Dominée Par Le Millionnaire Cruel
img img Dominée Par Le Millionnaire Cruel img Chapitre 1 Présentation
1
Chapitre 6 05 img
Chapitre 7 06 img
Chapitre 8 07 img
Chapitre 9 08 img
Chapitre 10 09 img
Chapitre 11 10 img
Chapitre 12 11 img
Chapitre 13 12 img
Chapitre 14 13 img
Chapitre 15 14 img
Chapitre 16 15 img
Chapitre 17 16 img
Chapitre 18 17 img
Chapitre 19 18 img
Chapitre 20 19 img
Chapitre 21 20 img
Chapitre 22 21 img
Chapitre 23 22 img
Chapitre 24 23 img
Chapitre 25 24 img
Chapitre 26 25 img
Chapitre 27 26 img
Chapitre 28 27 img
Chapitre 29 28 img
Chapitre 30 29 img
Chapitre 31 30 img
Chapitre 32 31 img
Chapitre 33 32 img
Chapitre 34 33 img
Chapitre 35 34 img
Chapitre 36 35 img
Chapitre 37 36 img
Chapitre 38 37 img
Chapitre 39 38 img
Chapitre 40 39 img
Chapitre 41 40 img
Chapitre 42 41 img
Chapitre 43 42 img
Chapitre 44 43 img
Chapitre 45 44 img
Chapitre 46 45 img
Chapitre 47 46 img
Chapitre 48 47 img
Chapitre 49 48 img
Chapitre 50 49 img
Chapitre 51 50 img
Chapitre 52 51 img
Chapitre 53 52 img
Chapitre 54 53 img
Chapitre 55 54 img
Chapitre 56 55 img
Chapitre 57 56 img
Chapitre 58 57 img
Chapitre 59 58 img
Chapitre 60 59 img
Chapitre 61 60 img
Chapitre 62 61 img
Chapitre 63 62 img
Chapitre 64 63 img
Chapitre 65 64 img
Chapitre 66 65 img
Chapitre 67 66 img
Chapitre 68 67 img
Chapitre 69 68 img
Chapitre 70 69 img
Chapitre 71 70 img
Chapitre 72 71 img
Chapitre 73 72 img
Chapitre 74 73 img
Chapitre 75 74 img
Chapitre 76 75 img
Chapitre 77 77 img
Chapitre 78 78 img
Chapitre 79 79 img
Chapitre 80 80 img
Chapitre 81 81 img
Chapitre 82 82 img
Chapitre 83 83 img
Chapitre 84 84 img
Chapitre 85 85 img
img
  /  1
img
img

Dominée Par Le Millionnaire Cruel

Livresromantiques
img img

Chapitre 1 Présentation

"La prépotence l'habite,

et derrière le masque, que de la fragilité.

Elle l'a su au moment même

de son regard dominateur, mais lui voyait sa faiblesse, la faiblesse de verre, celle qui le rendait otage d'un destin morcelé.

de verre qui le rendait otage d'un destin morcelé.

fragmenté. C'était un mur sans fondations, un piédestal tombé, l'image absurde d'un destin fragmenté.

un piédestal déchu, l'absurde image brûlante qui brûle dans son propre enfer.

son propre enfer.

***

Il a essayé de fuir l'effondrement, en cachant ses larmes, en se rendant fort et dominant. Il s'est fait passer pour un serpent venimeux qui mord, mais il sait que l'effet toxique n'habite que son être.

Rongé par l'infériorité, il ne voit pas le bon côté des choses, il se regarde dans le miroir et dit : "Oh, mon reflet est parfait".

Il se regarde dans le miroir et dit : "Oh, mon reflet est parfait". Il est si plein de grandeur, une fantaisie qui se dissipe d'elle-même, parce qu'il est tombé lui-même, comme une étoile qui n'a pas pu tenir une seule seconde dans le ciel. Et il revient au monde en prouvant qu'il est perché au-dessus, alors qu'en réalité il ne tient qu'à un fil.

Il est un projecteur qui s'est éteint, un perdant qui a arrêté de courir, il s'excuse en disant que son chemin est plein de nids-de-poule, il sait qu'il va vers le vide, qu'il finira brisé, il ne le peut pas

Il se sent fragile, c'est pour cela qu'il se fait passer pour une carapace à l'extérieur, à l'intérieur il n'est qu'une peau exposée aux flammes qui dévorent ses forces... Puis le feu laisse de faibles cendres, et dans un souffle de vent, elles disparaissent.

Il est réduit à néant, sa puissance n'est plus qu'un mirage, un sophisme qui se déguise en vérité. L'irréalité vivante dans sa tête l'aventure à montrer la trajectoire qui ne connaît pas d'intermittence. Au fond, il traverse un tunnel sombre, où se trouve la destruction, à l'extérieur est né un être narcissique qui a grandi, qui marche sur tout le monde, son parcours est l'infini.

Mais l'éternité lui a été arrachée, il se sent seul, il est un verre de vin vide, car son contenu cramoisi s'est déversé dans l'inexistence, et parmi les éclats éparpillés sur le sol, il n'est qu'un homme sans nom, et il cherche secrètement ce que signifie vivre, une raison d'être.

Il est Silvain De Castelbajac, le Narcissique en chef.

***

La maison vide, le silence qui se plaint, voletant de coin en coin un faible murmure, c'est lui, peut-être, il n'a pas vérifié. Il préfère se servir un verre de whisky et s'absenter de la vie. C'est une solitude sans fin qui le suit, elle n'en finit pas. Je le regarde, longuement. C'est intéressant de le voir allongé dans l'étroitesse, mais ce n'est plus un imposteur. Ici, il se montre sans ajuster le monde en sa faveur, sans mentir.

Mais il ne sait pas que je le regarde, alors il ne s'enfuit pas, il reste là, disparu, abstrait en un point fixe de la pièce.

Soudain, je me souviens de sa présence anéantissante, maîtresse et majestueuse, mais en même temps prisonnière de la tension. Ses épaules sont droites, il a l'air sûr de lui, le torse bombé, démontrant sa domination, mais celle-ci est réduite à la rigidité, il est un phallus. Son expression est dure, ses épaules raides, peut-être un soupçon de soupçon perce-t-il dans son cou, quels que soient les efforts surhumains qu'il déploie pour le cacher ou maintenir la façade de l'autorité. Il se trahit, sans dire un seul mot.

Sur le point de partir, je reste une minute de plus. C'est assez long pour découvrir que mon patron n'est qu'une œuvre délicate, en quête d'attention, la gloire qui n'existe pas, mais ce n'est pas de sa faute, c'est un désert, un espace stérile qui a besoin d'aide. Mais il ne se donne pas la peine de prendre l'initiative, c'est un détraqué, une personne qui manque de sentiments, d'émotions...

L'avertissement est urgent, l'alarme dans ma tête s'est déclenchée. Je sais que je dois partir, je soupire profondément, je suis masochiste, je reste.

Quand Silvain se lève, mon organe vital bat furieusement, c'est l'adrénaline, les nerfs, il ne faut pas qu'il me surprenne en train de fouiner. Je me dirige immédiatement vers la cuisine de son grenier et je l'attends, là où j'étais après avoir quitté sa chambre.

Il apparaît, je vois une autre image devant moi, c'est quelqu'un d'autre. Tête haute et menton en avant, il respire la puissance, l'agressivité. Je pense que j'aurais dû partir depuis longtemps, avant que ne revienne celui qui cherche toujours à me bousculer : un Narcisse.

Sa voix épaisse, grave et profonde vient, elle est étrangère à la scène solennelle de tout à l'heure. Elle transmet la férocité.

Pourquoi n'es-tu pas rentré chez toi ?

-Sylvain...

Je vais bien, pourquoi aurais-je besoin de ton aide ? -il rugit de colère.

Il a un visage impassible.

-J'ai juste pensé que tu avais des problèmes, tu devrais être reconnaissant que je t'ai ramené à la maison, si je t'avais laissé venir dans cet état, qui sait ce qui serait arrivé. -Je lui fais face, je n'ai plus beaucoup de courage, mais je ne le laisserai pas me parler comme ça.

C'est un con !

-Vraiment ? -Il hausse un sourcil en réduisant la distance entre son corps et le mien, la séparation devient presque nulle. Tu veux que je m'incline devant toi ? Sors de chez moi, sors, je vais bien.

-Tu es un idiot.

-Tu crois que je ne remarque pas l'intérêt que tu me portes ? -Il se montre non seulement hautain, mais aussi fier, la victoire couvrant ses lèvres d'un léger sourire. J'aimerais juste qu'il me lâche déjà, c'est une telle merde idiote, suffisante et narcissique.

-Non, tu n'es pas mon genre. Tu ne m'attires pas le moins du monde", dis-je fermement.

Je sens ces longs doigts s'enfoncer dans ma taille, la dureté qu'il utilise me fait gémir. Est-il fou ? Je n'apprécie pas sa possessivité, ses yeux toujours en éveil sur les miens. Cela me met en colère qu'il se fasse passer pour un animal, d'ailleurs il n'a pas le droit de se comporter de façon aussi ignoble. Je voulais seulement l'aider, il était tellement ivre qu'il m'a appelé, je ne sais pas si c'était une erreur, mais il m'a demandé de venir le chercher. Je l'ai fait, mais je le regrette maintenant, j'aurais dû rester dans mon lit, je n'aurais pas eu affaire à un fou.

-C'est ce que dit ta bouche, mais la réaction en toi est différente, tu m'aimes, ça ne sert à rien de le cacher.

-Et toi, Silvain ? Je contre-attaque en maintenant le contact visuel, je ne vais pas le laisser gagner cette fois, si je détourne le regard je serai une victime, il pensera que je me soumets. Aujourd'hui, j'ai vu l'autre facette de toi, celle que tu t'obstines à enfouir, à mettre à l'abri du monde. Tu ressembles à un félin maintenant, mais... je ressens ton besoin de prétendre que tu es ce lion affamé et non un chaton sans défense.

Je sais que je le défie, et ça l'exaspère. Plus je défie cet homme, plus je serai non seulement sa victime, mais sa proie.

            
            

COPYRIGHT(©) 2022