- Euh... j'ai... fait...

Léano (impatient)

- Mais parle, bon sang ! Qu'est-ce que tu as encore ?

Sabrina esquissa un sourire gêné, mal à l'aise face au regard interrogateur de Léano.

Sabrina (sourire gêné)

- J'ai fait une infusion et...

Les yeux de Léano s'écarquillèrent, surpris et inquiet.

Léano (yeux écarquillés)

- Tu as fait quoi ? Une infusion dans quoi ?

Sentant que la réponse ne lui plairait pas, Sabrina se leva délicatement de lui, puis baissa doucement son haut pour dissimuler sa poitrine, nerveuse.

Léano (essayant de rester calme)

- Qu'est-ce que tu fais ? Je t'ai posé une question, non ? Pourquoi tu te lèves et pourquoi tu me caches tes seins ? Tu n'as pas envie que je te touche, c'est ça ?

Sabrina (voix douce)

- Non, ce n'est pas ça, bb. En fait, j'ai fait une infusion pour raffermir mes seins, mais ils me font un peu mal. C'est pour ça que je ne veux pas que tu me les suces aujourd'hui.

À ces mots, le visage de Léano se figea, stupéfait. Il se leva d'un bond, les yeux grands ouverts, incapable de croire ce qu'il venait d'entendre.

Léano (choqué)

- Mais tu es sérieuse ? Pourquoi tu as fait une infusion pour augmenter la taille de tes seins ? Mais bb, qu'est-ce que tu as ?

Sabrina resta impassible, comme si ce geste était naturel. Un sourire calme et séducteur étira ses lèvres tandis qu'elle caressait doucement le visage de Léano, avec une sensualité tranquille.

Sabrina (souriante)

- Je l'ai fait pour toi, mon cœur. Je veux garder mon corps bien frais pour que tu ne me trompes pas.

Léano se figea, abasourdi par cette déclaration. Elle semblait calme, totalement à l'aise, alors que lui rougissait, brûlant de colère.

Léano (rouge de colère)

- Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ? Je suis parti seulement deux semaines en Californie et à mon retour, tu t'es déjà injectée des substances chimiques sous prétexte que tu veux garder ton corps frais pour que je ne te trompe pas ?

Sabrina (boudant)

- Mais bb, je fais tout ça pour toi.

Léano (furieux)

- Pour moi ? Tu te moques de moi ? Est-ce que je t'ai demandé d'augmenter la taille de tes seins ? Tu ne sais pas que ce genre de trucs est dangereux ? Et puis tu doutes de moi ? Tu sais très bien que je t'aime et que je ne peux regarder une autre femme que toi. Alors pourquoi cette injection ? Réponds-moi, Sabri.

Sabrina (calme)

- Je ne doute pas de ton amour mais...

Léano (furieux)

- Mais quoi ? Tu n'es vraiment pas possible. Franchement, tu n'aurais pas dû agir comme ça sans m'en parler. Je suis ton fiancé, et moi j'aime ton corps tel qu'il est. Tu n'as pas besoin d'en rajouter. Regarde-toi, tes seins sont énormes maintenant, c'est joli ça ? Tu crois que je préfère ça, une poitrine aussi débordante ?

Agacée par ses paroles, Sabrina s'abaissa vers le canapé, attrapa son sac et, sans dire un mot, commença à enfiler ses chaussures sous le regard choqué de Léano, qui bouillonnait de colère.

Léano (furieux)

- Tu fais quoi là ?

Sabrina, une fois ses talons aux pieds, se redressa et fit face à Léano, affichant un calme feint, semblant blessée.

Sabrina (semblant blessée)

- Je rentre chez moi. Tu sais où me trouver quand tu seras un peu plus calme.

Sur ces mots, elle se retourna sans attendre de réponse, se dirigea vers la porte, l'ouvrit, et quitta la pièce en claquant violemment la porte derrière elle. Léano resta seul, debout, le regard rouge de colère, son désir de faire l'amour coupé par cette dispute.

Il s'assit lentement sur le canapé, la tête rejetée en arrière, tentant de reprendre son calme après cette altercation.