Sœurs de sang
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Chapitre 5 Sœurs de sang

-Quelques jours après la séance photo-

Je suis dans la chambre, assise sur le lit quand Felix rentre.

Lui (fermant la porte) : longue journée !

Moi (enlevant mes lunettes) : j'imagine.

Il fait le tour et vient me faire un bisou.

Moi (l'aidant à enlever sa veste) : et ce n'est que le début !

Il me facilite la tâche en enlevant les boutons de sa chemise.

Moi (passant mes mains sous son espèce de débardeur) : tu es tout chaud.

Lui (souriant) : tu trouves ?

Moi : hum.

Il rigole et :

Lui (regardant mon ordi sur le lit) : tu bossais ?

Moi : oui, en t'attendant.

Je ramasse ses vêtements et je vais les mettre dans son panier.

Moi : tu veux qu'on te monte ton repas ? Moi j'ai déjà mangé.

Lui : non j'ai mangé au restaurant.

Moi (allant le trouver dans la douche) : tu sais que depuis quelques nuits tu fais l'apnée ?

Lui (parlant à haute voix) : ah oui ?

Moi : oui oui.

Je décide de le laisser prendre sa douche et je retourne dans la chambre.

10 minutes plus tard il revient dans la chambre en pyjama et au lieu de s'allonger il reste debout.

Je le regarde et ne dis rien puis quand je vois qu'il ne bouge pas :

Moi : qu'est-ce qu'il y a ?

Lui : je vais me reposer.

Moi : et ? Depuis quand tu me dis que tu vas te reposer, le lit est là.

Lui : je vais dormir dans mon secteur.

Moi (surprise) : pourquoi ? Felix tu ne dors jamais là-bas.

Lui : tu sais que souvent je veux bosser tard. Je préfère dormir là-bas pour ne pas te réveiller avec le bruit.

Moi : ton bruit ne m'a jamais dérangé.

Lui : oui mais là je vais fréquemment me lever tardivement.

Moi : et ? Je te dis que ton bruit ne me dérange pas.

Lui : on ne va pas se prendre la tête à cause ça.

Moi (croisant mes bras) : je suis très calme. Je veux simplement savoir pourquoi tu as besoin d'aller dans ton secteur.

Lui : je viens de te dire pourquoi.

Moi : ta raison n'a pas de sens ; et puis, je viens également de te rassurer. Je ne comprends pas pourquoi tu ne changes pas d'avis.

Lui : bon écoutes, je suis fatigué. On va en reparler.

Il se tourne et je le vois ouvrir la porte.

Moi (bondissant du lit) : Felix !

Lui (se tournant) : qu'est-ce qu'il y a !

Moi : je ne veux pas que tu dormes ailleurs. Tu as une chambre ici. Qu'est-ce que tu as à te prendre la tête ? Depuis quand ça te dérange de faire trop de bruit la nuit ?

Lui : je viens de te dire qu'on va en reparler.

Moi : non ! Tu dors ici !

Il reste sur place 3 secondes avant de sortir de la pièce.

Je le suis en parlant mais il ne se retourne pas.

Moi (criant) : Felix !

Lui (se tournant) : bon écoutes tu vas m'arrêter ça ! Je suis fatigué, je veux juste me reposer. C'est tout ce que je te demande. Je veux juste que tu me laisses me reposer.

Il se rapproche de moi et :

Lui : je ne veux pas me fâcher contre toi.

Le cœur serré je le regarde et me tourne en direction de notre chambre.

Lorsque j'arrive dans la chambre, j'arrête la veilleuse et je m'allonge. Je reste les yeux ouverts jusqu'à minuit puis je m'en dors.

*Dans la tête de Felix*

Je suis dans mon bureau et je travaille jusqu'à 1h du matin. Lorsque la fatigue se fait ressentir j'enlève mes lunettes et je vais dans ma chambre.

J'ai une chambre dans mon secteur qui jusqu'à présent ne servait à rien. Je vais de plus en plus avoir besoin de celle-ci.

Je ferme mon ordi et je quitte la pièce.

*Dans la tête de Patricia*

Ce même foutu bruit me dérange. Je me force à ne pas ouvrir les yeux mais très vite je cède.

J'ouvre les yeux en tapant sur le lit. Je suis fatigué ! Je n'arrive plus à faire mes nuits. Chaque nuit je me réveille à cause de ce bruit, ça devient infernal !

Je suis tellement énervé que je prends le livre qui est à mon chevet de lit et je le lance sur la fenêtre.

Pendant quelques minutes le bruit cesse mais ce n'est qu'une fausse pause. 4 minutes plus tard le bruit reprend.

Je me lève et je vais vers la fenêtre. Je tire les rideaux et je regarde cet oiseau.

Moi (derrière la fenêtre) : ça, c'est la sorcellerie !

Je reprends le livre, j'ouvre la fenêtre et le lance sur lui.

Cette fois, il s'en va.

Je referme la fenêtre et je vais me soulager.

*Dans la tête Felix*

Je marche dans le couloir. Ce couloir qui est désormais mon chemin. Je marche, je ne cesse de marcher jusqu'à ce que je me rapproche du bout.

Lorsque j'arrive devant l'avant dernière porte à ma gauche, je l'ouvre. Comme chaque nuit, mon père est là. Il est au même endroit (au bout de la table).

Lorsqu'il me voit il lève sa tête et me fixe.

Je marche jusqu'au milieu de la table, je lève ma main gauche et lorsqu'il approuve d'un signe de la tête je fais demi-tour.

Je prends place à l'autre bout de la table. Je suis face à lui et nous sommes deux dans cette pièce.

Lui : tu es prêt ?

Moi : oui.

Lui : très bien ! Il faut que tu le sois. Avant, il faut que tu valides ta situation.

Moi (ne voyant pas où il veut en venir) : situation ?

Lui : je parle de ta femme !

Moi (silencieux) : ...

Il tape dans ses mains et la porte à sa droite s'ouvre.

Je vois Monique rentrer dans la pièce et son accoutrement m'intrigue.

Elle porte une robe blanche en dentelle. Cette robe est d'une longueur impressionnante. À son oreille, il y a une fleur rouge. Et dans ses mains un tablier.

Elle s'arrête au niveau de mon père et le regarde. Lorsqu'il baisse sa tête elle marche vers moi. Je ne sais pas pourquoi mais je me lève. Elle s'arrête à deux pas de moi et se tourne.

Là je vois mon père qui se lève et vient vers nous. Il s'arrête également à deux pas de moi et me parle.

Lui (regard noir) : Patricia n'existe plus.

Moi (la gorge sèche) : ...

Lui (se tournant vers Monique) : Monique est tienne.

Elle baisse sa tête avant de se baisser afin qu'il dépose sa main sur sa tête.

Lui (la main sur sa tête) : que cette tête serve désormais à ton maître. Que ton corps entier soit le sacrifice de cette union.

Je regarde la scène sans rien dire. Dès qu'il termine avec elle il se tourne vers moi et lui donne l'autorisation de se redresser.

Lui : elle est tout à toi.

Il prend ma tête et :

Lui : tu peux faire d'elle ce que tu veux.

Il prend sa main à elle et la dépose sur la mienne. Lorsque sa main touche la mienne il y a quelque chose qui se passe (deux forces s'associent). Pendant quelques secondes on regarde nos mains puis je lâche la sienne.

Elle me regarde et ouvre le tablier. Elle se met derrière moi et l'attache.

Lorsqu'elle revient devant moi elle respire fort et :

Elle (brisant le silence) : je suis tout à toi.

Je regarde mon père qui lui me pousse à regarder Monique.

Lui : je ne veux entendre parler que de Monique.

Je le regarde sans rien dire et alors que je veux sortir de la pièce il se met devant moi et se prosterne.

Lui : après ce soir ton grade ne sera plus le même. Je suis ton père mais tu es un chef.

Je dépose ma main sur son épaule et il se lève.

Je marche jusqu'à la porte et je sors de la pièce sans me tourner.

Je reste devant la porte quelques secondes avant de remonter le couloir de quelques pas. Je m'arrête devant une porte et quelqu'un l'ouvre de l'intérieur.

*Dans la tête de Patricia*

Je me réveille en sursaut pour je ne sais quelle raison et je cherche mon téléphone de ma main gauche. Je regarde l'heure et il n'est que 3h50.

Je respire un bon coup et je me mets du côté de Felix pour facilement redormir.

*Dans la tête de Felix*

Vêtu d'un costume noir, d'un tablier et de gants je monte sur l'estrade.

Cette pièce est pleine ! Il y a les grands hommes politiques du pays.

Lorsqu'on m'introduit je me lève et je redescends vers les autres. Pendant que je marche il y a cette musique

X : il est l'heure de votre engagement de fidélité.

Je suis derrière un pupitre en bois et j'attends qu'on me guide.

X : consentez-vous à prêter ce serment solennel ?

Moi : je m'engage.

X : vous engagez vous à garder les mystères de la franc-maçonnerie ?

Moi : je m'engage.

X : le serment sera prêté sur les trois lumières de la franc-maçonnerie la loi sacrée, le compas et l'équerre

X : vous y voyez un inconvénient ?

Moi : aucun.

Lorsqu'il termine deux servants viennent près de moi et je prête serment.

*Dans la tête de Patricia*

Je me réveille à 6h30 du matin. Je suis complètement à l'ouest. Je quitte le lit et je vais prendre ma douche. Je reviens dans la chambre quand j'entends la voix de Felix.

Lui : bonjour.

Je réponds froidement et je retourne vers le dressing pour m'habiller.

Il vient me trouver et :

Lui (me montrant deux costumes) : je mets lequel ?

Moi (répondant malgré moi) : celui de droite.

Il s'habille en même temps que moi (dans sa chambre il a une salle de bain, je suppose qu'il a pris une douche avant de venir s'habiller).

Il voit que je ne le calcule pas alors quand je passe devant lui il fait une blague sur mon corset.

Je ne réagis pas à sa blague et je vais dans la chambre.

Lui (me suivant) : d'habitude, tu me mets ma cravate.

Je fais mine de ne pas l'écouter et je continue de faire ce que je fais.

Lui (venant me toucher) : je suis désolé pour hier soir.

Moi : on y est !

Lui : je ne veux vraiment pas te déranger et puis il n'y a aucun problème Pat je suis là, dans la même maison.

Moi : je ne veux pas que tu sois dans la même maison mais dans la même chambre. Depuis quand tu dors ailleurs ? Felix ? Depuis quand ?

Lui : il y aura plusieurs changements Pat.

Moi : tu ne vas plus dormir dans cette chambre c'est ça ?

Lui : heureusement que ça ne vient pas de moi !

Moi : je ne rigole pas Felix je ne suis pas contente.

Lui (forçant un câlin) : je t'aime.

Moi (enlevant ses mains) : on en reparle ce soir. Je ne suis vraiment pas contente !

Je le laisse dans la chambre et je quitte les lieux.

*Dans la tête de Monique ANIA*

Je suis à la maison avec maman quand le klaxon d'une voiture me fait sortir.

Je sors et je demande aux enfants d'aller ouvrir. La voiture entre et je vois un homme de trente ans par-là qui sort du véhicule.

Moi : bonjour, il y a un problème ?

Lui : non non.

Moi : vous êtes là pour ?

Lui : je viens de la part de Mr Kattah.

Maman sort de la maison et vient près de moi.

Lui : je suis votre nouveau chauffeur madame.

Moi (contente) : maman tu vois ? Maman tu vois ? C'est ça !

Lui : voici les papiers de la voiture.

Je vais les prendre et je vérifie.

Moi (chantant de joie) : qui, qui peut plus que mon mari ?

Maman croise ses bras et me regarde.

Moi : tu es fâché c'est comment ?

Elle : non, je regarde seulement.

Moi : bon je vais me préparer. On sort dans 20 minutes.

Je rentre dans la maison et je vais prendre ma douche. 18 minutes plus tard je suis dehors prête à monter dans la voiture.

Moi (à ma mère) : tu fais ce que tu peux pour les enfants là.

Elle : mais il n y a plus rien Monique.

Moi : faites comme ça !

Je demande au chauffeur de démarrer et c'est dans la voiture que je lui donne la destination.

*Dans la tête de Felix*

Tzs Tzs

Moi : allô ?

Monique : je ne suis plus loin, j'arrive !

Moi : tu viens faire quoi ici ?

Elle : j'arrive !

Moi : ça ne se passe pas comme ça !

Elle : je suis là !

Je raccroche et j'appelle une secrétaire. Je lui demande de faire passer l'info.

15 minutes plus tard je reçois à nouveau un appel de Monique.

Elle (criant) : Felix tu vas dire à tes gens de me laisser passer ok ?

Moi : ici, c'est mon lieu de travail. Tu veux entrer en tant que qui ?

Elle : Felix ? Felix ? Felix ? Combien de fois j'ai dit ton prénom ?

Je raccroche et continue de bosser.

Quand je suis à mon lieu de travail je ne rigole pas, encore moins pour des conneries de ce genre.

Après la pause de midi Pat vient me voir. Pat n'est pas souvent à la présidence, elle est plus sur le terrain.

Lorsqu'elle est là elle vient toujours me dire brièvement ce sur quoi elle travaille histoire que je sois au courant.

Elle (entrant dans le bureau) : tu as reçu mon mail ?

Moi : oui !

Elle : je vais aller vite alors.

Elle me fait un point rapide et décide de partir.

Moi : Pat ?

Elle : oui ?

Moi : je suis fier de toi !

Elle : merci.

Je sais qu'elle boude encore mais je ne peux rien changer à la situation. Je ne peux pas dormir avec elle avant d'officialiser la situation avec Monique (c'est ça le deal). Étant donné que je ne veux pas encore le faire je préfère l'option de séparation de corps.

*Dans la tête de Patricia BIAM*

-Quelques semaines plus tard-

Je suis à la maison, ce week-end je veux uniquement me reposer ! Felix ne sera pas là avant demain soir, il est en déplacement.

Ça va faire plus d'un mois qu'il dort dans son secteur. Au début je parlais mais là je ne parle plus.

*Dans la tête de Monique ANIA*

Moi : maman attention !

Elle : ok.

Moi : il ne faut pas m'abîmer la robe pardon !

Je laisse une amie m'arranger la robe tandis que le photographe prend des photos.

*Dans la tête de Felix BIAM*

Je veux en finir !

Je ne suis là qu'avec ma sécurité.

Je ne porte pas un costume spécial. Je suis habillé comme tous les jours au travail.

Lorsque je suis fin prêt je sors et je l'attends.

Il s'agit d'une petite cérémonie. Nous sommes à Marrakech.

*Dans la tête de Monique*

Il est là, au bout du tapis en plein air plus beau que jamais !

Je suis au bras de ma mère et elle me laisse devant lui.

La cérémonie se passe bien jusqu'à l'échange des anneaux.

Lui : on peut se passer de ça.

Je veux essayer de discuter mais il est clair. Il ne veut rien mettre.

Moi : je veux au moins avoir la mienne.

Il se tourne et demande à son aide de camp de se rapprocher de nous.

Lui : vas-y !

Je vois l'aide de camp prendre la bague et lorsqu'il veut me la mettre je refuse.

Moi : Felix !

Lui : qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : tu peux me mettre cette alliance. C'est la moindre des choses !

Il prend l'alliance et la dépose sur le début de l'ongle. Je fais moi-même passer la bague.

Au moment de s'embrasser je me rapproche de ses lèvres et je vois qu'il ne veut pas.

Moi (tout de même contente) : hâte de vivre avec toi.

Il me regarde et ne dit rien.

*Dans la tête de Patricia BIAM*

Je sens bien que Felix n'est pas là. Il doit normalement revenir dans deux jours. Je décide de dormir tôt pour que le temps passe vite.

Il est 8 h du matin quand je me réveille brusquement à cause d'un bruit dans le couloir.

Lorsque je me tourne pour chercher à comprendre la porte de la chambre s'ouvre.

Je bondis du lit de peur.

Felix (rigolant) : qu'est-ce qu'il y a !

Il rigole et vient me prendre dans ses bras.

Moi : qu'est-ce que tu fais là ?

Lui : je ne voulais pas passer plus de temps.

*Dans la tête de Felix*

Je ne pouvais pas passer plus de temps avec Monique j'ai pris le jet pour revenir. Autant passer un week-end à me reposer.

Moi : je te laisse te changer.

Elle : me changer ?

Lui : brunch.

Je vois le sourire s'afficher sur son visage, c'est ce sourire qui m'a manqué où j'étais.

Je vais prendre ma douche et je me change également.

Elle : ça va tu aimes ?

Moi (regardant sa tenue) : oui.

Elle va choisir un sac et lorsqu'elle est fin prête, on s'en va.

18 minutes plus tard nous sommes devant son spot préféré pour un brunch.

*Dans la tête de Patricia BIAM*

Avant de descendre de la voiture il dépose un baiser sur ma main.

Moi : hum.

Lui : c'est ça le romantisme !

Je rigole et j'attends qu'on m'ouvre la portière.

J'aime ce spot ! Il n'y a que du beau monde.

On nous guide vers notre table avec un grand protocole inutile.

Felix vient me tirer la chaise puis va également prendre place.

Une serveuse vient vers nous et demande ce qu'on souhaite manger.

Felix : non, ne vous emmerdez pas. On va aller au buffet.

Je me lève et le suis.

Je prends toutes les petites choses que j'aime et je reviens à ma table. Felix me suit et revient également.

Les gens ne nous lâchent pas du regard.

Moi : quel honneur de prendre mon petit déjeuner avec vous Mr le Président.

Lui (rigolant) : vous êtes chanceuse.

Moi : j'hésite à aller voir maman.

Lui : pourquoi ?

Moi : depuis quelques jours j'ai envie d'aller lui remettre une enveloppe mais je n'arrive pas.

Lui : qu'est-ce qui t'en empêche ?

Moi : j'ai peur de mal faire les choses. Je n'arrive pas à la regarder dans les yeux sans avoir envie de pleurer.

Lui (touchant ma main) : ...

Moi : il y a des choses que je ne peux pas oublier mais à côté de ça c'est ma mère.

Lui : tu dois faire ce qui te semble juste.

Moi : mon cœur me dit de le faire mais quelque chose me retient. J'ai tellement été déçu par elle que je n'ai pas envie de regretter.

Très vite j'arrête de parler d'elle et je profite de mon moment avec Felix.

*Dans la tête de Monique BIAM*

Moi (à maman) : je ne m'en fais pas parce que je sais qu'il va finir par se débarrasser d'elle.

Elle : qui est-ce qui te l'a dit ?

Moi : je sais. Je sais de quoi je suis capable.

Elle : ah...

Moi : dans tous les cas s'il ne veut pas la laisser c'est elle qui va le faire. Je vais commencer par envoyer les photos.

Felix ne voulait aucun photographe mais moi j'ai fait mes choses. J'avais un photographe caché.

Je vais envoyer les photos aux médias internationaux. Je sais qu'il va empêcher la diffusion au Gabon.

Patricia va bien voir ça ! Felix qu'elle a à la bouche partout dans Libreville.

                         

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