Sœurs de sang
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Chapitre 4 Sœurs de sang

Moi : elle ne va jamais accepter.

Lui : elle ne doit pas avoir de choix, c'est ça ou rien.

Moi (réfléchissant) : ...

Papa : elle n'a pas de choix ! Maintenant que tu es président, elle doit te suivre.

Moi : je connais ma femme. Elle ne va pas mettre ses mains dedans.

Lui : tu vas te mentir encore combien de temps ? Je t'ai dit depuis qu'elle allait être un frein.

Moi : elle n'était pas dans mon plan, je ne veux pas que Patricia rentre. De plus, je ne sais pas qui va nous laisser entrer chez elle.

Lui (regardant la porte) : je vois que tu oublies qui je suis.

Je vois la porte s'ouvrir, de loin je ne vois pas bien le visage de la personne.

Plus la personne se rapproche mieux je vois les traits de son visage.

Moi (surpris) : Monique !

Elle : je te laisse la porte ouverte, je ne peux pas faire mieux.

Je suis surpris de la voir là. Je ne savais pas qu'elle était dans ce genre de chose.

Moi : pourquoi tu fais ça ?

Papa : Felix ! Tu dois coopérer.

Moi (réfléchissant) : coopérer ?

Elle : comment ça tu ne peux pas ?

Moi (regardant mon père) : je ne peux, pas avec elle. Autant je suis prêt à tout autant je ne veux pas inclure Patricia.

Papa : qu'est-ce que tu as à te prendre la tête avec elle ! Si elle était à ta place elle ferait la même chose.

Moi : je ne vais pas le faire.

Les deux me regardent et se rapprochent de moi.

Papa : tu savais que ce jour devait arriver. Je ne comprends pas pourquoi tu veux reculer. Felix tu es prédisent de la république bon sang !

Je le regarde en passant ma main droite sur la bouche.

Il fallait s'y attendre. Le seul problème, je ne veux pas présenter Patricia. Je ne veux pas que ma femme soit dans ce cercle. De l'autre côté, je n'ai pas vraiment de choix.

Je dois prendre une décision.

Moi : pourquoi sa porte s'est ouverte aussi vite ?

Monique (me regardant) : Felix j'ai besoin d'argent.

Moi (regardant Monique) : ...

Pour avoir accès à une personne il faut passer par sa famille. Dans celle-ci il y a un ou plusieurs gardiens (tout dépend des familles).

Le gardien est à même de laisser les portes ouvertes, seulement il faut convenir ensemble.

Dans chaque famille il y a un gardien.

Même en tant que son époux je dois passer par une personne de sa famille. Je comprends alors que Patricia est la gardienne de chez elle.

Papa : tu sais qu'il te faut ta femme.

Moi : ...

Papa : Monique te laisse les portes ouvertes. Qu'est-ce qui te bloque au juste, je ne comprends pas. Dans tous les cas tu n'as pas vraiment le choix. Soit tu rentres avec ta femme soit tu prends une autre femme.

Monique me regarde puis soutient le regard de mon père.

Je pensais pouvoir détourner mais malheureusement je ne peux pas vouloir le pouvoir et chercher à protéger Patricia.

Lui : à moins que...

Il s'arrête se rapproche davantage et :

Lui : à moins que tu prennes une autre femme.

Moi : si je n'ai pas d'autre choix !

Lui : une femme de sa famille.

Moi (la gorge sèche) : pourquoi une de sa famille ?

Mon père : c'est encore mieux !

Monique se rapproche de moi avec un sourire en coin.

Elle : je ne suis pas derrière tout ça je te rassure.

Je me lève et je tourne autour de moi.

Mon père : tu dois te marier avec Monique !

Moi (regardant Monique) : ...

Mon père : elle te suivra dans tout. Tant qu'elle a son argent elle n'a pas de problème.

*Dans la tête de Patricia*

J'ouvre les yeux à 7h du matin, heureusement qu'aujourd'hui c'est Samedi !

Je me redresse et je cherche Felix des yeux.

Ne le voyant pas je vais me brosser les dents et je me dirige dans son secteur.

Après 8 minutes je suis derrière sa porte.

Lui (au téléphone) : je veux finir avec ça le plus tôt possible.

Moi (ouvrant la porte) : Mr BIAM !

Lui (souriant en regardant ma nuisette) : tu me tiens au courant.

Il raccroche et m'ouvre ses bras.

Moi (allant lui dire bonjour avec plus d'enthousiasme) : ...

Lui : de bonne humeur Madame BIAM.

Moi : pourtant ma nuit était courte.

Lui : j'ai une longue journée qui m'attend.

Moi (toujours dans ses bras) : j'imagine.

Lui (tenant mon menton) : merci pour tout.

Moi (déposant un bisou sur sa bouche) : de rien.

Je me retire de ses bras, je prends la télécommande et j'allume la télé.

Moi (prenant place) : je suppose qu'ils ne parlent plus de l'interview de cette bouffonne !

Lui (prenant également place derrière son bureau) : l'interview n'a plus aucun intérêt.

Moi : non mais tu t'images ! Elle est vraiment malade ! Elle va bien crever dans sa misère celle-là.

Lui : comme tu dis.

Moi : on ne choisit pas sa famille. Parce que celle-là, non oh.

Je ne vais jamais oublier ce qui s'est passé avec Monique. Je ne peux même pas appeler cette femme ma sœur, impossible !

Monique est un monstre !

Quand j'avais 8-9 ans j'ai été violé, Monique était là, elle avait 19 ans par là. Elle n'a rien fait.

Quelques années après elle me présentait à ces vieux dragueurs comme une petite prostituée.

J'étais sans défense, en même temps vers pouvais-je me tourner ? Ma mère ? Cette femme vendait elle-même son corps aux hommes. De plus, comment pouvait-elle me protéger alors qu'elle n'était jamais à la maison.

Moi : je te dis déjà Felix, si j'entends que tu tends ta main à ma famille toi et moi on ne va pas s'entendre.

Lui : jusqu'à quand tu vas continuer à penser comme ça. C'est ta famille !

Moi : justement, c'est parce que c'est ma famille que je te dis quelle attitude adopter.

Lui : tu t'attends à ce que je repousse ta sœur si elle vient me demander de l'argent ? Non je ne peux pas.

Moi : tu ne peux pas ? Felix comme tu as trop d'argent tu ne peux pas dire non c'est ça ?

Lui : ce que tu me demandes n'est pas possible.

Felix pense que je suis dure avec ma famille. Il ne sait rien du viol, rien des raisons pour lesquelles je ne veux pas être en contact avec Monique et sa mère depuis toutes ces années.

Au départ je faisais ce que je pouvais mais l'ingratitude, je ne supporte pas.

*Dans la tête de Felix BIAM*

Pat : je vais prendre mon petit déjeuner, tu me rejoins.

Moi : ok, je passe juste un coup de fil et je te suis.

Elle arrête la télé et sort de mon bureau.

*Dans la tête de Monique ANIA*

Moi : maman elle va voir ! Elle faisait le malin en pensant que l'homme-là n'avait d'yeux que pour elle non ? Elle va voir ! Comme elle est un peu en haut là, l'argent monte à la tête. Elle va comprendre !

Maman : Monique c'est ta sœur. Je vais passer pour quoi !

Moi (tapant dans mes mains) : ce n'est pas ma sœur ! C'est quelle sœur ça ? Maman elle va voir ! C'est le mari elle a non ? Elle va voir comment je vais l'humilier !

Elle : ah, Monique tu peux prendre un autre homme non ? Je ne veux pas ça hein Monique toi aussi. Elle n'a qu'à rester dans son coin avec son mari là-bas.

Moi : quel mari ? Il va aussi être mon mari. Tous les jours tu dis ici que tu souffres. Ta fille qui a le mari, est-ce qu'elle pense même à toi ? Tu es là tu me dis de laisser.

Elle (soufflant) : ah les enfants là vraiment. Monique !

Moi : maman soit tu es de mon côté soit tu es du côté de la chose que tu appelles fille. Ce qui est sûr c'est que je vais me marier ! Je n'ai rien à foutre de ce que vous pensez. Ta fille, depuis combien d'années, même un enfant elle n'a pas !

Elle : ah, je me demande même ce qu'elle a.

Moi : elle est stérile !

Elle : non ! Je ne fais pas les enfants stériles !

Moi : toi-même quand tu vois celle-là elle est capable d'enfanter ? Felix est même gentil. Elle mérite la porte ! Mais ça ne va pas tarder ! Je vais la foutre à la rue !

Elle me regarde et ne dit rien.

Moi : elle pensait être la seule à pouvoir profiter de la belle vie. J'ai hâte de me balader avec la bague ! J'ai hâte !

Maman : mais lui aussi !

Moi : lui aussi quoi ? Il sait reconnaître les bonnes choses ! Tu penses que Patricia sait faire quoi ? Je pense même qu'il s'ennuie avec elle.

Elle : ah.

Moi : elle va bien voir ça ! Est-ce que ça va tarder ? Elle va me supplier de le laisser.

*Dans la tête de Felix BIAM*

Je suis à table avec Pat. Elle me parle des choses qu'elle veut commencer à mettre en place pour les femmes Gabonaises.

Moi (enlevant le bout de croissant de ses mains) : ...

Elle : mais il y en a encore dans le panier.

Moi (souriant) : je veux celui-là.

Elle : Felix !

Elle croque et me met le reste dans la bouche.

Elle : on va se préparer.

Moi (essuyant ma bouche avec la serviette de table) : ok.

Ce matin on a une séance photo. Mon fils est déjà en route pour la maison. Il doit également être dans les photos.

Etant donné que je suis prêt avant elle, je descends quand mon coiffeur est là.

25 minutes plus tard AFB vient me saluer.

Moi : tu as pris des muscles hein.

Il me fait deux bises et reste à ma droite.

Moi : merci pour ton appel !

Lui : ce n'est rien !

5 minutes plus tard Patricia vient nous retrouver.

Elle : ah AF est là !

Lui (souriant) : bonjour !

Il va vers elle et lui fait deux bises.

Jusqu'ici il n'y a eu aucun problème entre ma femme et mon fils. Ils se parlent bien, s'entendent bien, trouvent des activités à faire de temps en temps.

Patricia : on va commencer.

Elle me regarde de haut en bas et :

Elle (à l'oreille) : plus beau, ça n'existe pas !

Moi (souriant) : tu vois ça de toi-même non ? Adrien je suis beau là hein jeune homme c'est ça !

*Dans la tête de Patricia*

Adrien-Felix : il ne faut jamais complimenter papa, il ne va plus respirer !

On commence par prendre des photos à l'intérieur. Je prends certaines avec Felix et les autres avec les deux.

Après celles dans la maison on sort pour profiter du cadre.

Le photographe est efficace. Il ne nous fait pas perdre de temps et jusqu'ici le rendu me plaît.

Felix (à son fils) : bon je veux une, ici, avec ma femme.

Adrien-Felix se retire et nous laisse prendre une dernière photo.

            
            

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