-A : Ouais c'est ça on va essayer. -Moi : Jusqu'à quand doit durer ce jeu ? -A : Jusqu'à ce que j'ai les infos. Ooff. Ya rabi qu'on les au plus vite. En tout cas je ferai tout pour. -A : C'est bon tu donne ta parole ? Je savais pas que j'allais faire ça un jour. Ça me dégoûte. Mais si y'avait pas mon père derrière, je vous jure j'aurai pas parlé chinois. -Moi, en soufflant : Je donne ma parole. Il me tends sa main et je lui serre comme si on avait fait un pacte.
-A : Tu connais donc tout ce que tu as a faire. Il faut que mon père et toutes les personnes de cette maison croit vraiment qu'on est ensemble. -Moi : Vivement que ce jeu finisse. Je veux pas que mes parents l'apprennent.
-A, en ignorant ce que je dis : Bref. Suis moi. On va au bureau. Il sort de la chambre et je le suis donc jusqu'au bureau où se trouve encore ses parents. -R : Alors c'est bon. L'histoire est réglée. -A : Oui elle est réglé. Elle travaille ici à partir de demain. -R&H, en fronçant les sourcils : Pardon ?! -A : Vous avez bien entendu. -R : Mais tu peux pas faire travailler ta copine à la maison Amir réfléchis un peu.
-A : Si elle veut travailler je vais pas l'en empêcher. Je sais pas où me mettre. J'ai envie de me cacher dans un trou. -R : Mais tu sais que ça ne se fait pas. Que vont dire les gens de nous quand ils vont voir ça ?! -A : Tu sais très bien que je m'en bats les cou*lles des gens ! Je vais lui faire signer le contrat, vous avez pas votre mot à dire ! Je suis choqué de comment il vient de parler à ses parents.
-R, en se levant : Vasy viens Houria. Je comprends pas ce garçon. Ils sortent du bureau en refermant la porte. Je me sens grave coupable de ce qui vient de se passer. -Moi : Tu viens de te mettre ta famille à dos. -A, séchement : J'en ai rien à foutre. -Moi : On aurait tres bien pu leur dire la vérité.
-A : Non. Je le vois aller sur l'ordinateur alors que le contrat est posé sur la table. -Moi : Tu fais quoi ? -A : Je corrige quelque chose sur le contrat. -Moi : Y a quelque chose de pas correct ? -A : Tout est correct. Je rectifie juste un truc par rappor au salaire. Si t'avais signé tout à l'heure tu aurai pas été payé le montant exact puisque mon père est un radin et qu'il propose que le salaire minimum. Euh d'accord. Ça veut dire que ma mère avait signer pour un salaire inférieur que celui qu'elle est sensé avoir. Mbon.. pourtant il a pas l'air comme ça Mr Redouane. -Moi : Je fais des études. Il faut m'approprier mes horaires de travail.
-A, en réfléchissant : C'est pas un problème. Le samedi, le dimanche t'es libre alors c'est bon. Tu finis à quel heure la semaine ? -Moi : 15h30 pas plus. -A : T'a du travail à faire à la maison ? -Moi : Oui mais j'ai le temps pour tout faire. -A : Alors la semaine de 16h à 19h30. Ca te convient ou pas ? -Moi : Oui c'est bon. -A : Et tu sais très bien que ça reste entre toi et moi. Personne doit savoir. J'hoche la tête. C'est pas comme si j'allais crier sur tout les toits. -A, en me donnant le papier imprimé : Tu peux signer. Et je signe. -A : Demain on est samedi. Si tu peux etre la à 13h30. -Moi : Je serai là. J'ouvre la porte du bureau et commence à m'en aller avec Amir qui me suit. -... : Tu comptes la laisser partir comme ça Amir ? Je m'arrête, me retourne et vois Mme Houria. -H : Yallah dekhlou neklou chihaja. (Allez rentrez pour qu'on mange quelque chose.) Je me retourne vers Amir qui est lui aussi en train de me regarder. Je comprends que notre jeu a commencer. -Moi, en souriant : Bien sur Khalti. On la suit jusqu'au salon et rejoins Mr Redouane. -R, en me souriant : T'es la bienvenue chez nous, tu le sais benti ? Je lui réponds en rendant son sourire. -H : Amir ? Tu penses pas qu'il serait temps de nous faire les présentations ? Tu nous a même pas dit comment elle s'appelle. -A, en toussotant : Euh..oui. Elle s'appelle... Le truc c'est que je ne lui ai jamais dit mon prénom wshh. -Moi : Irma. Je m'appelle Irma. -H : Ah c'est originale. Très beau prénom mashallah. -Moi, en lui souriant : Merci.
-R : Fel ha9i9a, ma hsabliech Amir kan m3a wahed lbent. Had lakhbar ferhatni bezaf. Enfin, kat ghier. (La vérité, je ne pensais pas qu'Amine était avec une fille. Cette nouvelle m'a rendu content. Enfin, il change.) Comment il change ? Pourquoi il changerai ? -A, séchement : Mat helch moudou3 li mesdoudine. (N'ouvre pas les sujets qui sont fermés. Le père baisse la tête. Euh..je suis gêné. Je n'ai pas vraiment compris ce qu'il se passe. Mais j'ai remarqué que Amir parlait très mal à ses parents, d'une façon que je n'aurai jamais pour mes parents. Si y a bien une chose qu'on leur doit c'est le respect. Eh bah oui. Parce que c'est la mère qui vous porte et souffre pendant neuf mois. C'est elle qui vous nourris. C'est elle qui vous éduque. C'est elle qui même si toute la planète et contre vous, elle sera toujours derrière vous. C'est le père qui travaille pour vous et qui ferai tout pour que vous ne manquez de rien : Argent, nourritures, loisirs, études, voyages... C'est lui aussi qui sera fier de vous tout au long de votre enfance et même adulte. C'est lui qui pourrait tout faire pour protéger sa famille quitte à mourir pour elle. Alors les deux ensembles, ils sont d'une valeur inestimable. Ils se donnent coeurs et âme pour que vous ayez la meilleure éducation possible, pour ne pas vous voir souffrir, pour que vous viviez comme des rois. Je suis gêné devant le blanc qu'il y a donc je n'hésite pas à prendre la parole. -Moi : Yallah semhoulia, khasni nmchi ldar. (Allez excusez moi, il faut que je rentre) -R : Allez bslama benti. (Au revoir ma fille) Je ne jette pas un coup d'oeil à Amir et me fait accompagner par Mme Houria à la porte. Une fois sorti de cette maison, je soupire. Putain ! Qu'est que j'ai fait ?! Je prends mon téléphone et appelle Eylül.
-E : Alors ? -Moi : Je travaille chez eux à partir de demain. -E : C'est super ça ! -Moi : Non Eylül. -E : Quoi t'es pas contente ?! Mais depuis hier tu voulais absolument travailler ! -Moi : Dis moi t'es où, je te rejoins et je t'explique. -E : Vasy je suis chez mes parents. Je raccroche et direction maison d'Eylül. Une fois arrivé c'est le frère d'Eylül, Kerim, qui m'ouvre. Je suis grave gêné, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu. -Moi, en souriant : Selam ! (Bonjour) -K, en rendant mon sourire : Selam. -Moi : Je suis venu voir ta soeur. -K : Entre c'est chez toi. J'entre et je dis bonjour à Nergiz hala (Tata Nergiz). Ça faisait longtemps que je les avais pas vu, ça fait du bien de les voir. Je rejoins ensuite Eylül dans sa chambre. -E : Raconte wesh ! J'ai rien compris ! -Moi : J'aurai jamais du aller dans cette fichu maison vAllah ! -E : Arrête de parler pour rien et va droit au but ! Hadi ! (Allez !) -Moi : La maison dans laquelle je suis allée c'est la maison où habite Amir. -E, en ouvrant grand les yeux : Noon ! Amir le mec qui t'a... -Moi, en la coupant : Oui lui ! -E : Wesh vous faites que de vous croiser ! Mais du coup ? -Moi : Beh son père n'a pas voulu me laisser signer le contrat sous prétexte que je suis la copine de son fils. Mais je lui ai dis mille fois que c'est pas vrai et que leur fils était un menteur ! -E : Mais ta dit que tu travaillais chez eux à partir de demain. -Moi : Oui. Parce que ce con d'Amir m'a dit qu'il me ferai lui même signer le contrat si j'accepter sa condition. -E : Oula je sens la douille arriver. Quelle condition ? -Moi : Je dois faire semblant d'être sa copine. Tout le monde doit croire qu'on est en couple. Elle secoue la tête l'air de dire que je lui fais une blague. -Moi : VAllah c'est vrai ! -E : Mais pourquoi il te demande ça ? -Moi : Il dit que ses parents le soûlent pour qu'il se marie avec une meuf qui s'appelle Selma. Et aussi qu'il avait besoin d'infos qu'il obtiendrait que par jalousie. -E : Qui ? La fille qui s'appelle Selma jalouse ? -Moi : Oui. Il me semble qu'elle aime Amir.
-E : Donc si je comprends bien, il veut que vous fassiez semblant d'être en couple pour que Selma soit jalouse et donnent des infos. J'hoche la tête. -E : Et elle concerne qui et quoi ses infos ? -Moi : Si seulement je savais. Je te jure j'ai refuser au début mais le docteur a dit qu'on devait économiser si jamais mon père devait se faire opérer donc obligation de travailler. -E : Et qu'est ce qu'on fait maintenant ? -Moi : On continue a chercher des endroits qui recrute. Si je trouve quelque chose, je quitte immédiatement cette maison. ***** Le lendemain, à 13h30 je suis devant le portail. On a encore chercher du travail toute la soirée mais on a absolument rien trouvé. J'ai la haine. Je me fais accueillir par la femme qui m'a ouvert la porte hier. Je ne sais pas comment elle s'appelle. -Dame : Selem ma fille ! -Moi : Selem khalti ! -Dame : T'es toute jolie ! Yallah eji mhaya fel cousina. (Allez viens avec moi a la cuisine.) On se dirige à la cuisine mais en passant j'aperçois Madame Houria, Mr Redouane, une femme que je ne connais pas et un petit enfant. Je me demande c'est qui. Arrivé à la cuisine, la dame prépare des cafés tout en me parlant. -Dame, en rigolant : C'est vrai que je me suis pas présenté. Excuse moi benti ! (Ma fille !) Je m'appelle Khadija et ça fait 7 ans que je travaille ici. -Moi, étonnée : 7 ans ?! -K : Oui. Ça fait beaaucoup hein ? -Moi : Oui c'est énorme. -K : Tu m'a pas dit comment tu t'appelais toi. -Moi : Oui, je m'appelle Irma. -K : Mash'Allah. -Moi, en souriant : Je suis la fille de la dame qui est venu travailler pendant une semaine. -K, surprise : Ah bon ? -Moi : Ouii. J'ai pris sa place mdrr. On continue à parler puis elle me tend le plateau avec les cafés et petits goûters.
-K : Tu peut ramener ça s'il te plaît ? -Moi : Bien sûre. Je prends le plateau des mains de khalti Khadija et vais au salon où Mme Houria et Mr Redouane m'accueille également avec le sourire. Par contre, je remarque que la fille a un regard d'incompréhension. -Moi, en posant les cafés sur la table : Voila vos cafés. En jetant un coup d'oeil sur le petit, je remarque qu'il est magnifique mash'Allah. Il a l'air d'avoir environ 5 ans mais comment il est beau ! -R : Choukran benti. (Merci ma fille.) Je fais un signe de tête et prends le plateau pour retourner à la cuisine. -R : Tu peux aller dire à Amir de venir hefek ? Il est dans sa chambre normalement. Non j'ai pas envie de le voir ! -Moi : Oui bien sûre. Je vais à la cuisine pour poser le plateau et vais à la chambre d'Amir. Je me rappelle à peu près de la route alors ça va. Une fois devant sa porte, je l'ouvre et entre directement. Il est assis sur son lit et regarde a ce qu'il me semble une photo. Mais quand il me voit entrer dans sa chambre, il se lève et range cette photo dans sa poche arrière. -A, ton calme : Tu sais pas toquer aux portes ? -Moi : J'ai pas penser.
-A : Faut penser la prochaine fois ! Tu veut quoi ?! -Moi : Ton père t'appelle. -A : Qu'est ce qu'il veut encore celui là ?! Je fronçe les sourcils. Je suis encore une fois étonnée de la façon dont il parle de son père. -Moi : Je sais pas. Mais je viens juste te dire ce qu'il m'a dit. Je me retourne pour partir. -A : Attends là. -Moi, en me retournant : Et pourquoi ? -A : T'a oublié que tout le monde doit croire qu'on est ensemble ?! Si tu vas la bas avant moi, ils penseront qu'on s'est disputé. Je l'attends devant la porte et puis on se dirige vers le salon tranquillement. À la vue de la fille que je ne connais pas, je vois qu'il fronçe les sourcils. -Petit garçon, en courant vers Amir : Tonton ! Et maintenant je comprends. La fille que je ne connais pas et la soeur de Amir et le petit garçon son neveu. Il le prends dans ses bras. -A : Ça va bonhomme ? Le petit garçon est tout content. -R : Eji wouldi gles mhena. (Viens mon fils t'assoir avec nous.) Amir repose le garçon par terre et se retourne vers son père. -A, en regardant de travers son père : Tu m'appelles pour ça ?! Wech bghitou theblouni oula ? Harfin ktar meni bli ma ghadich ngles mhekoum ou hiya hneia ! (Vous voulez me rendre fou ou quoi ?! Vous savez mieux que moi que je resterai pas avec vous alors qu'elle est là !) J'avale difficilement ma salive. Je suis choqué de la brutalité des mots d'Amir. En jetant un coup d'oeil, je vois que la soeur d'Amir a baissé la tête. -H : Hiya khtek a wouldi, machi chiwehda ghriba. (C'est ta soeur mon fils, c'est pas quelqu'un d'inconnu)
-A : Hiya machi khti ! W aslan mahendek mat gouli ntia ! (C'est pas ma soeur ! Et de toute façon t'a rien à dire toi !) Il se retourne et s'en va. Je me sens obligé d'aller le voir. D'où il parle comme ça à ses parents ?! Et pourquoi il ne veut pas rester avec sa soeur ? * Pourquoi Amir ne veut pas parler avec sa soeur ? Et pourquoi il est mauvais avec ses parents ? Vous en dites quoi vous ?