- Bien, c'est même nécessaire pour toi, car tu as déjà commencé à voir de la même manière que tes frères. Tu es mon meilleur ami, donc je ne dois pas te permettre une telle chose. Si jamais tu commences à voir des défauts chez la personne que tu aimes, cette personne avec qui tu t'es engagé jusqu'à ce que vous vous mariiez, sache que tu ne l'avais jamais aimée. Si tu arrives à voir ces défauts, c'est parce que tu t'étais basé sur des raisons avant de te mettre avec elle.
- Peux-tu me citer quelques-unes de ces raisons? Demanda Karl.
- Pose-toi cette question, et tu auras des réponses à ce que tu viens de me demander. Parce que si tu n'as toujours pas de petite amie, c'est parce que tu te bases sur des raisons avant de te mettre avec ces filles qui font partie de ton passé. Si ce n'est pas la forme de ces dernières, ce sera leurs seins, leur beauté, ou je ne sais quoi. L'amour vrai n'a pas de raison, mon frère, tu sais pourquoi ? Parce qu'il est un esprit, et cet esprit ne demande pas notre avis avant de faire son apparition. Il nous possède quand il veut et nous pousse vers la personne qu'il veut. Mais si tu te lances dans des relations en te basant sur des raisons, tu changeras forcément d'avis avec le temps. Tout simplement parce qu'on aime tous les côtés de celui ou celle avec qui on veut passer sa vie. On l'accepte telle qu'elle est, sans arrière-pensée. Mais cela ne veut pas dire qu'on doit tolérer toutes les erreurs que cette dernière commettra, et aussi on ne doit pas oublier qu'on est avec elle pour l'aider à ne pas commettre des erreurs.
- Cool, j'ai aimé. Dans tous les cas, l'amour n'a pas encore frappé à ma porte. J'irai faire les commandes rapidement pour qu'on puisse se régaler. Parce que moi, je commence à avoir la dalle.
- D'accord.
- Tu peux être en train de regarder la dernière vidéo, j'arrive.
- Allume moi la télévision. Combien de fois vais-je te dire que je ne suis pas intéressé par tes films pornographiques ?
- Allume la télévision toi-même, dans ce cas.
Sur ces mots, Karl est sorti, et Jacques a pris la télécommande pour allumer la télévision.
CHEZ ALADJI...
Aladji, qui avait fait la connaissance de Vanessa, était chez lui et discutait avec son ami John.
- Mon ami, j'espère que tu as entrepris les démarches demandées par le grand maître AKOUMBA?
- Oui, John, on peut dire que j'ai déjà trouvé la solution à ce problème. J'ai rencontré une jeune demoiselle aujourd'hui, et tu ne peux pas imaginer, elle détient une étoile, inondée d'éclat, et je pense qu'elle fera l'affaire.
- Mon ami, je comprends maintenant pourquoi tu prenais ton temps. Tu cherchais celle qui te permettra d'acquérir encore plus de pouvoir. Sinon, je me demandais pourquoi tu n'avais pas encore accompli le sacrifice que le grand maître a demandé.
- Tu as tout compris maintenant, mon ami.
Résidence de Natacha...
Vanessa et Natacha furent enfin dans la maison de Natacha, après que Natacha eut achevé de gérer la voiture, elles sortirent et entrèrent en même temps à l'intérieur. Elles se dirigèrent vers le salon, et Vanessa fut surprise de voir Anita allongée dans le canapé comme un bébé.
- Mais Natacha, ne m'as-tu point informée de la présence d'Anita en ces lieux ?
- Ah bon ? Je croyais t'avoir déjà mentionné cela.
- Non, tu ne m'as en aucune manière notifié sa présence.
- Il se peut donc que nous ayons abordé un autre sujet après que tu l'aies demandée. Néanmoins, je t'ai bien spécifié que nous avions quitté les lieux ce matin.
- En effet, mais pourquoi est-elle ainsi ? Quel mal la tourmente, Anita ? Pourquoi transpires-tu de la sorte, alors que le ventilateur est en marche ?
Anita ne dormit pas, car elle n'arriva pas à fermer les yeux en raison des douleurs qu'elle ressentit. Avec difficulté, elle se leva, car Natacha était venue déposer les médicaments qu'elle avait achetés pour elle sur le guéridon. Dans l'état où elle se trouvait, elle se hâta de prendre le médicament pour voir si elle obtiendrait un soulagement, car une douleur atroce lui étreignait le bas-ventre. Elle ne répondit à aucune des questions que Vanessa lui posait, tout simplement parce qu'elle avait du mal à ouvrir la bouche.
- Mais Anita, dis-moi quelque chose, n'est-ce pas ? Demanda Vanessa.
- Vanessa, ne te préoccupe pas trop de cette situation. Elle se trouve dans cet état parce qu'elle a eu des relations intimes avec deux hommes , dit Natacha.
Natacha s'approcha d'Anita en lui tendant le verre d'eau qu'elle tenait et l'aida à prendre les médicaments. Après les avoir pris, Anita s'allongea doucement sur le canapé pour se reposer. Vanessa, insatisfaite, continua de poser des questions à Natacha concernant cette affaire intime. Elle n'avait jamais connu une telle situation depuis qu'elle était dans ce travail.
- Je vais préparer quelque chose à manger pour nous, dit Natacha.
-Mais, Natacha, pourquoi ne voulez-vous rien me dire?
- Je viens de te donner une réponse, si je ne me trompe pas. Anita est dans cet état parce qu'elle a eu des relations intimes avec deux hommes à la fois, pour une somme considérable de quatre cents mille francs.
- Quoi ? Vous plaisantez, n'est-ce pas ? Quatre cents mille quoi ? Demanda Vanessa.
- Tu as bien entendu, ma copine.
- Et les médicaments que tu as achetés, combien coûtent-ils ?
- Juste quinze mille. Pourquoi cette question ?
- Rien, juste pour évaluer le bénéfice. Pourquoi ne m'as-tu pas contactée ? Je t'ai même appelée ce matin quand ma mère m'a forcée à aller à l'université.
- Si mon téléphone n'était pas en mode silencieux, j'aurais répondu, et c'est toi qui aurais pris la place d'Anita. Je lui ai même dit que si elle ne se sentait pas capable, elle devait me le dire pour que je te contacte. Mais elle a insisté pour le faire elle-même. Je n'étais pas en forme de toute façon, sinon j'aurais pu gérer les quatre hommes en même temps. Le problème, Vanessa, c'est que tu es une fille à maman, et je ne veux pas que tu aies de problèmes avec ta mère.
- Je te comprends, Natacha, mais depuis un certain temps, je ne suis plus une fille à maman. J'ai grandi, ma chère, et ma mère ne peut plus dicter ce que je dois faire ou non.
- Tu parles, mais quand elle découvrira ce que tu fais, tu devras rendre des comptes, et elle pourrait te renvoyer de chez elle.
- Ma mère peut tout faire, mais elle ne pourra jamais me renvoyer de chez elle. De toute façon, si ça arrive, je me débrouillerai. Après tout, il s'agit de ma vie, et je ne vais pas passer des années à étudier pour devenir l'esclave d'un homme. Maintenant, tu peux aller préparer quelque chose à manger, car j'ai faim.
- Tu ne peux pas venir m'aider en cuisine.
- Es-tu sûre de ce que tu dis ? Avec le regard que cette fille a, il est nécessaire que quelqu'un reste ici pour la surveiller. On ne sait jamais.
- Anita n'est plus une enfant, je te rappelle. De toute façon, ce n'est pas un problème.
Natacha partit en cuisine, et Vanessa prit son téléphone qui sonnait, réalisant que c'était monsieur Aladji qui l'appelait. Elle tenait le téléphone dans la main et souriait pendant quelques secondes en parlant à elle-même.
- Oh, je vais devenir riche avec cet homme, j'en suis sûre, car il est vraiment fortuné.
Vanessa répondit à l'appel et commença à discuter avec Aladji.