Rachel : j'espère de tout mon cœur que vous allez libérer ma fille et que ces hommes vont payer pour ce qu'ils ont fait.
Roland : ça sera le cas madame. Dès qu'ils vont appeler pour donner le lieu de l'échange, nous allons nous préparer pour les prendre par surprise.
Krist arriva devant le portail et Arsène lui ouvrit.
Krist : bonjour Arsène.
Arsène : bonjour Krist, comment tu vas ?
Krist : ça pourrait aller. Est-ce que ton patron est rentré ?
Arsène : oui, il est déjà rentré.
Krist : très bien alors je peux le voir.
Arsène : suis-moi, je vais l'informer.
Krist le suivit et il l'annonça à son patron qui accepta de le recevoir. Krist entra dans le salon et trouva Jeremy et sa femme ainsi que les deux inspecteurs.
Krist : bonjour à tous.
Jeremy : bonjour jeune homme, qu'est-ce qui vous amène ?
Krist : je m'appelle Krist et je suis étudiant en deuxième année de comptabilité et gestion à l'université de Mora à BERAT. Je suis en vacances et je cherche un travail temporaire de deux mois juste pour me permettre de bien débuter la prochaine rentrée. J'étais passé ici il y'a presque une semaine mais vous n'étiez pas là, c'est pourquoi je suis là aujourd'hui.
Jeremy : jeune homme, je regrette mais il n'y a pas de travail ici.
Krist : pourtant votre gardien m'a dit que personne ne s'occupe du jardin, que lui-même s'en chargeait déjà. Donc je me suis dit que vous pouvez lui alléger un peu la tâche ?
Jeremy : je suis désolé mais il s'en occupe déjà très bien.
Krist : d'accord, ce n'est pas grave. Je ne sais pas pourquoi Dieu ne veut pas que je trouve un petit travail. Bonne journée messieurs.
Roland : attendez un instant.
Krist : oui ?
Roland : êtes-vous au courant de ce qui se passe dans cette maison ?
Krist : sans vouloir vous vexer, je ne vis pas dans cette maison inspecteur et c'est ma première fois d'y mettre les pieds alors comment pourrais-je savoir ce qui s'y passe ?
Roland : la première fois ? Vous disiez tout à l'heure que vous étiez déjà venu et que monsieur Jérémy n'était pas là ?
Krist : eh bien, la première fois j'étais dehors, à l'extérieur des murs, donc on ne peut pas dire que j'étais chez lui. Bon alors, qu'est-ce qui se passe ?
Daniel : la fille de monsieur Jeremy a été enlevé et vous êtes le suspect n°1.
Krist : oh, je suis désolé monsieur. Je comprends maintenant pourquoi vous n'êtes pas d'humeur à me donner du travail. J'espère que vous la retrouverez.
Jeremy : merci, nous l'espérons aussi.
Krist : je compatis sincèrement madame, soyez forte. Je suis certain que les inspecteurs feront tout pour retrouver votre fille.
Rachel : merci beaucoup jeune homme.
Krist : je vous en prie. En fin, revenons maintenant à vous inspecteur, pourquoi suis-je le suspect n°1 ?
Roland : parce que d'après le gardien, vous avez pris des renseignements et quelques jours après, la fille de monsieur a été kidnappée.
Krist : je cherche à travailler ici inspecteur alors c'est normal que je prenne des renseignements. Tout ce que j'avais demandé, c'était de savoir si monsieur Jérémy est un homme gentil avec ses employés, s'il a des enfants et est-ce qu'ils sont gentils alors je ne vois pas en quoi cela ressemble à des informations pour un kidnapping. Mais bon, vous êtes des inspecteurs de police alors vous savez certainement ce que vous faites et puisque je suis le suspect n°1, qu'attendez-vous pour m'arrêter ?
Krist leur tourne le dos et croise ses mains derrière lui.
Roland : non, ça va, vous pouvez partir.
Krist : merci. S'il vous plait monsieur, si vous retrouvez votre fille et que vous retrouviez votre bonne humeur, rappelez-moi s'il vous plait, juste pour deux mois et votre gardien pourrait continuer de s'en occuper. Voici mon numéro.
Il lui remit son numéro sur un bout de papier et Jeremy le prit. Krist retourna chez lui.
*Chez Krist.
Krist arriva à la maison et alla détacher Isabelle.
Krist : je m'excuse pour ce désagrément.
Isabelle : jusqu'à quand vas-tu continuer à me traiter comme ça ?
Krist : d'ici demain, tu pourras rentrer chez toi. Tu vas énormément me manquer, tu me tenais compagnie dans cette grande maison.
Isabelle : eh bien j'espère et j'espère que tu vas souffrir.
Krist : je peux ne pas te libérer, tu le sais ça ? J'étais allé voir ton père aujourd'hui et franchement, j'aurai dû demander 10 millions pour la rançon.
Isabelle : je m'en fou. Maintenant tu dois faire quelque chose pour moi.
Krist : quoi ?
Isabelle : j'ai besoin d'argent pour me refaire la coiffure.
Krist : tu es sérieux là ?
Isabelle : est-ce que j'ai l'air de blaguer ?
Il éclate de rire.
Krist : où est-ce que tu te crois han, ou bien tu me prends pour qui ? Ton garde de portefeuille peut-être ?
Isabelle : tu oublies notre accord ?
Krist : je ne suis pas à ce point bête pour te laisser aller dans un salon de coiffure.
Isabelle : j'en ai rien à foutre que tu sois bête ou pas, moi je veux me coiffer.
Krist : d'ici demain tu vas rentrer et tu pourras te coiffer.
Isabelle : je veux le faire aujourd'hui même, sinon notre accord ne tient plus.
Krist : très bien, dans ce cas je vais le faire moi-même.
Isabelle : faire quoi toi-même ?
Krist : te tresser bien sûr.
Isabelle (sourire) : tu plaisantes n'est-ce-pas ?
Krist : ai-je l'air de plaisanter ? Suis-moi au salon, je vais te tresser même si c'est pour te faire une tresse d'halloween. J'espère que tu as des cheveux naturels en dessous de ça parce que je vais te tresser naturel ?
Isabelle : puisque tu as décidé de me tresser, tu vas le faire, que j'ai des cheveux naturels ou pas.
Krist : alors on s'y met et réjouis-toi que je suis de bonne humeur sinon je te les aurai rasé tout simplement.
Isabelle : essaie et tu verras, tu verras mon vrai visage.
Krist : pardon, je n'ose même pas imaginer la bête qui se cache derrière cette belle apparence.
Isabelle : tu me traites de bête ?
Krist : tu veux te tresser ou tu veux qu'on discute de ça ?
Isabelle : gare à toi si tu tortures mes cheveux un genre un genre ou si tu fais un truc monstrueux comme pour halloween.
Krist : aller on y va, je n'ai pas que ça à faire.
Ils se rendirent au salon et Krist l'aida à détacher ses mèches puis il commença à la tresser.
Krist : waouh, Dieu t'a vraiment tout donné toi ! Tu as de si longs cheveux et pourquoi tu les ensevelis sous des mèches ?
Isabelle : où est ton problème ?
Krist : mon problème c'est que j'aime pas ces trucs. Ce sont des cheveux des morts et les mauvais esprits peuvent te hanter à cause de ça.
Isabelle : ne confonds pas les choses idiots, les mèches sont différents des greffes.
Krist : peu importe, ça reste qu'ils soient artificiels à vos cheveux. Bref, je vais te faire une tresse naturelle si attirante que tu ne vas plus vouloir utiliser ces machins.
Isabelle : j'attends de voir ça pour le croire. D'ailleurs, comment ça se fait que tu saches tresser ? Ne me dis pas que t'es un transex...
Krist : attention ! Ne dis pas de telles insanités à mon égard. Je suis un homme pur et bien portant.
Il finit de la tresser et il lui apporta un miroir pour qu'elle se mire.
Isabelle : nom de Dieu, comment ?...Tu...
Elle garda le silence.
Krist : quoi, qu'est-ce qu'il y a , ça ne te plaît pas ?
Isabelle : comment est-ce possible ? Tu... Où tu as appris à faire ça ?
Krist : j'ai suivi une formation, juste pour éviter que ma petite amie ne me demande souvent d'argent pour les cheveux des cadavres. Parce qu'on dirait que c'est à la mode.
Isabelle : je suis impressionnée.
Krist : regardes comme tu es belle avec cette tresse !
Isabelle(sourire) : merci.
Krist : tu as un magnifique sourire.
Isabelle : c'est gentil.
Il la prit en photo.
Krist : c'est juste pour garder un souvenir de toi.
Isabelle : J'aime beaucoup ta tresse, sincèrement.
Krist : ce n'est pas plutôt moi que tu aimes ?
Isabelle : même pas en rêve. Il y a une chose que je comprends pas ?
Krist : quoi ?
Isabelle : tu avais dit que tu cherchais du travail en vain et pourtant tu as un tel talent en tresse ?
Krist : eh bien, quand j'arrive dans un salon et que je dis que je sais tresser, je ne récolte que des rires. Les gens d'ici ont trop de préjugés. Pourtant à BERAT, je le faisais très bien.
Isabelle : je vois ça, désolé pour toi.
Krist : merci. Attends, il sera bientôt 13h et je dois appeler ton père. Tu m'aides à préparer ?
Isabelle : avec plaisir.
Krist : je vais t'enfermer après quand mes amis seront là, mieux que tu le saches.
Isabelle : j'ai l'habitude.
Krist : tant mieux.
Ils se mirent à préparer ensemble et les amis de Krist arrivèrent à midi 30. Krist enferma Isabelle et servit ses amis puis il mangea sa part avec Isabelle, bien sûr en lui donnant à manger.
Krist : je pourrais te manquer quand tu seras rentrée parce que personne ne te mettra la nourriture dans la bouche ou te porter, ou même causer avec toi, une fois que tu seras rentrée.
Isabelle : tu ne vas pas me manquer rassures-toi, j'espère juste que je ne te verrai pas dans mes cauchemars.
Krist : je ne serai pas dans tes cauchemars rassures-toi mais par contre je serai toujours présent dans tes rêves les plus beaux.
Isabelle : hum, mes rêves les plus beaux, après tout ce que tu m'as fait ? J'espère juste que je ne ferai pas des cauchemars dans lesquels tu m'aurais kidnappé et attaché.
Krist : je suis sûr que tout ce que je t'ai fait de bien effacera ce désagrément. Je ne sais pas, je ne veux pas que tu partes.
Isabelle : moi je veux que ce soit déjà demain, tu n'as même pas idée à quel point je suis impatiente.
Krist : je ne te crois pas.
Isabelle : et pourquoi ?
Krist : parce que tes parents sont très souvent en voyage ou très occupés par le travail et toi tu es toujours seule à la maison alors je ne vois pas ce qui peut te manquer pour que tu aies envie de rentrer. Cependant, moi je pourrais bien te manquer parce que nous avons passé de bons moments ensemble non ? On a cuisinier ensemble, on a dormi ensemble, je te donne à manger, je te porte dans mes bras, je t'achète des habits, je te tresse. Il y a juste deux choses qu'on n'a pas faîtes ?
Isabelle : quoi ?
Krist : t'embrasser et te faire l'amour.
Il approcha sa tête pour l'embrasser et elle lui donna une gifle.
Isabelle : imbécile ! Tout ceci ne signifie rien et si tu crois que je vais penser du bien de toi à cause de ça, tu te goures.
Krist : quoi qu'il en soit, je t'ai fait du bien alors ça ne me dit rien que tu le prennes bien ou mal.
Après avoir fini de manger, Krist rejoignit ses amis.
Krist : alors, vous avez tout ce qu'il faut ?
Francis : oui, voici le téléphone, la Sim est dedans.
Krist : très bien, je l'appelle.
*Chez Jeremy.
Jeremy s'inquiéta.
Jeremy : il est déjà 13h10min alors pourquoi il n'appelle pas ?
Roland : il a dit 13h, il n'a pas précisé les minutes alors il va appeler.
Son téléphone sonna également. Il décrocha.
Jeremy : allo, j'ai l'argent que vous voulez.
Krist : très bien, je vous appelle donc demain pour vous dire où vous devez l'apporter.
Jeremy : dites-moi maintenant où je peux vous remettre l'argent, je veux récupérer ma fille aujourd'hui.
Krist : c'est moi qui décide monsieur Jeremy, je vous rappelle demain.
Jeremy : qu'est-ce qui me prouve que ma fille va bien ?
Il raccrocha.
Jeremy : allo, allo,... Il a raccroché.
Roland : il ne veut pas que nous soyons prêts pour intervenir, il n'est pas bête.
Rachel : vous aller l'arrêter n'est-ce-pas ?
Roland : évidemment madame.
*Chez Krist.
Krist : c'est demain que tout se passe.
Rogatien : oui, on aura nos cinq millions.
Krist : j'ai un autre plan.
Justin : lequel ?
Krist : on va utiliser sa femme.
Francis : accouches ton plan.
Krist : voilà, je vais utiliser cette puce que tu viens d'acheter pour appeler sa femme. Vous savez que les mères sont prêtes à tout pour sauver leur fille sans chercher à savoir si la personne ment ou dit vrai alors je vais lui dire d'acheter une autre mallette et de l'échanger avec celle de son mari qui contient l'argent. Francis, tu iras au marché avec Justin. Justin, tu vas payer un taxi et lui dire de prendre monsieur Jeremy et de le conduire tout droit chez lui. Francis quant à lui va appeler Jeremy et le guider jusqu'au taxi. Entre temps, pendant que Jeremy sera déjà parti au marché avec la police, je vais appeler sa femme qui va nous apporter l'argent tranquillement près de l'Eglise catholique. Rogatien se chargera de le récupérer et moi, pendant ce temps, je ramènerai Isabelle chez elle.
Rogatien applaudit.
Rogatien : c'est parfait Krist, je me demande d'où te vienne cette intelligence.
Krist : face à une situation, l'homme arrive toujours à trouver une solution idoine, il suffit juste qu'il soit posé et qu'il réfléchisse.
Justin : en tout cas, je suis vraiment impressionné Krist, je t'admire beaucoup.
Krist : merci. Retrouvez-moi ici à 09h demain. Et Rogatien, cherches une casquette, une paire de lunettes noires et un cache-nez !
Rogatien ; d'accord, je m'en charge.
Krist : bien, on se retrouve tous ici demain alors.
Francis : d'accord, nous serons là.
Ainsi, Krist et ses amis se séparèrent. Krist rejoignit Isabelle et elle prenait une douche. Krist ressortit pour ne pas qu'elle arrive encore nue devant lui. Il retourna quelques minutes après.
Isabelle : alors, tu as appelé mon père ?
Krist : oui.
Isabelle : et ?
Krist s'assit et mit sa main sur sa tête en la baissant et essaya de pleurer.
Isabelle : Krist, que se passe-t-il ?
Krist : j'ai dit à ton père d'ajouter cinq million et il a dit que si je veux, je te vende, parce qu'il ne me donnera jamais 10 millions.
Elle éclata de rire.
Krist : tu ris alors que ton père t'abandonne ?
Isabelle : non, je ris simplement de ton gros mensonge.
Krist : d'accord, alors continues de rire. Moi au contraire, je ne veux plus de son argent, je vais te garder avec moi et tu deviendras ma femme.
Il pensa à son père et ses larmes coulèrent. Il releva sa tête et Isabelle vit ses larmes. Elle s'imagine alors qu'il dit vrai.
Isabelle : attends, tu es sérieux ?
Krist : ai-je l'air de blaguer ?
Isabelle(pleurs) : non, je ne peux pas le croire, papa ne peux pas me faire ça, abandonner sa fille à cause de l'argent ?
Krist : hey, pourquoi tu pleures, je croyais que tu seras contente de rester avec moi ?
Isabelle : contente pourquoi ? Je veux rentrer chez moi.
Krist s'approcha d'elle et essuya ses larmes.
Krist : ne pleure pas princesse, certains parents sont toujours comme ça. Heureusement que tu es entre de bonnes mains. Viens là !
Il la prit dans ses bras pour la consoler.
Krist : ne pleures pas, moi je ne t'abandonnerai jamais.
Isabelle : tu me promets de ne pas me vendre ?
Krist : je te le promets, tu es très précieuse pour moi. Même pour posséder toutes les richesses du monde, je ne te vendrai pas.
Isabelle : et tes amis, tu les paieras comment ?
Krist : ne t'inquiètes pas, ce sont de bons amis, ils comprendront.
Isabelle(basse) : merci pour tout ce que tu fais pour moi, je t'aime.
Krist se détacha d'elle.
Krist : pardon, qu'est-ce que tu viens de dire ?
Isabelle : je sais que je n'ai pas connu d'homme avant toi mais je sais aussi que ce que je ressens pour toi ne peut être que de l'amour. C'est pourquoi je te le dis à présent : JE T'AIME.
Krist se mit à rire.
Isabelle : qu'est-ce qu'il y a ?
Krist : je le savais, oh oui je le savais. Je t'ai bien eu Isabelle, c'est tout ce que je voulais entendre.
Isabelle : quoi, tu t'es foutu de moi ?
Krist : oui mais je n'ai à présent plus de doutes sur le fait que tu m'aimes.
Elle voulait le taper et Krist s'enfuit. Elle le poursuivit dans la chambre et lui jeta le coussin. Krist lui en jeta aussi et ils se le jetèrent. Elle s'approcha de lui et le frappa avec le coussin. Krist barra et réussi à l'attraper et à la serrer dans ses bras. Ils se regardèrent dans les yeux puis Isabelle bouda.
Isabelle : tu m'as fait douter de l'amour de mon père, je te déteste.
Elle lui donna une gifle et sortit de la chambre pour se rendre au salon. Krist la suivit.
Krist : je suis sincèrement désolé Isabelle. Dès 10h demain, tu rentres chez toi.
Isabelle : enfin, il était temps !