Mon Corps, Leur Malédiction
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Chapitre 5

Je me suis réveillé à l'hôpital. J'avais dormi pendant trois jours. Mon corps était faible, endolori. La première chose que j'ai pensée a été : "Je dois partir."

J'ai appelé le refuge de la SPA où j'avais confié mon golden retriever, Sunny, après avoir été chassé de la maison. C'était la seule chose qui me restait de ma vie d'avant.

« S'il vous plaît, prenez bien soin de lui. Ne laissez jamais personne de la famille Evans ou Moore l'approcher. »

La directrice, une femme gentille qui connaissait mon histoire, m'a promis de veiller sur lui.

J'ai raccroché, un poids en moins sur le cœur. C'était fait. J'étais prêt à couper tous les liens.

J'ai rassemblé les quelques affaires que j'avais. Dans une boîte, j'ai trouvé des photos de moi avec Juliette, avec les Evans. Des souvenirs d'une vie qui n'était plus la mienne. J'ai pris la boîte et un briquet, et je suis sorti dans la cour de l'hôpital.

J'ai mis le feu à la boîte. Regarder les visages souriants se transformer en cendres était étrangement libérateur.

« Kyle ! Qu'est-ce que tu fais ? »

La voix de Juliette m'a fait sursauter. Elle se tenait là, me regardant avec incrédulité. Je n'ai pas répondu, continuant de fixer les flammes.

Alan et M. Evans sont arrivés peu après. Alan, voyant la scène, a immédiatement commencé son jeu.

« Oh, Kyle... Tu brûles nos souvenirs ? Je sais que tu es en colère, mais nous sommes toujours une famille. »

M. Evans a renchéri. « Arrête tes bêtises et reviens avec nous. L'opération est demain. »

Ils ont essayé de me saisir, de me forcer à les suivre.

Alan s'est approché de moi, un sourire suffisant aux lèvres. « Tu vois ? Même tes vêtements de marque sont à moi maintenant. Tout ce qui était à toi est à moi. »

Il a alors attrapé le chien en peluche que j'avais réussi à récupérer, celui avec l'oreille arrachée.

« Oh, j'avais oublié ça. »

Il a arraché la deuxième oreille, puis a fait semblant de trébucher contre moi, criant comme si je l'avais attaqué.

« Aïe ! Il m'a frappé ! »

Juliette, aveuglée par la rage, s'est jetée sur moi. Elle m'a giflé, encore et encore, ses ongles griffant ma peau.

« Monstre ! Tu es un monstre ! »

Je n'ai pas résisté. J'ai accepté les coups, la douleur. Chaque coup était un pas de plus vers la fin. Vers la liberté.

                         

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