L'ENFANT DE CALYPSO
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Chapitre 6 ..

Lorsque Henrik entendit les plaintes d'Alonzo, il accourait en criant son prénom. Dans l'affolement, il fouilla toutes les pièces possibles pour le retrouver. Il était angoissé à l'idée qu'il soit en danger. Il s'arrêta devant une porte grandement ouverte et observait Alonzo massacrer un ordinateur portable. Il s'approcha de lui et l'obligeait à se calmer.

_ Qu'est-ce qui se passe ? Où est Anastasia ? Demanda Henrik.

Alors qu'il donnait des violents coups au mur Henrik le tira par le col de son chemisier et l'obligeait à le regarder.

_ Anastasia..., lâcha-t-il en hoquetant.

Il marchait le long du couloir tout en vacillant. Henrik avait horreur qu'on le laisse dans l'ignorance surtout dans une situation comme celle-ci. Il s'empressa de le suivre jusqu'à sa voiture. Il s'apprêtait à entrer à l'intérieur de sa caisse quand son ami le stoppa.

_ Tu ne comptes quand même pas conduire dans cet état, fit-il sidéré. Dis-moi enfin ce qui se passe Alonzo. Ne reste pas silencieux et parles moi. Où est Anastasia ?

_ Il l'a tué, répondit-il abruptement.

Horrifié, Henrik recula d'un pas. Cette nouvelle lui fit un choc qu'il fit un effort surhumain pour rester sur pied. Alonzo quant à lui entra dans sa voiture et la démarra pour ensuite se mettre sur la route. Tout était passé si vite qu'Henrik n'avait même pas remarqué sa disparition. Vite, il regagna la sienne et roula sur les chapeaux de roues pour le rattraper. Il ne comprenait plus rien. Pourquoi cet homme avait tué Anastasia alors qu'il avait déjà reçu la rançon qu'il avait demandée ? Il pouvait comprendre la douleur que ressentait son ami. C'était sa femme et elle attendait un enfant de lui.

_ oh non ! Murmura-t-il à cette pensée. Bon sang, elle attendait quand même un enfant, s'écria-t-il en agrippant ses doigts sur le volant. Cet homme n'aurait donc aucune compassion ?

Une fois à l'hôtel, Alonzo marchait en trombe jusqu'à sa suite. Il s'empara de la bouteille d'alcool posée sur la table basse et ouvrit brutalement le bouchon. Henrik fit irruption quelques minutes plus tard dans la suite et trouva Alonzo allongé au sol avec une bouteille d'alcool en main. Il s'abaissa à son niveau et retira délicatement la bouteille de sa main. Bien qu'il ait les yeux ouverts, Henrik savait qu'il n'était pas là ou plutôt ailleurs. En un si peu de temps il avait déjà terminé la bouteille qu'il en fût à la fois choqué et inquiet.

Alonzo finit par dévier ses yeux dans ceux de son ami... Henrik pouvait lire dans son regard la culpabilité ainsi qu'une dangereuse lueur de colère. Il lui donna une tape réconfortante à l'épaule et voulu par la suite l'aider à le redresser du sol quand il attrapa fermement son poignet.

_ Va-t'en s'il te plaît. Laisse-moi seul !

_ Impossible ! Ne me demande pas de le faire. Je ne te laisserai pas seul encore moins dans l'état dans lequel tu es.

_ Ce n'est pas une demande Henrik, mais un ordre. Fiche-le camp d'ici.

_ Très bien comme tu veux alors, mais laisse-moi te dire que je suis sincèrement désolé pour Anastasia. Toutes fois, j'aimerais savoir ce qui s'est passé dans ce bâtiment. Tu me le diras plus tard. Je vais prévenir ta mère, elle serait profondément effondrée. Anastasia était la prunelle de ses yeux, ajouta-t-il.

_ Tu ne lui diras rien, clama-t-il en se redressant. Personne ne doit savoir qu'Anastasia est décédée. Est-ce clair ?

Henrik fronça les sourcils. Comment ça personne ne devrait savoir qu'Anastasia était décédée ? D'abord il l'avait interdit de dire à sa mère que sa femme s'était fait enlever et maintenant ça ?

_ Je ne connais peut-être pas tes intentions en voulant leur cacher la triste nouvelle et je me demande bien comment tu vas t'y prendre ? Mais crois-moi, tu ne pourrais leur cacher ça éternellement. Ça finirait bientôt pas ce savoir.

_ Si tu ne dis rien personne ne serait au courant, murmura-t-il froidement.

_ Qu'est-ce que tu vas leur dire quand tu rentreras sans Anastasia ? Supposons que tu inventes n'importe quoi. Penses-tu qu'ils ne s'en douteront de rien si Anastasia ne réapparaît pas ? Quelle est cette idée saugrenue que tu...

_ Si jamais il arrivait qu'ils apprennent la mort d'Anastasia je t'assure que nous serons les prochains à quitter ce monde. Tu veux toujours leur dire la vérité ?

_ Qu'est-ce qui s'est passé dans ce bâtiment ? Demanda calmement Henrik qui n'avait pas du tout saisir ce qu'il venait de lui dire.

_ Je t'en prie Henrik. Je n'ai pas du tout envie d'en parler. Respect ma douleur en me laissant seul.

***

Depuis une demi-heure, Calypso était plantée devant sa pendule à fixer lamentablement ses vêtements. Les deux uniques robes qui étaient plus raffinées que les autres avaient été réduites en cendre l'an dernier. L'œuvre de son époux qui sur le coup de la colère les avait brûlé. Elle poussa un long soupire de désespoir et se résignait à retirer de sa penderie une longue robe de couleur rouge au vin. Elle n'était pas si mal après tout, pensa-t-elle en mordant sa lèvre inférieure. Elle l'examina pour être rassurée qu'elle était toujours intact. Elle se souvenait d'avoir mis cette robe une seule fois lors de la remise de diplôme de Blair. Elle la posait délicatement sur le lit et s'assit devant sa coiffeuse. Elle frôla du bout des doigts sa pommette qui avait pris une toute autre couleur après la gifle qu'elle avait reçue deux heures plutôt. Heureusement pour elle, elle avait de quoi les dissimuler. Elle ne pouvait en aucun cas se présenter dans ce bar avec cette tête. Et puis cela attirerait l'attention de son amie qui à tous les coups déciderait de la forcer à porter plainte contre lui. Voilà ! Une vraie pro du maquillage, se dit-elle en souriant tristement. Plus de marque rouge ! Se réjouissait-elle. Elle avait consciente du risque qu'elle prenait en allant dans ce bar étant donné que son époux la lui avait interdit. Elle n'avait aucune envie de faire un faux bond à sa meilleure amie. Elle l'avait promis d'être là pour fêter ses fiançailles. Du coup, elle avait tout préparé pour passer inaperçu au cas où son époux serait dans ce bar. La longue perruque qu'elle tenait en main pourrait faire l'affaire. Après avoir enfilé la robe, elle s'apprêtait à porter la perruque quand elle entendit des bruits de pas. Mince ! Elle pensait que phin avait déjà quitté l'appartement. Elle ôta rapidement sa robe et enfila son peignoir. À peine elle rentrait sous ses draps que la porte de sa chambre s'ouvrit. Phin s'approcha d'elle. Le cœur battant elle le fixa. Ce dernier l'observait étrangement et elle eut l'oppressante impression qu'il allait faire un truc qui allait sûrement la déplaire. Son intuition ne s'était donc pas tromper, pensa-t-elle avec effroi. Il s'était débarrasser de ses vêtements et un sourire mesquin se dessinait sur ses lèvres. À son plus grand désarroi elle se redressait du lit.

_ Depuis combien de temps nous n'avions plus fait l'amour ? S'enquit-il d'une voix sarcastique.

En posant la question, il retira brusquement le drap qui couvrait son corps. Calypso poussa un cri et s'extirpa du lit. Il courût vers la porte et la bloqua pour qu'elle ne s'échappe pas. La jeune femme étant prise au piège tremblait comme une feuille. Elle recula de plusieurs pas tandis qu'il avançait vers elle. Elle buta le lit et il en profitait pour la pousser. Ensuite, il monta sur elle et se débarrassa de son peignoir. Lorsqu'il posait sa main sur sa culotte, elle le stoppa.

_ Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il le visage crispé. N'est-ce pas toi qui voulais un enfant ? Eh bien laisse-moi te donner ce que tu désires tant. Laisse-moi te faire l'amour comme jamais. J'ai envie de toi ce soir.

Il arracha sa culotte avec cette brutalité qui choqua la jeune femme. Lorsqu'il voulut entrer en elle, elle le stoppa à nouveau. Phin s'énerva et au prix d'un effort surhumain il résistait à l'envie de lui coller une gifle.

_ Quoi ? Aboya-t-il.

_ Pas ce soir Phin. Je suis exténuée, parvint-elle à articuler sous l'effet de la crainte.

_ Qu'est-ce que tu dis ? J'ai mal entendu ? Fit-il avec cette attitude qu'elle connaît si bien. Je m'en fiche que tu sois exténuée. Tu n'as pas le droit de me refuser le sexe. Tu vas bien te tenir et me laisser faire.

Il déposa un baiser sur son cou tout en retirant son soutien-gorge. Elle se laissa faire sans broncher. Que pouvait-elle bien faire ? Elle ne voulait pas qu'il la frappe à nouveau. Toujours avec cette brutalité, il l'attira vers lui et caressa ses cuisses. Elle luttait pour retrouver une respiration normale. Il l'embrassait avec une telle avidité qu'il faillit lui mordre la langue. Il renversait sa tête en arrière et traça du bout de sa langue des lignes kilométrique sur sa gorge jusqu'à son bas ventre. Ses reins se crispaient pendant qu'il lui comblait des caresses. Elle finit par y prendre goût et invitait son amant à en faire plus. Mais la sonnerie de son téléphone portable la ramenait à elle. Elle repoussa violemment Phin qui jura entre ses dents et s'empara de son téléphone portable. Elle écarquilla les yeux lorsqu'elle vit le nom de son amie affiché sur l'écran. Elle avait complètement oublié leur rendez-vous. Elle ne lui pardonnera jamais si elle le loupait.

_ Qu'est-ce qui m'a pris de venir te voir pour assouvir mon désir sexuel ? S'indigna-t-il. Je pourrais bien payer une Catin pour qu'elle me dépanne du sexe.

Malgré l'air frais qui couvrait l'intérieur de la pièce elle avait les joues en feu. Bizarrement elle ressentait une once de jalousie bien qu'elle ne ressentait plus rien pour lui. Elle l'observa se rhabiller à la hâte et sortir de la chambre. Elle sursauta lorsqu'il refermait violemment la porte derrière lui manquant de faire craquer le bois.

À suivre...

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