Chapitre 2 Chapitre 2-discussion

se retrouvèrent dans un café qu'ils fréquentaient autrefois. L'endroit avait un charme nostalgique, avec ses murs tapissés de photos en noir et blanc et l'odeur du café fraîchement moulu dans l'air. Andrea était déjà là lorsqu'il arriva, souriante comme toujours, un peu plus adulte, un peu plus sérieuse, mais avec cette même lumière dans les yeux.

"Pierre, ça fait une éternité !", s'exclama-t-elle en se levant pour le saluer. Ils s'assirent et commandèrent leurs boissons.

"Oui, trop longtemps", répondit Pierre, tout en s'installant confortablement dans son fauteuil. Il se sentit soudainement bien, comme s'il revenait à une époque plus simple. Les premières minutes furent pleines de rires et de légèreté. Ils parlèrent du temps qui avait passé, de leurs vies respectives, de ce qu'ils avaient fait depuis leur dernière rencontre. Andrea lui raconta son travail, sa vie un peu plus stable et organisée que celle de Pierre, qui, même à 25 ans, se sentait parfois perdu.

"Et toi, comment ça se passe, Pierre ?" demanda Andrea, jetant un regard curieux.

"Tu es revenu depuis quelques ce matin , non ?" Pierre haussa les épaules, un petit sourire en coin.

"C'est... c'est compliqué. Rien de bien passionnant, tu sais. Je me sens un peu... à l'écart, disons. Rien n'a vraiment changé ici, alors je crois que je suis juste un peu... perdu dans tout ça." Andrea le regarda attentivement, comme si elle pouvait lire entre les lignes. Elle le connaissait bien, bien plus qu'il ne l'admettait parfois.

"Tu es quelqu'un de réfléchi, Pierre. Ça va aller. Tu vas trouver ta place, comme toujours." Pierre prit une gorgée de son café et observa les passants par la fenêtre.

Le monde semblait tourner sans lui. Il n'était plus un enfant, mais il n'était pas encore adulte non plus. Il se sentait suspendu dans un vide.

"J'ai l'impression que tout a changé autour de moi, mais moi, je n'ai pas bougé. Je suis un peu le même qu'avant, mais avec plus de... questions, peut-être", confia-t-il. Andrea sourit doucement, comme pour apaiser son tourment. "C'est normal. On passe tous par là, tu sais. Le temps fait ça. On finit par se retrouver, à notre manière." Pierre la regarda, un peu gêné.

"Tu as raison. C'est juste que... je me sens un peu... coincé, parfois. Comme si mes choix ne m'appartenaient plus." Leurs regards se croisèrent et, pour un moment, le monde autour d'eux sembla disparaître. Andrea, voyant que Pierre n'avait pas l'intention de développer plus avant, décida de changer de sujet, histoire de ne pas insister.

"Tu te souviens de notre dernier été avant que tu partes ?" demanda-t-elle, un sourire malicieux aux lèvres.

"On avait promis de ne jamais oublier ces soirées à traîner dans le parc, à parler de tout et de rien." Pierre sourit, se remémorant ces moments insouciants.

"Comment pourrais-je oublier ? Ces soirées étaient les meilleures." Ils passèrent le reste de la soirée à discuter de leur passé, des rêves qu'ils avaient à l'époque et de ce qu'ils étaient devenus. Pierre se rendait compte à quel point ces conversations, même simples, lui manquaient.

C'était comme une bouffée d'air frais dans une vie qui semblait trop compliquée. Finalement, ils se levèrent pour partir, prêts à reprendre chacun leurs chemins. Pierre n'avait pas tout dit à Andrea, bien sûr. Il n'était pas prêt pour ça. Mais elle savait qu'il en avait besoin. Qu'il en avait toujours eu besoin, d'ailleurs.

"Je suis content qu'on se soit retrouvés", dit Pierre en souriant.

"Moi aussi. On se reverra, d'accord ?" répondit Andrea avec un clin d'œil. Pierre acquiesça, se sentant un peu plus léger, comme si une petite partie de ses poids avaient été partagés. Mais il savait que les choses à venir seraient encore plus complexes, et qu'il n'avait pas encore touché le fond de son tourment.

Le café avec Andrea s'était terminé dans une atmosphère chaleureuse, mais malgré les rires partagés, Pierre n'arrivait pas à se défaire du poids qui pesait sur ses épaules. Il marchait lentement en rentrant chez lui, les rues familières autour de lui lui semblaient pourtant étranges.

Le sentiment de ne pas appartenir à cet endroit, à cette vie, ne le quittait pas. Chaque pas qu'il faisait le rapprochait d'une réalité qu'il n'arrivait plus à comprendre. Il poussa la porte d'entrée de la maison et se retrouva dans le hall.

L'odeur de la maison était inchangée, mais une sensation de malaise s'installa dans son estomac. Il entendait des voix provenant du salon, des éclats de rire qui se brisaient rapidement, suivis de murmures tendus. Il s'approcha discrètement, espérant passer inaperçu, mais il n'eut pas cette chance. En pénétrant dans le salon, il aperçut son beau-père, Claude, discutant avec sa mère. Les paroles qu'il entendait étaient dénuées de toute chaleur, chaque ton semblait plus sec que le précédent.

"Tu sais bien ce qu'il faut faire, Élise", disait Claude, sa voix inflexible.

"Il est temps qu'il prenne ses responsabilités. Il n'est pas un enfant, il doit comprendre qu'il appartient à cette famille maintenant." La mère de Pierre, Élise, semblait plus réticente, mais elle ne répliquait pas.

Pierre se sentit soudainement envahi par un sentiment d'incompréhension. Pourquoi ne lui avait-on jamais parlé de ces "responsabilités" dont son beau-père parlait si librement ? Ignorant la conversation, il s'éclipsa silencieusement et monta les escaliers jusqu'à sa chambre. Il ferma la porte derrière lui avec un soupir.

À l'intérieur, les murs de sa chambre, toujours les mêmes, semblaient l'étouffer un peu plus. Il se laissa tomber sur son lit sans énergie, son corps lourd, son esprit noyé sous les questions sans réponse. Pierre ferma les yeux, espérant trouver un peu de répit dans le sommeil.

Mais même dans ses rêves, il n'arrivait pas à échapper à la pression qui s'était installée dans sa vie. La journée, qui avait commencé sur une note relativement légère, s'était transformée en un tourbillon de pensées et de préoccupations. Le poids de son existence le poussait vers le bas, et malgré sa volonté de s'en détacher, il ne parvenait pas à trouver une issue.

Finalement, sans même réfléchir davantage, il s'endormit, épuisé par ses propres pensées. Le monde autour de lui semblait se figer.

Les murmures de sa mère et de son beau-père en bas se perdirent dans le silence de la nuit, et Pierre ne pensa à rien. Rien, sauf le vide qu'il ressentait.

Le sommeil de Pierre était lourd, alourdi par ses pensées et ses regrets.

Dans ses rêves, il retourna en France, là où il avait passé tant d'années à chercher un sens à sa vie. Il se retrouva dans les rues pavées de Paris, à flâner parmi ses amis, ceux qu'il avait dû laisser derrière lui. Leurs rires résonnaient dans l'air, leurs visages lumineux, insouciants du poids des décisions qu'il aurait à prendre plus tard. Il se rappelait les longues soirées passées à discuter de tout et de rien, des moments où il se sentait vraiment vivant.

Il se revoyait marcher dans le Marais avec Claire, son amie de toujours, parler de ses rêves de revenir ici un jour pour « tout recommencer », pour peut-être même fonder une famille avec quelqu'un comme elle. Elle, la fille blonde aux yeux clairs, la vie simple et tranquille qu'il pensait pouvoir obtenir. Il se disait qu'il aurait pu rencontrer une femme comme Claire, une femme blanche, sans aucune pression de l'héritage familial ou des attentes étrangères. Une vie ordinaire, stable, et pleine de bonheur. Mais en revenant, il avait échoué.

Tout avait changé. Ce retour n'avait pas eu l'effet qu'il espérait. Plutôt que de se sentir chez lui, L'image de sa mère et de son beau-père, eux qui semblaient si inaccessibles, si étrangers à son monde, revenait sans cesse.

Pierre commençait à se dire qu'il avait peut-être fait le mauvais choix. Il aurait pu rester en France. Il aurait pu continuer à rêver d'un avenir serein. Mais au lieu de cela, il s'était retrouvé dans un piège, sans aucune échappatoire. Il aurait voulu tout effacer, repartir, refaire ce voyage en sens inverse.

Soudain, un bruit étrange le tira de son sommeil. Un frisson parcourut son échine. Il se réveilla en sursaut, haletant, comme s'il avait été projeté hors d'un rêve trop lourd à porter. Il ouvrit les yeux, le cœur battant dans sa poitrine. Il fixa les ombres dans sa chambre, cherchant la source de ce son, mais il n'y avait rien. Rien, sauf la lumière tamisée qui filtrait par les rideaux et les objets familiers qui avaient fait partie de son quotidien. Pierre se redressa, sentant son cœur s'emballer, ses mains tremblant légèrement. Un malaise l'envahit.

Il tourna lentement la tête, scrutant chaque recoin de la pièce, mais tout était calme. Peut-être était-ce l'effet du rêve, la confusion entre réalité et illusion. Pourtant, une sensation persistante de présence, d'observation, flottait encore dans l'air. Avec un soupir nerveux, il se rallongea et ferma les yeux.

Peut-être que ce n'était qu'une illusion, une manifestation de ses angoisses. Mais la question restait : pourquoi avait-il eu cette sensation étrange d'être observé ? Pourquoi, au fond de lui, avait-il cru qu'il n'était pas seul dans cette pièce ? Il tenta de repousser l'idée, mais elle ne le quitta pas. Dans la pénombre, Pierre se laissa aller dans un sommeil agité, conscient que quelque chose de plus profond, d'inexpliqué, se tramait autour de lui.

Les bruits dans le couloir, d'abord légers, devinrent de plus en plus distincts, des pas précipités sur le sol. L'ombre sous la porte de sa chambre grandit et se rapprocha, un écho de plus en plus pressant qui fit battre son cœur plus fort dans sa poitrine.

Soudain, la porte s'ouvrit d'un coup sec, frappant le mur avec une violence qui fit sursauter Pierre. Avant qu'il ait pu réagir, une silhouette s'élança dans la pièce, courant à toute vitesse. Pierre n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'une explosion de joie le submergea. Il n'eut qu'un instant pour voir le visage lumineux de sa sœur avant qu'elle ne se jette dans ses bras.

"Pierre ! Tu es là !" s'écria-t-elle, son visage rayonnant de bonheur. Elle resserra son étreinte autour de lui, comme si elle voulait s'assurer qu'il était bien réel, que son frère tant attendu était enfin revenu. Pierre, pris par surprise, ressentit une chaleur dans son cœur qu'il n'avait pas éprouvée depuis son départ.

Ses bras entourèrent instinctivement sa sœur, un peu maladroitement au début, avant de se détendre sous le poids de son étreinte. Il sentit une vague d'émotion envahir sa poitrine, comme un mélange de soulagement et de regret. La chaleur de sa sœur, sa proximité, lui rappela les moments simples de leur enfance, avant que tout ne devienne aussi compliqué.

"Tu m'as tellement manqué !" dit-elle, son ton plein d'enthousiasme et d'affection. Elle recula un peu, le regardant de la tête aux pieds, comme pour vérifier qu'il n'avait pas changé, que son frère n'était pas devenu un étranger. Pierre sourit faiblement, mais son sourire ne parvint pas à cacher la tourmente qui se cachait derrière ses yeux.

Il la serra un peu plus fort, oubliant un instant les lourdeurs de la vie qui pesaient sur ses épaules. Il avait tant de questions, tant de choses à dire, mais pour l'instant, il se contenta de la tenir contre lui, profitant de cet instant de pure simplicité.

"Tu vas rester cette fois ?" demanda-t-elle, les yeux brillants d'espoir.

"Tu sais, maman m'a dit que tu allais peut-être repartir, mais je veux vraiment que tu restes avec nous..." Pierre resta silencieux un moment, ses doigts se resserrant légèrement autour de ses bras, comme pour ancrer ce moment dans sa mémoire. Il ne répondit pas tout de suite. Cette question, innocente dans la bouche de sa sœur, était en réalité un dilemme qu'il n'avait pas encore résolu. Rester ici, dans cette maison où il se sentait étranger, ou repartir et tout recommencer ailleurs, loin de cette réalité qui lui échappait ?

"Je... je ne sais pas encore," murmura-t-il enfin, d'une voix qui trahissait sa confusion.

"Je suis encore en train de... comprendre tout ça." Elle le regarda un instant, un sourire un peu triste effleurant ses lèvres. "Je suis contente que tu sois là, Pierre," dit-elle, avant de se détacher doucement de lui. "Je ne veux pas que tu sois triste. Maman est contente aussi, même si elle ne le montre pas." Pierre se laissa tomber à nouveau sur son lit, ses pensées tourbillonnant. Sa sœur, si joyeuse, si pleine de vie, ne savait rien de la gravité de la situation, de ce qu'il avait dû affronter en revenant ici. Mais en la voyant, il se rappela combien il avait aimé sa famille, combien il avait été proche d'elle avant de partir. Peut-être que, malgré tout, il pourrait retrouver une part de cette chaleur ici, à la maison. Peut-être que l'étreinte de sa sœur pourrait apaiser, même un peu, la douleur d'un retour qu'il n'avait pas voulu. Elle s'éloigna lentement, et Pierre ferma les yeux un instant, tentant d'apaiser la tempête qui faisait rage en lui. Mais dans le fond de son cœur, un pressentiment étrange naissait.

La paix qu'il avait ressentie dans l'étreinte de sa sœur ne durerait pas. La réalité qu'il avait fuie à l'étranger reviendrait tôt ou tard, inéluctablement. Les bruits dans le couloir, d'abord légers, devinrent de plus en plus distincts, des pas précipités sur le sol. L'ombre sous la porte de sa chambre grandit et se rapprocha, un écho de plus en plus pressant qui fit battre son cœur plus fort dans sa poitrine. Soudain, la porte s'ouvrit d'un coup sec, frappant le mur avec une violence qui fit sursauter Pierre.

Avant qu'il ait pu réagir, une silhouette s'élança dans la pièce, courant à toute vitesse. Pierre n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu'une explosion de joie le submergea. Il n'eut qu'un instant pour voir le visage lumineux de sa sœur avant qu'elle ne se jette dans ses bras. "Pierre ! Tu es là !" s'écria-t-elle, son visage rayonnant de bonheur. Elle resserra son étreinte autour de lui, comme si elle voulait s'assurer qu'il était bien réel, que son frère tant attendu était enfin revenu. Pierre, pris par surprise, ressentit une chaleur dans son cœur qu'il n'avait pas éprouvée depuis son départ. Ses bras entourèrent instinctivement sa sœur, un peu maladroitement au début, avant de se détendre sous le poids de son étreinte. Il sentit une vague d'émotion envahir sa poitrine, comme un mélange de soulagement et de regret. La chaleur de sa sœur, sa proximité, lui rappela les moments simples de leur enfance, avant que tout ne devienne aussi compliqué. "Tu m'as tellement manqué !" dit-elle, son ton plein d'enthousiasme et d'affection. Elle recula un peu, le regardant de la tête aux pieds, comme pour vérifier qu'il n'avait pas changé, que son frère n'était pas devenu un étranger. Pierre sourit faiblement, mais son sourire ne parvint pas à cacher la tourmente qui se cachait derrière ses yeux. Il la serra un peu plus fort, oubliant un instant les lourdeurs de la vie qui pesaient sur ses épaules. Il avait tant de questions, tant de choses à dire, mais pour l'instant, il se contenta de la tenir contre lui, profitant de cet instant de pure simplicité. "Tu vas rester cette fois ?" demanda-t-elle, les yeux brillants d'espoir. "Tu sais, maman m'a dit que tu allais peut-être repartir, mais je veux vraiment que tu restes avec nous...

" Pierre resta silencieux un moment, ses doigts se resserrant légèrement autour de ses bras, comme pour ancrer ce moment dans sa mémoire. Il ne répondit pas tout de suite. Cette question, innocente dans la bouche de sa sœur, était en réalité un dilemme qu'il n'avait pas encore résolu. Rester ici, dans cette maison où il se sentait étranger, ou repartir et tout recommencer ailleurs, loin de cette réalité qui lui échappait ? "Je... je ne sais pas encore," murmura-t-il enfin, d'une voix qui trahissait sa confusion. "Je suis encore en train de... comprendre tout ça."

Pierre, viens manger !" appela sa mère d'une voix douce, mais pressante, depuis la cuisine. Pierre hocha la tête, respirant profondément, avant de suivre le son de sa voix, tentant de chasser les pensées confuses qui le tourmentaient. La cuisine était chaleureuse, l'odeur des plats qui mijotaient sur la cuisinière emplissait l'air. Sa mère s'affairait à la préparation des derniers détails, tandis que sa sœur, déjà installée à la table, lui faisait signe de s'asseoir. Pierre s'installa à sa place, son regard se posant brièvement sur la petite table bien dressée, avant de se perdre dans ses pensées. Il n'avait pas encore vu son beau-père depuis son retour, et même si ce dernier ne l'avait pas accueilli avec beaucoup de chaleur, il avait hâte de voir comment la soirée allait se dérouler. Au fur et à mesure que le dîner avançait, l'ambiance semblait presque normale.

Les conversations allaient bon train, sa mère lui posait des questions sur ses années passées en France, tandis que sa sœur lui racontait ses petites anecdotes quotidiennes. Pierre, bien que distrait, essayait de s'adapter à cette normalité, mais quelque chose le rongeait de l'intérieur. La paix qu'il avait espérée semblait illusoire, et son beau-père, qui n'avait pas encore dit un mot, ne faisait qu'ajouter à son malaise. Le repas se déroulait tranquillement, jusqu'à ce que Claude, son beau-père, interrompe brusquement la conversation d'une voix grave, son regard sombre fixé sur Pierre. "Demain," commença Claude, d'un ton qui ne laissait aucune place à la discussion, "tu iras chez ton cousin. Il veut te voir." - Pourquoi ? Lequel de mes cousins d'abord ?!

-Damien ,Ton cousin a pris une décision importante," poursuivit Claude, posant ses couverts avec lenteur.

"Il t'attend." Je suis sûr que tu l'as vu grandir, Pierre," continua Claude, avec une froideur qui contrastait avec le ton léger de tout à l'heure. "Il a bien évolué ces dernières années, et il est temps pour toi de le voir à nouveau. Il te considère comme un membre de sa famille, après tout et Il est aussi ton mari maintenant, Pierre."

-quoi?! Pardon?

- Tu n'as pas à tout comprendre, Pierre. Il est temps que tu prennes ta place."

-place? Mariage? Homme ?? Tu te fiche de moi là?!

Claude resta calme

            
            

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