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Moi : cherche encore Alima !
Alima : on vient de faire le tour du net Syma, il n'y a que ces photos datant d'il y'a dix ans quand il jouait encore au basket.
Moi (inquiète) : comment c'est possible ?
Alima : il a sûrement voulu être hors des projecteurs.
Moi : mais il n'est pas le fils de n'importe qui!
Alima : je sais bien.
Moi (perdu) : qu'est-ce je vais faire maintenant ?
Alima : je ne sais pas, espérons que les gens vont vite oublier cette épisode.
Moi : je te signale que cela fait une semaine que j'ai fait cette déclaration et au moins tous les jours, il y'a un journaliste qui demande une interview exclusive.
Alima : certes.
Moi (dépassé) : je suis dans la merde.
Alima : on va rectifer le tir.
Moi : et comment ?
Alima : on va y réféchir ensemble, suis sûre on trouvera une solution.
Moi : je l'espère.
********
Je suis en pleine scène de yoga quand j'entends la sonnette de mon appartement. Je fais la sourde oreille une fois puis quand ça retentit de nouveau, je me relève pour aller voir qui ose me déranger à cette heure ci. Je prends une serviette et m'essuie le visage quand j'ouvre la porte.
Moi : oui.
Lui : bonjour.
J'ai besoin de stopper mon geste pour voir celui qui vient de dire cela. Un homme grand bien noir avec des épaules larges, un visage ferme des pommettes carrées, des cils épais recouvraient ces yeui bruns...
Moi (sortant de ma contemplation) : euh oui bonsoir.
Lui (sourire aux lèvres) : désolé de vous déranger, vous êtes mademoiselle Syma Fall ?
Moi (subjugué) : oui.
Lui : ah enfn, j'ai fait le tour de l'immeuble pour vous retrouver.
Moi : oh, excusez-moi mais à qui ai-je l'honneur ?
Lui : ah oui, je m'appelle Sidiki mais on m'appelle Sidy.
Moi : d'accord Sidy.
Lui : je peux entrer ?
Je hausse les sourcils perpleies.
Lui : bien, bref je suis venu vous passer une commission.
Moi : oui.
Sidy : j'ai été envoyé par Seydina Omar Laye Traoré.
J'ai besoin de me tenir du rempart de la porte pour ne pas flancher.
Sidy : tout va bien ?
Je secoue positivement la tête.
Sidy : pour vous montrer la véracité de mes mots, voilà une lettre de sa part (il se baisse) et aussi un bouquet de feurs.
Je bats des cils sous le choc, je ne peux y croire.
Moi : il est ici ?
Sidy : hein ?
Moi (la voix toute tremblante) : je veux dire, il est au Sénégal ?
Sidy : oh il est arrivé hier après-midi.
Moi : oh.
Sidy : il loge à l'hôtel King Fahd Palace.
Moi (le cœur palpitant) : heu.
Sidy : ne faites pas cette tête, il n'est pas ici pour ruiner votre vie.
Il a bien choisi ses mots pour me faire tressaillir.
Sidy : voilà c'est tout, je vais partir.
Il tourne le pas et je ne peux m'empêcher de voir son corps d'athlète alors qu'il porte un ensemble de jogging.
Moi : oh attendez.
Sidy : oui ?
Moi : vous êtes qui pour lui ?
Sidy : je suis son cousin et homme de main.
Moi : d'accord merci.
Cette fois je le laisse partir, mais son odeur ne quitte pas les alentours même après son départ.
J'ai besoin de fermer la porte pour y croire, j'espère que ce n'est pas une blague de mauvais goût de cette folle d'Alima.
Je pose le bouquet de feur pour détacher l'enveloppe pour y lire.
«Rendez-vous Samedi pour dîner, 20h00 une voiture viendra vous chercher » Signé : S.O. L.T
Je cligne encore et encore des yeux mais la lettre est bien là, je soupire avant de courir attraper mon téléphone, je compose de suite le numéro d'Alima qui répond au bout de la deuiième sonnerie.
Moi : c'est toi ?
Alima : hum.
Moi : pff j'en étais sûre.
Je soupire de soulagement et l'entends marcher avant de me répondre.
Alima : tu disais ?
Moi : la lettre c'est toi hein dis moi.
Alima : tu parles de quelle lettre ?
J'ai besoin de repos pour lui donner le temps d'avouer son forfait.
Moi : pour l'histoire de l'autre là, tu as finalement trouvé une solution ?
Alima : attends, attends de quoi est-ce que tu es en train de parler ?
Moi : jure-moi que ce n'est pas toi le coup des fleurs et de la lettre.
Alima : je jure n'avoir rien à y voir.
Moi (criant) : oh mon Dieu !
Alima : que se passe-t-il Syma ? Tu me fais peur la.
Moi : je te rappelle plus tard.
Je raccroche avant de laisser tomber la lettre de mes mains, je retourne vers la porte et ferme tous les verrous. C'est quoi ça putain ?
Qui est-ce qui est en train de jouer avec moi ?
Seydina le vrai ?
Non je ne peux pas y croire, c'est quasi impossible. On a tout vérifé et le mec c'est comme s'il avait disparu du surface de la terre.
À part des photos datant de dix-huit, vingt ans, le monsieur n'a plus aucune photo récente alors qu'il doit avoir maintenant trente cinq ou six ans.
Ce monsieur m'a bien dit Seydina Omar Laye Traoré et la lettre a bien été signée avec ces initiales.
Oh là là, dans quel merdier je me suis foutue ?