Et avec l'un des fascicule PCT ( Physique-Chimie et Technologie ) qu'on m'avait donné en fin d'année pour ma bravoure, je me battais comme je pouvais, je savais que je n'étais pas seul, Dieu et mes parents étaient avec moi, ils étaient de mon côté et je savais que j'avais une chance de réussir à cet examen.
Mais le plan de l'homme ne peut aller aussi droit sans passer par des dos-d'âne, il ne restait plus que quelques semaines pour qu'on compose, j'avais demandé un peu d'argent à mon oncle pour me rendre dans mon lycée afin de le rassurer d'être toujours une candidate à l'examen et Dieu merci il n'y avait pas de problème de ce côté-là .
Le proviseur m'avait plutôt bien accueilli ce jour là !
Proviseur : NSANGOU ma fille, tu sais que tu es l'une des élèves les plus brillantes de ce lycée, quand j'ai appris la mort de ton père ça m'a vraiment touché, beaucoup même, je pensais que plus tard tu allais revenir suivre les cours, mais tu n'es pas passée.
Moi : monsieur je suis désolée, je n'avais pas le choix, après les funérailles je suis allée vivre chez mon oncle, c'est ce que m'avait dit mon père juste avant de mourir, c'était don dernier vœu, et on m'a toujours dit qu'il faut honorer le dernier vœu de quelqu'un.
Proviseur : oui c'est très bien ce que tu as fais et c'est très important pour le repos de ton père. Ne t'inquiètes pas pour ta candidature, elle ne souffre de rien, si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis disposé à t'aider , tu es une élève très intelligente et très vaillante.
Tu fais partie de mes élèves préférés car j'aime les enfants qui travaillent.
Moi : Merci beaucoup monsieur, le seul problème que j'ai actuellement c'est le fait que je n'ai pas tous les cours, ce que j'ai , j'ai déjà tout appris et c'est déjà en tête, mais j'ai peur qu'on posé mes questions sur ce que je ne connais pas.
Proviseur : puisqu'il y a encore trois semaines avant le BEPC, je te laisse la libre circulation à la bibliothèque du lycée, vas et prends-y ce qui t'es nécessaire, nous restons ouverts tous les jours ouvrables, puisque les autres classes d'examens sont encore là, et je suis sûr que le censeur ne peux pas te refuser l'accès car tout le monde connaît ton travail dans ce lycée, donc ne t'inquiètes pas.
J'étais contente, rien à dire ! C'était de loin la plus bonne nouvelle depuis que j'étais chez mon oncle.
Moi : Merci beaucoup monsieur, je suis très contente aujourd'hui . En rentrant je vais passer par là-bas et prendre quelques Bords.
Proviseur : d'accord , et si tu réussi à cet examen, moi personnellement, je prendrai charge de ta scolarité. Ton père était quelqu'un de bien, plusieurs fois je l'avais croisé dans le quartier et vu sa façon de faire les choses, il était quelqu'un de bien et il voulait te voir réussir. Alors je t'aiderai à le faire.
J'étais encore plus comblée, tout ce que j'avais à faire était de réussir à ce fameux examen.
J'étais donc rentrée ce soir là avec deux fascicules, histoiregéographie et les mathématiques.
J'avais besoin ne ceux là car j'avais encore beaucoup de lacunes là-dessus .
Mon : oncle m'avait demandé si c'était bien passé.
Moi : oui papa c'était bien, et le proviseur m'a laissé la libre circulation à la bibliothèque du lycée, donc à tout moment je peux passer là-bas retirer des livres pour préparer mon examen.
Oncle : on c'est bien, il faut que tu réussisse, c'est important pour toi.
Il avait dit pour moi, peut être pas pour lui.
Ce mot ne me surprenait pas du tout.
J'avais déjà eu à écouter des histoires où quelqu'un préfère de loin la réussite de son enfant au point de vouloir l'échec de Celui ou de celle d'un membre de sa famille.
J'avais conscience que si par la grâce je suis admise à cet examen, mes choses allaient devenir encore plus pire qu'avant , mais je préfère souffrir pour une bonne cause que de souffrir ayant perdue la raison pour laquelle je me battais.
Deux jours après une scène c'était produite quand je dormais, en effet ce jour là j'avais travailler plus que jamais, il y avait les champs à cultiver, les travaux champêtres à faire, tout reposait sur moi car c'était la volonté de Fatoumata, la femme de mon oncle Bob.
J'étais rentrée du champs aux environs de 18h, il faisait déjà presque noir, il n'y avait pas une goutte d'eau à la maison pour se laver, Théo n'était pas allé au champ sous prétexte qu'il avait des révisions à faire car l'examen approchait ! Du coup, tout était à ma charge, comme si je n'étais pas aussi candidate à l'examen .
À peine arrivée c'était la commission.
Théo : Safi tu n'as pas puisé l'eau aujourd'hui pourquoi ? Maintenant je veux me laver je fais comment ?
Avec la fatigue et la tension que j'avais , je n'avais pas pu me retenir, alors je lui laissai une belle réponse.
Moi : tu penses que tu es le ROI ? Ta mère me donne les ordres et toi aussi ? Viens je pisse tu te laves avec.
Théo : c'est à moi que tu dis ça ?
En même temps qu'il parlait c'était la gifle sur la joue droite !
Près de moi et trouvait une fourchette sur la table, je ne pouvais pas me faire à l'idée que cette énergumène ose lever la main sur moi, alors je lance la main et récupère cette fourchette que je tiens fermement avec la main droite pour l'attendre .
Je ne sais pas où se trouvait sa mère, mais elle devait seulement venir constater les faits.
Théo : tu veux faire quoi avec ça ? Tu peux même me faire quoi ? Hein ?
Pendant qu'il parlait il avançait vers moi comme pour récupérer mon arme de défense, alors en essayant de me défendre, la fourchette le blesse au bras et le sang commence à couler, ce n'était pas une petite affaire !
Pendant qu'il regardait j'avais pris l'écart et la distance pour qu'il ne vienne pas se venger mais sa mère était déjà là.
Fatoumata : il se passe quoi dans la maison ci ? Théo c'est quoi ça ? Qui a fait ça ?
Théo : c'est NSANGOU, elle m'a blessé avec la fourchette quand je lui ai seulement demandé pourquoi il n'y avait pas l'eau à la maison.
Fatoumata : j'avais moi dit l'affaire ci ! Mais Bob ne me comprend jamais, il n'aime pas la vérité, je savais que cette chose ne devait que m'apporter les problèmes et voilà ça qui arrive déjà. Elle est où ?
J'étais derrière la maison, toute tremblante et j'écoutais tout ce qu'elle disait.
Théo : elle soit être derrière !
Elle m'avait trouvé derrière la maison, je n'avais pas fuis, je ne savais même pas ce qu'il fallait que je fasse, fuir ou bien l'attendre ? Rien à faire, elle était déjà là.
NSANGOU ! NSANGOU ! Tu as vue ce que tu as fais à mon fils ?
Moi : tante il faut lui demander pourquoi nous en sommes là ! Donc je me suis levée de bon pied pour aller le blesser avec la fourchette ? Il t'a juste dit ce qu'il fallait pour me condamner, il a fait quoi avant ? Ma joue a enflée parce qu'il m'a giflé ! Donc je ne devais pas me défendre ?
Fatoumata : et pourquoi il t'a giflé ?
Moi : il fallait donc commencé par là, il faut lui demander ce qu'il s'est passé depuis le début !
À peine je rentre du champs il me dit d'aller puiser l'eau comme si c'était lui donne les ordres dans cette maison pourquoi ? Il a passé la journée à faire quoi ? Les montés et descendre qu'il fait tous les jours là, il ne peut pas utiliser ça pour puiser aussi l'eau pour se la laver ?
Je m'apprêtais à continuer mais elle m'avait fait taire avec une nouvelle paire de gifle !
Fatoumata : allez vas me puiser l'eau là ! Salade ! Qui t'a appris que tu dois me répondre comme ça ? Je suis plus que ta mère hein ? Je mon fils te dépasse en âge hein ! Une sa.lope comme ça !
Sans réfléchir j'étais aller puiser de l'eau , c'était soit prendre le risque et faire deux tours d'eau à 19h et dormir à la maison, soit dormir toute la nuit à la belle étoile.
Heureusement pour moi je n'avais pas eu de braqueurs ou de violeurs en route, tout juste après cela j'étais allée me coucher après ma douche avant qu'on vienne de nouveau me réveiller car mon oncle était là et il fallait les explications.