Au fil des mots

Le jour se lève, le soleil m'éblouit,

Je ne pense à rien, seul à la nuit,

Les pas lourds, mon corps engourdi,

Le déroulement de la journée se poursuit.

Je continue le rituel de la matinée,

Qui se clôt par le bruit de mes pas jusqu'au lycée,

Je croise des personnes qui, je crois, ont peur,

De vivre et de l'autre,

Qui te regardent d'un air haineux sans même te connaître.

Puis, il y a ceux qui me soutirent de vrais sourires,

Ceux qui me font penser à vivre,

Ceux qui me délivrent.

Après une rude journée

Voici le moment du coucher.

La disparition de mon obsession pour la nuit

A fait place dans mes pensées, au jour

Quand mon corps, il est l'heure où il devient lourd.

Le jour se lève, le soleil m'éblouit.

Je ne pense à rien, seul à la nuit.

Les pas lourds, mon corps engourdit,

Le déroulement de la journée se poursuit.

Je me lève petit à petit,

Suivant la gaité de la nuit

Guidée par mes insomnies.

La résonance contre le goudron de mes pas

Permet de me garder éveillée pas à pas.

Je croise encore et toujours cette population

Qui ont peur de toutes choses qui pourraient être une passion

Comme aimer quelqu'un qui t'aime en retour

Et ne pas savoir lui rendre son amour

Suite à la peur de pouvoir réellement s'accroche

Dans la journée, je laisse poursuivre mes pensée

Dans l'aveuglement de mes envies

Le jour se lève, le soleil m'éblouit

Je ne pense à rien, seul à la nuit

Les pas lourds, mon corps engourdit

Le déroulement de la journée se poursuit.

Transpercée par les gouttes de pluie

Je m'arrête épuisée par le système d'aujourd'hui

Je ne puis continuer dans un monde sans vie

Et mes souvenirs reviennent,

L'appel des miens me mène,

Dans un monde d'espoir et d'amour

Sur l'immensité de cette terre,

La solitude n'est plus mienne

Mes journées ne sont plus monotones

Mais pleines d'émotions

Près de mes proches qui débordent d'attentions.