- « « vous mangez mon argent ici et tu me dis ça suffit ? écarte bien et si tu bloques encore le passage je vais te brutaliser ! tu étais où ? le type avec qui je t'ai vu c'était qui ? il t'a touché tes gros seins einh ? lâche mes mains sinon je vais te faire mal idiote ! ça t'apprendra à rester à la maison » »
J'avais quitté la porte sur les pointes des pieds car j'étais sur le point de faire une crise cardiaque; j'avais pris la main de ma petite sœur qui me disait :
- C'est tous les jours que papa tape sur Josy dans la douche, Josy pleure tous les jours ?
- Et toi Sarah shuuuuut ! je ne veux entendre aucun mot de tout ça ! ne vas rien répéter à maman tu m'entends ?
- Et pourquoi donc ?
- Parce que tu dois la fermer ! tu n'es plus une enfant ; où est Audrey ?
- Je ne sais pas ; elle était dans la chambre avec papa...
- Mon Dieu nooon! Audrey dans la chambre de papa ? Viens avec moi on va la chercher !
- Eh Claudia pourquoi tu réagis comme ça ? ne me tire pas comme ça oh ! va la chercher toi-même stiuuups !
Je m'étais imaginé des choses, la façon dont papa me guettait dans la douche, et tout ce que je venais d'entendre, j'avais eu peur pour ma petite cadette ; j'avais poussé la porte de la chambre et elle était tranquille entrain de jouer avec le téléphone de mon père ; je le lui avais arraché et l'avais prise avec moi.
- Claudia laisse-moi ! donne-moi le téléphone ... je vais t'accuser chez papa ! papaaaa papaaaa claudia a pris ton téléphone ; elle a arraché le téléphone alors que moi je jouais ; papaaaa
Elle pleurait et ne voulait pas sortir de la chambre de mes parents mais je l'avais quand même prise de force ; mon père avait certainement entendu car tout à coup c'était le silence total dans la douche ;
- Arrête de pleurer je vais t'acheter le chocolat ; tu connais la glace que tu aimes beaucoup là ?
- ouiiii tu vas me l'acheter ?
- je vais te l'acheter si seulement tu arrêtes de pleurer d'accord ?
- d'accoooord aloooors
J'étais descendue avec elle au salon et j'avais trouvé Sarah devant la télé ;j'étais soulagée ;
- «que je le dise à maman ? et comment vais-je aborder un sujet aussi sensible ? et si je me trompais ?
Quelques minutes après, j'avais entendu les claquements de la porte de la douche et j'avais directement compris que mon père venait de sortir ; j'entendais ses pas sur les escaliers et j'avais attrapé mes deux petites sœurs mais Sarah ne comprenait pas et me disait :
- oooh Claudia tu vas me lâcher ? je n'ai pas besoin de tes câlins laisse-moi regarder la télé oooh
Mon père s'était pointé et me regardait bizarrement comme s'il se doutait de quelque chose...Il me fixait tellement que je m'étais souvenu de ce qu'il m'avait demandé de faire
- pa... pap... papa je... je ... je pars tout de suite ; je voulais savoir lequel des mécaniciens tu voulais ? comme tu n'étais pas dans la chambre alors je t'attendais ici !
- je n'étais pas dans la chambre et j'étais où ?
- je ne sais pas ; je croyais peut-être que tu étais dans l'autre chambre que tu interdis qu'on ouvre...
- va vite me chercher bosco et que ça saute !!
il me parlait en touchant la tête de Sarah, j'avais une seule envie ; lui sauter dessus et mordre sa main mais c'était mon père et je ne pouvais pas ; alors j'avais juste attrapé la main de Sarah en lui disant
- Sarah viens m'accompagner je vais te raconter quelque chose en marchant
- ah non Claudia ! pars seule moi je regarde la télé ;
elle avait refusé, et moi j'insistais jusqu'à ce que mon père avait crié sur moi
- toi laisse ta sœur tranquille et vas là où je t'ai envoyé ! et votre maman fait quoi depuis avec ce vigile ?
avant de sortir, j'étais montée dans la chambre de Josy et je l'avais trouvé entrain de pleurer ; elle ne voulait meme pas me regarder et m'avait juste dit :
- je veux rester seule Claudia ! je ne veux voir personne !
- je voulais qu'on parle un peu ; juste une minute...stp...
- Claudia pas un pas de plus! sors ! sors ! sooooors !!
- Ook ok ! ça va ça va... tu n'es pas obligée de crier
J'étais sortie de la maison inquiète en regardant la main de mon père sur la tête de ma petite sœur mais je n'avais pas le choix ;
Ma mère était toujours avec tonton Justin le vigile; je lui avais juste dit que papa la cherchait urgemment car je voulais juste qu'elle reste avec les enfants.
Depuis un certain temps Au coin de la rue, il y avait une folle qui venait tout le temps ; on ne savait pas d'où elle venait ; mais à chaque fois que je passais, cette folle chantait « « cloooo clo bébé cloo ; clo clo dormira bien vite... cloooo clo bb clo clo clo dormira bientôt » » je riais à chaque fois et je lui remettais quelque chose ; mais ce jour-là en passant, je l'avais vu mais ma tête était ailleurs ; Antony était là et m'attendait...
- Eeeeh Claudia ; tu en as mis du temps einh ? tu faisais seulement quoi ? et c'est quoi que tu voulais me dire tout à l'heure ?
- Antony accompagne moi voir mon frère stp ; je dois vraiment lui parler de quelque chose...
- Il est 16h et ton frère est de l'autre bout du monde et si ton père te cherchait ?
- Je m'en fou ! accompagne moi chez Orvel .
On avait pris une moto jusque dans un quartier très bizarre et mon frère était là devant sa table ; il vendait des brochettes , du manioc , quelques bouteilles de Whisky à coté ; disons qu'il se cherchait comme il pouvait et il était surpris de me voir ...
- Cloclo (c'est comme ça qu'il m'appelait) mais qu'est-ce que tu fais ici ? et c'est qui lui ? ce n'est pas le type que j'avais tabassé une fois là?
- Euuuh non ! ce n'est pas moi einh ; moi je fréquente avec ta sœur c'est tout !
- Arrête un peu Orvel , je suis venue te voir et c'est comme ça que tu me reçois ? je n'ai pas vraiment beaucoup de temps ici, papa m'avait envoyé et j'en ai profité pour te voir...
- Toi je te connais ! tu as quelque chose à me dire je peux le lire dans tes yeux et je peux même parier que c'est un truc délicat ;
- Je ne peux rien te cacher einh ?
- Oooh non ; attends vous voulez des brochettes ?
- Oui oui comme tu sais si bien le faire ; j'adore ce que tu fais, mais grand-frère tu devras penser à faire autre chose einh ? rester toujours à coté du feu n'est pas bon pour toi ;
- Dis-moi plutôt pourquoi tu es là petite soeur
Antony était là et je ne savais pas par où commencer, comment annoncer à mon frère que mon père couchait avec ma sœur ? Comment allait-il le prendre ? Comment allait-il réagir ? mon frère était trop brutal et je savais qu'en lui disant tout ça, il n'allait même pas réfléchir avant d'agir, alors j'avais inventé un truc bidon sur Sarah ; et bien qu'il ne m'avait pas cru ; il avait laissé passer.
- Cloclo ; tu sais très bien qu'il m'est formellement interdit de venir à la maison ; si Sarah ne travaille plus bien à l'école il faut lui trouver un répétiteur je ne n'y peux rien ; j'ai cour tous les jours et le soir je suis là, je dois bosser pour payer mes études petite... et comment va maman ?
- Maman va bien ; toujours la même ... je te laisse alors... je suis sure que maman regarde la montre en ce moment ou alors elle est devant le portail entrain de m'attendre...
- Petite sœur, un conseil ; tu veux rester dans cette maison des riches ? alors vois comme si tu ne voyais pas ; écoute comme si tu n'écoutais pas ... je sais pourquoi tu es là mais tu as bien fait de ne pas en parler...
- Comment ça ?
- Vas y les parents vont s'inquiéter
J'avais quitté mon frère mais j'avais toujours la tête ailleurs ; je ne savais pas quoi faire ;il venait lui aussi de mettre un suspense dans ma tête ; j'étais vite rentré à la maison et j'avais trouvé la bagarre, mes parents étaient enfermés dans leur chambre et mon père tabassait ma mère ; c'était comme ça tous les jours et mes deux sœurs étaient dehors avec le vigile
- Mais qu'est-ce qui se passe ici ? (avais-je demandé au vigile)
- Tu sais non ? c'est comme ça tous les jours ; ton père après son whisky
- Et Josy est où ?
- Elle vient de sortir ; justement c'est à cause de ça que ton père tabasse ta mère...
J'avais compris que c'était par jalousie ; j'étais montée et cognais à leur porte
- Papaaa papaaa arrête tu vas la tuer c'est quoi ? pourquoi vous vous battez tous les jours ? papaaa papaaaa je vais casser cette porte !
Mon père avait ouvert la porte et m'avait attrapé par le cou ; il m'avait trainé jusque devant la porte de ma chambre et m'avait coincé au mur...
- Mais tu te prends pour qui à la fin ? ce qui se passe entre ta mère et moi ne te concerne pas gamine tu m'entends ?
Comme je ne pouvais pas parler alors j'e disais oui avec ma tête et il m'avait violement lâché au sol ; ma mère en avait profité pour sortir de leur chambre ; je croyais même qu'elle venait me défendre mais c'était le contraire, ma mère avait encore crié sur moi en me disant :
- Que ça soit ta dernière fois de venir cogner à la porte quand je me dispute avec ton père tu entends ?
- Mais maman ce n'était pas une dispute, papa te battait et tu criais
- Et alors ? ça te regarde ? c'est ton mari ? en quoi cela te concerne ? c'est mon mari et ce qui se passe dans cette chambre là ; ne te regarde pas ;
- Weeyee maman !
- Ouiii ! essaie encore tu vas voir chuagne !
Je n'avais pas de mot, je regardais ma mère comme bête ; mon père était debout juste devant la porte de leur chambre et me regardait comme pour me dévorer, et ma mère l'avait approché et lui disait
- Ne la regarde pas comme ça Reb elle n'a rien fait d'accord ? c'est normal qu'à son âge elle cherche à nous protéger... je vais faire ce que tu m'as demandé promis...
- Tu as intérêt ! (avait répondu mon père)
J'avais vu ma mère prendre son téléphone et appeler josy ; j'étais rentré dans ma chambre et je me posais des question de savoir ce qui se passait vraiment ; ça faisait un temps que mon père était devenu si brutal et si cruel avec ma mère , c'était comme s'ils avaient un problème mais j'ignorais lequel.
Quelques minutes plus tard, Josy était là, elle nous avait trouvé dans le salon et sans dire bonsoir elle était directement montée dans sa chambre et ma mère l'avait suivi, et comme les deux trainaient, moi aussi je les avais suivi et j'avais ma main prête à cogner à porte de Josy mais je les entendais discuter dans la chambre de Josy ; je m'étais arrêté là et j'écoutais ;
- Toi pourquoi tu ne comprends pas une fois pour toute ? je t'avais dit quoi einh ? je t'avais dit quoi ? tu cherches quoi là ? (disait ma mère)
- Mais mamaaan... je ne suis plus une petite fille
- Eeeh la ferme ! tu veux te retrouver dans la rue comme ton frère ? avec tout ce qu'il fait pour toi tu veux te retrouver dans la rue ? c'est qui le type que tu fréquentes ?
- Maman j'ai 18 ans et j'ai le droit d'avoir des amis ou bien ? s'il fait tout pour moi c'est perce qu'il est mon père nooon ? ou bien ce n'est pas le cas !
- LA FERME !! tu veux déjà te marier ? tu veux que tes sœurs se retrouvent dans la rue ?
- Pourquoi pas maman ? j'ai envie de quitter cette maison... Claudia est là nooon ? pourquoi seulement moi ?
A force de vouloir mieux entendre, ma tête avait légèrement poussé la porte et j'avais fait semblant de frapper avant d'ouvrir et deux avaient sursauté ... ma mère était sortie de la chambre en disant à ma sœur « « réfléchi bien einh toi Josy ! Réfléchi bien hum » »
Elle m'avait poussé avant de sortir et j'étais là à regarder ma grande sœur qui coulait des larmes sans rien dire...
- Ne reste pas là approche petite sœur... (avait-elle dit cette fois-là)
J'avais pris place sur son lit à côté d'elle ; elle camouflait ses larmes ; je l'avais longtemps regardé et je lui avais dit :
- Josy pourquoi tu n'en parles pas à maman ?
- Mais parler de quoi ?
- De tout ce que tu ressens bien sûr ; tu penses que papa est violant avec toi ?
- Comment ça ?
- Josy je ne suis plus une petite fille ; je sais ce qui se passe dans cette maison ; hier j'avais tout entendu... toi et papa dans la douche ;
Elle s'était jetée sur moi et avait attrapé ma bouche...
- Claudia NON ! qu'as-tu entendu ? sors de ma chambre et vite ! comment peux-tu dire des choses comme ça sur papa ? tu es folle ?
- Josy je sais qu'il te menace ; mais tu dois le dire à maman sinon c'est moi qui le ferai
- Si seulement tu oses ! si seulement j'entends un truc comme ça chez maman alors là !
J'étais sortie de sa chambre et je l'entendais pleurer ;
Cette nuit-là je n'arrivais pas à dormir, mon père était sorti de leur chambre et avait essayé d'ouvrir ma chambre heureusement que j'avais fermé ma porte à clé ; il l'avait forcé mais en vain ; j'entendais ses pas dans le couloir et comme la porte de la chambre de Josy était juste à coté de la mienne, il avait ouvert et était entré... J'avais ouvert ma porte ; et sur la pointe des pieds, j'avançais vers la chambre de Josy mais j'avais encore entendu la porte du salon se fermer ; j'avais vite pris les escaliers et je voyais ma mère s'éloigner de la maison en plein milieu de la nuit ;
- « « Mais où elle va à une heure pareille de la nuit ? » »
Je ne pouvais pas rester longtemps de peur que mon père me trouve là ; j'étais rentrée dans ma chambre bouleversée ; j'étais restée longtemps en regardant le plafond de ma chambre ; je n'avais même plus le courage d'aller écouter à la porte de Josy jusqu'à ce que le sommeil m'avait emporté .
je dormais profondément et comme dans un rêve, je sentais une main sous ma robe de nuit qui me caresser les cuisses ; cette main montait vers le slips et j'avais ouvert les yeux ; et qui je voyais là ? Mon père ! Avec son sexe sous sa culotte déjà bien tendu ; je l'avais poussé et j'avais crié
- PAPAAAAAA !