Krist : voici ton petit déjeuner.
Isabelle : pourquoi vous êtes si méchants, vous me privez complètement de faire mes besoins. Je dois allez sous la douche et je ne peux pas en ayant les pieds liés de cette façon.
Krist : si je te détache, tu restes tranquille ok, sinon je t'attache définitivement ?
Isabelle : que veux-tu que je fasse han ?
Il lui détacha les pieds et elle se rendit dans la douche interne pour se soulager et se laver le visage. Dès qu'elle fut sortie de la douche, elle sortit de la chambre en courant.
Krist : eh arrêtes ça sinon tu vas le regretter, arrêtes ça tout de suite.
Krist sortit à sa poursuite. Elle descendit les escaliers et Krist l'attrapa au salon. Il la porta dans ses bras pour la ramener dans la chambre.
Krist : tu vas regretter ce que tu viens de faire.
Isabelle : pourquoi tu m'as enlevé, qu'est-ce que je t'ai fait ?
Krist : ce n'est pas contre toi ni contre personne. J'ai juste besoin d'un peu d'argent et ton père va m'en donner pour ta libération. Comme je suis gentil, je vais te laisser les mains et la bouche pour te permettre de manger.
Isabelle : je ne veux pas de ta salle nourriture.
Krist : très bien, alors tu n'as pas besoin que ta bouche et tes mains soient libres.
Isabelle : laisses-moi ok, je ne suis pas un animal.
Krist : tu viens de me prouver que tu es plus têtue que les animaux en voulant t'échapper alors je vais t'attacher. Et au fait, ne me déranges pas si tu as faim, enfant gâté.
Krist attacha ses mains et colla sa bouche et prit sa nourriture pour sortir.
Isabelle : mmmmmmmm !
Krist : je ne comprends rien à ce que tu racontes.
Isabelle : mmmm, mmmmmmm, mmmmm !
Krist : tu peux répéter, je ne comprends toujours rien ?
Isabelle : mmmmmmmmmmmmmm !
Krist : d'accord je te laisse tranquille.
Krist sortit de la chambre et la laissa. Ses amis arrivèrent aussi et ils prirent tous ensemble le petit déjeuner.
Francis : alors, est-ce qu'on peut voir nos millions ?
Krist : bien sûr, suivez-moi !
Il les amena dans la chambre d'Isabelle, les trois portant leurs cagoules.
Isabelle : humm, mmmm, mmmm !
Francis retira le ruban de sa bouche.
Francis : tu pourrais au moins laisser sa bouche. Tu veux abîmer ces jolies lèvres ou quoi ?
Krist : elle a le mal bouche alors c'est mieux qu'elle la ferme.
Rogatien : une si belle fille, combien peut-on proposer d'après vous ?
Justin : moi je propose 10 millions !
Isabelle : je ne suis pas une œuvre d'art ok, pauvres débiles !
Rogatien : tu es une œuvre d'art de Dieu ma chérie, et pour ça, tu vas nous rapporter gros.
Isabelle : vous êtes tous malades !
Francis : elle est aussi insolente ?
Justin : Krist a raison, elle a le mal bouche, remets le ruban sur sa bouche.
Krist : tu m'appelles par mon nom devant elle ?
Justin : désolé. Remets-lui le ruban.
Isabelle : non, non, non je ne vais plus parler.
Krist : on ne va pas proposer une somme à sa valeur parce qu'un humain n'a pas de valeur en argent. Il nous faut juste un peu d'argent et puisque nous sommes quatre, je propose un million chacun.
Francis : moi je suis d'accord avec Krist.
Isabelle : Krist, c'est toi le chef han, saches que tu n'auras pas le temps de profiter de cet argent si du moins tu réussis à l'obtenir. Tu vas moisir en taule, vous aller tous pourrir en prison.
Rogatien : aller, remets le ruban sur sa bouche.
Isabelle : cava je ne parle plus.
Justin : je suis d'accord pour quatre millions.
Rogatien : nous sommes tous d'accord dans ce cas.
Isabelle : vous allez le payer, vous pouvez me croire.
Krist prit le ruban adhésif et colla à nouveau sa bouche puis ils sortirent de la chambre et ils retirèrent leurs cagoules.
Francis : alors, quand est-ce que nous allons appeler son père ?
Krist : je suppose qu'aujourd'hui, son père va chercher à revenir du voyage. Nous allons laisser passer deux à trois jours pour qu'il soit très angoissé avant de l'appeler, comme ça, il fera tout ce qu'on veut.
Rogatien : je suis d'accord.
Justin : oui moi aussi.
Francis : très bien, dans ce cas, on l'appelle dans trois jour.
Justin : bien, moi je vais rentrer et rapporter la moto que j'ai empruntée.
Krist : d'accord !
Rogatien : moi aussi j'ai quelque chose à faire alors à plus tard.
Rogatien et Justin partirent mais Francis resta.
*Commissariat.
Ce matin, Arsène et Jasmine se rendirent au commissariat. Ils se rendirent dans le bureau des inspecteurs.
Arsène : bonjour inspecteurs !
Daniel : bonjour monsieur, prenez place.
Ils s'assirent.
Roland : veillez-vous présenter !
Arsène : je m'appelle Arsène et je suis le gardien de monsieur Jeremy et voici Jasmine, sa servante.
Roland : très bien, qu'est-ce qui vous amène ?
Arsène : le patron et sa femme sont en voyage et un malheur est arrivé derrière eux.
Daniel : qu'est-ce qui est arrivé ?
Arsène : leur fille unique a été enlevée la nuit dernière.
Roland : quoi, comment ça s'est passé ?
Arsène : deux hommes en cagoules étaient arrivés et ils m'ont injecté quelque chose qui m'a endormi et quand je me suis réveillé, mademoiselle n'est plus à la maison.
Daniel : ok, qu'est-ce que vous avez vu mademoiselle ?
Jasmine : moi je dormais dans ma chambre avec la lumière quand subitement, j'ai senti qu'il y a eu coupure de courant alors je suis sortie de ma chambre pour venir au salon et un homme m'a directement attrapé et m'a collé la bouche, ensuite il m'a attaché les pieds et les mains. Un autre est arrivé avec mademoiselle et ils sont partis.
Roland : très bien, avez-vous informé votre patron ?
Arsène : oui, je l'ai informé la nuit même et il est déjà en chemin.
Roland : très bien, rentrez chez vous. Nous allons informer le commissaire et nous commencerons l'enquête dès que votre patron sera là.
Arsène : d'accord, merci inspecteur.
Arsène et Jasmine retournèrent donc à la maison. Les inspecteurs tinrent aussi le commissaire au courant de l'affaire.
*Chez Krist
Vers midi, Krist alla prendre une douche et Francis en profita pour aller voir Isabelle.
Francis : salut princesse !
Il lui détacha la bouche.
Francis : tu as une jolie bouche tu sais.
Isabelle : pourquoi vous me faites ça ?
Francis : moi j'ai accepté ça uniquement pour pouvoir te voir. Tu sais, je n'ai jamais vu une fille aussi belle que toi mais puisque ton père t'empêche de sortir, je ne pouvais pas te voir et t'exprimer ce que je ressens alors quand Krist a proposé de te kidnapper, j'ai dit immédiatement oui.
Isabelle : tu ne m'intéresses pas.
Francis : quoi, tu plaisantes ! Qu'est-ce qui ne te plait pas chez moi ?
Isabelle : ta tête !
Francis : ne m'insulte pas ok, ne me manques pas de respect !
Isabelle : je ne te manque pas de respect, je réponds juste à ta question.
Francis : toi par contre, tu me rends dingue.
Isabelle : si tu m'aimes autant, libères-moi !
Francis : je le ferai volontiers mais si je le fais, je blesserai mes amis. Surtout Krist, il vient de perdre son père et il n'a personne pour le soutenir dans ses études alors il a besoin de cet argent pour continuer à étudier alors je suis désolé princesse mais je ne vais pas pouvoir te libérer.
Isabelle : hum, quand on dit que les hommes sont bêtes, c'est aujourd'hui que j'en ai la preuve.
Francis : pourquoi une si belle fille a une si mauvaise langue ?
Isabelle : saches que tu finiras en prison parce que j'ai vu ton visage.
Francis : je m'en fiche princesse, pour toi je suis prêt à tout, s'il te plait donnes-moi un petit baisé.
Francis s'approcha d'elle sur le lit et elle recula. Elle cria et Krist arriva.
Krist : laisses-la tranquille ! Je me doutais bien que tu serais ici, ne la touches pas !
Francis : t'inquiètes, je jouais simplement avec elle.
Krist : eh bien, je n'aime pas cet amusement, personne ne la touche. En plus tu es venu sans ta cagoule, quel idiot ! Sors maintenant !
Isabelle : je lui disais la même chose, qu'il est un idiot.
Francis : toi, tu la fermes !
Francis sortit de la chambre. Krist s'approcha d'Isabelle.
Krist : est-ce que cava, il ne t'a pas fait de mal ?
Isabelle : cava, et ne fais pas semblant d'être gentil avec moi.
Krist : je suis un homme gentil naturellement. Ne t'inquiètes pas, personne ne te fera du mal tant que je serai là. Est-ce que tu as faim ?
Isabelle : à ce que je sache, tu ne m'as pas donné à manger.
Krist : puisque tu ne manges pas la nourriture préparée par des hommes, que vas-t-on faire ?
Isabelle : je peux préparer moi-même ma nourriture.
Krist : tu sais préparer ?
Isabelle : évidemment, je suis une fille je te rappelle.
Krist : d'accord mais dans d'autres circonstances peut-être mais actuellement, si tu as faim, tu manges ce que je vais préparer, sinon tant pis.
Il se leva pour partir.
Isabelle : s'il te plait, laisse-moi sortir pour suivre au moins la télé.
Krist : tu es kidnappée, tu n'as aucune exigence.
Isabelle : mais je vais mourir d'ennuis. Si tu es vraiment gentil et que tu ne me veux pas de mal, laisses-moi regarder la télé, s'il te plait.
Krist : très bien, mais tu restes tranquille sinon, je t'enfermerai définitivement ici, c'est clair ?
Isabelle : comme de l'eau de roche !
Il la prit dans ses bras et elle s'agrippa à lui. Il l'amena au salon et elle refusa de descendre sur le canapé.
Krist : qu'est-ce que tu fais ?
Isabelle : ça fait longtemps que quelqu'un ne m'a pas porté, ça me manquait parce que j'adore ça.
Krist : eh bien, je ne suis ni ton père, ni ta mère, ni ton petit ami alors descends ou je te ramène dans la chambre.
Francis : laisses-moi la porter, je peux la tenir dans mes bras toute la journée.
Elle se lâcha immédiatement et s'assit sur le canapé.
Krist : tu restes tranquille, c'est compris ?
Isabelle : oui j'ai compris.
Krist se rendit dans la cuisine pour préparer. Francis s'approcha d'elle.
Francis : alors comme ça tu aimes être portée ?
Isabelle : si tu ne me laisses pas tranquille, je vais crier.
Francis : mais non, tu n'es quand même pas une enfant ! Dis-moi, as-tu déjà aimé dans ta vie ?
Isabelle : tu veux bien me laisser suivre tranquillement ma télé, j'ai déjà assez de problème comme ça ?
Francis : on peut discuter tout en regardant la télé.
Isabelle(fort) : Kriiiiiiiiiiiiiiiist !
Krist arriva.
Krist : qu'est-ce qu'il y a, pourquoi tu cris mon nom en plein midi comme ça ?
Isabelle : c'est ton ami là, il me harcèle trop.
Krist : Francis, laisse-la tranquille s'il te plait.
Francis : très bien, la princesse ne veut pas être dérangée, j'ai compris.
Isabelle : merci papa.
Krist : ne te moques pas !
Krist retourna à la cuisine et après avoir fini, il apporta la part d'Isabelle. Il détacha ses mains et lui donna le plat. Isabelle se leva et versa la nourriture sur son visage.
Isabelle : je ne mange pas vos sales nourritures.
Francis : oh, cette fille est vraiment insolente ! Que vas-tu faire d'elle papa ?
Furieux, Krist la porta jusqu'à la chambre et attacha de nouveau ses mains et colla sa bouche puis il ferma la porte à clef. Il se changea ensuite et il mangea avec Francis puis celui-ci rentra quelques heures après.
*Chez Jeremy.
Vers 15h, la femme de Jeremy, madame Rachel rentra de son voyage. Elle interrogea immédiatement Arsène et Jasmine qui lui expliquèrent ce qui s'est passé.
Arsène : je suis sincèrement désolé madame, je n'ai rien pu faire.
Rachel : est-ce que vous avez parlé à la police ?
Arsène : oui, les inspecteurs ont dit que dès que le patron sera de retour, ils commenceront l'enquête.
Ils patientèrent quelques minutes et monsieur Jeremy arriva également. Il s'imprégna de tout ce qui s'était passé puis il appela les inspecteurs qui arrivèrent quelques minutes après. Ces derniers firent leur enquête et vérifièrent les caméras de sécurité mais ça n'a rien donné.
Roland : il est impossible de les identifier sur les caméras de surveillance.
Daniel : je crois que nous devons seulement attendre que les ravisseurs appellent.
Rachel : vous n'êtes pas sérieux, je veux que vous retrouviez ma fille, elle est ma fille unique.
Daniel : nous comprenons votre inquiétude madame, mais nous ne pouvons pas faire de miracle.
Roland : comment ils ont pu savoir où se trouvait exactement le compteur pour pouvoir couper le courant ? ça ressemble à un coup préparer à l'avance. Connaissez-vous des personnes qui vous ont rendu visite ces derniers jours ?
Arsène : oui, il y a trois jours, un jeune homme est venu ici et a dit qu'il cherchait du travail. Mais je lui ai dit qu'il pourrait revenir dans une semaine quand le patron sera là.
Roland : avez-vous le numéro de ce jeune homme ?
Arsène : non.
Daniel : comment est-ce qu'il s'appelle ?
Arsène : il a dit qu'il s'appelle Krist.
Roland : très bien, s'il ne revient pas comme il l'a dit, il sera notre suspect n°1. C'est la seule personne qui était venue ?
Arsène : il y avait aussi le frère de Jasmine, mais lui il a l'habitude de venir.
Roland : c'est quand-même une drôle de coïncidence mais on va se concentrer sur Krist. S'il revient, appelez-nous immédiatement.
Jeremy : d'accord inspecteur.
Roland : nous allons faire venir quelqu'un qui va cloner votre numéro, dès que vous recevrez un appel de leur part, on le recevra également.
Jeremy : d'accord. D'ici là, j'espère qu'ils ne maltraitent pas ma fille.
Roland : c'est ce que nous espérons tous. On va la retrouver, courage à vous.
Rachel : merci inspecteur.
Roland : est-ce que votre fille a un petit ami ?
Jeremy : non, pas à ma connaissance.
Roland : a-t-elle des amies qui pourraient lui vouloir du mal ?
Rachel : non, ma fille a toujours été gentille avec tout le monde, elle n'a pas d'ennemis.
Roland : être très gentille peut également te susciter des ennemis. On va vous laisser.
Ainsi, les inspecteurs retournèrent au commissariat, Arsène retourna à son poste et Jeremy consola sa femme mais lui-même ne pouvait se consoler parce que quand il est seul, il pleura amèrement l'enlèvement de sa fille, mais à côté de sa femme, il garda le sang-froid et reste fort pour consoler sa femme.