La Louve solitaire
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Chapitre 4 Chapitre 3

Je m'éloigne de lui en colère. Pourquoi est ce qu'il ne veux pas partir tout simplement. Pourquoi il ne comprend pas que je ne veux pas de lui. Je peste en m'accoudant au bar et en prenant mon portable dans ma poche. Mon corps réagit beaucoup trop à sa présence, je peux déjà sentir la pointe de mes seins se tendre. Je tape rapidement un message et la réponse ne se fait pas tarder.

Durant tout le restant de la soirée, je peux sentir son regard sur moi. J'essaye de tout faire pour l'ignorer, et ça n'est qu'en fin de service, quand Jérémie arrive à me coincer dans un coin en se plaquant contre moi, en parvenant à me le faire oublier.

Jérémie est vraiment un très bel homme, dans le genre brun ténébreux un peu bad boys, si seulement il ne parlait pas, ça pourrait presque être le mec parfait. Et à vrai dire, ça n'a pas d'importance. Tout ce qui compte, c'est qu'il sait comment me donner du plaisir. Comment me faire vibrer. On ne s'embrasse presque jamais, mais cette fois, c'est moi qui prend l'initiative, c'est moi qui veux goûter ces lèvres.

À cet instant, j'ai besoin de lui, j'ai besoin de ne plus penser, j'ai besoin que mon corps s'apaise. Il peut sentir à quel point je suis excitée, à quel point j'ai envie de le sentir en moi et quand il quitte mes lèvres, ça n'est que pour sourire.

- J'en ai encore au moins pour une heure, dis je à voix basse.

- Je suis venu en voiture, je t'attendrai dehors.

- Ça marche.

Il m'embrasse rapidement avant de rejoindre ces amis et quand je retourne dans la salle, je vois qu'il est partit. Il ne reste que les autres Loups à leur table. Il a forcément sentit ce qui venait de se passer. Je l'avais prévenu, si il reste là, il va en souffrir. Personne ne m'enfermera plus jamais.

POV Dean

Je suis obligé de sortir. Je sais pas à quoi elle joue, mais rien qu'à savoir qu'un humain pose ces mains sur elle, me donne des envies de meurtres. Mon loup est si proche de la surface, que mes yeux ont changé de couleurs, je ne pouvais pas rester là au risque d'être démasqué.

Les miens me rejoignent presque une heure plus tard et m'informent que le bar va fermer. Peut de temps après, cet humain sort à son tour et monte dans sa voiture. J'ai eu l'espoir qu'il parte, mais il ne bouge pas, il l'attend et quand c'est à son tour de sortir, elle se dirige directement vers lui sans même un regard pour moi.

Mon bêta, Logan, me regarde avec tristesse avant de me dire.

- Alpha, on va pas pouvoir rester là éternellement. Tu sais aussi bien que moi qu'on est partie depuis assez longtemps. La meute a besoin de toi.

- Je sais. On partira demain matin mais toi, tu restes ici. Je veux que tu la surveilles.

- À tes ordres Alpha.

- Maintenant partez. J'ai besoin d'aller courir un peu.

En s'éloignant, je peux voir à quel point ils ont mal pour moi. Aucun Loup ne devrait vivre une telle situation. Je me dirige vers la forêt et laisse mon Loup reprendre le dessus. Il hurle à la mort, un chant emplis de tristesse et de souffrance.

POV Emma

Même de la voiture j'arrive à l'entendre. Ça me fend le cœur, mais je n'ai pas le choix. Il doit s'éloigner le plus rapidement possible.

Jérémie caresse ma cuisse comme il a l'habitude de le faire et me demande.

- Chez toi où chez moi ?

- Chez toi et j'espère que t'es en forme.

Il sourit, sûr de ces compétences et en même temps il est loin d'avoir à en rougir. Je me rappelle de notre première fois, de l'urgence dans nos mouvements et de sa facilité à me conduire à l'orgasme.

Sa main remonte légèrement entre mes cuisses pour venir effleurer le bord de mon short et presque aussitôt, je soupire de plaisir en pensant à ce qui va suivre.

En arrivant chez lui, il me propose un truc à boire, pour toute réponse, je retire mon débardeur en passant ma langue sur mes lèvres.

Sa démarche se fait plus féline pendant qu'il retire lui aussi son tee shirt. Quand il arrive à ma hauteur, ces yeux glissent sur mes lèvres, il veut m'embrasser, j'ai envie de le laisser faire. Je lui fais un léger signe de tête que lui seul peut comprendre et il passe sa langue sur mes lèvres avant de m'embrasser fougueusement.

C'est bon, c'est vraiment bon, c'est aussi pour ça que je ne le laisse quasiment jamais faire. Ces bras entourent ma taille alors que les miens passent autour de son cou. Ma poitrine se frotte à son torse, d'un simple mouvement, il me soulève pour que j'enroule mes jambes autour de sa taille.

Il est déjà tellement dur et moi si mouillée. Je bouge contre lui pour lui faire comprendre que j'en ai vraiment envie et il me porte jusqu'à sa chambre ou il me dépose sur le lit.

C'est rare, aussi rare que le fait de s'embrasser. En général, on reste dans l'entrée, sur le fauteuil, voir sur la table, la chambre, c'est un luxe qu'on ne s'offre pas. Malgré ça, je ne dis rien, je le laisse faire. Tout ce que je veux, c'est que ces yeux noirs remplacent ce regard vert qui m'obsède.

Je retire mon short et mon string en me mordant la lèvre. C'est dingue ce que je peux être excitée, je crois que j'ai jamais été aussi mouillée que ça. Il se penche sur moi pour m'embrasser et sa langue commence à me caresser. Automatiquement, je penche la tête pour lui laisser un accès à mon cou. Si ça avait été lui, il en aurait profité pour me marquer. Je ferme les yeux quand il prend un de mes seins en main et gémis en sentant sa jambe se glisser entre mes cuisses, cri presque quand enfin ces doigts me touchent.

Je soulève les hanches pour lui faire comprendre que ça devient urgent mais il remonte le long de mon oreille pour me susurrer à voix basse.

- Juste cette fois. Laisses toi aller, laisses moi faire. Je te promets que je redeviendrai un connard juste après.

Il parcours mon corps de baisers en passant par mes seins avant de se frayer un chemin entre mes cuisses. Dès que sa langue se pose sur mon clitoris, je lâche complètement prise en laisse le plaisir m'envahir.

Il réussit à me faire trembler, à me faire jouir sur sa langue et finalement, il se redresse après avoir retirer les derniers vêtements qu'il lui restait et s'engouffre en moi. Tout mes sens sont en éveil, sa tendresse me surprend, sa douceur ne m'est pas habituelle et pourtant, c'est encore meilleur. Je reste abasourdit par ce nouvel orgasme qui me traverse alors qu'il m'embrasse.

Je m'accroche à son dos, l'encourage à continuer mais il se maîtrise. Son rythme est lent, calculé à la limite de l'insoutenable. Nos gémissements de plaisirs se mêlent et en me sentant jouir une dernière fois, il se retire pour se répandre sur mon ventre.

Nos corps restent étroitement entremêlé. Je ne cherche pas à partir, je veux juste en profiter encore un peu et il semble disposer à me donner ce que je veux. Après quelques minutes de silence et de longues caresses, il finit par se redresser et me dire.

- Maintenant, tu veux boire quelque chose ?

- En effet, maintenant je veux bien boire quelque chose, mais à condition que ça se passe ici et qu'on ne se rhabille pas.

Il me sourit et m'embrasse avant de se relever.

- Je comptais pas me rhabiller, me dit il avec un clin d'œil.

Il s'éloigne et moi je trouve rien de mieux à me dire qu'il a un putain de cul d'enfer. Je me laisse tomber sur le lit et regarde autour de moi. Une chambre classique, un lit, une armoire, deux tables de chevets. Sur les murs, quelques cadres impersonnels comme on peut trouver dans tout les magasins de décorations. Je soupire en passant une main sur mon visage. Je devrais partir, maintenant, avant qu'il ne revienne, avant que ça se complique. Mais j'en suis incapable et ma louve me murmure de ne plus penser, de fermer les yeux quelques heures et de juste me laisser aller comme je viens de le faire.

Quand il revient, il apporte un plateau avec de quoi boire et manger. À mon regard, il sent que je trouve son comportement un peu étrange et il lève les yeux au ciel avant de me dire.

- Arrête de voir le mal partout. Je suis peut être un connard à tes yeux mais y a aucune arrière pensée là dedans.

- Désolée, dis je en soupirant. J'ai passé une journée de merde en fait je viens de passer deux journées de merde. Je suis un peu à cran.

- Je suis ravi de savoir que j'arrive à te détendre après ça.

- Je crois que je suis pas prête de trouver un meilleur moyen pour me détendre. Tu es vraiment très doué en la matière.

- Je prends le compliment, dit il en s'installant sur le lit.

Je mange un peu et bois quelques gorgées. Après quelques minutes, une de ces mains glisse sur ma cuisse. Ces yeux sont déjà en train de s'embraser alors que ces lèvres se posent sur mon bassin.

- Déjà prêt pour le deuxième round ?

- Comme tu le vois, je suis en forme.

Je repousse le plateau et me dirige vers lui avant de le chevaucher.

Et ce qui n'était jamais arrivé, arriva. J'ai fini par m'endormir dans ces bras.

POV Jérémie.

Quand j'ouvre les yeux, je suis vraiment surpris de voir qu'elle est encore là. D'habitude elle joue les filles de l'aire, elle vient, obtient ce qu'elle veux et part sans se retourner. Je la serre un peu plus contre moi et me gorge de son odeur. Il y a peu de chance que ça se reproduise.

Elle refuse qu'on s'approche d'elle. Elle dresse tellement de murs autour d'elle qu'il est presque impossible de la voir sourire, de la voir sourire sincèrement. La première fois où je l'ai vu, je me suis dis qu'elle ressemblait à un animal sauvage, un animal traqué. Elle passait son temps à regarder par dessus de son épaule, sursautait au moindre son. C'était comme si, elle cherchait à faire le vide autour d'elle.

Puis Julien l'a prit sous son aile. C'est un mec bien, un gars qui a perdu sa fille et sa femme il y a bien longtemps de ça dans un accident de voiture. Il l'aime bien, suffisamment pour l'avoir fait travailler alors qu'elle n'était pas majeur.

Personne ne sait d'où elle vient, elle ne parle jamais de son passé. Au début, j'ai pourtant essayé d'en apprendre plus sur elle, mais à chaque fois, elle se referme un peu plus et je repars d'une case en arrière.

Ce qu'elle aime ? Le sexe, c'est indéniable. Son job, Julien, la musique et la bouffe. Ce qu'elle n'aime pas ? Qu'on se la pète devant elle, les misogynes et qu'on lui pose trop de question.

Elle ne s'en rend pas compte, il y a plein de petites choses que je sais sur elle. Comme le fait que depuis deux jours, quelque chose la tracasse. Jamais elle n'aurait prit le risque de m'envoyer un message aussi aguichant en plein service. Elle savait que j'allais venir la rejoindre. Elle savait qu'on risquait d'être vu.

Je ferme les yeux. Dans quelques minutes, elle va ouvrir les yeux et elle me fuira comme elle le fait toujours.

            
            

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