Les Larmes de Mon Destin
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Chapitre 5 Chapitre 5

Oumar MALIK, s'apprêtait déjà à aller à la recherche de son épouse Jahmila lorsque sa mère l'intercepta avec étonnement.

MAMAN MAÏMOUNA : ( mains aux hanches ) Mais où vas-tu si précipitamment mon fils MALIK ? Dit-elle à haute voix

Oumar avait très peur de la réaction de sa mère qu'il ne réussit à prononcer ne serait-ce qu'un mot.

OUMAR : heu....et bien heu...maman

MAMAN MAÏMOUNA : il y a quoi? Pourquoi tant de "heu" dans tes....si on peut appeler cela des phrases. Ne me caches tu pas quelque chose par hasard ??

OUMAR : non maman que vas-tu t'imaginer là ? Je ne te cache rien voyons.

MAMAN MAÎMOUNA : hum je ferai juste semblant de te croire. Lorsque tu te seras décidé à me dire la vérité rejoins moi dans la chambre des invités. Aussi j'oubliais

OUMAR : ouiiiii maman ? Qu'y a-t-il donc ? Quoi encore ?? Ne vois-tu pas que je suis pressé ?

MAMAN MAÏMOUNA: baisse d'un ton quand tu me parles MALIK.

OUMAR : je suis désolé maman.

Oumar jeta un coup d'œil dehors.

MAMAN MAÏMOUNA : ta future femme a besoin de toi en ce moment. Est-ce que tu me suis ? Ehhh Oumar ???

OUMAR :( en souriant) heu heu oui maman je te suis très bien.

MAMAN MAÏMOUNA : hmm il semble que tu me caches quelques choses. Mais où vas-tu donc lorsque je te parle?

OUMAR : je n'ai pas le temps pour te l'expliquer maintenant maman. À mon retour je te dirai tout promis.

MAMAN MAÏMOUNA : reste là Quand je te parle. OUMAR...OUMAR...reviens ici

OUMAR : j'arrive maman. Je t'expliquerai tout. Dit-il en s'éloignant de plus en plus de sa mère.

Maman Maïmouna : tu penses pouvoir courir plus que moi Malik ? C'est un défis ? Okay

Sous l'acclamation des voisins et autres passants Maman Maïmouna se mit à le suivre, puis à courir après lui. Elle l'attrapa par l'oreille après une ferme résistance de son fils.

Oumar : aïe aïe aïe maman ça fait mal...maman arrêtes on nous regarde.

Maman Maïmouna : t'avais qu'à ne pas me chercher. Et tu veux que ça me fasse quoi si on nous regarde ou pas ? C'est toi qui aura honte pas moi. Ça t'apprendra à me désobéir Malik. Et tu vas me dire où tu allais en étant si pressé que ça.

Oumar s'était débattu et était parvenu à s'échapper des griffes de sa mère mais cela fut de courte durée. Puisque sa maman le reprit par l'oreille et le ramena dans la maison.

Elle : si tu es un homme Oumar enlève encore ma main de ton oreille.

Oumar : je ne voudrais pas qu'on en arrive jusque là maman. Je ne veux pas qu'il y ait d'histoires entre nous. Lâche mon oreille maman lâche mon oreille tu vas l'abîmer.

Elle : ferme-la pauvre inconscient. Tu ne sais plus à qui tu t'adresse maintenant ?? Je suis ta mère dois-je te le rappeler ?

Oumar : je sais que tu es ma mère mais cela ne te donne pas le droit de me traiter de la sorte.

en fermant la porte principale et les fenêtres la maman d'Oumar rétorqua.

Maman Maïmouna : écoute moi très bien Malik, que cela soit la dernière fois que tu désobeis à mes ordres. Aussi tu n'iras nul part, tu resteras là au près de ta nouvelle femme RAÏSSA celle qui porte en ce moment ton enfant.

Oumar : mais maman....je ne suis plus un gamin et ce que tu as fait tout à l'heure ne m'a du tout pas plu. Comment peux-tu venir m'attraper de la sorte devant les voisins et me trainer jusqu'à la maison? Est-ce que je suis un gamin ?

Maman Maïmouna : il n'y a pas de mais" qui tienne. Oui tu es et seras toujours mon enfant MALIK.

Oumar : je n'ai pas dit le contraire mère. Mais parfois tu exagères. Laisse-moi vivre ma vie je n'aimerais plus que tu aies le contrôle de ma vie okay maman?

Maman Maïmouna : tu te mets le doigt dans l'œil. Je prendrai toujours le contrôle de ta vie vue que tu refuses de Grandir et d'être responsable. Je serai toujours derrière toi que tu le veuilles ou pas. Et d'ailleurs où est passé ta sorcière de femme stérile ?

Oumar : "se tenant devant sa mère en étant furieux" je t'interdis formellement de parler d'elle de la sorte. Est-ce que tu m'as comprise maman? Si tu ne veux pas qu'il y ait un conflit entre toi et moi tu as intérêt à arrêter cela okay ?

Maman Maïmouna : incroyable !!!! Hahaha cette femme t'a vraiment lavé le cerveau Oumar. Mais t'en fais pas je ne la laisserai pas faire. Où est-elle ? J'aimerais lui dire deux mots

Oumar : vas-tu la fermer maman ?? Tu me répugnes parfois je me demande même si t'es vraiment ma vraie mère.

Maman Maïmouna : non mais....t'es idiot ou quoi ?? Essaies encore de faire sortir de tels mots et tu le regretteras amèrement MALIK.

Oumar : de toutes les façons tu ne risque plus de la voir car elle s'en est allée de la maison. Et tout ça c'est de ta faute Maman...

Maman Maïmouna : de ma faute ??

Oumar : oui c'est de ta faute tout ça... tu as profité de ma faiblesse, et tu as ramené RAÏSSA pour que je fasse connaissance avec elle. Vous avez comploté et elle est présentement enceinte de moi.

Maman Maïmouna : tu n'es pas fière ? Tu vas enfin être Papa ou alors cela ne te réjouit pas tant que ça..

Oumar : être papa était un rêve pour moi mais je voulais que ce soit Jahmila la mère de mes enfants. Pas cette RAÏSSA. Je ne sais même pas si je vais franchement l'aimer un jour cette RAÏSSA.

Maman Maïmouna : tais-toi elle pourrait t'entendre. Tu n'as pas besoin de l'aimer mon fils occupe toi juste de l'enfant. Moi c'est le bébé qu'elle a dans le ventre qui m'intéresse pas elle.

Oumar : mais Maman !!!! Tu n'as donc aucune compassion pour l'être humain ?? Au point d'abuser de la sorte d'elle ? Et moi qui croyais que c'est parce que tu l'aimais bien que tu l'as amené jusqu'à moi. Mais franchement tu me déçois, tu me déçois beaucoup.

Oumar, donna le dos à sa maman et reprit la route à la recherche de Jahmila.

*** MAMAN MAÏMOUNA ***

Que tu le veuilles ou pas, cet enfant dans le ventre de RAÏSSA est le tien et tu n'y peux rien.

Et si tu penses pouvoir te débarrasser de moi de la sorte tu peux t'en ronger les doigts. Je serai toujours là et j'aurais plein contrôle sur ta vie et celle de ton couple.

RAÏSSA : maman ?? Qu'y a-t-il ? J'ai entendu du bruit...comme si Oumar était entrain de se disputer avec une femme.

Moi : non c'est rien ma chérie tu peux aller te reposer.

RAÏSSA : mais...

Moi : je t'ai dis de ne pas t'inquiéter n'est-ce-pas ?

RAÏSSA : D'accord Belle-mère. Je ferai ce que vous dîtes. Je vais aller à la cuisine me faire un petit cascroutes car j'ai tellement faim.

Moi : okay ma fille vas-y

RAÏSSA : maman?

Moi : quoi encore ?

Elle commençait déjà à m'énerver celle-la. Et si tu penses que t'es venue ici pour dévorer l'argent de mon fils MALIK tu te trompes énormément.

RAÏSSA : "sourire aux lèvres" je ne sais pas où se trouve la cuisine. Peux-tu me l'indiquer ?

Moi : deuxième porte à gauche du couloir en face de toi.

RAÏSSA : merci maman

Moi : je t'en prie

RAÏSSA : maman ?

Oh mince!!! Cette fille non mais cette fille. Elle va me mettre en rogne. Faudrait que je marche avec mes comprimés elle risque me donner l'AVC un de ces jours.

Moi : oui.... Y-a-t-il un soucis ?

RAÏSSA : ouiii 🥺 j'aimerais savoir où est Oumar. J'ai besoin de lui. J'ai besoin qu'il m'assite aussi pendant cette phase de grossesse. Le bébé le réclame.

Moi : t'en fais pas. Il vient de sortir pour aller je ne sais où. Mais ne te préoccupe pas trop de lui. Vas-y faire ton cascroutes et répose toi après. Il arrive.

RAÏSSA : D'accord maman et merci.

Moi : okay

Ouf enfin, elle va me laisser en paix cette emmerdeuse de fille.

RAÏSSA : maman??

Non mais cette fils exagère... elle m'avait mis en rogne

Moi : qu'y a-t-il encore ? Disais-je en écartant mes yeux

RAÏSSA : non rien je crois que je vais aller à la cuisine me faire à manger

Moi : sage décision.

*** JAHMILA COULIBALY ***

#dans_un_bar

J'étais là, assise au restaurant. Larmes aux yeux me demandant ce que j'avais bien pu faire à Oumar pour qu'il me traite de la sorte.

Pourquoi Oumar ? Pourquoi ? Pourquoi... Pourquoi m'as-tu fait ça ?? Pourquoi m'as-tu fait ça or tu sais très bien que je déteste l'infidélité. Quand j'imagine ce que vous avez bien pu faire ensemble mon cœur saigne.

Qu'est-ce que je n'ai pas fait pour toi ? Qu'est-ce-que je n'étais pas prête à faire pour toi? Je me suis entièrement donnée à toi, je te faisais entièrement confiance et voilà le résultat.

Oumar...je t'ai tout donné, j'ai fais...j'ai fais tout ce que tu m'as demandé de faire. J'ai fait tout ce que tu voulais mais toi tu m'as trahi, tu m'as trahi de cette façon Oumar. Je suis même allée jusqu'à avorter pour toi, j'ai été tellement naïve.

Mais c'est de ma faute 😓😔...Pourquoi est-ce que je ne parviens pas à tomber enceinte ? Mais pourquoi ? Disais-je en frappant fortement la table qui était tout juste devant moi'.

La serveuse : svp madame Y-a-t-il un soucis ?

Moi : (en essuyant mes larmes) non merci y a aucuns soucis ne vous en faites pas.

La serveuse : en êtes-vous sûre ? Parce que ça n'a pas l'air d'aller

Moi : évidemment que ça ne va pas comment voulez vous que j'aille bien avec ce que je viens de vivre ?

La serveuse : désolé madame je ne sais pas de quoi vous parlez.

Moi : oh désolé, je suis franchement désolée je vous ai confondue avec une autre personne.

La serveuse : ça ne fait rien.

Elle déposa son tablier de service sur une chaise et prit place au près de moi.

La serveuse : heu Madame je ne sais pas ce que vous traversez et ne connais non plus la douleur que vous ressentez présentement. Sûrement que ça doit franchement vous faire mal. Vu votre façon d'agir et tout le reste, il est évident que vous en souffrez beaucoup. Mais laissez-moi vous dire que "se noyer dans l'alcool n'est pas la meilleure des solutions vous courrez de graves risques en le faisant je vous exhorte d'arrêter de vous saouler."

Moi: laissez-moi toute seule svp. Vous ne pouvez pas me comprendre.

La serveuse : aidez-moi à vous comprendre.

Moi: D'accord. Lui dis-je en déposant ma bouteille d'alcool.

Avez-vous déjà aimé franchement un homme à un degré où vous êtes prête à tout faire pour lui par amour ?

La serveuse : oui oui je l'ai été auparavant mais je dois vous dire que j'ai été déçue au final.

Moi : voilà vous comprenez sûrement mieux ma situation à présent.

La serveuse : Ahn vous avez-vous aussi été victime d'infidélité de la part de votre mari c'est ça ?

Moi : ( larmes aux yeux ) ouii... je viens tout juste de l'apprendre. Il a enceinté une autre.

La serveuse : orrr ma pauvre. Je suis tellement désolée pour toi. Ça doit franchement te ronger de l'intérieur. Moi aussi je suis passée par là ma chérie. Et je pense pouvoir t'aider à t'en sortir.

Moi : pour être franche avec vous je ne sais pas si je vais m'en sortir. J'ai tellement mal. J'ai très mal.

Il me le paiera ce pauvre con. Dis-je en tapant une seconde fois la table.

La serveuse : calmez-vous svp, se mettre en colère n'arrangera pas les choses. Prenez mon contact on ne sait jamais je pourrais vous êtes d'une grande aide

Moi : merci beaucoup

La serveuse : je vous en prie. Soyez forte svp.

Moi : je ne vous promets rien... je vais juste essayer.

Je dépose ma tête un moment sur la tête puis je la relève mais qui vois-je devant moi??

Moi : Mais que fais-tu là ? D'ailleurs comment t'as su que je serais ici ?? Disais-je en me levant brusquement

OUMAR : mon amour, Je me suis renseigné et on m'a dit que je te trouverais ici. Je suis tellement désolé pour tout ce que j'ai fait.

Moi : je t'interdis formellement de m'appeler ainsi. D'ailleurs je ne sais pas pourquoi je devrais rester là à t'écouter.

Je me lève de ma table, et me dirige vers la sortie. Oumar prit ma main et essayait de me convaincre de rester.

Oumar : chérie je...

Sans qu'il ne puisse terminer sa phrase, je lui infligea une bonne claque dernière son oreille sous le regard des autres clients, qui ne faisaient que chuchoter.

Moi : " en colère" ne t'avise plus jamais de me toucher espèce d'infidèle. Tu m'entends ? N'ose plus jamais je dis n'ose plus jamais me toucher. Sinon....sinon...grrrrrrrr. Disais-je en respirant de plus en plus fortement.

Il se mit à genoux, les larmes aux yeux et implorait mon pardon...

Oumar : chérie...je vais continuer à t'appeler ainsi peu importe le nombre de gifle que je vais recevoir cela n'a pas d'importance.

Voilà je viens l'humilier au près de toi et devant tout ce monde, à genoux je viens te demander pardon. J'ai commis une erreur je le sais. J'aurai du t'en parler. Laisse-moi juste le temps de t'expliquer la situation stp chérie.

                         

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