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TON SOUVENIR
Tu cris ton malheur qui t'accable
Je ne sais crier avec toi, tant je suis incapable.
Seul mes pleurs me tuent
De te voir tant muette
Suite à la douloureuse cage qui t'entoure
Cette fameuse cage rouillée
Ce souvenir me fait peur
Le chagrin m'envahit
Seule face à ton destin, tu es de zèle.
Seule face à toi, je fuis.
Par peur de te quitter
Te voyant mourir, je fuis.
Je ne puis crier silencieusement comme toi
Je ne puis avoir ton courage.
Mais je te promets que tu vivras encore longtemps.
Aussi longtemps que tu feras battre mon cœur
Au rythme des étoiles qui dansent dans le ciel
Simplement comme toi tu scintille chaque nuit
Face à la sérénité de la mort.
PREMIER POEME, j'avais 13 ans.
Dis qu'ai je fait, moi que voilà, de ma jeunesse ?
J'ai rêvé de vivre sans cesse
Oui! De vivre dans un pays lointain,
De qui les miens
Et de poursuivre ma destinée,
Comme un navire qui vogue sur les marées.
De partir loin de tout,
Et pouvoir respirer par dessus tout.
L'air de la vie qui s'ouvre à moi
Comme dans l'espoir d'avoir trouver la liberté,
Je la saisirai comme, un aigle sa proie
Sans jamais la lâcher.
Mais dès mon réveil le quotidien recommence,
Sans même se douter de mes errances.