Moi : si si j'ai juste fait une petite grasse matinée. Réchauffe tout et monte avec s'il te plaît.
Elle : ok madame.
Je coupe l'appel et je vais prendre une douche.
Quand je reviens dans la chambre j'entends le bruit de quelqu'un qui cogne alors je vais l'aider.
Moi (regardant ce qu'il y a) : merci.
Elle : madame je prépare quelque chose pour monsieur ?
Moi : non ne te fatigue pas.
Je la laisse partir et je vais m'habiller.
À vrai dire j'opte pour une chemise blanche oversize de Martin. Ensuite, je vais prendre mon petit déjeuner sur le lit.
Les petits plaisirs qui me font sourire.
Ting
« je vais déjeuner avec les petites. Je souhaite que tu viennes. »
Pas de bonjour, rien.
Je lis son message et je ne réponds pas.
Il est 11h20 et je prends mon petit déjeuner donc ça ne sert à rien dans tous les cas.
Lorsque je termine de manger je l'appelle récupérer les affaires et je décide tout de même de jeter un coup d'œil sur un document de l'entreprise.
Heureusement d'ailleurs parce qu'il y a une erreur sur la date de livraison auprès d'une grande surface.
Je refais ce document moi-même et je le transmets à mon assistante par mail lui soulignant les erreurs commises afin qu'elle fasse davantage attention.
Tzs Tzs
Il est 12h et c'est Martin qui m'appelle. Je ne sais pas pourquoi il insiste mais je ne vais pas décrocher.
Il faut un minimum respecter les gens. Il a décidé de dormir chez Mélanie une nuit de plus sachant qu'il devait dormir ici.
Certes j'étais énervée contre lui mais et alors ? J'étais dans mon droit.
Je suis encore de bonne humeur grâce à la soirée d'hier alors je me mets sous la couette et je regarde la série : maîtresse d'un homme marié.
Je l'ai commencé car mamie coco m'a dit de la regarder. Apparemment elle passe à la télévision mais moi je la regarde directement sur YouTube.
Je regarde à peine trois épisodes que le sommeil me séduit. Je m'en dors ainsi pour me réveiller en sursaut en voyant Martin devant moi.
Je me redresse et je regarde l'heure sur mon téléphone.
Il est 15h17.
Lui : tu n'avais pas un programme avec nous ?
Moi : bonjour.
Lui : Eliane je t'ai posé une question.
Moi : tu es sacrément culotté pour me parler de la sorte après ce que tu as fait.
Il me regarde et :
Lui : et tu veux que je revienne ici ? Pour t'écouter me parler sans retenu ? Je te rappelle que je suis ton mari et tu me dois du respect. Mélanie n'oserait jamais me répondre de la sorte. Je t'ai fait un message pour te prévenir du déjeuner avec les enfants. Tu veux que je fasse quoi de plus pour que vous soyez proche ?
Je l'ai laissé terminer sa phrase mais j'ai envie de lui rentrer dedans.
Moi : si elle était tant parfaite pourquoi tu m'as épousé ?
Lui : là n'est pas la question. Je n'aime pas ton comportement. Tu es trop nombriliste.
Moi : moi je suis nombriliste ? Martin tu vas bien ? Tu es sûr ? Si tu es venu ici pour débiter je t'invite à faire demi tour.
Je vois à l'expression de son visage que mes réponses l'agace. Je ne manque pas souvent de respect à cet homme.
Mais je pense que cette fois, mes réponses sont nécessaires. Pourquoi est-ce que je dois répondre présente quand il le souhaite et ce malgré mon mécontentement ?
Est-ce qu'il s'est excusé une seule fois pour ce qui s'est passé en semaine ? Non ? Je suis désolée mais je ne suis pas sa « vas-y elle » j'ai mon mot à dire.
Il durcit son ton et :
Lui : qui te donne le droit de me parler comme tu le fais ?
Moi : je n'ai pas besoin de l'avale d'une personne pour te dire ce que je pense. Tu m'as trouvé sur ce lit, fatiguée et dans le sommeil. Tu as fait du bruit pour que je tienne compte de ta présence et sans savoir comment je vais tu veux me sermonner ? Pour quelle raison ? Un déjeuner avec les enfants de ta femme qui refuse que je sois près de ses enfants ? Tu fais tout ça pourquoi ? Je ne veux plus de tout ça il faut me laisser tranquille Martin.
Oui je préfère lui dire la vérité.
J'ai beaucoup cherché à faire la belle mère gentille avec ses filles.
Entre les mots déplacés de Keyame et les allusions de Kenya qui n'a même pas encore 7 ans je ne veux plus forcer.
Je préfère avoir le rôle de la mauvaise belle-mère alors que je ne le suis pas.
Je suis certaine que de cette façon on ne m'accusera jamais de choses que je ne connais pas.
Chaque fois que j'ai souhaité prendre les petites j'ai eu des insultes de la part de Mélanie.
Je comprends tout à fait sa position c'est pour cela que maintenant je ne veux plus forcer les choses.
Elle est dans son droit de refuser et je suis dans mon droit de me laver les mains de cette affaire.
Lui : tu t'entends parler de mes enfants ?
Moi : tu veux peut-être que je te répète ce que je viens de dire ?
Lui : tout ça pourquoi ? Parce que j'ai refusé de venir ici ? Tu gagnes quoi en agissant de manière aussi immature ?
Moi : Martin si tu es venu ici pour dire tout ça j'ai compris.
Tzs Tzs
Je regarde mon téléphone et je vois le prénom d'Edna s'afficher.
Lui (agacé) : je te parle !
Moi : et ? Je ne peux plus regarder autre chose ?
Je ne comprends pas sa colère envers moi.
Moi : tu fais tout ça pour un déjeuner ? Combien de fois est-ce que j'ai prévu quelque chose pour nous sans que tu ne sois finalement présent ? Pourquoi je dois culpabiliser ? Quand c'est toi ça va et quand c'est moi il y a un problème ?
Il passe sa main sur sa bouche et :
Lui : tu n'es pas une femme sage Eliane. La femme sage bâti son foyer. Je t'ai donné aujourd'hui une occasion de passer outre nos problèmes pour passer du temps avec nos enfants mais comme d'habitude tu as préféré rester sur tes mauvais sentiments.
J'hallucine complètement !
Moi : maintenant je ne suis pas une femme sage ? Alors là.
Lui : ne me fais pas regretter pourquoi je t'ai épousé.
À ce moment je me lève et je le regarde dans les yeux.
Moi : pardon ? Que dis tu ? Moi ? Eliane Tsuna ? Ne pas te faire regretter de m'avoir épousé ? T'ai-je mis la corde au cou ? N'es-tu pas venu voir ma grand-mère en lui chantonnant des sérénades ? De quoi tu parles ?
S'il y a bien une chose qui m'énerve avec lui c'est qu'il me rappelle constamment qu'il m'a « épousé »
Il sait que ça m'énerve mais il me dit encore cette connerie.
Moi : je t'ai une fois demandé de m'épouser ? D'ailleurs où est le rapport ?
Cette conversation est stérile alors une fois de plus et j'en ai d'ailleurs marre de le faire, je prends sur moi et je me calme.
Moi : je ne suis pas sortie avec vous point. Je ne vais pas davantage me justifier.
Je me lève et je vais à la salle de bain.
À ma grande surprise il me suit et :
Lui (changeant de ton) : je ne suis pas venu ici avec l'intention qu'on se prenne la tête.
Je le connais très bien. Là il veut me « prendre par les sentiments »
Lui (poursuivant) : je voulais savoir si tu allais bien.
Pour savoir si j'allais bien il fallait m'énerver c'est ça ?
Je me pose cette question dans la tête car je ne veux pas lui parler.
Lui : je t'ai épousé parce que je t'aime mais tu dois comprendre que cette situation n'est pas évidente à gérer.
Moi (parlant malgré moi) : quelle situation ? Parce que si tu parles de la polygamie personne ne t'a mis la corde au cou.
Lui : pourquoi tu réponds avec autant d'arrogance ? C'est justement ce qui ne me plaît pas. Enfin bref est-ce que tu peux descendre.
Moi : pour ?
Lui : j'ai quelque chose pour toi en bas.
Son visage m'énerve mais je descends.
Une fois aux escaliers j'entends des petites voix au salon.
Alors que je suis en bas, j'aperçois Keyame.
Oh mon Dieu il est venu ici avec ses filles.
J'ai envie de lui sauter dessus tellement je suis agacée par la situation.
Je vais vers elle et :
Moi : bonjour les filles.
Kenya : bonjour.
Keyame me regarde d'abord 6 secondes dans les yeux avant de saluer à son tour.
Elle regarde ensuite son père et :
Elle : tu nous as dit qu'on devait prendre un dessert.
Lui : oui vous le prendrez ici.
Kenya : mais pourquoi papa ? On était bien au restaurant.
Je reste debout et j'écoute leur échange sans trop savoir où me mettre dans ma propre maison.
Keyame : du coup tu nous as trompé papa.
Lui : vous allez faire des crêpes avec votre mère.
Kenya : mais maman n'est pas là et ça m'étonnerait qu'elle accepte.
Lui : je parle de maman Eliane.
Keyame (murmurant) : je déteste quand tu nous forces à être près de cette femme.
Lui : pardon ?
Pourquoi il fait semblant ? Même moi j'ai entendu ce qu'elle a dit.
Être adulte c'est prendre de la hauteur, je le sais. Mais quand vous avez fait des efforts sans aucun changement il est difficile de faire mieux.
Kenya : papa tu sais que maman ne veut pas qu'on l'appelle « maman » si on le fait ça voudrait dire qu'on désobéit.
J'en ai marre de les entendre alors j'appelle la gouvernante.
Moi : fais des crêpes pour elles. Tu vois ce qu'elles veulent de plus et tu t'occupes d'elles.
Martin : mais je voulais que tu fasses ces crêpes.
Moi (mentant) : je ne sais pas en faire.
Il me fait les grands yeux mais je ne change pas d'avis.
Et puis quoi encore ?
Keyame : sinon on peut prendre des gaufres dehors. Nous on ne voulait pas les crêpes papa.
Tzs Tzs
Je regarde qui m'appelle et je vais décrocher sur le côté.
Moi : allô ?
Edna : ah tu m'as fait peur. J'ai cru que quelque chose t'était arrivé. Tu ne réponds pas à mes messages depuis tout ce temps.
Moi : j'étais avec monsieur.
Elle : ah d'accord, sinon ça va ?
Moi : oui et toi ?
Elle : je vais bien. Si ça te dit on peut aller à un karaoke ce soir.
Martin vient vers moi alors je songe à écourter l'appel.
Moi : je te rappelle.
Elle : ok mais préviens moi à l'avance.
Moi : ok.
Je coupe l'appel et :
Moi : je suis tellement fâché contre toi. Mais heureusement que tu étais là pour les écouter parler.
Je suis bien consciente qu'elles sont petites mais il est tout de même difficile de rester insensible.
Lui : c'est toi l'adulte Eliane. C'est à toi de savoir comment les prendre.
Soit il veut m'énerver soit il fait exprès. Je dois savoir les prendre c'est-à-dire ?
Moi : Martin tes filles veulent un dessert. J'ai demandé à la gouvernante de s'en occuper. Si cela ne te convient pas tu peux voir comment gérer ce problème à l'extérieur.
Je le regarde dans les yeux en bousculant la tête avant de prendre les marches.
Il m'appelle mais je ne me tourne pas.
Une fois dans la chambre je retourne sous la couette et je dépose mon téléphone sur le côté.
Alors que je m'apprête à continuer ma sieste il revient dans la chambre.
Cette fois Kenya est avec lui.
Elle (me regardant) : je suis désolée.
Je la regarde et à ce moment je tente de prendre du recul.
Moi (essuyant la larme qui coule) : ok.
Il me fait signe de la prendre dans mes bras mais je me refuse de le faire.
Il l'a fait sortir avant de me dire qu'ils s'en vont.
*Dans la tête de Melanie*
Martin est de retour avec les petites et Kenya fonce dans mes bras.
Moi : ça va mon bébé ?
Elle : oui oui j'ai pris une glace à la vanille et des gaufres.
Moi : ah super !
Je me redresse pour faire un bisou à Martin avant qu'il n'aille dans la chambre.
Moi : qu'est-ce qu'il y a ?
Lui : je suis fatigué. Je vais prendre une douche.
Moi : ok.
Je le regarde partir et je reste avec les filles.
Moi (à Keyame) : tu as passé un bel après-midi ?
Elle : bof
Moi : comment ça bof ?
Elle me raconte ce qui s'est passé et :
Kenya : mais tu sais maman quand je suis monté dans sa chambre elle pleurait.
Moi : ah oui ?
Kenya : oui elle pleurait.
Moi : tant mieux !
Kenya : tu dis ?
Moi : non rien mais euh tu dois te doucher aussi.
D'après le récit des petites elle pleurait parce que leur père s'est fâché contre elle.
Je comprends mieux pourquoi il a dormi ici.
Je continue de regarder l'émission qui passe à la télévision en réfléchissant.
*Dans la tête d'Eliane*
Aux environs de 17h30 mamie coco m'appelle.
Moi : allô ?
Elle : Eliane ? Il faut que tu rencontres l'homme de Dieu.
Moi : pourquoi ?
Elle : tu m'as récemment parlé de tes cauchemars n'est-ce pas ? Il a fait les mêmes à ton sujet.
Moi (septique) : comment tu le sais ?
Elle : je l'ai croisé tout à l'heure.
Moi : hummm mamie ton homme de Dieu qui aime l'argent là.
Elle : comment tu peux parler de cette manière d'un envoyé de Dieu ?
Son pasteur m'a plus l'air d'un escroc qu'autre chose.
Elle : tu perds quoi en le rencontrant ?
Moi : rien mais le temps c'est de l'argent.
Elle : Eliane viens écouter ce qu'il a à te dire.
Moi : tu es avec lui là ?
Elle : non mais il m'a donné son numéro de téléphone.
Moi : donne le moi.
Je le fais vraiment pour elle. Je sais qu'elle ne va pas me lâcher si je ne rentre pas en contact avec lui.
Elle : je vais te l'envoyer par message.
Moi : ok.
Je coupe l'appel et j'attends son message.
Quand je le reçois, je lance automatiquement l'appel.
Après deux sonneries :
Moi : allô bonsoir homme de Dieu.
Lui : bonsoir Eliane.
Je suis surprise qu'il sache de qui il s'agit alors je lui demande par curiosité.
Lui : votre grand mère m'a remis votre numéro.
Je lève mes yeux vers le ciel. Pourquoi ça ne m'étonne pas ?
Moi : d'accord, alors je vous appelé car ma grande mère m'a fait part de votre échange.
Lui : tout à fait. Est-ce que nous pouvons nous rencontrer le plus rapidement possible ?
Moi : euh vous faites quelque chose aujourd'hui ? Je suppose que demain vous avez un culte ?
Lui : pouvez-vous me donner votre adresse ?
Pourquoi est-ce qu'il souhaite venir dans mon environnement ? Je trouve cela bizarre alors je propose de venir à son église.
Lui : vous comprendrez une fois sur place. J'ai besoin de vérifier certaines choses.
Moi : je suis désolée si j'insiste mais je ne vous connais pas vraiment. Je vous avoue que je n'ouvre pas les portes de chez moi aux inconnus.
Il réussit à me convaincre de la nécessité de sa présence dans le lieu où je vis alors je lui indique où je vis et je l'attends.
Pendant ce temps je troque ce que je porte contre une robe ample et je mets un foulard sur la tête.
Je descends ensuite et je l'attends en bas, au salon.
J'appelle le gardien sur son mobile afin qu'il le fasse entrer quand il sera là.
1h plus tard il se trouve devant ma porte.
Je le regarde et :
Moi : entrez.
Il me regarde et :
Lui : invitez moi avec un cœur heureux. Je ne peux mettre les pieds chez vous si vous n'êtes pas disposé à m'accueillir.
J'inspire puis j'expire et :
Moi : ok, entrez.
Lui : voilà.
Il entre et attend que je le guide.
Je l'invite à prendre place au salon et je demande aussitôt à la gouvernante de lui servir quelque chose à boire.
Lui : merci.
Moi : je vous écoute.
Lui : comment allez-vous ?
Je le regarde sans trop comprendre la motivation derrière cette question.
Moi : je vais bien merci.
Lui : je souhaite avoir une réponse qui vient de votre cœur. Comment allez-vous ?
À ce moment j'expire de l'air et :
Moi : je pense que je vais bien.
Lui : vous pensez ?
Moi : oui.
Lui : pourquoi cela ?
Moi : où voulez-vous en venir ? Je suppose que vous ne me posez pas cette question pour rien.
Lui : selon moi vous n'allez pas bien.
Moi : c'est-à-dire ?
Lui : vous ignorez peut-être chacun de vos rêves mais au fond de vous...
Moi : quel est le rapport ?
Lui : je suis ici pour vos rêves. Je veux vous pousser à comprendre vos rêves. Car ce que vous voyez a du sens. C'est en parti la raison pour laquelle j'ai souhaité venir chez vous. Pour être dans votre environnement.
Il me regarde et :
Lui : au passage, vous avez bien fait de ne pas nourrir les filles de votre mari.
J'ouvre grand mes yeux et je me déplace.
Comment sait-il ce qui s'est passé ?
Je n'aime pas ce qui se passe là...
Lui : vous savez je ne suis pas un escroc.
Moi : pardon ?
Lui : je sais que vous le pensez.
Moi : hum.
Lui : les gens m'offrent des cadeaux quand ils veulent comme a tout le monde. À vrai dire je refuse presque toujours mais ils ne veulent pas les récupérer. Votre grand-mère le sait car je refuse toujours ce qu'elle veut me donner. Vous savez, je ne suis pas de ces hommes de « Dieu » qui disent ce que les fidèles veulent entendre pour les extorquer. Pour dire vrai c'est la troisième fois que je viens personnellement chez une personne qui ne vient pas dans mon église.
Il s'arrête deux secondes et :
Lui (poursuivant) : j'ai rejeté cet appel deux fois et je suis dans l'obligation de vous aider.
Moi : m'aider ? Je n'ai pas besoin d'aide.
Lui : croyez le ou pas mais vous vivez sur des œufs.
Moi : pardon ?
Lui : il s'agit là d'une métaphore.
Moi : ah ok.
Lui : tout ça pour vous dire que vous avez besoin de réponses à vos questions. En refusant de nourrir les enfants de votre mari vous avez évité un lourd problème. Vous savez Eliane vous n'avez pas refusé de les nourrir de votre force. J'ai prié tout l'après-midi afin que vous soyez lucide et maître de votre corps. Je suis très content que cela a été le cas.
Moi : je ne comprends rien à tout ce que vous dites.
Lui : que voyez-vous souvent dans vos cauchemars ?
Moi : je perds ma bague de mariage dans des situations étranges.
Lui : vous avez essayer de comprendre ?
Moi : oui mais je n'y arrive pas.
Lui : vous perdez votre bague parce que vous êtes dans un triangle amoureux où deux ont un pact. Vous êtes de trop pourtant utile aux deux.
J'ouvre grand mes yeux car je ne comprends rien de tout ce qu'il dit.
Pact ? Triangle amoureux ?
Lui : vous avez tant à apprendre. Vous n'avez pas affaire à une personne mais deux. Votre bague ne peut rester sur votre doigt, ce n'est pas sa place.
J'ai peur de ne rien comprendre.
Quand j'ouvre mes yeux je vois que je suis sur mon lit. Je regarde autour de moi et je vois personne.
Comment est-ce possible ?
Je regarde l'heure et il est 2h du matin.
Mais j'étais pourtant avec cet homme de Dieu non ?
Je regarde mon téléphone et je vois les appels en absence de l'homme de Dieu.
« j'étais chez vous mais il me semble que vous n'étiez pas prêt à me recevoir. Ne négligez pas tous vos rêves. Contactez-moi »
Mais qu'est-ce qui se passe ?
Je suis là au salon avec ma robe.