L'humaine et l'alpha dominant
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Chapitre 5 5

Aaron.

5 minutes plus tôt.

- Calme-toi, me suggère Léon.

Je fais les cent pas, essayent de me calmer. Cette fille va finir par se faire tuer. Pour qui se prend-t-elle?

- Elle n'a pas tord, souffle Jason.

J'arrête de bouger et tourne lentement ma tête en sa direction. J'ai mal entendu je crois. Il me regarde puis regarde Léon.

- Faut essayer de la comprendre aussi.

- Parle encore une fois et vous essayerais de comprendre pourquoi vous vous retrouverez dans un lit d'hôpital.

Il baisse la tête en soupirant. Je suis remplis de colère et j'ai besoin de me défouler. Je ne l'ai pas frappé alors que le tentation était forte. J'ignore pour quelle raison mais je ne l'ai pas fait, me contentent de la secouer brutalement. Elle devrait se réjouir que je l'autorise à sortir de sa chambre.

Soudains, je sens qu'elle est sorti de la maison. J'arrête de bouger et regarde mes bêtas qui viennent de réaliser ce qu'elle a fait. Je repousse l'envie d'aller la rejoindre et attend la suite. Je sens ses battement de cœur qui battent trop vite, son corps est remplis d'adrénaline.

- JE SUIS SORTIE ET QUOI? TU N'ES QU'UN PUTAIN D'ABRUTIE!

Je souris à mes bêtas qui ont les yeux écarter et sors en vitesse.

- Elle a du culot, chuchote Léon.

Ils me courent après, me crient de me calmer. Lorsque je m'approche d'elle, je sens sa peur. Tant mieux, elle devrait avoir peur. Toute la meute écoute, attendent la suite. Je la plaque sauvagement contre un arbre et serre sa gorge. Elle a les yeux grand ouvert, apeurer.

Ayant une meilleur idée, j'empoigne ses cheveux et le tire de force à travers la forêt. Elle crie de douleur essayant de se libérer de ma prise. On va voir si elle va encore me désobéir. Je sens Léon et Jason me suivre de loin. Plusieurs personne de la meute me disent par la penser de la lâcher et de ne pas faire ça mais je les ignores tous. Elle va voir.

Arriver devant la cabane j'ouvre la porte, manquant de la casser. Voyant qu'on descend dans un couloir sombre elle augmente ses cris:

- NON! LÂCHE-MOI!

Je me dirige vers la dernière pièce et ouvre la porte. Je le jette par terre et ferme la porte derrière elle.

- OUVRE CETTE PORTE! TU N'AS PAS LE DROIT DE FAIRE CA! OUVRES!

- JE T'AVAIS PRÉVENU, hurlais-je à bout.

Elle frappe plusieurs fois la porte et essaye de l'ouvrir. Dommage pour toi, ces portes sont les plus solides du monde. On va voir si elle va encore oser me défier de la sorte. Je m'assoie par terre et écoute ses pleurs. Pourquoi fallait-il que je tombe sur elle comme âme-sœur?

Me rendant compte de mon geste, je commence à hésiter. Je devrais peut-être la laisser sortir? Es-ce trop? Mais elle m'a cherché. Elle m'a désobéi et insulté et en plus toute ma meute la entendus. Finalement, elle le mérite.

Je sors de la cabane et fait face à mes bêtas. Léon est pencher sur un arbre à me dévisager tendit que Jason fait les cent pas. Je les regarde un par un avant de me justifier:

- Elle l'a mériter.

Avant qu'ils puissent dire quoi que ce soit, je leurs ordonne d'aller continuer de travailler. A contre-cœur ils s'en vont. Je m'adosse contre un arbre et fixe un point invisible. Ses pleurs, ses cries, ses battements de cœurs et sa respiration me chamboulent. Pour éviter d'aller la chercher je mets mes écouteurs et démarre ma playlist.

Je commence à me balader dans la forêt. Cette fille n'est pas comme les autres. Lorsque la voiture s'est arrêter devant l'école, une très bonne odeur m'est venue. J'ai tout de suite su que je l'avais trouvé. Quand je l'ai vu sortir du rang en courant mon sang à bouillonné. Pour qui se prenait-elle pour osé sortir du rang? J'aurais du comprendre à quelle genre de filles j'avais à faire.

J'avais envie de lui montrer qui commandais jusqu'à ce que je rencontre ses yeux. Je n'avais encore jamais vu de yeux pareille. D'un bleu océan profond donnant la sensation de tomber dedans. Je dois aussi avouer qu'elle est très belle, plus que tout les femmes que j'ai vu, Léna y comprit.

Soudains mon téléphone s'éteint, arrêtant la musique. J'enlève mes écouteurs m'attendant à entendre ses cris mais j'entends rien. J'arrête de marcher et me concentre sur sa respiration qui est plus lente. Ses battements de cœurs sont trop faibles.

- Merde, injurias-je comprenant qu'elle s'est évanouie.

Je cours le plus vite possible et descends les marches deux par deux. Une fois la porte ouverte, je le trouve inconsciente au sol. Je m'accroupie devant elle et la prends dans mes bras. C'est en sortant de la cabane que je vois ses blessures. Elle a des hématomes et des griffures sur le visage. Elle a du se cogné plusieurs fois contre les murs. Avec un pincement au cœur, je me précipite vers la maison.

Une fois déposer sur son lit, je prends la trousse de secours de sa salle de bain et m'assoie à côté d'elle. Je repousse une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille et la contemple. Je n'aurais pas du faire ça. Je commence à désinfecter ses plaies en la regardant attentivement.

Je souris en me rendant compte que pas une seul fois elle m'a supplié de la lâcher. C'est une bonne chose, elle se laisse pas faire. Quand j'ai compris qu'elle vivait dans un maison d'accueil j'ai ressentis de la compassion pour elle. On a tout les deux grandis sans parents. J'ignore pourquoi elle vivait là-ba mais je compte trouver la raison.

Je suis toujours énerver mais je pense qu'on est quitte. Elle m'a insulté et maintenant elle en a payé le prix. Je soupire en m'adossant contre le mur. Pourquoi faut-il qu'elle complique les choses? Je me dois de prendre des mesures adéquates. Je devrais plus la laisser sortir de sa chambre. Pour le bien de nous deux. Si elle se blesse c'est sur moi que cela reflétera.

Je la laisse dormir et va dans mon bureau. Mes bêtas et Justin m'y attendent. Avant que ce dernier puisse faire une remarque je le coupe froidement:

- Tu n'as pas ton mot à dire.

- Evidemment, soupire celui-ci.

Je m'assoie sur ma chaise et les ignores tout les trois. Je fais semblant d'être concentrer sur mes papiers pour qu'ils partent. Mais aucun d'eux bouge.

- Tu devrais faire attention à ta...Commence Justin.

- Vous m'avez demandé de trouvé mon âme-sœur et je l'ai fais, le coupais-je perdent mon sang froid. Alors maintenant vous n'avez plus vôtre mots à dire toi et Brad.

Il secoue le tête agacé.

-Explique-moi juste pourquoi tu l'enfermes.

Sa question me prends au dépourvu. Je fixe les papiers et lui réponds:

- Pour évitez qu'elle s'enfuisse.

- Tu sais très bien que cela est impossible Aaron.

Il n'a pas tord. Au moment ou elle ira trop loin dans la forêt cela me prendras quelques secondes pour l'arrêter. Ça question me laisse perplexe. Pourquoi je ne la laisse pas sortir?Je passe une main dans mes cheveux pensif. Hier soir, en pariant au billard j'étais prêt à la laisser sortir même si je savais qu'elle ne gagnera jamais. Je ne sais plus quoi penser. De toute façon après ce qu'elle vient de faire, elle le mérite.

- Elle le mérite.

Je lève mes yeux et soutient son regard. Il soupire et s'apprêtait à sortir quand il se retourne et me confie:

- Ton père avait enfermé ta mère dans sa chambre...lui aussi n'avait pas de raison valable.

- Quoi?

- Évite de refaire les mêmes erreurs que lui. Rose t'en aurait empêcher.

Même une fois sortit, je continue à fixer l'endroit où il était il y a quelques minutes. Mon père avait enfermé ma mère. Elle m'aurait empêcher de faire ça. Elle a souffert comme je fais souffrir Océane. Je me frotte nerveusement le visage plusieurs fois et me lève. Elle m'en aurait empêcher.

- C...

- NE ME DIS PAS DE ME CALMER! Criais-je contre Léon.

Il hausse les épaules et je sors. Je me dirige vers le seul endroit où je me sens bien. Je veux savoir leur histoire, ce qu'ils ont vécu. Arriver devant eux, je m'assoie sur la tombe de ma mère et arrange la terre.

Toute ma vie j'ai voulu en apprendre sur eux. J'ai toujours pensé qu'ils étaient un couple simple sans grands problèmes. J'étais loin de la réalité. D'âpres tout ce que j'ai pu entendre, mon père n'avait pas laissé la vie facile à ma mère. Savoir que je fais les mêmes erreurs que mon père serait presque une fierté, s'il ne s'agissait pas d'erreurs.

Quelques heures plus tard, je sens qu'Océane est sur le point de se réveiller. A contre-cœur, je leur dis au revoir et rentre à la maison.

Lorsque je rentre dans sa chambre elle est déjà réveiller. Je sens sa peur quand elle me vois. J'avance jusqu'au bout du lit et la regarde les bras croisé.

- Va-t-en.

- Qu'es-ce que tu t'es fais? Lui demandais-je ignorant sa remarque.

Elle s'assoie en s'adossant au mur et m'avoue hésitante:

- Je...je ne supporte pas les endroits fermer et sombre.

- T'es claustrophobes? Lui demandais-je surpris.

Elle hoche la tête et joue avec ses mains . Ses blessures ne lui vont pas, elle est mieux sans. De ses grands yeux bleu elle me scrute méchamment avant de dire:

- Tu peux sortir maintenant.

- Évite de me donner des ordres, dis-je rapidement.

Elle baisse la tête et touche son cou. Paniquer, elle regarde partout avant de se lever et de soulever la couverture.

- Mon collier.

- Ta du le faire tomber en faisant ta crise.

Elle arrête de bouger et maintient mon regard.

- Je dois aller le prendre.

- Non. Tu ne sors pas de la chambre.

- Quoi?

- Ça t'apprendras à me défier.

Elle s'approche de moi avec un regard noir. La voir énerver me donne envie de rire, elle n'arrive pas à être crédible.

- Je ne suis pas un objet. J'ai le droit de faire ce que je veux, quand je veux.

- Pas avec moi, dis-je calmement.

Je sais que mon calme l'énerve encore plus.

- Pourquoi? Demande-t-elle.

- Tu le mérite.

- Et avant ça?

- Tu voudrais t'échapper.

- Tu ne sais même pas ce que je veux! Crie-t-elle n'en pouvant plus. Tu ne me connais pas! On se connaît même pas! Je ne sais même pas comment tu t'appelles!

Je me mords la joue intérieur pour éviter de craquer. Je dois rester calme pour l'énerver encore plus, et éviter de commettre une autre faute. Je dois quand même avouer qu'elle n'a pas tord, on se connais pas.

- Pourquoi tu me fais vivre ça? Demande-t-elles les larmes aux yeux.

- Parce que tu m'appartiens! Criais-je.

- Tu brises toujours tout ceux qui se mettent sur ton chemin? Me demanda-t-elle les larmes aux yeux.

- Sans exception.

- Pourquoi?

- Parce que moi, personne m'a épargné. Avouais-je.

Ma réponse la prend au dépourvu. Ne comprenant pas pourquoi j'ai répondu aussi sincèrement je décide de sortir. Je vais prendre mes distances avec elle pour éviter de faire des erreurs. Oui, c'est la meilleur solution.

Avant de fermer la porte, je lui balance :

- Aaron.

            
            

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