Il est 7h00 du matin, je descends pour prendre mon petit déjeuner. Mes parents ayant été d'astreinte tout le week-end, dorment encore.
Je prends le travail à 9h00, j'ai hâte de retourner là-bas, d'une parce que c'est dans cette ville que ce trouve ma futur école et c'est dans cette même ville que j'ai rencontré Mister X quelques jours auparavant. De deux, j'ai hâte de retrouver Sophia et les autres collègues et avec un peu de chance, je retomberais sur lui mais j'ai peu d'espoirs. Il hante toutes mes pensées depuis la fête. Je ne comprends pas comment un inconnu peut autant hypnotiser mon esprit. J'envoie un message aux filles, cette situation est insupportable et cette sensation de vide au fond de mon cur me perturbe.
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SMS de MOI
Coucou les girls, j'espère que vous allez bien ? Je suis perdue, j'ai besoin de vos lumières. J'ai pensée à ce bel inconnu tout le week-end. J'ai envie de le revoir, ça me prend aux tripes Qu'est-ce qu'il se passe bordel ?! Help me!
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SMS de EVA
Hello Nana, nickel et toi ? Ce n'est pas difficile à comprendre, tu es amoureuse Bella
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SMS de BEA
Salut les filles, ça va bien et vous ? Oui, comme dit Eva, il t'a complètement piqué, tu es accro. J'espère que tu as réussi à avoir son numéro parce qu'il continuera à te hanter toutes t'as vie autrement ;p
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SMS de EVA
Ils finiront par se retrouver s'ils sont faits pour être ensemble mais on n'est pas dans un conte de fée hein Béa tu es trop romantique, redescend chérie! :)
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SMS de BEA
Quoi qu'il en soit, il faut qu'elle avance et aujourd'hui tu bosses, best solution pour oublier.
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SMS de MOI
Pas possible Bref, je vous laisse, je vais me préparer. Merci quand même. Bisous je vous aiment les girl's ;p
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Je pose mon téléphone sur la table dans un soupire. Leurs réponses non aucuns sens, je ne peux pas être amoureuse d'un homme à peine rencontré, on ne voit ça que dans les films : Le coup de foudre
Je débarrasse ma table, et file à la douche encore plus perdue. Je me maquille un peu avant de partir. Je reprends mon téléphone toujours posé dans la cuisine et regarde l'heure -8h30, merde je vais être en retard si je ne me magne pas- 20 minutes de route me sépare de mon lieu de travail. J'attache mes longs cheveux brun ondulé en queue de cheval et part au salon de thé.
J'arrive sur le parking, gare ma voiture et rentre dans le salon. Les clients sont déjà en masse vers le comptoir. Tout le personnel m'accueille chaleureusement. Je me dirige derrière le comptoir pour saluer tout le monde. Marie la patronne, une femme d'une quarantaine d'années aux formes généreuse, toujours bienveillante, arrive vers moi et me serre dans ses bras, le sourire aux lèvres.
-Léna, je suis tellement contente de te revoir, tu nous as manqués depuis les dernières vacances.
Je la serre à mon tour et souris.
-Merci Marie, vous m'avez toutes manqués aussi.
Une fille sort des cuisines avec des plaques rempli de muffins. Elle pose ce qu'elle tient sur le comptoir et se précipite dans mes bras laissant une vendeuse que je ne connais pas gérer les clients seule.
-Léna, te voilà enfin, si tu savais comme j'avais hâte de retravailler avec toi !
Je manque de tomber lorsque son corps percute le mien dans une étreinte et pose un pied en arrière pour retrouver l'équilibre. J'éclate de rire.
-Cynthia, tu m'as tellement manquée aussi.
Elle se décale et pose ses mains sur mes épaules.
-Tu n'es pas venue nous voir depuis plusieurs semaines, qu'est-ce qu'il ces passés ?
Je pose mes mains sur les siennes.
-Les cours, la préparation du bac, les épreuves orale, écrite, les dossiers, enfin tu vois
Elle me sourit et se dirige vers le comptoir pour ranger ses mets gourmands dans la vitrine.
-C'est du boulot, mais je suis persuadée que tu as assurée. Tu es une bonne élève avec de beaux rêves qui se réaliserons.
Marie s'approche de moi.
-Oui, on croit en toi et on espère bien que tu enseigneras dans l'établissement de notre ville.
Elle me sourit et passe un bras autour de mon épaule.
-Aller viens, je vais te donner ton uniforme. Je suis sûre qu'il t'avait manqué aussi.
Je ris à ses mots. Nous arrivons au vestiaire où elle me tend un tee-shirt noir avec le logo du salon de thé et un tablier rose.
-Je suppose que tu n'as pas changée de taille en 2 mois, tu mets toujours du M ?
-Oui toujours.
Je lui souris et prend les affaires qu'elle me présente.
-Je te laisse te changer tranquillement et t'installer à la caisse. Enfin tu connais la maison. A plus tard Léna et passe une bonne journée parmi nous.
J'attends qu'elle parte pour enfiler mon uniforme et prendre mon poste.
La matinée se passe, les ventes et les conseils s'enchaînent. Midi sonne déjà à la pendule. Cynthia revient de sa pause et prend le relais à la caisse pour que je puisse avoir la mienne. J'en profite pour me servir un plateau, offert par la maison. Je me pose à une table et regarde mon téléphone, réponds à mes mails, mes messages et parcours les réseaux sociaux avec l'espoir de tomber peut-être sur un visage familier. Mais avec les millions voire les milliards de personnes utilisant les réseaux sociaux, je ne risque pas de le trouver, ne sachant même pas s'il fait partie du monde de la toile. Je soupire, regarde l'heure. Plus que 5 minutes avant la reprise de mon poste. Je me lève, prend mon plateau pour le débarrasser et dans la précipitation, bouscule quelqu'un qui reçoit l'intégralité des restes que j'ai mangé ce midi.
-Mince, je suis vraiment désolée, je vais vous chercher des servi...
Je regarde la personne, écarquille les yeux de surprise et souris bêtement. Je viens de débarrasser mon plateau sur la chemise de l'homme qui hante mes pensées depuis vendredi soir.
-Je...
Il me sourit malgré la catastrophe.
-Je suis tellement content de te revoir, qu'elle coïncidence.
Je le regarde confuse.
-Et moi je suis tellement désolée, je vais aller te chercher de quoi nettoyer tout ça.
Il me sourit en me fixant dans les yeux et je sens mon coeur s'accélérer.
-Ne t'inquiète pas, ce n'est rien.
Il regarde sa chemise, un peu confus. J'en profite pour vite aller chercher des serviettes et lui tend.
-Merci et ne t'inquiète pas ce n'est rien. Un petit tour dans la machine à laver et c'est réglé.
Marie arrive vers moi.
-Léna, est-ce que tout va bien ?
Elle regarde Mister X, les tâches sur sa chemise et le plateau renverser par terre. Elle analyse immédiatement la situation.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé Léna ?
Elle me regarde un peu gênée. Lui, sourit en tentant de la rassurer.
-Ce n'est rien, c'est ma faute, j'ai bousculé Léna sans faire exprès. Vous avez de quoi nettoyer ?
Lorsqu'il prononce mon prénom, je ressens comme une décharge dans tout le corps. J'ai envie de l'embrasser. Je suis bizarre, vouloir embrasser un inconnu Léna réveille-toi bordel !
-Oui bien sûr, Léna va vous apporter de quoi nettoyer tout ça et je vous offre la pâtisserie de votre choix en guise de réparation.
-C'est gentil de votre part mais, je tiens à payer ce que je consomme.
Il sourit chaleureusement à Marie qui lui rend un sourire bienveillant. Elle se tourne vers moi et me fixe.
-Léna ?
Je sursaute.
-Oui ?
-Prend le temps qu'il te faut pour nettoyer, Cynthia peut te remplacer à la caisse le temps de ramasser. Je file à mes fourneaux. Bonne journée Monsieur.
Elle file en direction des cuisines en me faisant un clin d'oeil que Mister X ne calcule même pas, trop occupé à me fixer, un large sourire sur les lèvres.
-Alors comme ça, tu travailles ici. C'est bon à savoir
-Eh oui.
-Ta patronne à l'air vraiment sympathique.
Je racle ma gorge, j'ai vraiment du mal à me concentrer tellement je suis heureuse de le voir.
-Oui très. Il y a un esprit d'équipe incroyable et j'aime tellement mon travail.
Il me fixe, le regard plongé dans le mien.
-Je vais aller chercher de quoi ramasser.
Je me précipite vers le cagibi avant qu'il n'ait le temps de répondre, ouvre la porte et la referme derrière moi en un soupire. Je n'arrive pas à me contrôler en sa présence, on dirait une vraie gamine. Je reprends mes esprits et attrape éponge, sceau, balai, une serpillère, des serviettes et je sors pour aller le rejoindre vers la scène de crime. Je lui tends des serviettes légèrement humides pour qu'il puisse essuyer sa chemise couverte de thé glacé et commence à ramasser ce qu'il traine au sol. Il frotte vite fait son haut et se baisse pour m'aider. Nos mains se frôle, je relève la tête, ses yeux océan sont plongés dans mes yeux émeraude. Mon souffle s'arrête. Ne pas savoir ce qu'il pense à cet instant me contrarie beaucoup. Il racle sa gorge et me tend le plateau.
-Voilà, c'est ramassé.
Dit-il dans un souffle.
Je secoue la tête, rougis et prend le plateau.
-Merci beaucoup, je vais ramener tout ça en cuisine, j'arrive tout de suite.
Je sens son regard posé sur moi jusqu'à ce que je disparaisse à travers les portes rejoindre Marie. Je pose ce que j'ai dans les mains sur une petite table prêt de la fenêtre, m'adosse contre le mur et respire profondément afin de revenir sur terre. Marie me regarde en souriant.
-Ne t'inquiète pas, ça peut arriver à tout le monde. Il ne t'en veut pas, c'est le principal.
Je baisse la tête et commence à rire en me remémorant la scène. Elle rit à son tour.
-Qu'elle histoire, ce genre de situation n'arrive qu'a moi.
Je reste dans mes rêveries sans m'apercevoir que Marie me fixe en s'avançant vers moi.
-Je connais bien ce regard, il t'a tapé dans l'œil n'est-ce pas ? C'est vrai qu'il est plutôt bel homme.
-Plutôt ? Il est carrément à tomber par terre !
Je me rends compte que j'ai dit ses mots un peu forts. Marie glousse en me faisant signe de me calmer.
-Chuuut, il va t'entendre. Tu le connais personnellement ?
-Je ne connais pas son prénom mais oui, je le connais un peu. On a eu l'occasion de passer un peu de temps ensemble à la fête de l'Ile.
-Je vois et bien respire un bon coup et va le servir.
Elle me fait un clin d'œil, j'inspire, expire et retourne en salle.
Mister X ses approché des pâtisseries. Il lève les yeux vers moi avec un sourire en coin lorsque je m'approche du comptoir. Cynthia me regarde, sourit à son tour et s'approche de moi. Elle me chuchote avant de prendre congé.
-C'est vrai qu'il est à tomber
Je rougis à ses mots. Mister X me regarde avec le même sourire. Je crains que lui aussi est entendu ce que j'avais dit en cuisine. Nous restons un moment silencieux à nous regarder jusqu'à ce qu'il rompe ce long moment.
-Adrien, c'est mon prénom.
Je fini rouge tomate et suis pratiquement sûr qu'il a tout entendu. Je détourne le regard et me concentre sur les pâtisseries.
-D'accord... Tu souhaitais une pâtisserie ?
Je tente de changer de sujet pour éviter une nouvelle fois de me ridiculiser.
Il étouffe un rire et me regarde.
-Oui mais il y a beaucoup de choix. Je ne sais pas vraiment quoi prendre
-Tu aimes qu'elles saveurs en générale ?
-J'adore le chocolat, la framboise, que sa croque un peu en bouche. Je ne sais pas si tu as une suggestion ? Autre qu'une simple tartelette
Je lui souris et commence à le regarder un peu plus confiante. J'ai pu goûter à toutes les pâtisseries durant l'année et je pense savoir ce qu'il lui plairait...
Je fixe les pâtisseries, Léna, il est temps de prouver tes talents ! Je sors une petite boite et prend un petit dôme noir recouvert de projections rose. Je le dépose délicatement, referme la boite et lui tends le coffret contenant le dessert.
-Le dôme acidulé, tu ne seras pas déçu. Génoise chocolat, mousse légère à la vanille, compoté de framboise et craquelin. Un délice.
Il prend le paquet que je lui tends en posant ses mains sur les miennes, je rougis instantanément, nos regards plongés l'un dans l'autre.
-C'est ta pâtisserie préférer Léna ?
-Sans hésitation
Je ne sais pas si on parle toujours de la gourmandise qui se trouve dans la boite ou de lui, mais j'ai l'impression que mes joues vont brûler. Je n'ai qu'une envie, passer au-dessus du comptoir qui nous sépare pour l'embrasser. Mais qu'est-ce qui m'arrive ?
La sonnerie de la boutique retentit, ce qui nous sort de nos rêveries. Il prend le paquet et souris.
-A bientôt Léna, je te dirais de ce que j'ai pensé du Dôme acidulé.
Il me fait un clin d'œil et part. Sur le comptoir, l'appoint de la pâtisserie et une serviette avec une annotation. Je mets l'argent dans la caisse et la serviette dans ma poche pour servir le client qui vient de rentrer tout en pensant à Adrien. Je peux enfin mettre un prénom sur son visage...
L'horloge marque 14h, mon service est terminé. Marie a, à coeur de faire des petites heures durant la première journée de reprise. Je fonce aux vestiaires me changer. Dans la poche arrière de mon jean, je sors la fameuse serviette avec impatience.
« Au plaisir de te revoir,
Signé : Le mec à tomber par terre »
Accompagné d'un numéro de téléphone. Maintenant j'en suis certaines, il a bien entendu ce que j'ai dit dans la cuisine, quelle honte! Mes joues me brûlent. J'étouffe un petit cri nerveux dans ma main puis ouvre mon casier, sort mon téléphone et enregistre le nouveau contact avant de lui envoyer un message.
*
SMS de MOI
Alors, qu'est-ce que tu as pensé du Dôme Acidulé ?
*
Je pose mon téléphone, remet mes vêtements personnels et range dans le casier ceux du travail. Je prends mes affaires, sors des vestiaires, salut tout le monde et monte dans ma voiture. Mon téléphone bip.
*
SMS de ADRIEN
Qu'est-ce que tu penses de vendredi soir pour que je te le dise ?
*
SMS de MOI
Comment ça ?
*
SMS de ADRIEN
Vendredi soir il y a une fête à l'Ile, dans un bar. Tu veux venir avec moi ? Comme ça je te dirais ce que j'ai pensé du Dôme acidulé
*
SMS de MOI
Pourquoi pas oui. Donne-moi l'heure et j'y serai.
*
SMS de ADRIEN
Disons 18h30 sur le parking vers le parc, comme ça on mange un bout en ville avant d'y aller.
*
SMS de MOI
Parfais, jai hâte d'être à vendredi
*
Je pose mon téléphone sur le siège passager et rentre chez moi. Mes parents étant au travail jusqu'à tard ce soir, j'en profite pour inviter Eva. Béatrice nous suivra en caméra directe depuis New-York.
Plus tard dans ma chambre :
-Et tu l'as rencontré à la fête de l'Ile le vendredi du début des vacances ?
Béatrice tape dans ses mains tout exciter de connaître l'histoire.
-Oui, il ma sauver des griffes de Tony, complétement bourré, je pense que j'aurais eue de sérieux problèmes s'il ne l'avait pas remis à sa place. Si vous aviez vu la tête qu'il faisait.
On éclate de rire. Eva prend mon téléphone pour regarder les messages échangés.
-Pourquoi tu n'as pas répondu à son dernier message ?
-Un message, je n'avais pas vue. Il a mis quoi ?
Elle lit le message à haute voix.
« Jai hâte aussi d'être à vendredi soir pour te revoir et passer un bon moment. PS : Sans sous-vêtements de préférence ! »
-QUOI ??
Je la regarde estomaquée, elle éclate de rire. Je reprends mon smartphone qu'elle me tend et lis à mon tour.
-Tu m'as fait peur !
Elle continue de rire, je lui mets une petite tape sur l'épaule.
-Tu aurais vu ta tête !!!
Eva à un sens de l'humour particulier. Elle en rajoute toujours pour nous rendre folle. J'aurais dû m'en douter.
Béatrice nous interpelle à travers la caméra de mon ordinateur.
-Mais il a dit quoi exactement ?
-Tout pareil sans le postscriptum.
-Il à l'air très intéressé, au moins il a envie de te revoir, c'est super ça. Il est temps d'oublier le chapitre Tony ! S'enthousiasme Eva.
-Tony n'est pas difficile à oublier, c'est un connard ! Tout comme Mégane qui ne mérite pas que je pense à elle !
-Mégane à bien changée depuis l'entrée au lycée. Elle ta prise à partie directement et on n'a pas compris pourquoi. Continue Béatrice
-Je ne comprend pas non plus pourquoi. Je suis contente de ne pas la voir pendant 2 mois mais c'est difficile de se dire qu'avant nous étions meilleures amies avec elle. Et dire qu'on a le même tatouage, symbole de notre amitié, tu parles la rose du désespoir...
-Dis-toi que la sienne est rempli d'épines de la honte.
Je souris à Béatrice en essuyant une larme du revers de la main.
-Bref parlons de choses plus joyeuses. Dis Béatrice pleine d'entrain. Demain mon papa se fait opérer. Nous avons hâte mais en même temps, nous sommes stressés. Ma belle-mère a déjà prévu de quoi dormir sur place, je serai donc seule à l'appartement. Une fois l'opération terminée, ce sera un gros soulagement.
-Tout va bien se passer j'en suis sûre Béa, au moins, fini le stresse de demain et vive les jours meilleurs. N'hésite pas à nous appeler si demain tu te sens seule. Nous serons là.
-Oui tu as raison, un vrai soulagement. Avec plaisir. Je ne me gêne plus avec vous. Les filles je vous laissent, ma mère m'appelle. Je vous fais de gros bisous et on se tient au courant par message.
Nous envoyons des bisous volant à Béatrice et fermons la conversation ainsi que l'ordinateur. Eva et moi continuons de parler, de rire. Arrive la nuit où elle rentre chez elle. Posé sur mon lit, je pense à Mégane.
Avant le lycée, nous étions toujours ensemble. Lorsque je me suis mise avec Tony à la fin du collège, elle était super contente et présente mais pas trop pour pas nous déranger dans notre couple, comme une amie. Un jour, nous avons décidé de nous faire un tatouage en commun. N'étant pas majeur, il nous fallait l'accord de nos parents. Eva et Béatrice non pas pu le faire mais Mégane et moi oui. Arriver au lycée, elle a totalement changé. Elle était de plus en plus distante et se rapprochais du groupe de Peneloppe, les "garces du lycée".
Un jour, alors que j'avais rendez-vous chez Tony, je les ai retrouvés dans le même lit. J'ai dû subir l'humiliation de les voir ensemble tous les jours pendant un peu plus d'un mois avant que ça casse. Je n'ai jamais compris pourquoi elle est devenue aussi méchante avec moi. J'ai mis du temps à me reconstruire, 2 ans exactement.
Autant penser à autre chose, pourquoi je penserais à elle alors qu'elle ne pense pas à moi ! Adrien par exemple...