Les portes du destin
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Chapitre 3 Les portes du destin

Chapitre 3 : « joyeux anniversaire »

Deux mois plus tard -

Tant de choses se sont passées ces derniers mois.

J'ai bien fait ma rentrée en troisième année d'audit dans une bonne école ici à Libreville.

Heureusement que j'avais de bons résultats à l'UOB. Au départ ils voulaient que je fasse une mise à niveau mais Patrick a insisté sur mes notes.

Cette école coûte 3.500.000 fcfa l'année alors je m'estime chanceuse.

Je n'aurais jamais pu m'offrir une telle scolarité. À vrai dire je connaissais uniquement cette école de nom.

J'aime les intervenants qui dispensent les cours dans cet établissement. Ils prennent le temps d'expliquer. C'est tout le contraire de l'université où j'apprenais avant.

Non pas qu'ils ne dispensaient pas bien les cours, non, loin de là.

Je devrais plutôt mettre l'accent sur les anciens qui passaient plus de temps à faire du bruit que suivre les cours.

Par contre, dans cette école, je suis entourée des enfants de la société dite « haute »

On ne vient vraiment pas du même monde.

De plus, cette école n'offre pas de bourse alors je suis quasiment la seule qui suit différente des « vrais riches »

Je pense d'ailleurs que certains d'entre eux sont restés au Gabon soit par punition ou parce que les parents préfèrent les avoir sous les yeux.

Il paraît qu'à l'étranger beaucoup de jeunes font tout sur les réseaux sociaux et rien de concret en matière de diplômes.

A vrai dire, être dans cette école entouré de riches ne me dérange pas. Je suis surtout très contente de faire une formation qui m'intéresse.

Patrick Jacobin a payé toute l'année à mon inscription. Aucun risque qu'on me mette à la porte du jour au lendemain pour impayé.

J'ai d'ailleurs passé plus de temps avec lui ces derniers mois.

Il est très drôle et vraiment à l'écoute de son entourage.

Il n'y a qu'à voir comment il traite ses employés.

Il a insisté pour que j'ai de l'argent de poche chaque mois et j'ai refusé car je trouve que ça fait beaucoup.

Il n'arrête pas de me dire qu'il voit en moi un leader et peut-être qu'il a raison.

Il m'a même proposé un stage dans son entreprise et là par contre je n'ai pas osé dire non car je sais qu'il n'est pas facile d'en trouver au Gabon. D'ailleurs sans stage il ne me sera pas possible de passer en Master 1.

De plus, je ne vais pas être la seule de ma classe à travailler là-bas car sa boîte à embaucher trois étudiants de mon école.

Il m'a expliqué qu'il est important que je le prenne comme un mentor.

Au début je ne comprenais pas mais une fois en cours on nous expliquait l'importance d'en avoir pour une bonne insertion dans le monde du travail et ce partout dans le monde.

Depuis lors je suis moins sur mes réserves et je comprends son intérêt.

Je fais tout pour être la meilleure. Je veux qu'il soit fier de moi et de son choix.

Je ne suis pas comme les autres. Moi j'ai eu la grâce de ma vie pour être dans cette école alors je ne veux pas faire le minimum pour valider.

Je veux être la meilleure pour être repéré par les grandes boîtes qui viennent souvent étudier les dossiers des étudiants.

Ici je discute beaucoup avec un étudiant en Master 2. Il s'appelle Eddy et il est très gentille avec moi.

C'est grâce à lui que j'ai compris le fonctionnement des intervenants car il a pris le temps de m'expliquer chaque chose.

En parlant du loup, je le vois devant le portail alors je m'arrête.

Moi : hey Eddy !

Lui : ça va ?

Moi : oui et toi ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

Lui : j'attends ma voiture. Le mécanicien est parti régler un problème au garage.

Moi : ah ok.

Lui : et toi ?

Moi : je vais prendre le taxi là. Je suis juste venue te saluer.

Lui : tu ne veux pas attendre avec moi ? Je pourrais te déposer.

Moi : tu veux juste une personne pour te tenir compagnie c'est ça ? Huuuum.

Il rigole et tire mon bras.

Lui : non mais je suis sérieux, tu peux attendre avec moi.

Alors qu'on rigole, sa copine passe.

J'arrête de rigoler et je tourne ma tête pour ne pas la regarder dans les yeux.

La copine d'Eddy est très « fille riche capricieuse »

Elle est également en Master 2 avec lui.

Chaque fois que je suis à côté d'elle je me sens minable. Elle a ce côté snob qui met facilement mal à l'aise.

Je parle avec Eddy parce qu'il veut être sympathique avec moi, sans plus.

Lui : elle va encore me prendre la tête.

Moi : à cause de moi ?

Lui : mais c'est pas grave. Laisse tomber.

Moi : si c'est parce que je parle avec toi je peux arrêter Eddy. Je ne veux vraiment pas te mettre dans le mal. Si tu veux je peux même lui dire en face que je n'ai rien avec toi. Je n'ai jamais eu des intentions bizarres te concernant et c'est vrai...

Il me coupe la parole et :

Lui : ça n'a rien avoir avec toi. Elle est comme ça avec toutes les femmes. Elle ne veut pas que je parle aux autres femmes. Elle pense que je flirt avec vous.

Flirter avec moi ?

J'ai envie de rire parce que ce n'est absolument pas le cas.

Eddy est juste bienveillant avec moi.

Il est très différent des autres dans cet établissement.

Je l'ai connu le premier jour de ma rentrée. Je ne savais pas où était ma classe et il m'a accompagné.

Depuis, on échange de manière très brève, sans plus.

Je sais juste comment il s'appelle et avec qui il est en couple.

Chaque fois qu'on se voit on rigole de tout ce qui se trouve devant nous.

Il n'y a jamais eu un quelconque flirt.

D'ailleurs il ne cache à personne qu'il est en couple.

Lui : laisse tomber.

Moi : si tu le dis.

Lui : ou je prends le taxi et il me dépose le véhicule à la maison.

Moi : tu sais prendre le taxi ?

Lui (rigolant) : bien sûr ! Tu me prends pour qui ?

Quelle question bête Ada !

Mais je ne l'ai jamais vu prendre le taxi du coup je ne sais pas.

Moi : autant prendre un taxi. Tu ne sais même pas quand il finira.

Il appelle le mécanicien et lui transmet l'information.

Moi : bon j'y vais.

Lui : on peut prendre le même taxi.

Moi : euuuh si tu veux.

On descend jusqu'à la route et quand je vois les regards que sa copine nous lance je change d'avis.

À vrai dire je le fais pour lui. Je n'ai pas envie qu'elle se dise qu'on rentre ensemble et qu'on va chez lui par exemple.

Je lui raconte une connerie pour qu'il prenne son taxi seul.

Lui : bon à plus !

Moi : bye bye.

Je le laisse partir et quelques minutes plus tard je prends mon taxi.

La jalousie des femmes est incroyable !

Une fois chez moi, je me débarrasse de mes vêtements et je file prendre une douche.

Il faut tellement chaud !

Je profite de l'après-midi pour travailler sur un dossier à rendre dans quelques jours.

Demain matin j'ai un entretien formel avec la RH de l'entreprise où je vais faire mon stage alors je préfère faire tout ce que j'ai à faire aujourd'hui.

Tzs Tzs

Je prends mon téléphone et je vois qu'il est 18h37.

Moi : allô ?

Patrick Jacobin : bonsoir Léa, je suis sur la plateforme de l'école. C'est très bien ce que je vois. Tu n'as aucune note en dessous de 14.

Moi : bonsoir, comment tu as accès à mes notes ?

Lui : l'école donne accès aux représentants des étudiants pour suivre vos notes.

Moi : ah d'accord, je ne savais pas.

Lui : c'est quand ton anniversaire ?

Moi : pourquoi ?

Lui : Léa il faut que tu prennes l'habitude de répondre sans renvoyer une question.

Moi : je ne comprends pas le lien avec la conversation initiale.

Lui : tu peux répondre ?

Moi : dans une semaine. Je ne sais pas quel jour.

Je m'éloigne du téléphone pour rire et :

Lui : ça te fait rire ? Ok en tout cas je suis content de voir ces notes. N'oublie pas de venir à l'heure à l'entreprise pour rencontrer la RH. Il faut que tu portes une tenue correcte et si possible des talons. Je te conseille de mettre un tailleur. C'est simple mais donne une bonne image. Elle est très rigoureuse. Il ne suffit pas que mon approbation pour travailler ici. Il faut séduire la RH. Elle a le don de recruter les perles. Je te fais confiance pour te donner à fond. En principe c'est juste pour une prise de contact physique. J'ai déjà fait le gros du boulot.

Moi : ok d'accord.

Lui : je te laisse. J'ai du travail.

Moi : Patrick ?

Lui : oui ?

Moi : merci pour tout.

C'est la première fois que je fais réellement une pause pour lui dire un merci sincère.

Il fait tout ce qu'il peut pour que ma vie soit simple et facile à vivre.

Lui : c'est normale. Je te souhaite une bonne soirée.

Moi : pareillement.

Il coupe l'appel et je garde mon téléphone dans les mains.

Je n'arrive pas à croire que c'est moi, Ada Léa qui vit tout ça.

Je me pince pour sortir de ce rêve mais j'ai plus mal qu'autre chose alors je savoure cet instant de bonheur absolu.

Je vais ensuite à la cuisine et le fait d'ouvrir le frigo et voir toutes ces choses me fait davantage sourire.

Chaque fois que j'ai de l'argent je donne à maman pour faire les courses.

Quand tu as passé une bonne partie de ton enfance sans avoir de quoi manger tu es très regardante sur ce genre de détail.

Pour les autres c'est normale d'avoir un frigo plein. Pour moi c'est un luxe, un vrai.

Je fais à manger pour tout le monde et quand je termine je me sers avant d'aller dormir.

-Une semaine plus tard-

Ça fait une semaine que je n'ai pas de nouvelles de Patrick Jacobin. Je suis à la fois inquiète et perdue.

J'ai pris l'habitude d'être en contact avec lui tous les deux jours voire tous les jours.

Je ne sais même pas s'il est au Gabon.

Après notre dernier appel concernant mon entretien je n'ai plus eu de ses nouvelles.

Il ne répond pas au téléphone, ce qui n'est pas habituel et en plus il n'appelle pas.

Je ne sais pas comment le contacter autrement.

J'ai même appelé son aide de camp mais lui aussi ne décroche pas.

Pour le coup, je dois avouer que je ressens un grand vide dans ma vie.

C'est fou hein la plage qu'une personne peut occuper en l'espace de quelques mois.

Ce matin je pense davantage à lui car c'est mon anniversaire et je suis reconnaissante de ma vie et des ouvertures que j'ai pu avoir.

J'ai 19 ans aujourd'hui et je suis bien portante.

C'est suffisant pour que je remercie la terre.

Après mon cours, je vais à la cafétéria acheter un sandwich. Je tombe sur Eddy qui rigole avec un de ses amis.

Lui : hey Ada Léa.

Moi (souriante) : coucou.

Lui : tu es très jolie ce matin.

Moi (souriante) : merci.

Lui : tu as un date (rencard) après les cours ?

Moi : non, aujourd'hui c'est mon anniversaire.

Lui : eh mais laisse moi t'acheter ce que tu veux alors !

Moi (rigolant) : tu n'es pas obligé hein.

Lui : c'est la base.

Il règle à ma place et je le remercie.

Son ami me demande si j'ai un programme aujourd'hui et :

Moi : non non.

Eddy : on se fait un restaurant à midi ?

Moi : oui pourquoi pas.

Heureusement que j'ai pris de l'argent avec moi en sortant ce matin.

Ça me fait vraiment plaisir.

Eddy : on se retrouve à 12h devant le portail ok ?

Moi (souriante) : on fait ça.

Je mange avant de retourner en cours.

Une fois 12h arrive, je me dirige vers le portail et je les attends.

Eddy passe près de moi et :

Lui : on y va !

Je prends toujours le réflexe de regarder qui nous voit partir. Peut-être que sa petite amie est dans les parages.

Alors que je prends place dans sa voiture, je réalise le luxe de cette dernière.

Moi : une Jeep noire vitre chromée wow la classe !

Il rigole et :

Lui : ne t'en fais pas, je profite uniquement des privilèges.

Son ami rigole et :

Lui : mon gars ta nana (copine) t'a vu.

Eddy : je l'appelle.

Il lance l'appel et :

Eddy : allô bébé ? Je vais au restaurant tu veux te joindre à nous ? On se pose 2h grand max.

Eddy (après la réponse de sa copine) : oui mais c'est son anniversaire c'est pour cela. Ce n'était pas notre programme du jour. C'est pour elle.

Il lève les yeux vers le ciel et :

Eddy : ok à ce soir.

Il raccroche et il tourne vers moi :

Lui : on y va !!!

Son ami : Tash ne veut pas venir ?

Eddy regarde son ami et ce dernier comprend tout ce suite.

Elle doit avoir mieux à faire et je le comprends. De plus nous ne sommes pas des amies et je suppose qu'elle n'est pas ravie à l'idée que son chéri se fasse un restaurant avec moi.

Je la comprends sur ce point.

Eddy met la musique et je passe rapidement à autre chose en chantonnant.

Son ami se tourne vers moi et :

Lui (souriant) : yeah (ouais) j'aime ta vibe !

30 minutes plus tard on se retrouve devant un restaurant que je n'ai bien évidemment jamais fait.

Je descends et on entre tous les trois.

Je pense qu'une serveuse reconnaît Eddy alors elle vient vers nous et nous propose une bonne table.

Nous (en cœur) : merci.

Elle revient deux minutes plus tard avec trois cartes et nous présente le plat du jour.

Eddy et son ami optent pour le plat du jour tandis que moi je prends un Burger et des frites.

Eddy : vas-y hein tu peux prendre ce que tu veux.

Moi : non ça va. Je veux goûter leur black Burger (Burger noir). J'en ai jamais mangé.

Je prends un Virgin Mojito et les deux optent prennent un rhum arrangé.

Ça me fait plaisir qu'ils aient pris du temps pour moi. On est même pas très proche, moins encore de son ami.

Eddy : alors quels sont tes plans aujourd'hui ? On est vendredi en plus.

Moi : huuum je ne sais pas encore.

Son ami : tu prends quel âge au fait ?

Moi : 19 ans.

Lui (surpris) : ah mais tu fais pas du tout 19 ans.

Je sais car on me dit souvent que je fais 23-24 ans.

Mais ça ne me gêne pas plus que cela.

Lui : mais c'est surtout parce que tu es très mature pour ton âge.

Moi : merci.

Franchement le repas se passe super bien.

On rigole de tout et rien.

Ils sont tous les deux très cool.

Au moment de payer l'addition Eddy prend toute ma part en charge et :

Lui : c'est la moindre des choses. C'est moi qui ai proposé le restaurant.

Moi : franchement merci à vous. J'ai passé un bon moment.

Lui : on te dépose d'abord.

Moi : euuuh non je peux prendre le taxi.

Son ami : sûre ?

Moi : oui oui.

On sort du restaurant et ils attendent que je prenne le taxi avant de démarrer.

Tash a de la chance d'avoir un copain comme Eddy. Il fait attention aux gens autour de lui et il lui tient vraiment à cœur de faire plaisir aux autres.

Je ne connais pas beaucoup de gens comme lui.

Une fois à la maison, je trouve Léon devant la télé.

Moi : hey.

Lui : joyeux anniversaire Ada Léa.

Moi : merci Léon.

Lui : enfin tu as 19 ans.

Moi (rigolant) : je t'assure !

Je vais dans ma chambre et je me débarrasse de mes vêtements.

Je réalise que Léon était étrangement assis sur la chaise au salon et que la télé était éteinte en plus...

Je vais prendre une douche et je reviens m'allonger.

Tzs Tzs Tzs Tzs

Je tire mon téléphone et je décroche.

Moi (les yeux fermés) : allô ?

La personne ne dit rien et quand je lis le prénom j'ouvre grand mes yeux.

Moi : Patrick ?

Lui : joyeux anniversaire.

Je me redresse et un sourire s'affiche sur mon visage.

Moi : merci mais tu étais où ? Je t'ai contacté plusieurs fois sans réponse de ta part ?

Lui : c'est long à expliquer.

Moi : tu vas bien ?

Lui : oui et j'espère que toi aussi.

J'ai l'impression qu'il y a quelque chose. Il n'est pas aussi enjoué que d'habitude.

Moi : tu veux en parler ?

Lui : plus tard oui pourquoi pas.

Moi : ok.

Toc Toc

Moi : excuse moi.

Je regarde vers la porte et :

Moi : oui ?

Léon : Ada Léa j'ai quelque chose pour toi.

Moi : tu peux entrer.

Lui : euh non il faut que tu sortes.

Moi : ok.

Lui : je t'attends au salon.

Moi (à Patrick) : je vais devoir te laisser.

Lui : ok.

Je coupe l'appel et je tire mon short des fesses.

J'ouvre la porte et je vois l'aide de camp de Patrick Jacobin.

Moi : euuuuh oui ?

Il a les mains remplis alors je cherche à savoir ce qui se passe.

Lui : joyeux anniversaire mademoiselle.

Moi : merci.

Je comprends vite que les cadeaux sont de Patrick.

Lui : la robe c'est pour le dîner de ce soir.

Moi : dîner ? Ce soir ?

Lui : j'ai eu l'ordre de vous accompagner au salon de coiffure.

Moi : euuuuh ok.

Je vais me changer et je vais directement au salon avec la robe sur le cintre.

L'institut est super beau ! Waouh !

J'entre avec l'aide de camp et tout de suite on s'occupe de moi.

Une dame s'occupe de mes cheveux tandis qu'une me maquille.

1h30 plus tard je suis prête alors je vais dans leur salle de massage pour me changer (elle a suffisamment d'espace).

Je retourne ensuite dans la voiture et à ce moment l'aide de camp ouvre la boîte à gant et se tourne avec une boîte.

Lui : je suis désolée mademoiselle, j'ai oublié de vous remettre ces bijoux.

J'ouvre la boîte et je découvre de quoi il parle. C'est très beau.

Merci : merci à Patrick.

Il démarre et se dirige vers la ville.

Il s'arrête 20 minutes plus tard devant un restaurant et il vient m'ouvrir la porte.

Je descends et ensemble on se rend dans une salle privée.

Lui : joyeux anniversaire.

Moi (rigolant) : merci.

Il pousse le rideau et je découvre Patrick Jacobin avec un bouquet de fleurs.

Moi (souriante) : tu es incroyable toi !

Je marche vers lui et je prends mon bouquet de fleurs avant de lui faire deux bises.

Lui (dans les yeux) : tu es une femme maintenant. Une très belle femme d'ailleurs. Une femme parmi tant d'autres et pourtant ton regard étincelant te rend unique.

Il m'arrache un sourire et pendant 5 secondes on se regarde dans les yeux sans rien se dire.

Mon cœur bat. Mes mains deviennent moites.

Il intensifie son regard et :

Lui : je ne pouvais te le dire avant.

Qu'est-ce qui se passe ?

Pourquoi est-ce que j'ai envie de l'embrasser ?

Pourquoi ma bouche s'ouvre délicatement ?

Ada Léa que se passe-t-il ?

Lui (murmurant) : fais le, permet nous de profiter de cet instant.

Je le regarde sans pouvoir lui répondre.

Lui : fais le, moi je ne peux le faire.

Je sens presque du désir dans ses yeux.

Je dépose ma main gauche sur sa joue droite avec difficulté car il est bien plus grand.

Puis je sens sa main gauche autour de ma taille.

Il me rapproche de lui et me maintient durement.

Je dépose mes doigts libres sur ses lèvres avant de coller mes lèvres aux siennes.

Le goût de ses lèvres me rend ivre et me pousse à continuer. Elles sont si douces, si agréables à embrasser.

Je fais des mouvements doux et je sens les papillons se promener dans mon ventre. C'est si bon tout ça.

Je n'arrive pas à ouvrir mes yeux, je suis trop bien là.

Je sens ses doigts se promener sur mon dos et cela intensifie les choses.

Nos langues se croisent et font des mouvements digne d'une chorégraphie buccale.

C'est si bon, si bien, si goûteux.

Lorsque je décide de retirer mes lèvres, je me retrouve très vide en manque.

Lui (chuchotant) : reviens.

Je l'embrasse tendrement puis langoureusement pendant 5 minutes.

Puis je me force à arrêter et je recule.

Lui : tu es parfaite.

Ce compliment me fait de l'effet.

L'entendre de la bouche d'un si bel homme a un goût différent.

Moi : très beau noeud papillon.

Lui : il m'a porté chance.

Il tire ensuite ma chaise et je prends place.

Il m'explique que c'est son restaurant préféré et qu'il est en fait pour lui.

Il appuie du cloche et quelques minutes plus tard un serveur vient vers nous avec des boissons.

Lui : je me suis permis de tout commander à l'avance.

Je le trouve vraiment très charmant.

Je goutte et le cocktail spécial est très bon.

Moi : bon choix.

Il me regarde et :

Lui : je peux t'embrasser ?

Moi : vas-y.

Je rapproche ma bouche de la sienne et je le laisse diriger mes lèvres pendant quelques secondes.

Je ne sais pas ce qui se passe ce soir mais je me sens tout d'un coup femme.

Lui (se redressant) : tu sais, j'ai posé mes yeux sur toi et je n'ai pas su contenir mes émotions. J'ai ainsi du attendre que tu puisses prendre cet âge. Je suis vraiment attiré par toi. Je me sens mal quand je ne t'appelle pas. Je me sens en même temps coupable de ressentir de telles choses.

Je le regarde et :

Moi : du coup c'est pour cela que tu as fait tout ça ? Mes études ?

Lui : plus ou moins mais sans rien attendre en retour ne t'en fais pas.

Moi : ok.

Lui : tu as déjà été amoureuse ? Tu as déjà eu un coup de foudre ? Tu as déjà été près d'une personne que tu désires mais que tu ne peux avoir ? Est-ce qu'il t'est déjà arrivé de t'en vouloir d'avoir l'âge que tu as ?

Moi : je n'ai jamais été amoureuse. Je n'ai jamais eu de coup de foudre. Oui j'ai déjà été près d'une personne avec des désires précis. Je ne sais pas pourquoi mais aujourd'hui je te désire. Cette idée ne m'a jamais traversé l'esprit avant ce soir. Mais te savoir ici, près de moi, c'est plus fort que moi.

L'ambiance dans cette salle est incroyable.

Les lumières tamisées. Le son du piano. Les dessins sur les murs.

Pour revenir à ce qu'il dit, je ressens chaque parole dans mon âme.

Lui : je ne veux pas gâcher ton anniversaire Léa.

Je le regarde dans les yeux et :

Moi : tu as déjà eu un coup de foudre ?

Lui : en te voyant, oui.

Il semble si vulnérable, j'ai limite envie de le prendre dans mes bras.

Moi : sérieusement ?

Lui : totalement.

Moi : sincèrement ?

Il se lève et me soulève.

J'ai à peine le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve sur la table.

Lui (dans les yeux) : profondément.

Il m'embrasse fougueusement et fait naître en moi une envie sexuelle.

Je ne lutte aucunement. Je lui laisse mon corps.

Lorsqu'il décolle ses lèvres des miennes il descend sur mon coup, puis ma poitrine.

Une fois à ce niveau il lève sa tête vers moi et :

Lui : tu ne mérites pas que je prenne ta virginité de cette façon.

Je le regarde et :

Moi : pardon ?

Lui : on s'en va.

Il me fait descendre de la table me devance vers la porte.

L'aide de camp nous suit jusqu'au véhicule et il démarre derrière nous.

Je suis seule dans la voiture avec Patrick et il ne parle pas.

Moi : où est-ce qu'on s'en va ?

Lui : je te dépose chez toi.

Moi : pardon ? Je pensais qu'on allait quelque part ensemble.

Lui : je ne veux pas prendre ta virginité.

Moi : pourquoi ?

Lui : tu mérites qu'un homme de ton âge le fasse. Je n'ai pas envie que notre relation change.

Moi : fais le !

Il me regarde et :

Lui : pardon ?

Moi : tu ne peux pas me mettre dans cet état et me laisser comme ça. Fais ce que tu as à faire.

Il appuie sur un bouton et lance un appel.

Tzs Tzs

Patrick : la villa du week-end !

Son aide de camp : je vous devance.

Patrick : ok.

La voiture de son aide de camp passe devant nous et on le suit.

Le trajet le plus long de ma vie.

Lorsqu'on arrive devant un portail, on nous ouvre et on entre.

Waouh la villa est magnifique ! C'est une maison en bois avec piscine.

L'allée est trop belle avec les palmiers et les lumières.

Il se gare, fait le tour et vient m'ouvrir la portière.

Il me prend par la main et marche jusqu'à l'intérieur.

Les lumières s'allument suite à nos mouvements.

Il marche vers une pièce et une fois à l'intérieur il ferme la porte.

La lumière s'allume et je découvre un grand lit 4 places.

Il tamise la lumière et se débarrasse de ses chaussures d'un trait.

Il se rapproche de moi et m'embrasse sans se faire prier.

Ce baiser est si intense, si bon.

Il me débarrasse de mon collier qu'il récupère et dépose sur le bord du lit.

Puis il glisse ses doigts dans ma robe et joue avec mes tétons. Mes yeux se lèvent vers le ciel tellement c'est bon.

Il tire la fermeture derrière et découvre mon corps.

Je n'ai qu'un string car ma robe ne nécessitait pas de soutien-gorge.

Il dépose un baiser sur mon sein droit avant de descendre jusqu'à mon nombril, puis mon maillot.

Une fois à genoux il baisse mon string et me soulève pour me déposer 2 secondes plus tard sur le bord du lit.

Je me retrouve les jambes autour de son cou. Heureusement que je m'épile chaque semaine depuis mes 16 ans.

Je laisse tomber ma tête vers l'arrière lorsqu'il passe sa langue sur mon clitoris.

J'ai l'impression que je vais perdre la boule.

C'est trop bon ce qu'il fait.

C'est la première fois qu'un homme me voit sans mes vêtements.

La première fois que je laisse à un homme la chance de...

Mes orteils se replient sur eux mêmes.

Je suis incapable de réfléchir convenablement. C'est trop pour moi.

Il le fait si bien.

Il s'y prend comme un maître.

A croire qu'il lit un poème à mes lèvres inférieures.

Il est si doux.

Ahhhhhhhhhhh

Je sers mes jambes autour de son cou quand je ne sais plus quoi faire.

Lui (murmurant) : j'aime le son de tes gémissements.

Il continue tel le maître qu'il est.

Après plusieurs minutes il remonte vers moi et me fait un sourire.

Lui : tu as aimé ?

Moi : oui.

Il suce mes seins et quand je commence à prendre du plaisir il dépose deux doigts sur mon clitoris et joue avec.

Mince mais c'est quoi tout ça ?

Il va me rendre folle.

Lui : ce soir je vais te faire goûter la jouissance sans douleur de première pénétration.

...

            
            

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