Chapitre 2 2

Je commençais a me poser des questions sur mon avenir, sur ma relation avec mon petit ami, j'avais complètement changé je n'étais plus la même, Willy l'avait remarqué et a chaque fois il ne s'empêchait pas de me faire des reproches sur mon attitude et mon comportement qui devenait suspect et désagréable !!

- On dirait que tu as un problème, Olivia je sais qu'en ce moment ce n'est facile pour personne, mais si tu me soutenais juste un peu je t'assure que...

- Ah donc tu estimes que je ne te soutiens pas assez c'est ça ? Willy tu ne cherches même plus du travail, tu es devenu paresseux, tu te plains a longueur de journée, même l'argent pour les serviettes hygiéniques Willy tu es incapable de m'en procurer, tous les jours tu as les propositions d'emploi mais tu refuses, finalement tu veux quoi ? Et tu oses dire que je ne te soutiens pas, le peu d'argent que j'ai c'est aussi dans ça que je te dépanne de temps en temps, je travaille ou Simo dis moi je travaille où ?

- Olivia mais qu'est ce qui t'arrive ? Tu me parles là comme si tu t'adressais a un inconscient

- Oui parce que tu ne fais aucun effort, tu préfère rester là dans ta zone de confort et ne même pas te battre

- Je t'ai toujours demandé de me faire confiance, je sais ce que je fais, je sais a quoi j'aspire j'ai un projet qui me demande 500mil francs il me faut réfléchir à comment trouver cette somme d'argent

- Donc tu as même des projets et je ne suis pas au courant après tu vas dire que tu m'aimes, n'importe quoi ok mr le projecteur

- Ce qui est sûre je vais me relever de cette situation et tu seras la première a en profiter je sais une chose je ne suis pas un fou et même si ça prend du temps je sais ce que je fais

Mon comportement envers Willy n'était pas de gaîté de cœur car je ressentais toujours un peu d'amour pour lui, mais c'était sa situation qui me dérangeait, je savais que c'était un brave garçon avec des rêves comme moi mais je ne supportais plus le temps que cela prenait, je ne voulais pas qu'il devienne riche d'un coup, mais je voulais juste qu'il fasse plus d'efforts mais ce n'était pas le cas, je n'écoutais que des paroles a longueur de journée mais au moment de les relier aux actes, ça devenait autre chose et moi je commençais a décourager, mon amour pour lui avait toujours été sincère même si je trichais, il arrivait des jours où l'argent que César me donnait, je partageais avec Willy mais ça c'était quand je pensais que entre Willy et moi c'était l'amour à vie, chose bizarre il ne se posait jamais de question d'où venait tout cet argent que je possédais, dans sa tête c'était toujours les biens que mon père avait laissé dont je jouissais, mais jusque là ce n'était pas grand-chose pour pouvoir mener subitement la vie que je menais, la belle vie et le luxe que me faisait vivre César me montait à la tête et je commençais a être différente de celle que jetais avant, et dire que la situation financière de mon copain n'arrangeait pas les choses et je me retrouvais bloqué ne sachant pas quelle décision prendre où même comment me comporter !!!

Je continuais mon jonglage entre mes deux hommes jusqu'à ce qu'un soir alors que j'étais dans la voiture avec César, je ne savais pas que Willy nous voyait de loin et pouvait voir la façon dont je me faisais tripoter par César

- César : je dois voyager pour la capital politique ce weekend, c'est une mission tu penses que tu pourras venir avec moi ?

- Moi : bah oui pourquoi pas ? On fera combien de jours ? Et c'est la mission est ce que tu auras mon temps ?

- Euh tout le week-end...j'ai tellement envie de toi et oui j'aurai ton temps, c'est juste une réunion de un jour avec des partenaires pendant que nous serons entrain de dîner tu m'attendras a l'hôtel et une fois terminé je viendrai te rejoindre et on passera le reste du week-end ensemble, j'ai envie de te sentir, ta chaleur, ta peau douce, tes lèvres, je veux faire pleines de gâteries avec toi (me caressant les cuisses)

- Moi aussi mais on peut pas le faire là dans la voiture, et nous ne sommes pas loin de chez moi quelqu'un pourrait me remarqué et le rapporter a ma grand-mère elle ne le prendrait pas bien

- Pourquoi vous aimez le classique comme ça ? Tu ne sais pas que l'amour ça se fait et se vit partout ? Surtout si c'est deux personnes qui s'aiment et se désirent, la seule chose maintenant qui me retienne c'est le fait d'avoir mentionné ta grand-mère je veux pas te causer d'ennuis si non y'a longtemps je t'aurais déshabillé et je t'aurais bien baiser

- Chéri je sais mais...

- Mais quoi ? Ou tu l'as déjà fais avec ton copain et tu ne veux juste pas me satisfaire, je comprend pas ton refus catégorique, si tu as si peur de ta grand-mère on peut aller garer ailleurs et on le fait ensuite je reviens te déposer

- Weeerrr mon amour qu'est ce que tu peux dire comme ça ? nous étions entrain de parler de notre week-end prend ton mal en patience mon chéri, je vais te satisfaire a tous les niveaux au point où tu vas en redemander et tu risquerait devenir fou

- C'est flatte moi, j'imagine que tu rends aussi ton chéri coco fou aussi...hahaha

Je ne lui avais pas caché que j'avais un copain, tout comme il avait été honnête sur sa situation matrimonial, je me devais de l'être également car je voulais éviter tout conflit, mais à la longue ça m'avait rattrapé car César commençait a apprécier de moins en moins cette relation, il devenait exigeant et me voulait désormais pour lui tout seul, il pouvait parler de Willy mais c'était juste de l'ironie !!

- Je pense qu'il est temps que tu fasses un choix ou c'est moi où c'est lui

- Ekieee César, comment peux tu me demander une chose pareille ? Tu es un homme marié, un père de famille avec des enfants, serais tu content si je te demandais de quitter ta femme ?

- Ça n'a rien a voir et ce n'est pas le débat, si tu veux savoir oui je suis jaloux, je ne peux pas investir sur une femme que j'appelle ma femme alors qu'elle s'envoie en l'air avec un autre en plus sous mon nez, je ne cautionne plus ça ou tu m'arrêtes cette relation où nous deux c'est fini

- Waouh...chéri calme toi s'il te plaît, je ne veux pas qu'on en arrive là, mais tu comprendre une chose, Willy est mon copain tout comme Stéphanie est ton épouse, tout ce qui est important c'est de se concentrer chacun sur l'autre, tu n'as pas à être jaloux de Willy, et rien ne me garantie qu'il va m'épouser on est juste copain copine lui et moi ça peut finir a tout moment or toi tu ne divorceras jamais de ta femme pour moi...

- Qu'est ce que tu en sais ? Je t'ai demandé de faire un choix et tu as 1 jour pour ça

Ce soir là il était plus sérieux que d'habitude et avait l'air vraiment vénère, alors pendant que j'essayais de le calmer, je ne savais pas que Willy avait observé de loin toute la scène, on voyait quelqu'un s'avancer vers la voiture jusqu'à ce qu'il toque à ma portière, lorsque je vis qu'il s'agissait de Willy, je m'étais mise à trembler, pour la première fois dans ma vie je m'étais senti sous pression, j'avais peur, mon cœur battait et je ne m'étais pas préparé pour affronter cette situation !!

- César : c'est qui lui ? Tu le connais ?

- Willy : Olivia sort de cette voiture tout de suite (frappant sur la vitre)

Entre les questions de César et les menaces de Willy je ne savais réellement pas quoi faire, je tremblais telle une feuille, même si je commençais a m'attacher à César j'avais toujours ce petit brain d'amour pour mon copain, je le voyais très en colère et super agité, je m'attendais également a une attitude désagréable de la part de César mais non il était plutôt très calme et mon silence lui avait fait comprendre qu'il y avait un problème et que ce n'était pas en hurlant a son tour que cela allait se résoudre

- César : attend, c'est ton copain ?

- Moi : oui, s'il te plaît je vais t'expliquer

- Non non non calme toi, descend juste de la voiture et va le retrouver pour que vous discutez, je comprend maintenant sa fâcherie et ne t'en fais pas pour moi, je suis désolé de t'avoir fais vivre cette situation

Je n'arrivais pas à croire que César me demandais d'aller suivre Willy, juste après la scène je jalousie qu'il venait de me faire, je l'avais dès lors écouter et j'avais pris mon courage a deux mains, et j'étais sorti de la voiture, une fois a l'extérieur, il démarra et s'en alla, c'était mon tour d'affronter Willy, je le sentais tellement en colère que je ne savais qu'elle explication lui donner en plus a cette heure du soir !!

- Euh Willy bébé ce n'est pas ce que tu crois

- C'est qui le père là ?

- Quel père ?

- Tu me prends pour un idiot ? Tu fais quoi dehors a cette heure de la soirée Olivia ? Donc c'est ton chaud

- Je sais pas de quoi tu parles, c'est mon oncle, tu vois bien qu'on est pas loin de chez nous

- Tu me prends pour un enfant de 5ans, j'ai vu comment vous vous caressiez et tout donc Olivia tu es pareille que les autres filles que je vois partout avec ces hommes là, eh Olivia tu es une prostituée ?

- Je ne te permet pas de me traiter de prostitué (essayant de lui attribuer une gifle)

Je venais de commettre l'erreur la plus fatale de ma vie, Willy m'avait pour la première fois sauvagement battu, il avait versé toute sa rage sur moi j'essayais de me défendre et en même temps lui demander pardon mais il ne voulait rien comprendre, tellement il m'avait frappé que c'était lorsque j'avais commencé a suffoquer qu'il avait eu pitié et m'avait laissé

- Willy je te demande pardon c'est pas ce que tu crois, je ne fais rien avec cet homme c'est juste un ami

- Ah ce n'est plus ton oncle, c'est maintenant ton ami, un peu un peu tu vas me dire la vérité, donc tu es là comme ça comme une sainte, je passe mon temps a me faire du soucis pour toi, je masse mon temps a comment réfléchir pour améliorer notre situation pendant ce temps la bonne dame se paye ma tête, tu as couché avec lui combien de fois ? C'est pour la voiture ? Pour l'argent ? Ta grand-mère ne s'occupe pas suffisamment de toi ?

- Willy toi-même tu sais que je t'aime...

- Ferme ta sale bouche tu aimes qui sombre idiote, je te déteste Olivia sale pute

- Willy pardonne moi je te jure ce n'est pas ce que tu crois pitié

Malgré mes supplications a genoux, il continuait de m'insulter, il était sérieux dans sa décision, il venait de mettre un terme a notre relation sans même penser a tout ce qu'on avait vécu, il m'avait largué comme une vulgaire fille avec qui il n'avait aucun projet, j'avais dès lors réaliser mon erreur, en une fraction de seconde je m'étais mise a regretter, il m'avait abandonné dans la rue et s'en était allé, j'étais resté toute seule a pleurer ensuite je repris mes esprits et je pris le chemin de la maison, je n'arrêtait pas de l'appeler mais il m'avait déjà bloqué de partout, je n'avais jamais vu Willy dans cet état, triste dans mon état j'avais appelé mon amie Cynthia pour lui raconter ce qui m'était arrivé !!

- Elle : voilà, n'est ce pas je t'avais prévenu voilà les retombés, je t'ai dis que l'homme marié là ne t'apportera que des problèmes tu as dis que tu maîtrise le voilà qui dort tranquillement tranquille avec sa femme et toi ton gar t'a barré tu pleures

- Cynthia j'étais loin d'imaginer que ça allait se terminer de cette façon, j'aime toujours Willy, je me suis dis que...

- De toutes les façons le fait est fait un jour ou l'autre ça allait arriver, continue seulement de le supplier et arrête cette relation avec l'homme là, ma sœur l'homme là ne va pas t'epouser il va te gaspiller et il va te laisser

- Je ne sais plus quoi penser, façon Willy m'a tapé non, j'ai même les vertiges

Elle m'avait tenu compagnie toute la nuit, elle m'avait consolé, faut avouer que Cynthia malgré tout me donnait de bons conseils mais j'écoutais pas, pendant près d'une semaine je courais derrière Willy mais il ne me voulait plus, et donc je n'avais pas de choix si ce n'était me faire une raison et continuer ma vie, c'était difficile mais j'estimait que j'avais fais de mon mieux, je n'allait pas rester seule a me morfondre et ça avait été une occasion pour moi de plus me rapprocher de César et d'ensuite officialiser notre relation, j'étais donc officiellement la maîtresse d'un homme marié !!!