Chapitre 6 6

Océane.

Ça fait 2 jours que je suis enfermée dans cette maudite chambre. Et je n'en peux plus. Je m'ennuie à mort. Je n'ai pas baisser les bras, je compte me battre jusqu'à la fin mais j'ai d'abord besoin de prendre des forces. Les hématomes présents sur mon corps me font mal et m'empêchent de bouger correctement. Il a de la chance que je suis faible.

J'évite de me rappeler cette cave. Il fessait tellement noir et c'était tellement petit que je pensais mourir. Et quand j'ai aperçu ce qu'il me semblait du sang séché, je n'en pouvais plus. Je me revois frapper la tête sur les murs, me tirer les cheveux et me griffer le visage. Ce n'était pas la première fois que quelqu'un m'enfermais et c'est pourquoi j'ai réagis de la sorte.

Je sais une chose, je ne veux plus jamais y aller. Et pour cela je m'abstiendrais de faire de graves erreurs sous la colère.

La porte s'ouvre soudain laissent paraître Aaron. En voyant son regard dur j'arrive à apercevoir de la tristesse. Je fronce des sourcils et me demande sa venue. Je ne l'avais plus vu depuis qu'on s'était disputé. Une femme venait m'apporter mes repas chaque jour.

Il ouvre grand la porte et libère l'entrée.

- Tu peux sortir.

Je reste assise sur mon lit méfiante. Cela pourrais être une ruse. Il relève la tête et attend que je bouge. Je remarque qu'il a les cheveux mouilles. Vient-il de faire du sport?

-Je suis bien ici, lui mentais-je.

- Ecoute, je te laisse sortir de ta chambre...et de la maison. Soupire-t-il.

Je me lève instantanément et le regarde plein d'espoir. Il est sérieux?

- Tout ça à assez durer, chuchote-t-il en partant.

Je souris de joie et sors de la chambre. Je descends presque en courant et sors dehors. Une fois l'aire frais sur mon visage je saute de joie. Ça fait tellement du bien! Je peux paraître comme une folle mais quand on est enfermé pendant 2 jours entiers sortir dehors est comme avoir son Bac. On peut enfin respirer!

Il faut toujours être patient dans la vie. Heureuse, je décide de me balader dans la forêt. Je suis en pyjama mais cela m'importe peu. J'écoute les sons des oiseaux, des feuilles sous mes pieds, des insectes. Le son de la nature. Cela m'avais manqué.

- Qu'es-ce que tu fais la? Me demande quelqu'un dans mon dos.

Je me retourne prudemment redoutant la personne. La copine de mon âme-sœur me dévisage de la tête aux pieds dégoûter. J'en profite pour regarder son style. Je dois avouer qu'elle est belle malgré ses vêtement trop courts et vulgaires. Je lui souris hypocritement en lui répondant:

- Aaron m'a laisser sortir.

Elle est furieuse ça ce voit. J'ignore pourquoi mais cela me plaît. Elle se ressaisit et joue avec une de ses mèches

- Ouais, mais ne te fais pas trop d'illusion. Il m'aime moi et pas toi. C'est moi qui satisfait tout ces besoins.

Répugnée je murmure:

- Tant mieux!

- Il ne va jamais t'aimer, tu devrais te regarder dans un miroir. M'abaisse-t-elle en pointant mon pyjama Hello Kitty.

- J'en demande pas plus, chuchotais-je.

Je sais qu'elle m'a entendu. Elle me sourit et s'en va. Je ne comprends pas comment Aaron peut l'aimer. Qu'es ce que les hommes trouvent aux femmes pareilles? Je ne suis pas jalouse de leur relation, pour ça il aurait fallut que je l'aime or ce n'est pas le cas. Mais je trouve que c'est un manque de respect. Et puis, pourquoi est-il venue me trouvé s'il l'avait elle?

De retour à la maison je fus surpris de voir Jason assit sur le fauteuil. Il se lève et rigole en voyant mon pyjama. Il me montre deux boîtes sur la petite table et m'explique:

- Je t'ai ramener des pizza's.

- Pourquoi? Demandais-je sur mes gardes.

Même s'il a l'air d'être quelqu'un de bien, je ne le connaît pas. J'ignore si je peux lui faire confiance.

- Tu peux sortir dehors, ça ce fête non?

Je m'assoie à côté de lui et regarde les boîtes. Leur odeurs me donnent déjà envie!

- Elles sont aux quoi? Demandais-je.

- Margherita et une hawaïenne, me montre-t-il en ouvrant les boîtes.

- Laquelle est pour moi? Lui demandais-je redoutant sa réponse.

Il sourit et me regarde avec attention.

- Celle que tu veux.

Je prends la Margherita devant moi et commence à manger. Il commence à manger la sienne en ouvrant la télévision. J'arrête de manger et le regarde faire qu'une bouché de sa pizza. Comment arrive-il a manger cette chose? Sentent que je l'observe il tourne sa tête et me demande, une pizza en main:

- Quoi?

- T'aimes bien?

- Ouais c'est délicieux! Tu veux? Me propose-t-il en pointant sa part de pizza en ma direction.

- Non merci.

Il continue à manger en me demandant:

- Tu n'aimes pas toi?

- Non, il y a des ananas dedans.

- T'aime pas les ananas?

- Si mais pas dans une pizza. On ne mélange pas les légumes avec les fruits.

Il rigole en haussant les épaules:

- Tant que c'est mangeable, je suis partant.

Je rigole avec. Il est marrant. Je le regarde choquer en voyant qu'il a déjà terminer sa pizza alors que je ne suis seulement à la deuxième part. Suis-je trop lente ou lui trop vite? Je pensais qu'il allait s'en aller lorsqu'il quitta la salon mais il revient avec une assiette de pâtes. Devant mon air abasourdis , il se justifie :

- On a un grand appétit.

- Je ne savais pas.

- Une étude disait qu'on a 4 fois plus d'appétit que les humains, m'explique-t-il, ou bien un truc comme ça. Je m'en souviens plus trop.

Je rigole devant sa franchise.

- 4 fois c'est beaucoup, remarquais-je. C'est pas normal.

-Si, on a deux personne en nous; un loup et un humain. C'est pas facile à gérer.

Devant mon expression blasé il se sent obliger de continuer.

- Ne crois pas que c'est facile, il y a beaucoup de complications.

- Cites-les moi, demandais-je amusé.

-Euh...là maintenant je ne sais pas. Avoue-t-il.

1 heures plus tard, on regarde un film d'action qui passe à la télévision. J'ai appris à le connaître et j'en ai conclue qu'il est quelqu'un de bien et d'amusant. Mais je ne lui fais pas encore confiance. Ce n'est pas avec quelques blagues et une pizza qu'il l'aurait. Pour l'instant Jason est mon seul ami et j'espère en avoir d'autres.

- Je peux te demander une chose?

- Oui.

- Où se situe la cabane dans lequel Aaron m'avait enfermé ?

Il me regarde perplexe. Il doit se demander pourquoi je demande ça. Avant qu'il puisse dire quelque chose, je me justifie:

- J'ai fais tomber mon collier là-ba.

Il hoche la tête pensif et me regarde dans les yeux.

- J'irais le chercher pour toi.

- Ce n'est pas la peine, j'irais.

- Mieux vaux pas. Ça ne me dérange pas t'inquiète.

Justement, ça m'inquiète. Ce collier est très important pour moi et c'est la première fois que je ne l'ai pas avec moi depuis 2 jours. Ne voulant pas le blesser je hoche la tête et regarde le film. C'est quand même gentil qu'il ai proposé de me le ramener.

- Au fond il n'est pas mauvais.

Je retiens ma respiration quand je comprends qu'il fait allusion à Aaron.

- Il faut juste faire un effort pour s'en apercevoir.

Je me mords la lèvre nerveuse. De toute façon, ça a toujours été moi qui devais aller vers les gens et non l'inverse. Personne ne s'est jamais battue pour moi.

- C'est une bonne personne, avec ses propres difficultés. Soupire-t-il en fixant le télévision. Mais qui en as pas?

Il marque un point, tout le monde a des problèmes dans la vie mais ce n'est pas une raison pour pourrir la vie des autres.

- Il est surtout bipolaire, crachais-je repensant à ses sautes d'humeurs.

- Bah voilà une complication d'être un loup, rigole-t-il me regardent. Parfois on ne ressent pas les mêmes sensations que le loup et c'est dur de pouvoir mettre la main sur ce qu'on ressent véritablement. Et pour Aaron s'est deux fois plus dure parce qu'il est un Alpha.

Alors que j'étais dans mes pensées il me conseil :

- Arrêter de vous chercher et vous vivrez bien ensemble

- Je lui est proposé! M'écriais-je. Mais il est trop occuper avec sa copine pour y songer.

Surpris, il m'observe essayant de voir si je suis jalouse. Je ne le suis pas.

- J'ai entendu votre conversation avec Léna, m'avoue-t-il.

- Je trouve juste que c'est un manque de respect envers moi.

- Personne est pour leur relation mais Aaron n'est pas du genre à écouter ce que les autres disent.

Je suis surprise que personne est pour. Je ne m'étais pas demandée ce que les autres personnes en pensaient. Moi aussi je n'écoute pas ce que les gens disent mais parfois faut se dire que quelque chose n'est pas normal. Il n'y a jamais de fumée sans feu.

La nuit, je suis assise dans mon balcon à contempler les étoiles. C'est tellement apaisant. Depuis le départ de Jason, je n'arrête pas de penser à tout ce qu'il m'a dit. Aaron a été un vrai connard avec moi mais j'ai vu quelques fois qu'il peut être bien. La preuve est qu'il me laisse sortir. Et quand je l'avais vu après m'être réveillée j'aurais pu parier qu'il avait des regrets.

"parce que moi, personne m'a épargné."

Une phrase qui en dit long. Il a souffert lui aussi et peut-être es-ce pour ça qu'il a un côté obscur. Peu sont ceux qui réussissent à vaincre leur démons. J'ai eu du mal mais je n'avais pas d'autres choix. Je peux parier que ses parents y sont pour quelques chose. Je ne les ai pas vu et quelle parent ne viendras pas rencontrer l'âme-sœur de leur fils?

Soudains, un bruit me sort de mes pensées. J'ouvre la porte de ma chambre délicatement pour regarder d'où il venait. J'hésite à rentrer dans la chambre d'Aaron pour lui demander si tout va bien. Après réflexion, je toque à la porte et rentre. Il est assit sur son lit, la tête entre les mains.

Je m'assoie à côté de lui et regarde les étoiles briller de sa fenêtre. Je lui lance un regard en coin pour voir ce qu'il fait. Il a l'air de se battre intérieurement.

- C'est a cause de ton loup? Lui demandais-je soudainement.

Je me mords la lèvre regrettant d'avoir demandé ça. C'était idiot. Il relève la tête et me regarde de ses yeux vert brillant grâce aux étoiles. Avec le reflet de la lune qui éclaire son visage et notre distance, je me rends compte à quelle point il est beau. On est trop proche là.

- Tu as des difficultés à mettre la main sur tes émotions à cause de ton loup, Continuais-je doucement.

Je suis tellement pathétique quand il est près de moi! J'ignore pourquoi mais tout mes membres refuses de m'obéir. Je n'arrive pas à détacher mes yeux des siens.

- Je peux t'aider, lui soufflais-je en me mordant nerveusement la lèvre.

Il finit par lâcher mes yeux pour poser les siens sur mes lèvre.

- Tu sais ce qu'il me dit mon loup à cette instant? Demande-t-il en reposant ses yeux dans les miens.

Je secoue légèrement la tête. J'ai envie de sentir ses lèvres sur les miennes.

- Ça.

Et soudains, il déposa brusquement ses lèvres sur les miennes.