Une fois j'avais le vernis craqué sur un doigt, quand il a vu ça il a commencé à me faire le bruit. Il n'aime pas voir ça !
Je vais reprendre mon ordi, pendant que lui il est sur son téléphone. Je check l'état de mon compte. J'ai envie de rire, j'ai un découvert de 500 euros. Si je lui montre ça il va faire le bruit mieux je garde mes problèmes.
Ce pays ! Comment vivre sans découvert!
Lui (jetant un coup d'œil sur ce que je fais) : je vais même aussi checker mon compte, je crois que je dois avoir des factures bizarres. J'ai fait un hors forfait au Gabon.
Il prend son ordi et va sur son compte. Il ne cache rien, il n'est pas comme moi là. Je regarde son ordi et je rigole. Est-ce que mon compte sera comme ça un jour !
Lui : quoi ?
Moi : comment tu fais pour avoir l'argent Julien parce que moi je ne sais pas où mon argent part. En plus tu n'as pas encore ton salaire...
Lui : je ne passe pas mon temps à prendre tout ce que je vois !
C'est ça mon problème, quand je n'ai pas d'argent je vais remplir les paniers et quand j'ai mon salaire je valide seulement le paiement. Voilà pourquoi ma vie là c'est seulement le découvert.
Lui : d'ailleurs il faut arrêter ça ! Ce n'est pas bien tu vas toujours avoir des problèmes pour joindre les deux bouts. Je t'ai déjà dit ça en plus.
Moi : hum...
Lui : tu dis hum hein ? Toi-même là-bas !
Je le laisse regarder ses choses et je vais ranger mon trolley. Je déteste le dimanche parce que je dois rentrer chez moi. Déjà que je n'ai pas bien profité de Julien il faut en plus que je parte loin de lui.
Quand je finis de ranger les affaires je vais lui faire la liste de ce qu'il manque.
Depuis que nous sommes ensemble je lui fait cette liste. Comme ça je suis certaine qu'il n'oublie rien quand il fait les courses. C'est le genre à se faire une liste sur téléphone mais pour me faire plaisir il prend la mienne.
Il fait ses courses le lundi après le boulot, je ne sais pas pourquoi il ne fait pas comme tout le monde, le week-end. Il a vraiment ses habitudes.
Quand je reviens dans la chambre avec la liste il est au téléphone.
*Dans la tête de Julien*
Agnès : toi vraiment ! Comment tu pars sans lui dire on ne fait pas ça.
Moi (rigolant) : je vais lui dire que je pars pourquoi ?
Elle : Julien tu es bizarre hein !
Moi : pardon Agnès laisse-moi ça.
Elle : tu sais qu'elle t'aime bien !
Moi (regardant ce qu'Enora fait) : c'est bien pour elle !
Elle : ah c'est maintenant comme ça ? C'est maintenant bien pour elle ?
Moi (sortant de la chambre) : ça n'a jamais été le contraire, mais pourquoi tu forces ?
Elle : je ne force pas je te dis juste !
Moi : je ne suis pas célibataire, elle le sait.
Elle : lol, donc toi tu veux me dire que c'est parce que tu as une copine que tu ne vas pas voir ailleurs ? Je te connais Julien !
Moi : c'est pourtant le cas, bon on en est pas là, il faut dire à ta copine que ce n'est pas grave, il y a les hommes partout dans Libreville.
Elle : ok ! Je te rappelle demain je vais te parler d'un truc.
Moi : ok !
Agnès a toujours des copines bizarres. Pendant que j'étais à Libreville elle m'avait présenté Imelda pour que je plonge sur le dossier ; sauf qu'elle ne m'intéressait pas. En dehors même du fait d'être en couple, elle ne me disait rien.
Mais comme c'était la bonne petite de ma grande soeur je rigolais bien avec elle, sans plus.
Les filles là-bas sont trop à la recherche de quelqu'un pour porter leurs problèmes pardon j'ai mes problèmes.
Je retourne rejoindre Eno dans la chambre avant qu'elle rentre chez elle.
Elle (me regardant rentrer dans la pièce) : ...
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Elle (me regardant de haut en bas) : ...
Moi (rigolant) : je parlais avec Agnès !
Elle : pour parler à Agnès tu as besoin de sortir de la pièce?
Moi (rigolant) : c'est quoi ? La jalousie ?
Elle : qui fait la jalousie ?
Moi (m'allongeant sur le lit) : bon viens d'abord me faire un massage là, j'ai mal au dos.
Elle me regarde du haut en bas, ce qui me fait rire.
Moi : tu n'entends pas ?
Elle : je n'ai que ça à faire ?
Moi : c'est déjà comme ça ?
Elle : oui c'est comme ça.
Moi (allant vers elle) : Enono ?
Elle (enlevant mes mains autour d'elle) : je ne rigole pas !
Je la tire bien vers moi et je croise mes mains derrière elle. Elle tourne sa tête pour ne pas me regarder. Je serre mes mains jusqu'à ce qu'elle soit limite sur mes pieds.
Elle (sourire forcé) : c'est bon, tu peux me laisser.
Moi (lui montrant mes lèvres) : bisou ?
Elle (rapprochant ses lèvres) : ...
Quand ses lèvres s'apprêtent à toucher les miennes je la lâche.
Moi (rigolant) : donc tu faisais le malin là pour rien ?
Elle (me poussant) : ...
Moi (allant me poser sur le lit) : il faut mériter mes lèvres!
Elle ne me calcule même pas.
Pendant qu'elle se prépare moi j'installe le reste des vêtements qui étaient à la machine à la douche.
Quand je finis, je vais la rejoindre au salon, elle est avec son trolley.
Moi : je te commande un uber ?
Elle : non c'est bon je viens de commander un.
Je vais la prendre dans mes bras et l'embrasser avant qu'elle parte.
*Dans la tête d'Enora*
Je n'ai tellement pas envie de le laisser, mais demain je boss. Je le serre fort dans mes bras avant de quitter son appartement.
Quand je suis en bas de sa résidence je regarde bien s'il ne me regarde pas, parce qu'il a des habitudes bizarres celui-là. Il aime vérifier que je monte bien dans la voiture (quand je prends un Heetch ou Uber).
Je marche jusqu'à la station de métro, je n'ai plus d'argent je devais prendre le Uber là avec quoi !
Ting « quand tu arrives tu me dis. »
S'il savait ; je vais me taper 45 minutes dans les transports en commun au lieu des 15 en uber.
Quand je descends du métro pour faire une correspondance je vois qu'il a essayé de m'appeler. Je relance l'appel en attendant le métro.
Lui : je t'ai dit de me faire signe non ?
Moi : ah oui, je suis bien arrivée bébé !
Lui : ok mais au fait...
Juste au moment où il parle le métro s'approche, et le bruit du métro me pousse à couper l'appel.
30 minutes plus tard j'arrive enfin chez moi. Je laisse ma valise au salon et j'en rigole même. Je suis libre ! Quand je vois l'état de ma douche... le désordre seulement.
J'ai tellement faim que je vais voir ce qui me reste. Oh pardon j'espère que je vais recevoir mon salaire demain parce que là je suis dans la merde, je n'ai quasiment plus rien à manger.
Je me fais des pattes avec du poulet, c'est tout ce qui me reste. Pendant que je mange je reçois un appel d'Eldia.
Moi : tu veux quoi ?
Elle : on dit bonsoir !
Moi : bonsoir, tu veux quoi ?
Elle : je voulais prendre de tes nouvelles, toi aussi est-ce que c'est la guerre !
Moi : parce que je te connais.
Eldia c'est ma petite sœur, elle a 20 ans. On se dit tout, on s'aime autant qu'on se dispute. On n'est jamais d'accord, mais je dois la supporter, c'est ma petite sœur. Elle est aussi à Paris mais on ne se voit jamais, chacun fait sa vie, à part quand les parents viennent nous voir.
Elle : tu vas bien ?
Moi : qu'est-ce que tu veux me dire ?
Elle : ton gars va bien ?
Moi : tu n'as pas son numéro ?
Elle : c'est pas la guerre oh madame ! C'est comment ?
Moi (rigolant) : tu veux quoi tu me fatigues.
Elle : bon je dois partir au Gabon...
Moi (la coupant) : ah papa t'a envoyé un billet ?
Elle : non, tu connais ton élément.
Moi : maman l'a fait alors ?
Elle : non !
Moi : qui alors ? Elma ?
Elle : une chiche comme ça ? Toi-même tu connais ta sœur !
Moi : mais qui alors ? Bon si tu ne veux pas parler tu me laisses manger tranquillement.
Elle : c'est mon gars !
Moi (rigolant) : toi tu as maintenant les gars qui prennent en charge ton billet, mais ma petite tu es loin hein.
Elle : donc c'est pour te dire ça.
Moi : ah il faut dire à tes parents que tu vas arriver là-bas.
Elle : qui va dire !
Moi : quoi tu ne vas pas dire à aux parents ?
Elle : ils vont faire le bruit pour rien.
Moi : quoi tu veux partir sans dire aux parents ? Tu te crois où ?
Elle : toi tu ne suis pas, je veux seulement partir pour une semaine.
Moi : ah ma petite, je ne suis pas dedans. Tu ne vas prendre cet avion que si les parents savent sans quoi, c'est moi-même qui vais leur dire que tu vas voyager.
Elle : toi aussi tu n'aimes jamais aider les autres !
Moi : aider ? Eldia si quelque chose t'arrive je vais dire quoi aux parents ? Mais qu'est-ce qui te passe même souvent par la tête toi là ? Si tu voulais quelqu'un pour te couvrir dommage pour toi ! Si tes parents ne savent pas tu restes là !
Elle : voilà pourquoi il ne faut jamais rien te dire !
Moi (rigolant) : tu dis ça tous les jours mais c'est toujours toi qui viens me dire. Si tu veux quelqu'un à qui raconter tes choses tu peux appeler Elma. Toi-même tu sais qu'elle va t'insulter.
Elle : ...
Moi : et puis c'est quel gars que tu as qui te prend le billet pour faire une semaine en Septembre alors que c'est le début de l'année scolaire ? Il ne va pas à l'université? Ou bien il apprend au Gabon ?
Elle : ...
Moi : je te parle non ?
Elle : moi Eldia James je vais te dire ce que mon gars fait ? Bonne nuit !
Avant même que je n'ai le temps de répondre elle n'était plus au téléphone.
La petite-là a toujours des histoires bizarres ! Si elle prend l'avion là je vais appeler les parents. Elle joue trop avec la vie, elle ne sait pas qu'il y a décisions qu'on ne prend pas comme ça.
*Dans la tête de Julien*
Je vais rentrer au Gabon en fin décembre début Janvier. Demain je vais remettre ma lettre à la RH.
Question salaire je ne vais pas me plaindre mais je veux vraiment rentrer au Gabon. Depuis que j'ai fini mes études je cherche cette opportunité.
*Dans la tête d'Enora*
-Deux semaines plus tard-
Ce week-end Julien vient à la maison. Quand je rentre du taff je vais continuer le ménage. J'ai commencé hier soir mais il reste encore deux pièces. Je dois astiquer le four, déjà que c'est lui qui prépare le plus, si je ne fais pas quelque chose il va encore mal me parler pour rien.
Nous sommes au milieu du mois et bientôt je vais plonger dans le rouge, dès que toutes les factures passent et que je me permets deux, trois folies je n'ai plus rien.
Je suis au boulot quand Elma m'appelle :
Moi : allô ?
Elle : bonjour !
Moi (surprise) : qu'est-ce qu'il y a ?
Elle : ta petite sœur est dingue !
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Au moment où elle veut parler j'ai un double appel.
Moi : je te rappelle, c'est maman.
Elle (rigolant): elle a le kongossa la femme-là !
*****Kongossa : ragot/personne qui aime informer les gens quand quelque chose s'est passé*****
Moi (prenant l'appel de maman) : bonjour maman.
Elle : bonjour, mais dis-moi un peu Enora, tu sers à quoi ?
Moi (surprise) : comment ça ?
Elle : Enora tu n'es pas la grande sœur d'Elida ?
Moi (cherchant à comprendre où elle veut ne venir) : si, qu'est-ce qu'il y a ?
Elle : Eldia vient au Gabon et tu ne nous dis pas ? Eldia quitte le territoire et tu ne sais pas ?
La petite là....
Moi : comment ça ?
Elle : ton père l'a attrapé tout à l'heure ! Elle mangeait comme une grande dame dans le même restaurant que lui.
Moi (surprise) : quoi elle est au Gabon ?
Elle : Eldia est au Gabon ! Enora on te laisse avec ta petite sœur là-bas c'est pour qu'elle prenne l'avion pour revenir ici sans même nous consulter ?
Moi : mais tu veux que je te dise quoi maman ? Est-ce que moi je savais ? C'est toi qui m'appelle pour me dire qu'elle est au Gabon.
Elle : mais j'ai fait quoi pour avoir des enfants comme ça ?
Moi (voulant rire) : non oh il ne faut pas nous mélanger !
Elle : tais-toi ! Vous êtes les mêmes ! L'enfant là veut me tuer ! Eldia vient au Gabon et c'est dans un restaurant que son père la trouve, mon Dieu ça c'est quel enfant ça ?
La petite là me dépasse, donc elle était même sérieuse ?
Maman : elle va rester ici ! Comme elle aime tant le Gabon qu'elle rentre en cachette pour voir son pays, elle ne retourne plus !
Moi : oh maman toi aussi !
Elle : maman quoi ? Mais est-ce que tu réalises Enora ? Est-ce que tu réalises ?
Avant même que je réponde je vois l'appel de papa. Mais ceux-là ils ne savent pas que j'ai un travail ?
Moi : maman je te rappelle, papa tente de me joindre.
Elle : j'espère qu'il va bien t'insulter ! Tu es sa complice ! Mon Dieu pourquoi j'ai des enfants comme ça ? Seigneur...
Je prends l'appel de papa, elle aime trop mélanger les gens la femme-là. Si j'étais près d'Eldia je devais lui mettre des gifles. Je suis tellement surprise que ça me fait rire. La petite là est folle !
Moi (prenant la voix la plus douce) : bonjour papa.
Lui : bonjour, Enora qu'est-ce qui se passe ?
Moi : c'est-à-dire ?
Lui : qu'est-ce que ta petite sœur fait ici ?
Moi : ...
Lui (très calme) : Enora je viens de croiser ta sœur petit pied sur grand...
Moi : je ne sais pas ce qu'elle fait là-bas papa.
Lui : Enora je suis très déçu par toi !
Moi : mais qu'est-ce j'ai fait ? Papa je suis les pieds de ta fille ? Ah ça non, papa je ne veux pas qu'on s'en prenne à moi.
Lui : Eldia prend l'avion et tu ne nous dis pas ? Enora tu sais ce que ça veut dire ? Que vous n'avez pas de respect pour vos parents.
Moi : mais pourquoi vous ?
Lui : Enora ta petite sœur est là-bas sous ta responsabilité. Si elle a un problème c'est vers toi qu'on va se tourner. Qu'est-ce que qu'elle fait ici ?
Moi : je crois que je ne suis pas celle à qui tu dois poser cette question. Papa ta fille est grande ! Toi aussi à 20 ans tu vas encore la traiter comme un bébé ? Si tu dois gronder quelqu'un c'est elle.
Il a passé près de 15 minutes à me parler d'Eldia. J'ai vraiment envie d'être en face d'elle. La petite là me dépasse.
Quand je vois mon boss venir vers moi je raccroche vite.
-Le même soir-
Dès qu'il insère la clé, j'ai un gros sourire. Je vois comment la serrure bouge.
Lui (faisant passer son trolley avant) : toc toc
Moi (allant vers lui) : bébé !
Lui (me prenant ses bras et me faisant bisou) : ...
Moi (le serrant) : ça va ?
Lui (poussant la porte avec son pied) : mieux maintenant !
Moi (touchant son nez avec mon index) : menteur !
Lui : voilà ! Je ne peux jamais te dire quelque chose !
Moi (enlevant sa veste) : en tout cas ça me fait plaisir de voir.
Lui (me poussant) : bon laisse-moi c'est comment !
Je le laisse, je pousse son trolley jusqu'à la chambre et il vient me rejoindre.
Lui (me tenant par la taille) : hum ça sent bon par ici !
Moi (souriante) : ...
Lui : Patrick a dit Félicitations !
Moi (touchant ma bague) : merci !
Lui (me tournant) : il m'a demandé c'est pour quand le mariage.
Moi (souriante) : tu as répondu quoi à ça ?
Lui : que je ne sais pas !
Moi : il faut savoir !
Lui : on va en parler ! Il faut déjà que je vois tes parents. Faisons bien les choses !
Moi (passant mes mains sur ses joues) : ...
Lui : on fera ça quand tu vas rentrer !
Moi (perdant mon sourire) : oui mais je ne sais même pas quand je vais rentrer.
Lui : les vacances prochaines ?
Moi : tu sais que tout dépend de mon travail, si j'en trouve même un.
Lui : tu vas en trouver, tu es intelligente !
Moi (retrouvant un peu le sourire) : du coup tu vas voir mes parents les vacances pro ?
Lui : non, je vais aller avant. Quand je rentre là. Je n'ai pas besoin de toi !
Moi : ah ouais ?
Lui : bien sûr ! Je vais aller voir ma belle-famille moi-même.
Moi : mais pourquoi je dois venir les vacances ?
Lui (me faisant un bisou) : pour mieux refaire les fiançailles ! Devant eux, devant ta famille.
Quand il m'a dit ça j'ai eu une boule au ventre. Je suis tellement contente là.
*Dans la tête de Julien*
Mon téléphone sonne, je laisse Enora à la chambre et je vais voir m'appelle. Je vois simplement l'indicatif +241 (celui du Gabon).
Moi : oui allô ?
La personne (voix de femme) : bonsoir Julien.
Moi (cherchant à savoir de qui il s'agit) : bonsoir, c'est qui svp ?
La personne : Imelda !
Quand elle me dit ça j'ai même envie de raccrocher.
Moi : oui ? Tu voulais me dire quelque chose ?
Imelda : pourquoi tu ne réponds pas à mes whastapp ?
Moi : je ne vois rien !
Elle : Julien tu pars tu ne me dis même pas !
Moi : je te dois quelque chose ?
Elle : non, mais je pensais quand même que...
Moi (l'interrompant) : change tes pensées dans ce cas !
Elle : je ne t'appelle pas pour qu'on se fâche, je veux juste que tu me dises si tu ne veux plus qu'on soit en contact !
Moi : c'est exactement le cas !
Elle : ok, merci. Je ne vais pas te déranger plus longtemps.
Moi : bonne fin de soirée.
Je raccroche et quand je me tourne je vois Enora.
Elle (attendant que je parle) : ...
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Elle : tu parlais avec qui ?
Moi : Patrick !
Je ne veux plus rien entendre de cette femme. Tout ça c'est Agnès !