Chapitre 3 Mon enfance!

Je suis une fille ordinaire avec ses défauts et ses qualités. Je n'ai jamais fait du mal à quelqu'un de façon intensionnelle. Je respecte mes limites et j'aime quand les autres respectent leurs limites. Je n'ai pas eu une vie facile. J'ai toujours eu l'impression d'être la fille que personne n'en voulait, mais qu'on était obligé d'assumer pour faire bonne figure.

Je passais beaucoup de temps avec madame Indira. Je l'aidais avec la cuisine. Je l'aidais avec le ménage. Ce qui est tout à fait normal en Inde puisque je suis fille. Malheureusement, ma mère adoptive avait deux visages. Elle me reprochait tout comme du fait je regardais un homme passait dans la rue « C'est sûrement ton père ta mère était une femme légère ». Elle était persuadée qu'Oumar n'était pas mon père biologique. En revanche, elle me chérissait devant des étrangers et me traiter comme sa future belle-fille idéale.

Monsieur d'Anil était sourd: Puisqu'il n'étendait pas les remarques déplacées de sa femme envers moi.

Mon père adoptif était aveugle: Puisqu'il n'a jamais remarqué quand son père me touchait de façon un peu pervert. Il n'a jamais vu quand son père voulait que je dorme avec lui. Il n'a jamais vu quand son père voulait mettre ses mains dans ma petite culotte. Il n'a jamais regardé quand son père me traitait comme sa petite femme à tout faire.

Anil était muet: Puisqu'il n'a jamais dit à son entourage de respecté un peu la future belle-fille aînée de la famille.

Indira m'a toujours dit « si tu veux être respecté, tu dois te faire respecter ». Donc, le vieillard n'a jamais pu franchir la barrière que jamais mit. Quand il est mort, je suis en vouloir d'avoir été contente pendant quelques secondes. L'homme qui était obsédé par ma virginité n'était plus là. Je pouvais enfin dormir les deux yeux ouverts. J'étais très naïve en même temps j'avais que 10 ans.

Mon fiancé avait sept ans de plus que moi . Il était pire que son père. Monsieur savait que j'étais là c'est tout. Anju pouvait avoir la femme qu'il aime et l'autre.

Je savais que je n'avais pas d'avenir dans cette famille. Ils me traitaient comme un objet. Dans mon pays, les aînés doivent protéger les enfants et les enfants doivent être innocents jusqu'au mariage. J'étais obligée grandir plus vite que mon âge. Je savais que je n'allais pas devenir une femme qui pouvait marcher la tête haute. Je ne connaissais pas mon avenir, mais je savais que j'allais beaucoup souffrir avant de trouver le bonheur.

Plusieurs fois, J'ai quitté la maison sans rien dire à personnes. Je ne voulais pas vivre dans cet environnement. Indira me trouvait à chaque fois, elle savait j'étais où et j'allais où.

Elle me répétait toujours cette phrase avec une voix moqueuse « tu vas où comme ça, tu n'es rien, personne va vouloir une fille aussi noire que toi. Tu penses que tu as de la valeur ». Ses paroles me restaient dans ma tête et je les répétais encore et encore. Elle ne voulait pas que je sois loin d'elle. Cependant, ma façon de respirer la dérangeait. Ma chère mère était ma bourrelle, ma future belle-mère et étrangement une des personnes qui m'aimait vraiment ( à sa façon).

Ma chère amie Nila, j'ai encore beaucoup de choses à te raconter.

-Qui va être l'autre femme d'Anju?

-Qu'il va vraiment aimé?

Je t'aime Neila.

                         

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