Isabelle : si tu ne peux pas me détacher, dégages de là !
Justin : oh, doucement beauté, j'admire te regarder, ça me donne la joie au cœur.
Isabelle : vous êtes tous malade !
Justin : tu as peut-être raison, tu nous rends tous dingues. Je donnerai tout pour gouter à tes lèvres.
Isabelle : pervers, sors de ma chambre !
Justin : ne sois pas impolie, ok, ne m'insultes pas !
Isabelle : dégages, je ne veux pas te voir.
Justin : je m'en vais quand je veux. Je te rappelle que tu es notre prisonnière, je peux faire ce que je veux avec toi.
Isabelle : Krist n'acceptera pas que vous me fassiez du mal.
Justin : eh bien Krist n'est ni notre père, ni notre maitre alors, je fais ce que je veux avec toi et actuellement, j'ai très envie de toi.
Justin fit semblant d'essayer de coucher avec elle alors elle cria.
Isabelle : Krist, Kriiiiiiisssst !
Krist sortit de la cuisine et trouva les autres au salon.
Krist : que se passe-t-il ?
Isabelle : Kriiiiiiiiiisst aide-moi !
Krist partit en courant dans la chambre.
Krist : hey, qu'est-ce que tu fais ?
Justin : rien du tout.
Krist : arrêts ça s'il te plait.
Il se releva.
Krist : tu veux la violer ?
Justin : mais non, j'essayais juste de lui faire peur parce qu'elle me manquait de respect. Jamais je ne violerais une fille.
Krist : tant mieux, que personne ne la touche, nous ne sommes pas là pour lui faire du mal.
Justin : ça va, je ne lui ai rien fait du tout. Je crois juste qu'elle t'adore. Elle adore crier ton nom, elle adore que tu viennes la protéger.
Isabelle : n'importe quoi !
Justin sortit de la chambre. Krist s'approcha d'elle.
Krist : est-ce que cava ?
Isabelle : comment veux-tu que ça aille alors que tu m'as enfermé ici sans nourriture, sans eau, en plus je ne peux même pas me laver, ta gentillesse est de quel genre au juste ? Ne fais plus semblant de vouloir me protéger ok, parce que tu n'es pas différent d'eux.
Krist : c'est toi qui refuse toute nourriture et eau, ce n'est pas moi qui ne t'en ai pas donné. Je croyais que tu as décidé de jeûner aujourd'hui.
Isabelle : ne te moques pas de moi. J'ai très faim ok, je veux manger.
Krist : et puisque tu ne veux pas manger ce que je prépare, comment va-t-on faire alors ?
Isabelle : tu peux aller m'acheter quelque chose à manger non, puisque tu tiens tant à moi ?
Krist : dans tes rêves. Quand tu auras vraiment faim, tu finiras par manger.
Isabelle : j'ai vraiment très faim, j'ai besoin de manger.
Krist : je t'apporte ce que j'ai préparé ?
Isabelle : je n'ai pas d'autres choix.
Krist : très bien, en attendant, vas te laver et je t'apporte la nourriture tout de suite.
Krist la détacha pour qu'elle se lava et il retourna à sa cuisine. Une fois terminé, il servit les autres et il apporta la part d'isabelle. Il frappa mais aucune réponse alors il entra dans la chambre pour lui déposer la nourriture sur la table. Au même moment, Isabelle sortit nue de la douche.
Krist : eh merde !
Isabelle : quoi, tu n'as jamais vu une fille nue ?
Il lui tourna le dos.
Krist : rhabilles-toi rapidement !
Isabelle : tu peux regarder, je suis ta prisonnière.
Krist : je t'ai dit de te rhabiller. Qu'est-ce que tu faisais, ne me dis pas que depuis tout ce temps, tu étais sous la douche.
Isabelle : où veux-tu que je sois ? J'essayais de laver vos sales pates qui ont touché mon corps.
Krist : c'est terrible !
Isabelle : alors comment tu me trouves toute nue ? Tu aimes mon corps, dis-moi comment tu me trouves ?
Krist : ne sois pas perverse et habilles-toi, je me demande comment une fille qui ne sort jamais peut être aussi...
Isabelle : aussi quoi, tu veux m'insulter alors vas-y, tu l'as d'ailleurs déjà fait quand tu m'as qualifié de perverse non ?
Krist : je suis désolé. Est-ce que c'est bon ?
Isabelle : oui tu peux te retourner.
Krist se retourna et déposa la nourriture sur la table.
Isabelle : saches une chose, je vais aussi à l'école donc je sors aussi. Je suis en seconde alors tu imagines le parcours que j'ai fait jusque-là ? L'école n'est pas dans ma chambre.
Krist : je vois. Tu es le genre de fille qui prétend aller à l'école et qui va ailleurs.
Isabelle : non, tu te trompes. Je ne suis pas ce genre.
Krist : tant mieux.
Il la regarda.
Isabelle : quoi ?
Krist : non, rien.
Isabelle : comment ça rien, tu me regardes comme si t'as envie de me manger alors ce n'est pas rien.
Krist : c'est juste que... je... tu... tu es magnifique !
Isabelle : je t'aurai dit merci si c'était dans d'autres circonstances.
Il prit le ruban adhésif.
Isabelle : non, non, tu ne vas pas encore m'attacher ?
Krist : bien sûr que si, c'est ce que je vais faire.
Isabelle : non, non, s'il te plait laisse-moi, je serai bien sage maintenant.
Krist : tu ne m'as donné aucune raison de te faire confiance.
Isabelle : je te le promets !
Krist : désolé.
Il lui attacha à nouveau les pieds et les mains puis il voulut partir.
Isabelle : comment veux-tu que je mange en ayant les mains liées ?
Il se retourna, prit la nourriture et s'assit avec elle sur le lit puis il lui mit la nourriture dans la bouche mais elle refusa.
Isabelle : non, je ne suis plus une enfant.
Krist : je ne vais pas prendre le risque que tu la verses encore sur moi alors si tu veux manger, tu ouvres ta jolie bouche pour avaler la nourriture.
Isabelle : humm, ma bouche te plait han ?
Krist : je peux aussi dire ta vilaine bouche parce qu'elle ne crache que du venin. Manges ok, je n'ai pas que ça à faire. Mais si tu veux mourir de faim, tu n'as qu'à me faire savoir et ton vœu sera exaucé.
Isabelle : tu es pire que tes amis tu le sais ça ? Je te déteste !
Krist : malgré ta mal bouche, moi je t'aime bien. Alors tu manges ?
Elle ouvrit donc la bouche et il lui donna à manger. Elle y prit gout et elle regarda Krist autrement déjà. Elle l'observa intensément.
Isabelle (dans son cœur) : hum, que c'est délicieux ! Il est vraiment bon cuisinier cet imbécile !
Krist : comment tu trouves ?
Isabelle : burk, ta nourriture est immangeable, ça n'a aucun gout.
Krist : très bien, je la rapporte alors.
Il se leva avec le plat pour partir.
Isabelle : non, non, s'il te plait, j'ai vraiment très faim, je n'ai pas d'autre choix que de manger.
Il lui détacha les mains pour qu'elle mange.
Krist : si je vois que tes pieds ne sont plus liés quand je reviendrai, je t'attacherai pour de bon. Si tu n'es pas rassasiée, tu peux en demander autant que tu veux.
Isabelle : tu ne vas pas me laisser manger toute seule comme si j'étais une malade, où as-tu mis ta gentillesse.
Krist : si tu ne peux pas manger toute seule, tu peux laisser.
Isabelle : laisse-moi prendre au moins un peu d'air en regardant la télé au salon, je te promets que je serai sage.
Krist : si tu finis de manger, appelle-moi !
Krist rejoignit ses amis.
Francis : Krist, ne restes pas trop avec elle ok, tu risques de tomber amoureux et foutre en l'air nos plan.
Krist : ça n'arrivera jamais.
Rogatien : il ne faut jamais dire jamais quand il s'agit de l'amour mon ami, car l'amour surprendre toujours.
Justin : c'est vrai, il est souvent inattendu. En plus, cette fille est vraiment parfaite physiquement. Moi j'adore ses yeux...
Rogatien : moi j'adore ses lèvres...
Francis : moi j'adore ses...
Krist : ne dis pas pour toi là ! Non mais est-ce que vous vous entendez même, qu'est-ce qui vous arrive ? Je vous dis que ça n'arrivera pas. C'est vrai qu'elle est belle mais elle est impolie.
Justin : non, moi je crois qu'elle fait juste la dure pour pouvoir survivre. C'est une fille forte. D'autres à sa place auraient pleurnicher sans cesse mais ce n'est pas le cas. Au fond c'est une fille bien.
Rogatien : Justin a raison. Et puis ça se voit que tu l'intéresses un peu alors pourquoi pas en profiter, tu peux avoir, et la fille, et l'argent ?
Krist : ça suffit maintenant, je ne suis pas prêt à avoir une relation amoureuse, j'ai assez de problèmes comme ça.
Francis : réfléchis un peu, son père est riche alors si tu sors avec elle, elle te donnera tout.
Rogatien : c'est vrai, c'est une belle opportunité mon ami. Tu sais, on te conseille cela simplement parce qu'elle s'intéresse plus à toi sinon, moi-même elle me plait.
Krist : elle te plait, et ta copine alors ?
Rogatien : je dis ça simplement comme ça, je ne vais pas sortir avec elle.
Justin : c'est vrai quoi, à qui elle ne plairait pas cette fille ? Réfléchis-y Krist !
Isabelle l'appela.
Isabelle : Krist !
Francis : tu vois, tu lui manques déjà.
Krist : si vous voulez que je sorte avec elle, alors je dois la libérer.
Les trois : non, non, nous avons besoins d'argent.
Rogatien : en plus, si tu la libère comme ça, elle pourra nous dénoncer et on aura fait tout ça pour rien et notre vie va partir en vrille.
Francis : c'est vrai, on doit prendre d'abord l'argent.
Krist : très bien. Vous deux portez vos cagoules, elle a déjà vu le visage de Francis.
Krist la rejoignit dans la chambre.
Isabelle : merci pour le repas.
Krist : y'a pas de quoi. Tu peux venir au salon mais je ne détacherai pas tes pieds.
Isabelle : alors comment je m'y rends ?
Il la prit dans ses bras et ils descendirent au salon. Le regard d'Isabelle sur lui changea complètement. Elle le désira à présent même si elle ne comprit pas trop ce qui se passait. Krist la déposa sur le canapé.
Isabelle : merci, c'est très gentil !
Justin : bon, Krist, merci pour ton repas, c'était vraiment excellent. Je ne sais pas comment t'arrive à cuisiner de si bons plats, moi je n'y arrive jamais.
Krist : merci, ce n'est pas de l'avis de la demoiselle d'honneur.
Rogatien : elle doit avoir un problème de gout. Sa langue est sans doute arrivée à expiration !
Francis : ou alors elle est tellement orgueilleuse qu'elle ne veut pas reconnaitre qu'un garçon cuisine mieux qu'elle.
Isabelle : il ne prépare pas mieux que moi, je suis une excellente cuisinière. Si Krist me le permet, je peux préparer le petit déjeuner demain et vous viendrez gouter.
Justin : j'ai hâte de voir ça.
Krist : impossible, je ne te fais pas confiance.
Isabelle : c'est le patron qui décide.
Justin : bon, moi je vais devoir vous laisser.
Rogatien : moi aussi.
Francis : nous allons tous partir. Krist a des affaires à régler avec la princesse.
Krist : merci d'être passé les amis, on se voit demain.
Francis : bonne nuit à vous, Roméo et Juliette.
Isabelle : n'importe quoi !
Krist : je vous raccompagne.
Krist raccompagna ses amis et ils partirent. Il retourna au salon.
Isabelle : de quelles affaires parlent tes amis ?
Krist : oh, rien. Ils veulent juste que je te chicotte si tu ne veux pas rester sage.
Isabelle : et tu vas le faire ?
Krist : ça dépend de toi, de comment tu te comporte. Maintenant reste tranquille et suis la télé.
Ils suivent donc la télé.
Isabelle : c'est la photo de tes parents là-bas ?
Krist : oui.
Isabelle : où sont-ils ?
Krist : au paradis. Ma mère est décédée il y a deux ans et mon père vient de la suivre il y'a juste quelques mois.
Isabelle : je suis sincèrement désolée.
Krist : merci.
Isabelle : et tu n'as pas des frères ou des sœurs ?
Krist : j'ai juste une sœur, mais elle est déjà mariée. Bon, tu veux suivre la télé alors suis la télé.
Isabelle : je préfère discuter avec toi pour apprendre à te connaitre. Peut-être qu'au fond tu es quelqu'un de bien !
Krist : je ne suis pas une mauvaise personne. La preuve je te traite comme une sœur et non comme une kidnappée.
Isabelle : est-ce que tu as déjà été amoureux !
Krist : ça ne te regarde pas.
Isabelle : donc c'est non. Moi non plus je n'ai pas encore été amoureuse, je ne sais même pas ce que c'est que l'amour. Mes parents ne veulent pas me laisser sortir parce qu'ils ne veulent pas que je rencontre des garçons.
Krist : cette discussion ne m'intéresse pas.
Isabelle : je suis désolé. Si tu ne peux pas discuter avec moi, ramène-moi dans ma chambre.
Il la ramena dans la chambre.
Krist : passes une bonne nuit !
Isabelle : tant que j'aurai ces trucs au pieds et aux mains, ma nuit ne pourra jamais être bonne.
Il la détacha complètement.
Krist : et maintenant, bonne nuit.
Isabelle : merci.
Krist retourna dans sa chambre pour dormir mais il n'arriva pas à dormir. Il repensa à tous les conseils de ses amis. D'ailleurs lui aussi ressentit quelque chose de différent quand il est avec elle. A-t-il des sentiments pour elle ? C'est la question qu'il se posa. Il repensa à la première fois où isabelle tenta de fuir et qu'il l'avait poursuivi pour l'attraper et ça lui faisait sourire. Il repensa aussi au moment où elle lui jeta de la nourriture sur le visage et il en souriait. Isabelle de son côté pensa pareil à lui. Elle pensa à toutes les fois où elle a crié son nom et qu'il est venu la protéger de ses amis. Mais elle pensa surtout aux moments où il la porta et il lui donna à manger. Aucun d'eux n'arrivait plus à sortir l'autre de la tête. Krist décida de se rendre dans la chambre d'Isabelle. Elle faisait semblant de dormir. Krist allume la lumière et s'approcha d'elle. Il resta devant elle pour la contempler ensuite il toucha son visage avec sa main et elle se relève en criant.
Krist : chut, calme-toi !
Elle se relève du lit étant nue et se couvre les seins avec sa main.
Krist : tu es toute nue ?
Isabelle : je dors toujours nue, mon sommeil est plus doux comme ça.
Krist : ici ce n'est pas chez toi, comment tu peux dormir nue. Tu pouvais au moins porter quelque chose de léger.
Isabelle : oui, sauf que tu as oublié de prendre ma valise quand tu m'avais enlevé. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu voulais faire ?
Krist : rien du tout alors, calme-toi ok. Je... je suis juste venu voir si tu dormais bien. Maintenant je m'en vais, repose-toi !
Krist sortit de la chambre et Isabelle s'assit en souriant. Elle se coucha avec sourire. Krist regagna sa chambre.
Krist : merde, cette fille a quelque chose.