En arrivant au commissariat, ce jour-là, Ombeline ne pouvait pas penser à quel point ce n'était que le début. Avec son fils et ses dessins, ils se sont présentés devant le policier. En voyant les dessins, tout de suite il a qualifié ces actes de "viol". Tout cela devenait réel, elle ne pouvait plus l'ignorer. C'était arrivé et elle n'avait rien vu. Elle n'avait donc pas pu protéger son fils. Le protéger de son mari... En danger dans sa propre maison, elle, qui avait toujours fait attention à ce qu'il lui arrive rien en Dehors de la maison...
N'ayant pas de policier spécialisé dans l'enfance ce jour-là, ils lui ont conseillé de revenir le lendemain. Mais repartir dans sa maison, avec son mari, c'était impensable mais que faire?
Un éclair de génie lui passa par la tête. Il fallait trouver un moyen pour que son mari ne soit au courant de rien et partir discrètement le lendemain matin.
Sans rien dire à son fils, ils sont rentrés à la maison, les yeux terrifiés d'Arthur étaient terribles mais il fallait passer par là car Ombeline était persuadée que son mari était capable du pire. Oui aujourd'hui, elle le pensait réellement. Elle prit toutes les précautions qu'elle pouvait pour que son fils ne soit pas en contact avec son père. Lui qui était si présent...
En rentrant, donc, elle fit prendre le bain à son fils, lui demanda de participer à la préparation du repas. Cela tombait bien, il adorait faire de la cuisine avec elle. Pour l'aider à trouver les ingrédients, elle mit tout sur le plan de travail comme ça, se dit-elle, elle l'aurait toujours sous ses yeux.
Tout s'est déroulé selon son plan, à 20H, elle alla coucher son fils et prit soin de bien fermer la porte, même si elle ne pouvait pas la fermer à clé, elle était sûre qu'il n'irai pas enfin c'est ce qu'elle espérait.
Elle descendit les escaliers et parla à son mari de tout et de rien. Le but était de le tenir éloigné de la chambre de son fils. Le temps lui semblait long, voilà déjà 3h qu'il discutait et plus elle le regardait plus il la dégoutait. Se pourrait-il qu'elle ait halluciné?
Elle lui suggéra de monter se coucher mais voulant prendre les initiatives, elle alla se changer pour mettre sa tenue la plus sexy. En la voyant arrivé, son mari faillit tomber à la renverse.
Comment avait-elle trouvé une tenue comme celle-ci? Qu'elle était belle et désirable.
L'entrainant vers leurs chambres en passant le plus rapidement devant la chambre de son fils. Elle ferma la porte à clé de manière sexy, elle cacha la clé dans son soutien gorge en se mordant machinalement la lèvre. Roberto s'approcha d'elle et la prit dans ses bras. Ses caresses semblaient si attentionnées qu'on aurait pu croire qu'il s'agissait d'un couple amoureux... Mais, la vérité était tout autre...
Un frisson traversa le corps d'Ombeline, Roberto pensa simplement que cela était dû à ses bisous répétés. Il la porta jusqu'à leur lit, rentra en elle et lui fit l'amour pratiquement toute la nuit. Ombeline n'avait pas cessé de réprimer des hauts le cœur.
Lorsqu'il s'endormit, elle regarda l'heure et vit 5h38. Impossible pour elle de fermer l'œil, elle ne fit que tourner en espérant trouver au moins cinq minutes de sommeil. Rien n'y fit...
A 6h30, elle descendit et passa la tête dans la chambre de son fils, il ouvrit les yeux. Ses yeux étaient pleins de sommeil, mais il se leva et dit à sa mère : "maman, on y va ?"
Voyant son empressement, elle rentra dans la chambre, prépara ses vêtements. Arthur ne voulu pas qu'elle le voit se changer alors, elle sortit. Attendant derrière la porte, comme pour faire office de garde du corps, son fils réapparu un quart d'heure après.
Ombeline lui dit de descendre et lui prépara son petit déjeuner. Malgré les efforts, il n'arriva pas à avaler son chocolat chaud.
A 8h, ils partirent ne sachant pas que c'était la dernière fois qu'ils voyaient la maison... Par chance, Roberto n'était pas descendu et ne les avait pas vu partir.
Elle démarra la voiture et ils partirent en direction du commissariat.