Déjà 1 mois se sont écoulés depuis notre séparation. Un long mois durant lequel ma vie à totalement basculé. Ses câlins, ses baisers, son sourire, sa présence à mes côtés, tout en lui me manque. C'est difficile de le voir en cours, tous nos souvenirs remonte et ça me torture. Je ne suis plus rien, mes notes son catastrophique.
Lorsque je suis sortie de chez lui à la suite de sa demande de rupture, je suis directement rentrée chez moi. J'étais inconsolable. Ma mère, qui était dans la cuisine, est venu à ma rencontre, se demandant ce qu'il se passait.
"Ma chérie, qu'est-ce qu'il se passe ?"
J'étais en larmes, je ne savais même pas par où commencer. m'a emmené m'asseoir dans le canapé pour qu'on puisse discuter au calme. Elle s'est contentée de me regarder silencieuse pour que je me calme de moi même et puisse réfléchir à la manière dont je pouvais commencer mon récit.
Quelques minutes plus tard, j'ai pu tout lui dire. La rentrée, Adrien qui est professeur d'école dans l'établissement et surtout mon professeur principal. Puis l'annonce de la rupture lorsque je suis allée chez lui après les cours.
Une fois terminé, ma mère soupire et tire une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.
"C'est une situation très délicate et je comprends les deux points de vue. Il craint pour vous, pour l'avenir. Après tout, il est vrai que tu es son élève, ce n'est pas très pédagogue. Imagine si les autres venait à le savoir. Ce serai perçu comme malsain et l'établissement entrainerait des répercussions. Ton avenir et le sien serait compromis... Mais il y a aussi beaucoup d'amour entre vous. Réfléchie à tout ça. Il ne l'a pas uniquement fait dans son but à lui. Il est responsable et à agit avec la peur d'une future découverte."
Une fois qu'elle eut fini, elle ma prise dans ses bras et je suis montée me refugier un peu dans ma chambre.
Ma famille, Eva et Béatrice m'ont épaulé jusqu'à maintenant. Le lendemain, nous n'avions pas cours avec lui mais lorsque je les croisé dans le couloir, ça a été une torture. Je n'avais qu'une envie, me jeter à ses pieds et le supplier. Mais à la place, je suis partie me réfugier dans ma voiture.
Au fur et à mesure des jours et des semaines, j'ai appris à vivre avec ce vide et voyant que de son côté aussi ça n'allait pas, ça ma rassurait et je me disais que je n'étais pas la seule à souffrir de la situation. Il était renfermé sur lui-même, ne souriait plus. Sans patiences, c'est souvent que les élèves sortaient leurs carnets.
Mégane avait même abandonné l'idée de le séduire ce qui me soulageait.
Je sens un coude taper dans le mien, je relève la tête en sursaut. Eva et Béatrice me regardent inquiète. J'avais presque oublié que nous étions vendredi après-midi, en plein cours de littérature.
Le professeur s'avance vers moi.
-Mademoiselle Sollice, vous êtes parmi nous ?
-Non... Enfin oui pardon.
Je vois tous les regards posés sur moi.
-Je peux sortir s'il vous plait ?
Adrien regarde sa montre et passe une main dans sa barbe négligée.
-Il reste 5 minutes, ça peut attendre ?
Je soupire silencieusement et le regarde droit dans les yeux avec toutes ma tristesse et ma rancur.
-Bien sûr Professeur !
Il me regarde tristement et racle sa gorge pour retrouver son calme.
-Vous viendrez me voir à la fin du cours Mademoiselle !
Il reprend la fin de son exercice. Je peux voir Mégane et sa bande ricaner.
Tuner donne les devoirs de dissertation à rendre pour lundi et la sonnerie retentie enfin. Ça a été les minutes les plus longues de ma vie.
Tout le monde range ses affaires, Mégane s'approche de moi.
-Bon courage, il t'en faudra !
Elle s'éloigne sans que je dise quoi que ce soit, je n'en ai plus la force de toute manière.
Eva et Béatrice me serre dans leurs bras en me souhaitant du courage avant de partir.
Une fois tout le monde sortis, Adrien ferme la porte et s'approche de moi un peu mal à l'aise. Il prend une chaise, s'installe en face de moi et baisse la tête.
-Je suis un connard. Je t'ai détruite et j'en suis désole. Je ne peux plus vivre comme ça loin de toi, sans te parler, te serrer dans mes bras, t'embrasser, te toucher. Je te vois chaque jour et c'est une torture. Tu ne souris même plus.
Je continue de regarder la table en arrachant les cuticules qui ressorte de mes doigts.
-Il fallait penser à ça avant !
Il prend mes mains, les yeux larmoyants. Le voir comme ça me touche au plus profond et je n'ai qu'une envie, l'embrasser. Mais je reste fixe sur ma chaise.
-Et si on découvre qu'on est ensemble, pense à ta carrière, la mienne ! C'est bien pour ça que tu m'as laisser tomber !
-Je m'en fiche, je veux être avec toi Léna Sollice. Je n'arrive pas à t'oublier et je ne veux pas t'oublier. Ce soir viens chez moi, je te montrerai à quel point je tiens à toi.
Je soupire et relève la tête.
-Il n'y a pas que le sexe dans la vie Adrien !
-Je ne parle pas de ça, si tu viens ce soir, je saurais que tu tiens à moi aussi.
-Et si je ne viens pas ?
Je lui lance un regard de défi qui le peine encore plus.
-Eh bien, je redoublerais d'efforts pour te montrer comme je tiens à nous, à notre histoire.
J'enlève ses mains des miennes.
-Tu verras bien !
Je me lève, prend mes affaires et quitte la classe laissant Adrien seul sur sa chaise.
Dans le couloir, Eva et Béatrice m'attendent.
-Alors, ça va ma belle ?
Elles s'avancent inquiètent.
-Oui, ça peut aller.
-Qu'est-ce qu'il voulait ?!
-Eva, ne soit pas si dur. Je pense que pour lui aussi ça ne doit pas être simple.
Béatrice est d'une bonté, je l'admire sur ça. Même dans le négatif, elle arrive toujours à trouver du positif.
-Il veut qu'on se voient ce soir
-C'est cool, vous allez pouvoir discuter de cette situation et peut-être reprendre quelque chose.
-Tu es sérieuse ? Ce mec est à fuir, il préfère sa carrière à sa nana !
-Les filles, je vais rentrer. On se voient plus tard ?
-Bien sûr, n'hésite pas si tu as besoin.
Ce que j'apprécie chez mes amies, c'est qu'elles savent très bien respecter mon besoin d'oxygène et de solitude. Elles ont appris que lorsque je devais réfléchir, je devais le faire seule mais dans ma tête, ma décision est déjà prise !
*
*
[ADRIEN]
Je me prépare dans l'espoir de la voir venir ce soir. J'ai sorti le grand jeu. Je lui ai fait tellement de mal. La première fois qu'elle m'a dit qu'elle m'aimait, je les repoussé. Je dois lui prouver mon amour.
Je regarde ma montre assis désespérément dans mon canapé. Déjà 22h12 et toujours personnes. Je commence à me haïr profondément. Je me lève, me sert un troisième verre de vin et retourne m'asseoir.
Mon père, au courant de l'histoire me dis d'abandonner, que je risque ma carrière mais je ne peux pas.
Je bois le Macvin que je tourne dans mon verre d'une traite et pose la coupe vide sur la table du salon.
22h30, elle ne viendra pas
Je pose ma tête dans mes mains ne pouvant contenir ma tristesse et ma colère. Je sens une main se poser sur mon épaule, je sursaute et me retourne.
-Je t'ai fait attendre ?
Léna se tiens debout derrière le canapé et me fixe.
-Léna, tu es venue !
Je me lève rapidement, fait le tour du canapé et la prend dans mes bras.
-Oui.
Elle me serre à son tour. Des larmes de joies roule sur nos joues. Je me décale, l'embrasse en essuyant ses larmes avec mon pouce.
-Je ne pensais plus te voir. Je suis désolé pour tout Léna, moi aussi je t'aime !
Elle pose un doigt sur ma bouche et m'embrasse. Elle passe ses mains autour de mon cou, pose à nouveau ses lèvres sur les mienne une dernière fois puis s'éloigne.
-Ecoute, j'ai bien réfléchi et pour que nous soyons ensemble, il faut instaurer des règles à l'école et garder notre relation secrète. Mais avant, promet moi que quoi qu'il arrive, je pourrais toujours compter sur toi.
-Oui, tu as raison et promis, je ne te quitterai plus, tu es trop importante pour moi.
Je commence à faire le cent pas dans le salon en réfléchissant aux règles qu'on pourrait instaurer.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je réfléchi aux règles que nous pourrions mettre en place. Il ne faut pas que notre amour soit vu.
Elle se met à rire.
-Quoi ?
Elle fouille dans la poche de son blouson et sort une feuille de papier.
-J'ai déjà pensée à des choses, d'où mon retard. Dis-moi ce que tu en pense.
Je prends le papier A4 qu'elle me tend
*
Règles et astuces :
1/ Ne montrer aucuns signes durant les heures de classe
2/ Ne pas se voir à l'école ou montrer des signes affectifs dans l'établissement
3/ Toujours se vouvoyez pendant les cours et être traité comme n'importe quels élèves/professeurs
4/ Se retrouver soit chez l'un ou l'autre pour se voir
5/ S'aimer passionnément
*
-J'aime beaucoup la dernière
-C'est ma préférer ! J'ai mis du temps à trouver des choses qui pourrait convenir à l'un comme à l'autre. Les choses possibles.
Je la regarde avec admiration.
-20/20 à votre devoir mademoiselle.
-Eh, pas de favoritisme !
J'éclate de rire et la vois me regarder en se mordillant la lèvre.
-En revanche, je veux bien une récompense professeur.
Je la regarde intriguer par la suite que peut prendre les choses. Elle s'avance un peu vers moi et enlève délicatement la lanière de son trench beige. Je la découvre en petite tenue d'écolière sexy.
-Je pensais qu'il n'y avait pas que le sexe dans la vie
Elle me regarde, un sourire en coin.
-Non, mais tu m'as beaucoup manqué. Tu aimes ?
-C'est plutôt cliché, mais j'apprécie énormément.
Je lui prends le visage entre mes mains, l'attire à moi et commence à l'embrasser fougueusement. Elle prend mes mains et les place sur sa poitrine. Je palpe celle-ci avec l'envie qui monte de plus en plus. Je la désir tout entière. Ça m'avait tellement manqué. Je libère mes mains et les poses sur ses fesses pour la soulever. Elle enroule ses jambes autour de moi.
Je la conduis dans la cuisine et la pose sur le plan de travail et recule afin de mieux l'observer. Ses jambes écartées offrent une vue magnifique sur sa fine dentelle blanche qui laisse deviner ses lèvres. Je sens l'envie monter encore d'un cran, me baisse pour embrasser son intimité déjà bien humide à travers le tissu.
Elle penche la tête en arrière et gémis en m'agrippant les cheveux. J'écarte son string et enfonce ma langue au plus profond d'elle. Son goût est délicieux.
Léna me repousse violemment avec un regard de braise, descend du plan de travail, enlève mes vêtements rapidement et saisi ma verge dans sa bouche en entamant des vas et vient.
Quelques secondes plus tard, elle se relève et place mon sexe dans son vagin en m'embrassant. J'agrippe ses fesses pour avoir le plus d'appuie possible pour entamer des ébats torrides. Je sens son vagin se resserrer sur ma verge, signe d'un orgasme imminent. Je la vois se courber et crier de plaisir. Je ne tarde pas à venir à mon tour dans un brame puissant. Elle me serre contre elle pour ne pas perdre l'équilibre sur ses jambes tremblante. Essoufflés, on reste un moment debout, serrer l'un contre l'autre en silence.
Elle finit par se décaler à mon plus grand regret.
-C'était magique.
Elle dépose un baiser sur mes lèvres et se rhabille.
-Tu veux prendre une douche ?
-Non, je vais rentrer.
Je la regarde un peu déboussoler.
-Tu ne dors pas ici ? Enfin on pourrait profiter un peu de la soirée
-Mes parents travaillent ce soir. S'ils me voient rentrer comme ça, on entendra parler de cette histoire jusqu'en 2040...
Je lui souris pleinement. Elle ne sait pas encore que j'aie LA solution.
-Et si je te disais que tu pouvais rester ?
-Comment ça ?
-Tu avais laissé un ensemble chez moi l'autre fois. Plus d'excuses pour ne pas rester avec moi ce soir. Et je t'ai préparer à dîner !
Un large sourire se dessine sur ses lèvres et elle se jette à mon cou. *
-Dans ses cas-là, je reste !