La Femme de mon Mari
img img La Femme de mon Mari img Chapitre 4 La dot
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Chapitre 6 L'échange img
Chapitre 7 La nuit img
Chapitre 8 Première fois img
Chapitre 9 Retour img
Chapitre 10 Les visiteuses img
Chapitre 11 Le test img
Chapitre 12 L'accusée img
Chapitre 13 Vérité img
Chapitre 14 Amant img
Chapitre 15 ÉPILOGUE img
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Chapitre 4 La dot

Il la regardait ahuri. Ses parents ne l'avaient pas averti d'une quelconque maladie que pourrait avoir cette fille. Il avait pourtant été clair dans ses explications, il ne pouvait y avoir plus cohérent.

-Rassures moi que tu as au moins fait les bancs ? marmonna-t-il entre ses dents

-Désolée de te décevoir, mais non, mentit-

elle.

Quoi ? Il se posait la question à savoir comment ses parents pouvaient lui dégommer une illettrée. Non, c'était impensable et se dit que surement elle ment.

-Je peux partir ? Demanda-t-elle

Il la voyait sortir de la chambre en dandinant son postérieur. C'était la première fois qu'il la regardait vraiment.

***

Elle savait pertinemment que sa belle-mère allait arriver d'un moment à l'autre, mais elle n'avait toujours pas déplacé ses affaires dans la chambre de son mari. Il la prenait pour une villageoise, elle était bien décidée à le lui montrer.

Elle était en train de plier ses linges lorsqu'elle entendit le fracas. Elle tourna alors la tête et le vit posté devant la porte.

-Tu te fous de moi ? Cria-t-il ?

Elle retourna à ses occupations sans l'interrompre. Elle allait ranger ses affaires quand soudain elle vit sa main balancer ses habits au sol.

-Je te parle non ?

Elle se baissa et commença à ramasser ses habits éparpillés au sol. Il lui prit alors la main et la força à lui faire face.

-Tu me réponds quand je te parle !

-Tu peux me lâcher la main, s'il te plaît ? Lui souffla-t-elle doucement.

Cette manie qu'elle avait de rester calme pendant ces moments le mettait hors de lui. Il

diminua la pression de ses doigts mais continuait de la maintenir en face.

-Ma mère va bientôt arriver, je t'ordonne de ramasser vite tes affaires.

-J'ai une condition pour cela. lui répondit-elle en le regardant dans les yeux.

Il la regardait en ouvrant grands les yeux, la voyant toujours sereine.

-Oui, vas-y.

-Si j'entre dans cette chambre, ce sera définitif.

-Qu'est-ce que tu sous-entends par-là ? Interrogea-t-il en levant les sourcils.

-Que si je mets les pieds dans cette chambre, elle sera désormais la mienne.

Elle le vit alors froncer les sourcils avant d'hocher la tête.

***

-Ah ma fille, il faudrait vraiment que je t'amène en ville faire une nouvelle garde-robe, lui mima sa belle-mère.

Elle baissa les yeux en lui souriant. Depuis son arrivée, sa belle-mère n'arrêtait pas de lui poser des questions par ci par là, allant jusqu'à lui faire savoir qu'elle voulait rapidement un petit-fils. Si seulement elle savait qu'ils ne partageaient même pas la chambre !

*****Cheikh******

Assis devant son bureau, il se remémora de l'échange qu'il avait eu ce matin avec sa soi-disant femme. Elle avait osé lui faire du chantage. Il savait qu'à sa descente, il devrait réprimer toute sa colère jusqu'au retour de sa mère.

Elle avait du cran et ça ne faisait que renforcer sa haine. Pour qui se prenait-elle pour faire cela? Il allait bientôt lui faire savoir qui il est. En rage, il composa le numéro de celle qui serait capable de le calmer.

-Allo baby, susurra celle-ci

-Tu es où ? Cracha-t-il

-A mon appartement. Il se passe quoi ?

- Prépares-toi, j'arrive.

-Comment ça ? Non, retrouvons nous quelque part, dit-elle d'une voix paniqué.

-Comme tu veux. J'ai juste besoin de me changer les idées.

-Ah pour ça mon chéri, accompagnes moi faire les boutiques.

Il savait très bien que ce serait l'occasion pour elle d'acheter de la marque.

Parfois, il ne pouvait s'empêcher de se demander où elle dépensait son salaire.

******Seynabou******

Trois semaines que sa belle-mère était venue leur rendre visite. Cette femme qui, pendant ce temps, lui avait fait découvrir la facette de la ville. Elle était restée sans voix la première fois qu'elles sont allées faire un tour. Depuis lors, chaque matin après le déjeuner, elles sortaient pour une nouvelle occupation. Lors de ses visites, elle avait pu acheter plusieurs choses dont elle avait besoin pour égayer ses journées.

-Ah ma fille, la prochaine fois je resterai plus longtemps avec vous. En tout cas tu cuisines super bien. Mon fils doit être ravi, lui qui aime tant manger.

C'est ce moment que choisit son dit fils pour lui faire un sourire radieux avant de l'accompagner d'une bise sur le front. Des semaines qu'elle assistait à la mascarade de son cher époux qui n'hésitait pas à lui témoigner une grande attention en présence de sa mère. Il lui prenait la main, faisait des bisous, jetait des regards amoureux, comme s'il ne pouvait plus vivre sans elle.

-Oui, j'espère vous revoir bientôt, lui sourit-

elle.

-Bientôt ma fille, parce que moi je veux rapidement des petits enfants.

Le couple lui lança leur plus beau sourire avant qu'elle n'embarque dans la voiture. Toujours en la tenant par la taille, son mari faisait le signe d'au revoir à sa mère. Et lorsque la voiture s'éloigna enfin, il la repoussa sur le champ. Ce qui la pousse à le regarder avec incrédulité. Elle essayait pourtant de le comprendre mais ses agissements la dépassaient. Elle le vit entrer dans la maison avant d'en faire de même.

****

-Quoi ? Une cousine chez toi ?

Cheikh avait choisi de l'avoir en face d'elle pour lui annoncer la nouvelle.

-Oui, une cousine qui vient du village, précisa-

t-il.

-Mais mon chéri, pourquoi avoir accepté de la loger chez toi ?

Elle n'était pas encore remise du choc.

-Que pouvais-je faire Marianne? Mes parents m'ont forcé la main, murmura-t-il

-Non mais une villageoise chez nous ? Tu te rends compte de ce que penseraient mes collègues en la voyant? Dit-elle avec grimace.

-Ce n'est pas le plus important. Je t'ai appelé pour choisir un jour, parce ce que moi je ne peux plus attendre.

-Oh mon chéri, moi aussi, pourquoi pas la fin de ce mois ?

-Hum... ok préviens tes parents. Je viendrai accompagner de mon oncle après-demain.

-Mais pourquoi tu veux faire les choses si précipitamment ?

-Parce que je veux enfin montrer aux autres que tu es à moi, lui susurre-t-il amoureusement.

Elle souriait de toutes ses dents, car elle avait en face d'elle tout ce à quoi une femme pouvait bien aspirer dans sa vie: un homme beau et riche. Il n'était qu'à elle et ça, elle allait bien y veiller.

Il lui répond en souriant, se demandant bien qu'est-ce qu'elle ferait le jour où elle saura la vérité ? Pour le moment, il est bien prêt à le lui cacher.

-Tu veux combien comme dot ? Poursuivit-il.

-Quinze millions seraient convenables pour le moment pour les achats et autres. Je t'informerai au moment opportun.

-Hum, ok il n'y a pas de soucis.

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