Chapitre 5 Putain de période

C'est étrange comme mon humeur diverge au grès des jours. J'ai l'impression d'exploser au fond de moi. Mon corps me brûle et ma peau se craquelle. J'ai l'impression de ne plus pouvoir bouger, d'étouffer. Mon cœur et mes pensées doivent être libres, c'est ma nature, c'est mon caractère, c'est moi tout en entière. Cependant, mon corps se trouve dans cette cage. Impossible de sortir, de crier puisque nous sommes tous dans le même bateau. Mais pour autant je plonge de plus en plus profond et m'enfonce dans les abîmes des océans.

Mes pensées se noient dans mes larmes et mes poumons peinent à retenir les quelques bulles d'oxygène restante.

J'arrivais toute fois à apercevoir l'espoir dans mon désarroi si particulier. Nous avons tous et rien à la fois. Nous ne pouvons plus toucher les gens qu'on aime ou même les réconforter par des caresses. Les voyages s'éloignent d'eux même et deviennent qu'un souvenir. La population se transforme en tornade, en colère de plus pouvoir être et d'avoir peur. La raison elle même s'enfuit de certains corps.

Tous ce que j'aime en ce monde, tout mes besoins principaux comme la plupart des gens c'est l'amour et le changement. Je suis bloquée dans mon présent et n'arrive à trouver mon bonheur. Alors je ferme les yeux pour essayer de faire disparaitre ce monde bouleversé et me blottir vers les cœurs et les bras chauds de ma famille, mes amis et mon amour.