Bound by his boss's son.
img img Bound by his boss's son. img Chapitre 4 04
4
Chapitre 6 06 img
Chapitre 7 07 img
Chapitre 8 08 img
Chapitre 9 09 img
Chapitre 10 10 img
Chapitre 11 11 img
Chapitre 12 12 img
Chapitre 13 13 img
Chapitre 14 14 img
Chapitre 15 15 img
Chapitre 16 16 img
Chapitre 17 17 img
Chapitre 18 18 img
Chapitre 19 19 img
Chapitre 20 20 img
Chapitre 21 21 img
Chapitre 22 22 img
Chapitre 23 23 img
Chapitre 24 24 img
Chapitre 25 25 img
Chapitre 26 26 img
Chapitre 27 27 img
Chapitre 28 28 img
Chapitre 29 29 img
Chapitre 30 30 img
Chapitre 31 31 img
Chapitre 32 32 img
Chapitre 33 33 img
Chapitre 34 34 img
Chapitre 35 35 img
Chapitre 36 36 img
Chapitre 37 37 img
Chapitre 38 38 img
Chapitre 39 39 img
Chapitre 40 40 img
Chapitre 41 41 img
Chapitre 42 42 img
Chapitre 43 43 img
Chapitre 44 44 img
Chapitre 45 45 img
Chapitre 46 46 img
Chapitre 47 47 img
Chapitre 48 48 img
Chapitre 49 49 img
Chapitre 50 50 img
Chapitre 51 51 img
Chapitre 52 52 img
Chapitre 53 53 img
Chapitre 54 54 img
Chapitre 55 55 img
Chapitre 56 56 img
Chapitre 57 57 img
Chapitre 58 58 img
Chapitre 59 59 img
Chapitre 60 60 img
Chapitre 61 61 img
Chapitre 62 62 img
Chapitre 63 63 img
Chapitre 64 64 img
Chapitre 65 65 img
Chapitre 66 66 img
Chapitre 67 67 img
Chapitre 68 68 img
Chapitre 69 69 img
Chapitre 70 70 img
Chapitre 71 71 img
Chapitre 72 72 img
Chapitre 73 73 img
Chapitre 74 74 img
Chapitre 75 75 img
Chapitre 76 76 img
Chapitre 77 77 img
Chapitre 78 78 img
Chapitre 79 79 img
Chapitre 80 80 img
Chapitre 81 81 img
Chapitre 82 82 img
Chapitre 83 83 img
Chapitre 84 84 img
Chapitre 85 85 img
Chapitre 86 86 img
Chapitre 87 87 img
Chapitre 88 88 img
Chapitre 89 89 img
Chapitre 90 90 img
Chapitre 91 91 img
Chapitre 92 92 img
Chapitre 93 92 img
Chapitre 94 94 img
Chapitre 95 95 img
Chapitre 96 96 img
img
  /  1
img

Chapitre 4 04

QUELQUES HEURES PLUS TARD.

LONDRES – MANOIR DES WHITMORE / SALON.

Assise confortablement sur le canapé du salon, Clarisse, la mère de Léano, faisait défiler l'écran de sa tablette d'un geste nonchalant, tout en sirotant de temps en temps son café fumant. La lumière du jour entrait par les larges baies vitrées, caressant les meubles anciens et élégants du salon.

Soudain, son téléphone vibra à côté d'elle. Intriguée, elle tourna la tête vers l'appareil, l'attrapa, et un sourire se dessina sur ses lèvres en reconnaissant le numéro affiché. Elle décrocha aussitôt.

Clarisse (souriante)

- Bonjour, mon frère, comment tu vas ?

Rodrigue (heureux)

- Je vais bien et toi ? Comment tu vas, ma sœur ?

Clarisse (souriante)

- Je vais bien aussi. Et la famille ? Comment vont les choses au village ?

Rodrigue (souriant)

- Tout va bien mais je t'ai appelée pour une autre raison.

Clarisse (curieuse)

- Oui, dis-moi. Il s'agit de quoi ? Tu as besoin d'argent ?

Rodrigue (calme)

- Non. Je veux que tu engages la fille de mon ami comme domestique dans ta maison.

En entendant cela, Clarisse esquissa un léger sourire. Elle posa la tablette sur la table basse, attrapa sa tasse, et but une gorgée avant de répondre.

Clarisse (calme)

- Je ne suis pas en manque de domestiques mais si c'est une fille respectueuse, docile, qui sait ce qu'elle veut dans la vie, alors c'est bon. Tu peux l'amener ici, elle sera ma ménagère. La gouvernante qui s'occupe des chambres commence à ne plus être en état de faire beaucoup de mouvements. Elle vieillit et je ne veux pas que des voleuses d'ici profitent de sa faiblesse pour me dérober mes affaires de valeur.

Rodrigue (souriant, rassurant)

- Ne t'inquiète surtout pas. Elle est très respectueuse. Toi-même, tu sais que les filles de notre village sont bien éduquées. Elle est tout sauf une voleuse, et je pense que tu l'aimeras bien.

Clarisse (soupirant)

- Et... elle vient quand ?

Rodrigue (calme)

- Dans deux jours. Elle viendra avec ta nièce mais ne t'inquiète pas, Mila ne restera pas chez toi. Elle repartira au pays après ses courses.

Clarisse (soupirant)

- Ah, c'est bien. Tu sais très bien que je ne supporte pas ta fille et puis, elle et Léano ne s'entendent pas, donc c'est mieux ainsi.

Rodrigue (souriant)

- Merci beaucoup pour ton aide, ma sœur. Mais il y a un autre point important sur lequel je dois t'informer.

Clarisse (curieuse)

- Quoi ?

Rodrigue (soupirant)

- Le salaire de la jeune femme... chaque mois, il sera transféré sur mon compte, et je le remettrai à son père.

Les yeux de Clarisse s'écarquillèrent légèrement. Cette décision la surprit. Au même moment, Léano descendait lentement les escaliers après une nuit agitée. Il avait le visage pâle, encore crispé par la colère. Sans dire un mot, il s'installa sur le canapé en face de sa mère, l'air distrait mais attentif à la conversation.

Clarisse (surprise)

- Hum, mon frère, on parle de beaucoup d'argent, là. Pourquoi tout ce qu'elle gagnera ici doit être transféré à son père ? Et elle alors ? N'aura-t-elle pas des besoins à satisfaire ?

Rodrigue (calme)

- C'est son père qui en a décidé ainsi. Il veut construire quelque chose avec l'argent, rénover leur maison et sa fille sera certainement d'accord avec lui. Après tout, ce n'est pas une mauvaise idée.

Clarisse (soupirant)

- D'accord, je respecte votre décision. Mon seul problème, c'est qu'elle fasse bien son travail et qu'elle sache où est sa place. Je m'assurerai de t'envoyer son argent.

Rodrigue (heureux)

- Merci beaucoup. Je vais alors te laisser.

Clarisse (souriante)

- D'accord.

L'appel fut coupé. Clarisse reposa le téléphone sur le canapé, puis posa son regard sur son fils. Il semblait calme mais ses traits trahissaient un certain tourment.

Clarisse (curieuse)

- Léano, tout va bien ? Pourquoi as-tu cette mine si tôt le matin ? Et comment s'est passé ton voyage ? Hier, je suis rentrée tard, et la gouvernante m'a dit que tu étais avec Sabrina, donc je n'ai pas voulu vous déranger. Est-elle toujours là ?

Léano resta silencieux. L'attitude de Sabrina la veille continuait de l'agacer. Il n'avait presque pas fermé l'œil de la nuit.

Clarisse (inquiète)

- Pourquoi tu ne parles pas ? Tout va bien ?

Léano (calme)

- Je vais bien et le voyage aussi s'est bien passé. Le contrat a été signé.

À ces mots, le visage de Clarisse s'illumina instantanément. Un sourire tendre et satisfait se dessina sur ses lèvres.

Clarisse (souriante)

- Je suis heureuse alors mais tu n'as pas l'air satisfait. Tout va...

- Bonjour, belle-maman chérie. Oh, mon cœur, tu es là ?

Clarisse n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'une voix féminine, chaude et enjouée, retentit depuis l'entrée du salon.

Elle et Léano se tournèrent aussitôt. Sabrina venait d'entrer. Elle portait un jean slim très court, dévoilant largement ses cuisses, un haut laissant apparaître son nombril, et des talons hauts et fins qui claquaient doucement sur le sol. Un sac à main pendait au creux de son bras, et ses lunettes de soleil glissées sur le nez révélaient partiellement ses yeux maquillés.

Elle s'approcha d'eux avec un large sourire. Arrivée devant Clarisse, elle se pencha pour lui déposer une bise tendre sur chaque joue. Puis, elle se redressa, alla vers Léano, et posa un baiser humide sur ses lèvres, le sourire toujours accroché au visage. Enfin, elle s'assit près de lui, posant sa main sur sa cuisse, et fit face à Clarisse.

Clarisse (souriante)

- Bienvenue, ma chérie. Comment tu vas ? J'ai appris que tu étais venue hier, et je pensais même que tu avais dormi ici.

Sabrina (souriante)

- Je vais très bien. Hier, je n'ai pas pu rester parce que j'avais une réunion importante ce matin mais je crois que je vais passer la journée et la nuit d'aujourd'hui avec mon bébé d'amour.

Elle tourna la tête vers Léano, qui restait impassible, les yeux perdus dans le vide.

Sabrina (souriante)

- Bb, ça te dit qu'on passe la journée ensemble aujourd'hui ?

Doucement, Léano retira la main de Sabrina de sa cuisse. Sans un mot, il se leva, sous le regard surpris de sa mère, et prit la direction des escaliers.

Ses pas étaient lents, mesurés. Arrivé en haut, il disparut dans le couloir, laissant derrière lui une Sabrina figée, choquée par cette indifférence soudaine.

À suivre ...

            
            

COPYRIGHT(©) 2022